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Peyron et Dick en route pour le Horn

Les leaders engagés dans une course contre « Atu »

Le Pacifique Sud a déterré sa hache de guerre. Aux quatre coins de la flotte de la Barcelona World Race, les équipages essuient, ou sont sur le point d´affronter, des conditions très musclées générées au passage d´un train dépressionnaire. Pour les duos de leaders, les derniers milles vers le rocher mythique s´annoncent de haute volée dans des vents et sur une mer qui font la légende de cette sentinelle. La faute à « Atu », ce système dépressionnaire des antipodes qui ne cesse d´imprimer sa marque sur les eaux qui mènent au Horn.
Virbac-Paprec 3

Une avance de 60 milles pour Virbac-Paprec 3

A 900 milles du cap Horn, Virbac-Paprec 3 ouvre toujours la route qui mène vers la sortie du Pacifique à belle cadence. Sur le mode de la régate au contact au pays des Cinquantièmes, Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron ont désormais pris un net avantage comme en témoignent les 60 milles d´avance dont ils sont crédités sur la paire de MAPFRE. Au chapitre des duels qui animent les rangs de la flotte de la Barcelona World Race en ce 60è jour de course, Renault ZE et Neutrogena, à la lutte pour le fauteuil de trois, ne sont pas en reste ce matin : 23 milles les séparent alors qu´ils progressent dans des vents de nord-ouest très soutenus de plus de 50 nœuds.
Groupe Bel dans le Pacifique

Le Pacifique Sud montre son plus mauvais visage

Confrontée à des conditions musclées, la flotte de la Barcelona World Race goûte, en ce 60è jour de course, aux difficultés de la navigation dans des conditions extrêmes. En tête, Virbac-Paprec 3, pointé à 760 milles du rocher mythique au dernier classement, affiche une avance de 79 milles sur MAPFRE. Derrière, dans des vents de 25-30 nœuds établis, Neutrogena et Renault ZE livrent toujours une lutte d´une haute intensité pour la 3è place.
Central Lechera Asturiana

Central Lechera Asturiana démâte

La direction de course de la Barcelona World Race a été informée par l´équipe de Central Lechera Asturiana, à 19H15 ce mardi 1er mars, que le monocoque de 60 pieds de Juan Merediz et Fran Palacio a démâté au large de la Nouvelle-Zélande, en mer de Tasmanie, par 40°32 S / 168°16 E.
Peyron et Dick dans le Pacifique

Course de vitesse vers le Horn

Les têtes d´affiche de la Barcelona World Race se donnent toujours la réplique sur fond de course de vitesse. 22 petits milles séparent ce lundi matin Virbac-Paprec 3 de MAPFRE. Pour autant, les sillages des leaders divergent sensiblement en ce 59è jour de course et affichent un décalage en latéral de presque 80 milles. Les champions olympiques Iker Martinez et Xabi Sanchez mettent en effet depuis hier un peu de sud dans leur route, tandis que Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron persistent au nord-est. A chacun son positionnement en vue de la dépression qui va donner le rythme en approche du Horn, distant de 1315 milles.
Virbac-Paprec 3 au large de Wellington

Deux tempêtes avant de quitter le Pacifique

À 1150 milles du cap Horn au dernier classement, Virbac-Paprec 3 suivi de près par MAPFRE qui n´est pas localisé suite à un souci technique, a entamé sa grande descente vers le rocher mythique au pas de charge. L´approche de la prestigieuse et redoutable sentinelle de la Terre de Feu ne fait pas mentir sa réputation : c´est bien au rythme et au ton de deux tempêtes que les deux équipages vont se libérer des griffes du Pacifique pour rejoindre les eaux du détroit de Drake. De l´autre côté du plus vaste océan, Forum Maritima Catala, en approche du cap Farewell, peine à se libérer des calmes de la mer de Tasmanie pour rejoindre Wellington où il est attendu demain matin pour une escale de 48 heures.
GAES Centros Auditivos Gibraltar

Après la tempête, la régate reprend ses droits

Ce dimanche, la compétition reprend tous ses droits sur un vaste terrain de jeu océanique pas si Pacifique. La dépression qui a fortement malmené quatre équipage est désormais derrière. Après avoir esquivé les coups et les foudres en mode défensif de ce virulent phénomène météo, place à une course de vitesse pure et dure. D´une porte à l´autre, d´un bord à l´autre, le mot d´ordre est le même : dévaler les vagues et gagner des milles. Si un certain statu quo semble régner sur l´eau, il ne trompe personne : place à la régate pure et dure sous les latitudes extrêmes...

A bord de Virbac-Paprec 3 Océan Indien

Le rythme s´accélère pour l´ensemble de la flotte

La dépression héritée du cyclone tropical Atu est désormais dans les sillages des quatre bateaux fortement malmenés dans la tempête. Après 36 heures de navigation dans des conditions dantesques, les équipages de Goupe Bel, Estrella Damm, Hugo Boss et Gaes Centros Auditivos reprennent le fil de la course au reaching sur les eaux encore très mal pavées du Pacifique Sud. Le rythme s´accélère encore pour l´ensemble de la flotte de la Barcelona World Race qui progresse en direction du Horn ce dimanche. A quelques encablures de l´ultime porte de sécurité, les deux leaders entament le sprint final, au pas de charge, vers le cap mythique qu´ils doivent doubler jeudi.
Groupe Bel sous gennaker

Groupe Bel et Estrella Damm essuient la tempête

Comme prévu par les modèles, Groupe Bel et Estrella Damm essuient actuellement le plus fort du cyclone Atu, une dépression très creuse et très active venue tout droit des latitudes tropicales. 1850 milles devant, dans le sud-est de ces quartiers océaniques survoltés, ça se bouscule à la 3è porte de sécurité du Pacifique Sud. Virbac-Paprec 3, et son ombre MAPFRE projetée 14 milles derrière, progressent belle balle à 17 nœuds de moyenne vers le cap Horn.
Groupe Bel dans le Pacifique

La guerre du Pacifique bat son plein

Ce samedi, la Barcelona World Race révèle son double visage de régate planétaire. En milieu de flotte, quatre équipages - Groupe Bel, Estrella Damm, Gaes Centros Auditivos et Hugo Boss - affrontent depuis le milieu de la nuit dernière des conditions dantesques. Au même moment, dans l´est de la dépression héritée du cyclone Atu, s´il n´y pas de face-à-face avec les éléments en furie, la lutte n´en est pas moins sauvage avec un bras de fer pour la 3è place et une confrontation au sommet pour le leadership.
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