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Au 58e jour de la Barcelona World Race, les choses se précipitent depuis quelques heures pour Paprec-Virbac 2 qui progresse à 18 noeuds et creuse nettement l'écart avec son rival le plus direct, Hugo Boss

Après deux arrêts techniques à Wellington, toute la flotte de la Barcelona World Race est de nouveau en mer, et d'ici demain lundi, tous les monocoques se seront affranchis du détroit de Cook... Prochain passage mythique, le cap Horn ! Retour sur une semaine mouvementée.

Le 55e jour de course de la Barcelona Worl Race marque le retour dans la course de Temenos II, ainsi que du gros temps pour le leader Virbac-Paprec dont le poursuivant Hugo Boss se retrouve confronté à des zones de vents faibles. Et gare aux icebergs, toujours...

Servane Escoffier et Albert Bargués ne sont plus qu´à 435 milles du Cap Farewell, soit à deux petites journées de navigation du détroit de Cook. Et comme Temenos II ne repart que ce soir et que Mutua Madrilena s'est arrêté ce matin, lui aussi à Welligton, Educacion sin Fronteras peut espérer recoller au groupe des poursuivants.

Jean-Pierre Dick et Damian Foxall peuvent enfin respirer : Le risque de rencontrer de nouveaux icebergs semble écarté. Mais la pression va vite remonter à bord de Paprec-Virbac 2 avec l'arrivée d'une dépression très creuse pour cette nuit. Des vents forts et contraires, associés à une mer « casse bateau » sont annoncés. La course reprend ses droits à Wellington où Temenos II va reprendre la mer dès ce soir. Même programme pour Mutua Madrilena qui devrait revenir en course d'ici 48 heures, et peut-être même pour un duel avec Educacion sin Fronteras qui revient dans le match!

Les deux leaders sont ce matin un peu ralentis (11 à 12 nœuds de moyenne), mais la nuit a été rapide et toujours terriblement stressante pour Jean-Pierre Dick et Damian Foxall qui ont glissé toute la nuit à plus de 15 nœuds au cœur d´un terrain miné par les icebergs... Dominique Wavre et Michèle Paret, eux, sont arrivés à Wellington hier soir pour inspecter la quille de leur Temenos II.

Le relatif calme météo dont bénéficient les concurrents de la Barcelona World Race en ce début d'année devrait rapidement faire place à des conditions musclées, à l'avant comme à l'arrière de la flotte. Chacun dans son système météo, chacun sur sa route, avec ou sans icebergs, mais tous avec le même objectif : aller au plus vite en préservant équipage et matériel.

Au 52e jour de la Barcelona World Race, l'alerte est toujours au rouge pour Jean-Pierre Dick et Damian Foxall qui ont croisé un nouvel iceberg aujourd'hui ! « C'est un peu la roulette russe, mais nous n'avons pas le choix », commentait Damian Foxall. 1000 km plus Nord, Hugo Boss navigue sous le soleil mais doit négocier au mieux son retour vers le Sud. En Nouvelle Zélande, experts et techniciens attendent Temenos II et sa quille endommagée : verdict demain.

A bord du leader Paprec-Virbac 2, Jean-Pierre Dick et Damian Foxall ont vu de très près un iceberg, en ce 51e jour de course qui confirme leur supériorité jusqu'ici dans la Barcelona World Race, mais Hugo Boss tente une option plus au Nord. Le Veolia Environnement de Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias, lui, a enfin touché terre, alors que Temenos II devrait arriver cette nuit à Wellington.

Albert Barguès et Servane Escoffier étaient les plus rapides ce dernier dimanche de l'année avec près de 450 milles parcourus en 24 heures. Les deux leaders sont en effet en bordure d'anticyclone sur le Pacifique, tandis que leurs deux poursuivants sont en plein dans les hautes pressions néo-zélandaises. Que du bonus pour Educacion sin Fronteras !