- Publicité -
Accueil Blog Page 2006

LA CHRONIQUE DE CAPIAN : PREMIERE COURSE

Matthieu Girolet sur Capian
DR

Prise de contact
Cette fois-ci ça y est : des 6.50 partout, une effervescence bien perceptible et les premiers briefings. Nous sommes bien à quelques jours du départ de l’odyssée d’Ulysse : Villefranche sur mer – côte ouest de la Corse- bouches de Bonifacio – est Sardaigne- cap Spartivento et retour à Villefranche, 750 milles sans escale.
Je suis revenu terminer les derniers préparatifs avec David, qui a déjà une saison sur « Lady Paulette ». Je pensais mon bateau prêt et nous aurons en fait trois jours pleins de travail pour gérer une foule de détails et d’imprévus. Mon équipier, Patrick Malet arrive le vendredi. Je ne le connaissais que de vue quand nous avons décidé de courir ensemble. Il a déjà effectué plusieurs courses l’année dernière sur un Super Câlin, et a notamment gagné la Mini Barcelona. Son expérience et sa connaissance du bateau seront précieuses sur cette première course. A port Camargue, nous avons effectué deux sorties de préparation ensemble durant lesquelles nous avons tourné sur des bananes en changeant de poste à chaque bord. Le prologue du samedi avec l’accueil à bord des enfants est annulé pour cause de vent trop fort. On va finalement pouvoir se reposer un peu.

Top départ…
Dimanche 2 avril, jour du départ. Le coup d’envoi est repoussé à 18 h pour que nous ne partions pas au plus fort du coup de vent. Il devrait rester 25 nœuds au travers pour la nuit.
C’est le moment de faire mon sac et de larguer les amarres. Je me sens au tout début d’une belle aventure.18h coup de canon. Tandis que de nombreux bateaux se lofent et vont se coller sous le dévent du cap Ferrat, nous restons plus au milieu de la baie et en sortons premier de la série. Ce n’est pas grand chose, mais c’est bon pour le moral. La première nuit se passe au travers génois-GV haute, puis 1, puis 2 ris. Je suis malade et subis un peu ce début de course où s’alternent deux heures de barre et deux heures de sommeil léthargique.Je suis tout étonné d’être entouré toute la nuit des feux des autres concurrents, quasiment à portée de voix.
Au matin, la flotte se réveille en Corse, regroupée dans peut être deux milles. C’est ce qui sera pour moi une des belles surprises sur les courses Mini. On est quasiment toujours au contact d’autres bateaux, même après plusieurs jours de course. Cela renforce le lien qui peut exister entre les coureurs. La descente de la Corse est assez lente et la vie s’organise à bord. On fait toujours des quarts de deux heures jour et nuit, en réveillant l’autre pour toute prise de décision ou manœuvre. C’est ce qui est difficile, on est souvent réveillé alors que l’on vient de fermer les yeux mais cela permet d’assurer les manœuvres et de bénéficier de l’opinion de celui qui est censé avoir du recul.

- Publicité -

LA CHRONIQUE DE CAPIAN : Pour gagner, il faut franchir la ligne !

Matthieu Girolet sur Capian
DR

C’est ce samedi, vers midi, à 80 milles de Villefranche que ça tomba à l’eau.
La mer est maintenant très agitée avec 4 mètres de creux qui commencent à bien déferler. Les chocs sur le flanc du bateau font penser qu’on va l’exploser.
Par moments, on réussit à ne pas faire taper le bateau. À d’autres, la mer est un vrai champ de mines et ça cogne fort quand on retombe. C’est au moment de l’un de ces chocs, que j’ai vu, incrédule, le bas hauban bâbord tomber sur le pont. La seule solution : virer, mais avec l’agitation de la mer, j’ai vraiment peur de tout prendre sur la tête. Je préviens Patrick. Le temps qu’il sorte, la vague d’après arrive et le mat tombe. Pour qu’il ne frappe pas la coque, Patrick tient un bout de tube. Tout s’enchaîne très vite. Je récupère la pince à haubans et c’est parti pour le grand nettoyage. Avec la mer qui a encore forci et déferle, pas facile de faire dans le détail. Notre priorité est d’éviter que le bateau ne soit percé par un espar.
« Une main pour toi et une autre pour le bateau, s’il souffre donne lui encore trois doigts », dit le dicton. Je crois que nous avons eu trois mains pendant quelques minutes. (À ce propos, il faut une grande longe à la pince à haubans afin de pouvoir l’avoir autour du cou et la lâcher quand nécessaire pour se tenir).
Tout part à l’eau sauf la bôme pour essayer d’établir un gréement de fortune.
On abandonnera cette idée après l’avoir prise sur la tête. Avec un tirant d’eau assez profond pour notre taille (1,60m pour 6,50), les rappels sont très brutaux sans le gréement pour amortir. Nous mettons en place l’ancre flottante pour que le bateau garde une position sécurisante par rapport aux vagues. Il ne faut pas penser tenir l’ancre flottante à la main une fois qu’elle est à l’eau. Nous l’avons mise à l’eau sur le flanc arrière du bateau en pensant se passer l’aussière de l’un à l’autre pour l’amarrer à l’avant. Impossible.
Elle restera à l’arrière, sur la barre d’écoute, et le bateau cul aux vagues.

La désillusion
Une fois tout paré et les autorités prévenues, je me suis retrouvé comme un con, assis,allongé au fond du cockpit, avec une équation simple en tête : plus de mat = plus de course = pas de victoire = pas de milles pour la qualif. = il ne reste plus qu’à se sortir de ce bordel.
Le Cross, d’abord prévenu par VHF de notre démâtage et de notre intention d’établir un gréement de fortune, puis de notre volonté d’être remorqués lorsque nous serons plus proches de la côte, s’est montré très efficace. Un avion de la marine nationale nous a survolé presque immédiatement il me semble. Quand il a largué un fumigène, nous avons compris que c’était pour l’hélico. Là aussi tout va très vite et vous n’avez pas le choix. Le plongeur descend sur le bateau (quel as ce pilote !), dit quelques mots sympas, attrape le premier à sa portée et hop, en l’air. Ce n’est qu’une fois assis dans le gros machin vibrant de partout que, regardant en bas Patrick et Capian, je me dis : « Mais, il y a un truc qui cloche, on laisse le bateau ! ». Consternation.

L’hélico nous dépose sur son bâtiment, le «Lamotte Picquet », à bord duquel l’accueil est à la fois très chaleureux de la part de l’officier qui nous guidera à bord et curieux de la part des autres marins, étonnés de voir débarquer des « naufragés » dans leur monde. Nous aurons l’honneur de rencontrer le Pacha. Le météorologiste à bord nous montre les cartes météo de la zone, dont une prévision 11 beaufort. Pas jojo! Coup de téléphone du bord pour rassurer nos familles et deuxième tour d’hélico,
nous voici à Bonifacio. Nous y sommes accueillis par un camion de pompiers attendant de grands blessés et presque déçus de nous trouver en bonne santé mais amusés de notre tenue (et oui ce sera bottes de mer jusqu’à Marseille !). Le camion est arrêté net au milieu du village par un grand type qui nous fait descendre. C’est Guy, un fervent du Tour de Corse à la voile, qui nous fait une grande démonstration de la chaleur de l’accueil corse. Nous passons sans transition de l’hélicoptère à une table de son restaurant où il nous invite à déguster ses spécialités.
Ce soir-là, c’est l’avalanche de coups de téléphone de proches et d’amis qui viennent aux nouvelles et apporter leur soutien. Cela nous a bien aidé alors que le moral était au fond des chaussettes : on n’aura ni gagné, ni terminé la course et on ne sait même pas si on pourra récupérer le bateau mais ce qui est sûr c’est que nous n’étions pas seuls !

Nous passerons trois jours à Bonifacio essayant d’organiser le remorquage du bateau, sans grand succès. En effet, les prévisions météo restent mauvaises et personne ne veut aller chercher un voilier de 6m50 à 40 milles au large dans le baston. C’est mardi matin, que nous débarquons du ferry à Marseille, avec un gros espoir : Gilbert Lefebvre, qui est très présent dans le circuit Mini, était à Alghero pendant nos péripéties et est parti à la recherche de Capian, guidé par sa balise de positionnement…

- Publicité -

Et de deux pour Coville !

Trimaran Sodebo - Thomas Coville
DR

Depuis le 8 juillet, Thomas Coville détient le record de l’Atlantique d’Est en Ouest* et le voici déjà auréolé d’une nouvelle performance « encore plus difficile physiquement mais aussi psychologiquement que l’Atlantique. » Ce parcours de 1000 milles a vraiment éprouvé le skipper contraint à une veille permanente pendant trois jours : « Le radar n’a pas arrêté de hurler. Le trafic incessant et les dangers permanents ne permettent aucun répit. Les conditions ont été aléatoires avec des orages monstrueux. Je ne m’attendais pas à ça.» Sur le même parcours, Steve Fossett à bord de son catamaran de 38 mètres avait mis 2 jours et 5 heures en équipage. A bord d’un trimaran de 60 pieds (18,28m), Thomas aura mis exactement 24 heures de plus en solitaire.

- Publicité -

Corentin Douguet pour la passe de trois

Corentin Douguet sur E.Leclerc-Bouygues Telecom
DR

« C’est la première fois que je vais participer à la Transgascogne qui fait partie des grandes classiques du circuit, mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de gagner ! » Corentin Douguet, le skipper du mini 6.50 E.Leclerc-Bouygues Telecom sera logiquement favori de la Transgascogne qui s’élance dimanche 24 juillet de Port Bourgenay : après avoir déjà remporté le Mini Pavois et le Mini Fastnet cette saison, le skipper nantais désormais installé à La Rochelle,, Corentin Douguet a de légitimes raisons d’y croire. « Je dois continuer sur ma lancée, il n’y a pas de raison d’avoir d’autres objectifs que la gagne », sourit-il.
 Alors que la Transgascogne offre la possibilité d’être courue en double, Corentin Douguet a choisi d’y participer en solo, « et avec le bateau en configuration transat. C’est la dernière course avant la Transat 6.50, mon objectif ultime. Elle va me permettre de valider mes choix, de toujours affiner l’équilibre entre la performance et la fiabilité ».
La première étape, longue de 340 milles, verra les bateaux rallier Gijon (Espagne) mais en remontant d’abord la côte française pour aller virer Belle-Ile. Le retour (240 milles) est en route directe entre Gijon et Port Bourgenay et le départ de cette deuxième et dernière étape sera donné du port espagnol le 30 juillet.

« Retrouver le large »
 « C’est un parcours très similaire à de belles étapes de La Solitaire du Figaro », explique Corentin Douguet. « La première étape est très importante, elle parait plus propice à creuser des écarts, par exemple dans les 90 milles de remontée vers Belle-Ile ». Des eaux que le skipper d’ E.Leclerc-Bouygues Telecom connaît par cœur et qui peuvent être piégeuses. Car « côté météo, même si statistiquement, fin juillet on a plutôt du petit temps… on peut aussi avoir un peu de tout ! »
L’évident intérêt de la Transagscogne réside aussi dans la navigation au large qu’elle impose, en lévitation au-dessus des fosses abyssales du Golfe de Gascogne que fréquentent volontiers des centaines de dauphins joueurs. « Jusqu’ici, on a surtout fait des parcours côtiers, alors retrouver le large me plaît énormément », commente Corentin. « C’est important un mois et demi avant la Transat. Je vais avoir un peu de temps pour prendre mes marques, régler la vie à bord, me sentir le plus en phase possible avec le bateau».
 Rien n’est laissé au hasard pour tenter de succéder à Armel Tripon, grand copain de Corentin et dernier vainqueur à la fois de la Transgascogne et de la Transat 6,50 en 2003. Un palmarès idéal que convoite désormais Corentin avec de bonnes raisons d’y croire : «  le bateau va très vite, il est à priori fiable puisque je n’ai encore jamais sorti la caisse à outils… et puis je vais valider quelques modifications qu’on a apporté sur les voiles, tester un nouveau spi intermédiaire, etc.»
 La concurrence, comme toujours, sera musclée, « avec entre autres Didier le Vourch, Tanguy Delamotte, Aloys Claquin… on est au moins une dizaine à avoir de réelles chances de gagner », explique Corentin avant d’ajouter malicieusement « pour l’instant, avec deux victoires en trois courses je n’ai pas à ma plaindre, mais je vais tout faire pour gagner aussi les deux qui viennent ». Ces deux qui viennent s’appellent Transgacogne et Transat 6.50 Charente-Maritime / Bahia.

- Publicité -

Tour de France : La sérénité de Fabien Henry

Tour de France 2005
DR

Sébastien Audigane à la tactique
Quatre ans plus tard, les mêmes copains sont toujours là. Entre temps, le projet a mûri : un Mumm 30 a été acheté et plusieurs partenaires ont embarqué dans l´aventure. “Mais, à bord, on retrouve presque les mêmes garçons””. A savoir un équipage composé de jeunes issus du club de voile de Hyères, tous formés à l´école du Laser””. Seule entorse, la présence à la tactique, en Manche et en Atlantique, du Brestois Sébastien Audigane, barreur de choc sur le maxi-catamaran “”Orange 2″” de Bruno Peyron, mais surtout lui aussi ancien lasériste.
“”Les autres années, il nous manquait un type expérimenté comme Sébastien””.
Et, incontestablement, entre Audigane et les Sudistes, la mayonnaise a vite pris : “”On a gardé le spi rouge (ndlr : celui du leader) de Dunkerque à Vannes, soit six étapes. Après l´avoir perdu à Vannes, on l´a repris aux Sables d´Olonne””, ajoute Fabien Henry.”

- Publicité -

Stanislas Maslard au départ de la Transgascogne

Stanislas Maslard
DR

A peine revenu de sa longue (600 milles) course de qualification en solitaire obligatoire dans la perspective de son engagement définitif à la Transat 6,50 la Rochelle -Salvador de Bahia (départ le 17 septembre prochain), Stan Maslard repart pour un exercice qu’il affectionne, la régate en solitaire. Il sera ainsi dimanche l’un des 50 engagés dans cette course qui, comme son nom l’indique, traverse le Golfe de Gascogne, de Port Bourgenay à Gijon (Espagne), via un petit détour par Belle-Ile. Un parcours aller long de quelque 450 milles nautiques. La course est ensuite neutralisée pendant 3 jours à Gijon, avant qu’un nouveau départ pour un retour direct sur Port Bourgenay distant de 270 milles ne soit donné.”C’est un parcours techniquement intéressant”” explique Stan, “”La climatologie en cette période estivale peut receler quelques surprises. C’est surtout un vrai sprint de vitesse qui va permettre de juger des véritables capacités des hommes et des machines””.Tous les principaux protagonistes du circuit Mini 6,50, prétendants aux accessits à la prochaine édition de la Transat 6,50 seront présents, de Corentin Douguet, vainqueur du Mini Fastnet, à Alois Claquin, vainqueur de l’Open Demi Clé, en passant par Tanguy Delamotte, Bernard Gallay, Cyril Ducros, ….8ème du Mini Fastnet disputé en juin dernier à court de préparation pour cause de livraison tardive de son mât tout carbone, Stan Maslard se présentera à Port Bourgenay à bord de son Proto Lombard très optimisé : “”Nous avons beaucoup travaillé sur nos voiles fabriquées à Rouen chez Starvoiles.”” explique t’il. “”Mes pilotes devraient aussi se montrer plus efficaces.”” Désormais libéré des problèmes de mise au point de son mât, Stan envisage cette Transgascogne comme un test grandeur nature avant le départ de la Transat 6,50. “”Je pars clairement pour faire un résultat. J’entends me livrer à fond du début à la fin…”””

- Publicité -

Le Tour de France à Saint-Cyprien

Tour de France 2005
DR

Tandis qu’une dizaine de Mumm 30 est déjà à l’eau, les autres attendent patiemment dans la zone technique du Port de Plaisance de Saint-Cyprien. A 17h30, il restait encore neuf bateaux à gruter. Tous les équipiers s’affairaient autour des remorques pour apporter aux coques et aux quilles les derniers coups de ponçage et de nettoyage avant que les bateaux ne retrouvent la Grande Bleue. « Il faut que tous les Mumm soient à l’eau avant 20h00, déclare le tacticien d’ALFA LAVAL, Coriolan Rousselle. Il y a eu quelques retards au départ et nous avons du attendre que PERPIGNAN MEDITERRANEE nous prête sa remorque pour pouvoir travailler sur la coque. Heureusement, le gréement est prêt, donc cela devrait aller vite maintenant ». Sous la chaleur presque caniculaire de la côte Catalane, les carénages se terminent souvent en bataille d’eau. Il a fait, en effet, très chaud aujourd’hui. Et pour cause, la Tramontane n’a pas soufflé autant que prévu, et c’est finalement une chance, car elle n’a pas gêné les opérations de grutage. Ce soir, les Mumm 30 devraient être mâtés et amarrés devant la Capitainerie de Saint-Cyprien, prêts à entamer la dernière ligne droite du Tour de France à la Voile.

- Publicité -

Les nouveautés Furuno-Geonav… en avant première.

VHF Pocket 4300
VHF Pocket 4300

La nouvelle VHF portable 5W : Pocket 4300.
En remplacement de la Pocket 4000, la Pocket 4300, ergonomique, possède toutes les caractéristiques indispensables :
– étanche aux ruissellements
– 5 Watt de puissance
– canaux ATIS et internationaux
– mémorisation rapide des canaux
– accès rapide à un canal programmé
– triple veille
– Accumulateur batterie Ni-Mh 7,2V
– plus de 12 heures d´autonomie en veille
– verrouillage des touches
– indicateur du niveau de batteries
– afficheur retro éclairé
– 3 options de balayage des canaux

- Publicité -

SODEBO devant Cap Canaveral

Thomas Coville - Sodebo
DR

Déjà plus de 330 milles au compteur et une première nuit passée à slalomer entre les cargos. « J’ai même été survolé par un avion devant Cap Canaveral, mon Active Echo devait le déranger » , cet outil réservé habituellement à l’aviation permet à Thomas de repérer les bateaux dans un périmètre de 12 milles (22 km) « cela doit être tellement rare, voire interdit, qu’ils devaient se demander ce que cela pouvait bien faire à 20 nœuds entre les cargos. »

Thomas multiplie les milles en solitaire et en ressent déjà les premiers bénéfices : « comme un pianiste qui ne regarde plus ses doigts, mes manœuvres sont fluides, presque instinctives. Je gagne en sérénité, même si elle ne sera jamais totale. »

- Publicité -

Record SNSM : Six nouveaux temps de référence

Brossard / Yvan Bourgnon
DR

C’est Yvan Bourgnon, à la barre de son “Brossard””, qui fut le premier à rallier la cité corsaire. Malgré des derniers milles rapides (le trimaran a coupé la ligne à 28 nœuds !), cela n’a pas suffi pour détrôner Thomas Coville (“”Sodebo””) qui détient toujours le temps de référence du Record SNSM, en 1 jour 1 h 37′ 17”. Le temps de Bourgnon est de 1 jour 6 h 33′ 20”.“”Virbac-Paprec”” : cap sur la FastnetDeux heures après l’équipage de Bourgnon, c’est un autre trimaran, de 50 pieds celui-là, “”Crêpes Whaou !””, de Franck-Yves Escoffier qui a rejoint son port malouin, en établissant le temps de référence en 50 pieds (1 jour 8 h 29′ 20”).Puis, ce fut le tour du premier monocoque de 60 pieds d’en finir avec ce record SNSM : à la barre de son “”Virbac-Paprec””, l’équipage de Jean-Pierre Dick s’est adjugé le premier temps en IMOCA (1 jour 10 h 58′ 44”). Associé à Loick Peyron pour l’occasion, Dick a, à peine, eu le temps de savourer sa victoire : en effet, le duo a mis le cap vers le phare du Fastnet afin d’obtenir leur qualification pour la prochaine Transat Jacques Vabre.A ses trousses, “”Sill & Veolia”” a bouclé le parcours en 1 jour 11 h 25′ 50”. A son bord, aux côtés de Roland Jourdain, Charles Claden, le commandant de l’Abeille Bourbon, plus habitué à fréquenter la mer d’Iroise dans la tempête que dans la brise thermique qui a accompagné le monocoque rouge tout au long du record.”

- Publicité -
- Publicité -