Les leaders subissent les effets du Pot au Noir
Mapfre et Virbac Paprec 3 subissent les premiers effets du Pot au Noir, tandis que la grande majorité des équipages goûte depuis plus de vingt-quatre heures des conditions idylliques. Navigation au portant, vent modéré, grand soleil, le type même de conditions qui vous lave de toutes les blessures tant morales que physiques, encaissées dans les mers du sud.
A bonne allure dans l’Atlantique
En Atlantique, toute la flotte de la Barcelona World Race progresse à relativement bonne allure vers le nord. Virbac-Paprec 3 continue de creuser l'écart sur Mapfre quand la bagarre pour la troisième place n'est pas terminée.
Peyron et Dick déjà au large de Recife
L´écart entre Virbac-Paprec 3 en tête de la Barcelona World Race et Mapfre correspond à 10% de la route restante. Les leaders évoluent cet après-midi au large de Recife avec une avance de plus de 450 milles sur les poursuivants espagnols.
Escale technique pour Hugo Boss
Décidément, d´avoir passé le cap Horn ne garantit pas une fin de course paisible. Après Groupe Bel contraint à l´abandon suite à l´inspection de sa quille, c´est Mirabaud qui a été la victime hier au soir d´un démâtage. Dominique Wavre et Michèle Paret s´organisent pour parer une dépression très creuse avant de faire route vers l´Argentine sous gréement de fortune. Hugo Boss, quant à lui, va tenter de réparer son rail de mât défaillant depuis l´océan Indien.
A chacun son lot de difficultés à négocier
Si pour la plupart des bateaux de la Barcelona World Race, cette journée ne devrait pas être particulièrement significative, certains vont jouer gros à négocier au mieux des zones de transition entre plusieurs systèmes météorologiques.
Un rythme élevé pour engranger les milles
La flotte de la Barcelona World Race retrouve des conditions de navigations plus clémentes en Atlantique. Les deux voiliers de tête continuent de mener la danse, mais derrière les prochaines heures peuvent être lourdes de conséquence.
Mirabaud sous moteur pour s´éloigner du baston
Même si le cap Horn marque la fin des mers du sud, une course autour du monde ne s'apparente pas pour autant à une douce sinécure que l'on goûte avant de toucher le port d'arrivée. Le démâtage de Mirabaud est là pour le rappeler et les conditions rencontrées par le gros du peloton le démontrent.
GAES et Hugo Boss au cap Horn ensemble
GAES Centros Auditivos et Hugo Boss ont franchi le cap Horn, la nuit dernière, en naviguant de conserve. A la minute près, leur temps de passage (le 12 mars à 1h45 HF) au pied du fameux caillou est identique et chacun pouvait observer les feux de route de l'autre. Après la rencontre de Neutrogena et du Sodebo de Thomas Coville, le Horn devient le dernier endroit à la mode pour nouer des relations.
Une dépression se creuse au large de l´Argentine
En Atlantique, l´attention des navigateurs est focalisée avant tout par la dépression très creuse qui s´est formée sur l´Argentine. Dans sa partie sud, les navigateurs peuvent bénéficier de régimes de vents de sud. La tentation est donc grande de venir chercher la dépression pour bénéficier au plus tôt de vents portants. En revanche, ce même système génère des vents extrêmement violents sur sa bordure occidentale, puisque les fichiers annoncent un vent d´ouest pouvant dépasser les 60 nœuds. Toute la finesse de navigation consiste donc à savoir négocier au mieux cette dépression pour gagner sur la route sans se faire piéger.
Mirabaud démâte au nord des Malouines
A 17h46, l´équipe à terre de Mirabaud a informé la direction de course de la Barcelona World Race que Mirabaud avait démâté. Le monocoque de Dominique Wavre et Michèle Paret se trouve actuellement à 650 milles dans l´est des côtes argentines et 450 milles au nord de l´archipel des Malouines. L´équipage va bien.



















