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Geronimo sur le Pacifique …

Geronimo
DR

La circumnavigation australienne a été effectuée en 17 jours, 13 heures et 32 minutes il y a quelques semaines, Geronimo projette maintenant de se bâtir, dans les mois à venir, un nouveau palmarès sur l´Océan Pacifique.

Les deux semaines de relations publiques en baie de Sydney sont achevées et le trimaran gris a quitté l´Australie plein est ce matin. Les trois équipiers australiens sont retournés à leurs maxi-monocoques ultra sophistiqués en se promettant de revenir sur un trimaran dès que possible et un canadien, Alex Moret, a rejoint l´équipage français et reste donc le seul anglophone.

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Rolex Swan American Regatta : Monneypenny s´impose

Moneypenny
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Impérial lors de cette première journée, Monneypenny a été redoutable d´efficacité. Lancé il y a tout juste deux semaines, il n´aura fallu que très peu de temps au propriétaire, Jim Swartz, pour prendre la mesure de son nouveau bateau. Epaulé par quelques pointures, à l´image de Dee Smith, Kimo Worthington, Mike Toppa et Mark Strube, Swartz s´est entouré d´une « dream team » en marche pour imposer sa suprématie sur la compétition.

« Nous avons essayé d´éviter les problèmes et de garder le bateau propre », avouait Smith encore stupéfait par la vitesse enregistrée de 17 nouds lors d´une descente sous spi. « Nous avons pris un départ à 5 longueurs sous le bateau comité, exactement là où nous avons décidé d´être ». Monneypenny a ensuite pris le commandement de la flotte sans jamais lâcher prise et c´est avec 8 minutes d´avance sur Chippewa, le Swan 69 de Clay Deutsch, que Monneypenny a franchi la ligne d´arrivée. Cette confortable avance permet à Dee Smith et ses équipiers de s´emparer, dès le premier jour, de la tête du classement général en temps compensé, avec 3 minutes d´avance sur le Swan 56 Lolita de Franck Savage.

La prestation de Chippewa a été ternie par un incident avec Lolita lors de la phase de départ. Obligé de faire un 360°, très pénalisant, il aura fallu toute l´énergie de l´équipage pour tenter de revenir sur les voiliers de tête. Deutsh limite tout de même les dégâts en s´emparant de la cinquième place du classement général provisoire. « Nous avons eu un désaccord sur l´espace disponible sur la ligne de départ mais la journée a été plus que satisfaisante et, sans cette mésaventure, nous aurions pu faire beaucoup mieux. Les conditions ont été idéales pour notre bateau ; Monneypenny et les autres ont du souci à se faire ! », clamait Deutsch à son retour à terre.
À la troisième place de ce classement en Classe A, on retrouve le premier concurrent européen, Aqua Equinox, le Swan 56 belge de Filip Balcaen.

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Axson : des outillages à moindre coût.

Pâtes extrudables Axson
Pâtes extrudables Axson

Trois nouvelles pâtes pour produire des modèles et outillages à moindre coût.
Les équipes de R&D de Axson ont mis au point les pâtes extrudables SC 167, SC 300 et SCP 270 formant ainsi une nouvelle gamme destinée à l’industrie et à différents marchés (automobile, nautisme, aéronautique…). Elles combinent hautes caractéristiques mécaniques et facilité d’application et d’usinage pour la réalisation de pièces de grandes dimensions : maquettes de style et modèles à l’échelle 1, outillages….
« Nous avons assisté à une reconfiguration du marché du modelage avec le passage de l’usinage manuel à l’usinage grande vitesse grâce aux machines à commandes numériques. Axson a su accompagner l’évolution de la technologie d’usinage en proposant des pâtes extrudables correspondant aux nouveaux besoins des designers industriels », indique Patrick Blosse, Directeur du Développement International d’AXSON.

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9OO miles en solitaire pour Damien Seguin

Des Pieds et Des Mains - Damien Seguin
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Tout juste de retour d’un convoyage en solitaire entre Saint-Malo et Lorient que le skipper qualifie volontiers de musclé, Damien enchaîne donc dès la fin de cette semaine avec « Les Miles du Cochon ». Derrière cette dénomination « clin d’œil », se conjuguent les deux passions du jeune homme : les cochons qu’il collectionne et les miles qu’il avale à bord de « Des Pieds et des Mains » depuis le mois de mai.
Fort de ses entraînements au centre de Lorient, de ses participations aux épreuves telles que la Roma per Due, la Solo Concarneau, la Transmanche ou encore le record SNSM, Damien veut continuer à aligner les miles, se forger une solide expérience et s’affirmer comme l’un de ceux avec qui il faudra compter.

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40 Swan pour la Rolex Swan American Regatta

Maxi Targé
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« Il faut vraiment s´attendre à une compétition très disputée », commentait Andrzej Rojek, propriétaire du Swan 45 Better Than. Vainqueur de la Semaine de Key West en janvier dernier, Rojek affirme devoir continuer à mettre la pression : « Nous allons essayer de naviguer aussi bien que nous le pourrons, mais nous sommes conscients que régater contre les meilleurs mondiaux sera difficile ».

Clayton Deutsch, propriétaire et barreur de son Swan 56 Chippewa, avec à son bord le tacticien Jack Slattery, naviguera pour la troisième année consécutive sur un plan d´eau qu´il affectionne particulièrement : « Régater contre d´autres Swan est toujours un fort moment de compétition et un agréable échange entre les propriétaires. S´imposer une nouvelle fois cette année sera difficile car la présence d´anciens membres de la Coupe de l´America et de professionnels va rendre les régates encore plus tactiques.. Cette édition sera à mon avis un grand cru ! », pronostiquait le triple vainqueur du Swan Challenge.

Les concurrents seront divisés en 4 classes distinctes, A, B, C et D. Dans la classe C, 9 Swan 45 s´affronteront en monotypie. Sur les 5 jours de compétition, 9 manches au maximum seront effectuées. Une manche pourra être retirée, à condition que 5 régates, au minimum, soient courues.

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La Méditerranée aux Méditerranéens

Tour de France 2005
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A quatre jours de la dernière régate à Menton, les équipages ont soif de compétition. Pour augmenter leurs chances d’amasser des points au classement final, nombre d’entre eux étaient favorables à la tenue d’une manche supplémentaire aujourd’hui. Cet après-midi, les Mumm 30 ont donc participé à trois courses au lieu de deux. Dès le premier coup de canon, les tensions sont perceptibles au sein de la flotte. Plusieurs bateaux ‘mordent’ la ligne. Le Comité de Course donne un Rappel Général, aussitôt suivi d’une nouvelle procédure sous pavillon noir, histoire de dissuader les pressés. Le scénario se répètera lors des deux manches suivantes, mais avec un bateau en moins. Peu après le premier départ, au passage de la bouée au vent, VILLE DU PORT BRED LA REUNION et BREST GRANDES ECOLES ENSIETA ENST-BRETAGNE se sont, en effet, heurtés assez violemment, privant le bateau étudiant des deux dernières régates du jour. « Nous sommes arrivés bâbord à la bouée et avons du gérer un gros paquet de bateaux à tribord pour pouvoir passer au mieux, explique Robin Lagravière. Nous avons donc pas mal abattu pour passer derrière Brest. Mais devant, Alfa Laval gênait un peu et on a tapé l’arrière de Brest qui n’avait plus de contrôle sur sa barre et qui est lui-même rentré dans Alfa Laval ». Les dégâts sur le bateau brestois sont conséquents: un trou de 30 centimètres dans la coque à l’arrière du côté bâbord, le balcon arraché et un délaminage de la coque sur environ un mètre. A peine rentré au port, le Mumm 30 a aussitôt rejoint un chantier pour réparer. L’équipage espère ainsi pouvoir prendre le départ de la manche de ralliement demain matin entre Hyères et Sainte-Maxime.

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PETITS AIRS ET GUERRE DES NERFS

Tour de France 2005
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Les Mumm 30 ont quitté Sète hier soir pour s’élancer sur la 10ème étape de ralliement du Tour de France à la Voile 2005. La 10ème, mais surtout la plus longue en Méditerranée. 115 milles au large de la Camargue, de la chaîne d’Estaque, des Calanques de Cassis, et du Cap Sicié, pour une arrivée dans la rade d’Hyères, en laissant à tribord les îles de Porquerolles, Port-Cros, et l’île du Levant. Pour certains, ces noms sentent bon le soleil et les vacances, mais pour les concurrents, ils ne sont pas tout à fait synonymes de farniente. Après un joli départ sous spi dans une brise très légère, les 30 équipages ont passé la nuit à batailler dans la ‘pétole’. Une guerre des nerfs qui, très vite, divise la flotte. Contrairement à la plupart des manches disputées en Atlantique, où les arrivées étaient particulièrement groupées, cette étape entre Sète et Hyères voit la flotte se scinder en plusieurs groupes et s’étaler sur plus de cinq heures. Le coupable s’appelle Eole. Ses caprices ont encore joué des tours aux marins. “Nous marchons à 5 noeuds dans une brise d’est sud-est assez faible, déclarait ce matin Noé Delpech, régleur de grand voile à bord de VILLE DU PORT BRED LA REUNION. Hier soir, nous avons pris un bon départ puis nous sommes partis au large avec le bon groupe de bateaux, ce qui nous a permis de garder un vent finalement assez soutenu. Nous avons eu de la pression jusqu’à une heure du matin puis nous nous sommes retrouvés dans la pétole, avec des vents irréguliers en fin de nuit””.”

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La course Brest – Chine n´aura pas lieu

Prologue Calais Round Britain
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Tout avait pourtant bien commencé pour les Bretons. On se souvient qu´au salon nautique de Paris en décembre 2004, la Bretagne, Jean-Yves Le Drian en tête, avait présenté ce projet de course en équipage sur monocoques de 60 pieds entre Brest et Qingdao (Chine). Mieux, en mai dernier, les pourparlers entre Bretons et Chinois étaient bien avancés, la visite d´une délégation bretonne dans la ville qui accueillera les épreuves de voile des JO en 2008, ayant permis de passer à la vitesse supérieure.

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DEFI PARTAGÉ – MARSEILLE SANS PARTAGE

Tour de France 2005 :
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La Tramontane est tombée sur la « Petite Venise du Languedoc ». Les fortes rafales qui, hier, agitaient le Village de la Course installé sur le Môle Saint Louis, ont laissé place à une brise de mer plus modérée. Après un rappel général, les Mumm 30 se sont donc élancés sur le premier bord de près dans un vent de sud-sud-ouest compris entre 10 et 12 nœuds. Dès la première bouée, DEFI PARTAGE – MARSEILLE pointe en tête de la flotte. « Nous étions très concentrés sur la procédure de départ et nous sommes très bien partis, explique le skipper Thierry Bouchard, qui rejoint aujourd’hui l’équipage après un « break » de quelques jours. Ensuite, il s’agissait surtout d’une course de vitesse. Il a fallu contrôler le reste de la flotte et résister à toutes les attaques. Nous sommes très contents de nos performances car nous avons creusé l’écart sur nos adversaires directs. Cela nous permet de reprendre confiance pour la suite ». La suite s’annonce plutôt bien pour les Marseillais qui, après trois victoires en deux jours, gagnent une place au Général. En profitant de la contre-performance de DIEPPE SAINE MARITIME, 20ème cet après-midi, l’équipage de Thierry Bouchard et de Dimitri Deruelle entre dans le trio de tête.

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La Réunion et Marseille s’invitent à Saint-Cyprien

Tour de France 2005
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Malgré une Tramontane assez irrégulière qui n’a pas facilité le travail du bateau Comité pour mouiller les lignes de départ, les deux manches prévues aujourd’hui au large de Saint-Cyprien se sont courues dans de bonnes conditions. Les 30 bateaux du Tour de France à la Voile se sont élancés à 13h16 pour un premier parcours olympique, dans un vent de nord-ouest oscillant entre 5 et 20 nœuds. Dès les premiers bords, l’équipage de VILLE DU PORT BRED LA REUNION s’impose dans le top 3, aux côtés de DEFI PARTAGE MARSEILLE et de COURRIER DUNKERQUE. A l’arrivée, le tiercé gagnant reste inchangé. «Nous avons pris un bon départ, précise Gabriel Jean-Albert, skipper du bateau réunionnais. Ensuite, sur le bord de portant, nous avons réussi à bien exploiter les risées sur le côté du plan d’eau. Cela nous a permis de creuser l’écart sur les autres bateaux et de remporter la manche ». VILLE DU PORT BRED LA REUNION signe ici sa première « vraie » victoire depuis le départ de ce 28ème Tour de France à la Voile. Sur l’étape de ralliement entre Dieppe et Honfleur, les Réunionnais avaient, en effet, franchi la ligne d’arrivée en tête mais s’étaient vus pénaliser de 20% suite à un rappel Individuel sur la ligne de départ. «Les manches ici en Méditerranée sont différentes, plus tactiques, avec des conditions peut-être plus faciles pour nous. La météo est assez proche de ce que l’on peut trouver à la Réunion, donc nous sommes vraiment à l’aise et cela nous dynamise» ajoute Gabriel Jean-Albert.

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