Du bricolage sur la Barcelona …
Personne n'est épargné par les ennuis techniques à l'image du leader Paprec-Virbac qui a touché un objet flottant avec son safran. Or il reste plus de 5 000 milles à parcourir pour atteindre le cap Horn et le trajet semble bien semé d'embûches ! Pour Hugo Boss, les 48 heures d'escale à Wellington seront largement suffisantes pour repartir à la chasse au premier.
Paprec-Virbac poursuit sa course désormais seul en tête
Alors que Paprec-Virbac glisse à bonne allure dans le Pacifique, Hugo Boss s'est arrêté à Wellington pour réparer ses safrans. Un arrêt d'au minimum deux jours. Une nouvelle marge de manouvre pour le duo leader qui ne s'endort toutefois pas sur ses lauriers : il reste plus de 11 000 milles à parcourir ! Pour le reste de la flotte, les conditions de navigation sont assez différentes.
Hugo Boss s’arrête à Wellington
Franchir le détroit de Cook n'est décidément pas facile ! L'équipage de Paprec Virbac 2, leader depuis 3 semaines, est presque qu'au bout de ses peines. La paire Dick/Foxall devrait en effet entrer dans l'Océan Indien dans la journée, mais les hommes en noir d'Hugo Boss vont s'arrêter au moins 48 heures, comme l'impose le règlement, à Wellington pour réparer leurs safrans. Dans les 50e, le vent souffle toujours fort dans les voiles d'Educacion Sin Fronteras.
A l’approche du détroit de Cook
"Noël, c'est déjà derrière nous", expliquait ce matin Jean-Pierre Dick lors de la vidéo conférence, "nous sommes concentrés sur l'approche du détroit de Cook, qui est un peu complexe." Après avoir considérablement accru son avance sur Hugo Boss, Paprec-Virbac 2 a été ralenti cette nuit suite à un passage de front laborieux. Jean-Pierre et Damian pensent maintenant passer Farewell Point, la pointe nord de l'île du Sud de Nouvelle-Zélande, ce soir vers 22 heures GMT, et faire leur entrée dans le détroit.
44ème jour de course …
"Ce que je voudrais pour Noël ? Voyons. une quille neuve et une douche chaude !" Bien évidemment ce souhait a été émis par Dominique Wavre ce matin lors de la vidéo conférence, alors que sur Temenos II on attendait impatiemment l'heure du dîner et de l'ouverture des cadeaux. Mais si cette journée est naturellement marquée par les festivités d'usage, la course continue de battre son plein avec un Paprec-Virbac 2 qui ne lâche pas la cravache et s'offre un peu de marge.
Les leaders s’approchent de la moitié du parcours
Au terme d'une semaine encore agitée, marquée par le démâtage et l'abandon de Veolia Environnement, les leaders approchent de la moitié du parcours et sont à moins de 48 heures de la porte 5, ce fameux détroit de Cook qu'il s'agira de négocier pour Noël. La lutte reste intense entre Paprec-Virbac 2 et Hugo Boss, distants de seulement une petite centaine de milles, tandis qu'en troisième position Temenos II ménage sa quille endommagée et prépare son escale technique à Wellington. Mutua Madrileña continue de réaliser une superbe course, et sort à peine des 50èmes hurlants où Javier sanso et Pachi Rivero ont passé plus d'une semaine. En queue de peloton, Educacion Sin Fronteras a laissé les Kerguelen à tribord et fait maintenant route vers la porte de sécurité australienne. Résumé d'une semaine de Grand Sud.
Bagarres dans le Grand Sud
Alors que la bataille fait rage aux avant-postes entre Paprec-Virbac 2 et Hugo Boss, les latitudes hostiles n'épargnent pas les belligérants. Plus de 40 noeuds de vent dans les rafales, la respiration puissante d'un océan qu'aucune terre ne vient contrarier... le Grand Sud impose son rythme aux cinq bateaux encore en course sur la Barcelona World Race. Et fait parler les marins...
Paprec-Virbac 2 intouchable
Une bonne stratégie et une excellente vitesse moyenne ont permis à Jean-Pierre Dick et Damian Foxall de distancer à nouveau leur dauphin Hugo Boss. La lutte est cependant loin d'étre terminée entre ces deux là. Derrière, le vent souffle toujours très fort du côté des Kerguelen, avec une mer puissante difficile à négocier.
Duel en tête de flotte
La prudence, une recette que le tandem à bord d'Hugo Boss prétend appliquer, ne cessant de répéter au fil des conversations qu'ils ne poussent pas vraiment le bateau. Mais là encore, une question s'impose - s'agit-il de faire passer ce message pour inquiéter leur proie, ou cette formulation est-elle à relativiser quand on connaît le penchant d'Alex pour la navigation pied au plancher ? Toujours est-il que la position de chasseur convient parfaitement au duo anglo-australien, qui ne prévoit pas pour le moment de porter une attaque sur Paprec-Virbac 2. "Et quoi qu'il en soit", concluait Jean Maurel, "la route est encore longue, et même si Hugo Boss passe la porte du Détroit de Cook en tête, la course est loin d'être finie."
Veolia Environnement a démâté!
Veolia Environnement a démâté à 19h heure française lundi soir. Quelques poignées d'heures après son escale forcée aux Kerguelen pour réparer le moteur, le monocoque de Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias a perdu son espar au milieu de l'Océan Indien, à la limite des Quarantièmes Rugissants et des Cinquantièmes Hurlants, dans seulement 22 noeuds de vent. Après ceux de PRB et Delta Dore, c'est le troisième démâtage en une semaine sur la Barcelona World Race, dont la moitié de la flotte est au tapis : déjà 4 abandons et plus que 5 bateaux en course. Très déçu, Roland Jourdain raconte l'accident et l'incroyable malédiction du 17 décembre qui semble le poursuivre : voilà trois ans jour pour jour, c'est la quille de son bateau qui l'avait contraint à l'abandon, lors du Vendée Globe.



















