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Rencontre avec Sam Davies

Samantha Davies - Skandia
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Aller plus loin
« Je suis capable de meilleurs résultats » avouait Sam en début de saison. En avril, SKANDIA arrive cinquième à Cuba sur le trophée BPE. Cette transatlantique entre Saint-Nazaire et Cuba a permis à Sam de retrouver son bateau et de se confronter aux autres figaristes. En juin, la britannique s’engage dans la Générali Solo en Méditerranée, première course du championnat de France. Elle s’offre alors quelques belles étapes, arrive à trois reprise cinquième et montera une fois sur la troisième marche du podium. Mais Sam souffre d’un vent trop faible et manque de chance dans ses choix tactiques. Déçue elle ne termine que 12ème au classement général « J’ai vécu les jours les plus difficiles avec Skandia. C’était très éprouvant et je n’ai pas eu de très bons résultats. Mais avec du recul je me dis que les échecs enrichissent ma navigation et que je vais être au top pour la Solitaire ! ». C´est pour parfaire son expérience qu´avant la Solitaire Afflelou Le Figaro, Sam a fait une petite infidélité à son Figaro SKANDIA en rejoignant l’équipe féminine d’Eminence Marseille pour tirer quelques bords sur les premières étapes du tour de France à la voile.

A l´assaut de la Solitaire…
La grande course approche, « la Solitaire Afflelou Le Figaro, Pour Sam, c´est un rendez-vous important. Décrochant deux fois la 19ème place en 2003 et 2004, elle a également gagné la seconde place de Bizuth la première année. Lors de cette 36ème édition, les skippers vont devoir une fois de plus déployer tous leurs talents pour arriver à bout des 1 710 milles que compte le parcours, des 12 jours de navigation intensifs, et des 4 manches entre la France, l’Espagne et l’Irlande. 46 solitaires dont les célèbres Michel Desjoyaux et Charles Caudrelier (tenant du titre en 2004) seront les acteurs de cette grande joute nautique. Sam fait partie des 4 étrangers de la course et des 3 filles inscrites. Quelques jours avant le départ elle est sereine et aborde sa troisième participation avec détermination « Mon objectif est de terminer dans le top 10… Je pense maintenant être capable de terminer sur le podium d’une manche…».

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Mondial 420 à Brest : Lumeau et Bossard, un duo en or

Mondial 420 à Brest : Lumeau et Bossard
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Constante progression
Les deux régatières ont commencé la voile à l´âge de 9 ans. Toutes deux en Optimist. Marie à l´Ile Tudy, Claire à Brignogan. Adversaires sur l´eau, elles sont très vite devenues amies à terre. “On s´entendait bien, donc, après 6 ans d´Optimist, on s´est retrouvé en 420 car on n´avait pas le gabarit pour l´Europe ou le Laser””.
La première fois qu´elles sont montées sur le dériveur, Marie s´est installée à la barre, Claire prenant le rôle d´équipière : “”On a commencé comme ça et ça a marché””. Et plutôt bien si l´on en juge par les premiers résultats : une 30e place (sur 60) au Mondial 2002 en Angleterre : “”Nous n´avions ni la technique, ni le physique. A vrai dire, cette 30e place ne nous convenait pas vraiment, les autres françaises étaient devant nous””.
Qu´importe, les cadettes se rattrapent quelques mois plus tard en décrochant une belle 2e place au France à Binic. La machine est lancée et, l´année suivante, Marie et Claire gagnent vingt places au Mondial à Melbourne : “”10es, c´était mieux””.”

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Armel Tripon : “je vais me donner à fond”””

Armel Tripon - Gedimat
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Voici revenu le temps de l’épreuve reine, La Solitaire. La deuxième pour Gedimat et Armel Tripon : « J’ai vraiment hâte de retrouver cette course et je suis motivé à bloc », assure le navigateur nantais, « la Solitaire, c’est vraiment l’épreuve phare de la saison ». Armel Tripon sera dès dimanche à Perros-Guirec pour fignoler au mieux les derniers préparatifs de la grand’messe des Figaristes. Le prologue aura lieu le 5 août et le départ de la première étape sera donné le dimanche 7, cap sur Geixto-Bilbao au Pays Basque espagnol. Les trois autres étapes seront Bilbao-La Rochelle, La Rochelle-Cork (Irlande) puis Cork-Port Bourgenay, le port de Talmont Saint Hilaire près des Sables d’Olonne où sera jugée l’arrivée et sacré le grand vainqueur, entre le 26 et le 28 août. Quatre étapes, plus de trois semaines de course : la Solitaire est de nouveau dans son format classique, après l’édition 2004 écourtée pour cause de Jeux Olympiques.Ce retour à une course de longue haleine n’est pas pour déplaire au skipper de Gedimat. «Je suis un peu comme Ullrich dans le tour de France cycliste : pour être bien il lui faudrait une épreuve de six semaines… c’est un peu pareil pour moi, je préfère quand c’est long », s’amuse Armel. « Les étapes vont faire 3 ou 4 jours, je pense que ça me convient bien mais je ne dirais peut-être pas ça tous les ans ». A peine sous-entendu : si les progrès constatés cette année dans tous les domaines mais surtout dans les phases de départ, en vitesse pure et en tactique se confirment, alors cette donnée s’amenuise puisque le risque de retard au lancement se trouve réduit.

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Transgascogne : La belle progression d’Isabelle Joschke

Isabelle Joschke - Synergie Travail Temporaire
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De Rio à PaimpolUne beau jour, on lui propose un convoyage entre La Rochelle et Rio (Brésil) sur un voilier de croisière. Elle accepte sans savoir que cette longue traversée va changer sa vie. “A l’arrivée, j’ai su que j’étais faite pour ça””. Pour parfaire ses connaissances, elle débarque à Paimpol en tant que monitrice aux Glénan. “”Là, j’ai appris énormément de choses, comme la navigation dans les cailloux, la gestion des courants””.Même si elle parvient à décrocher sa Maîtrise de Lettres, son choix est fait : elle a décidé d’exercer un métier en rapport avec la mer. Son brevet d’Etat et son PPV (Patron de Plaisance Voile) dans la poche du ciré, Isabelle s’oriente pendant deux ans vers le métier de skipper professionnel. Mais, très vite, les convoyages et les sorties “”charter”” ne lui suffisent plus : “”J’avais besoin d’autre chose, d’adrénaline. Il me manquait ce côté aventure””.”

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E.Leclerc-Bouygues Telecom remporte la 1e étape de la Transgascogne

E. Leclerc - Bouygues Telecom
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Defimer, le 27 juillet 2005 à 10h30.- « Je suis très content, toute la course s’est super bien passée, je n’ai vu absolument personne depuis Belle-île ! J’ai traversé le Golfe de Gascogne tout seul, ça avait un vrai parfum de Transat et à l’arrivée je me retrouve avec 1h40 d’avance avant le retour à Port-Bourgenay.… » La voix est fatiguée, mais l’esprit est clair, tôt ce matin, à l’aube du port espagnol de Gijon où Corentin Douguet goûte aux toutes premières heures d’un repos de vainqueur bien mérité. Avec son Mini 6.50 E.Leclerc-Bouygues Telecom, le navigateur nanto-rochelais a coupé la ligne d’arrivée à 3h15 ce matin, reléguant le deuxième, Aloys Claquin (Vecteur Plus) à une heure et quarante minutes, au terme de 340 milles nautiques de course (630 km) entre Port-Bourgenay et Gijon, mais en allant d’abord virer Belle-Ile. Le départ de la deuxième et dernière étape sera donné samedi, mais le parcours est cette fois en route directe (240 milles). La course est-elle déjà gagnée ? « Bien sûr que non », répond Corentin Douguet « on sait bien que tout peut arriver dans la course au large, mais disons que je préfère ma position à celle de mes concurrents ! C’est un peu long pour jouer le marquage, je pense que j’essaierai de faire ma course au mieux, sans prendre d’options trop risquées toutefois, c’est aux autres de faire le jeu maintenant…»

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Equipage olympique à bord du géant Orange II

Maxi-Catamaran Orange II
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Orange II avec un équipage olympique
« Cela s´est fait assez naturellement » explique Bruno Peyron, « Nous en avions déjà longuement parlé avec Gwen Chapalain, Louis Urvois et Erik Orsenna parrain de l´équipe de France de Voile Olympique lors de ma participation au Grand Prix Petit Navire de Dragon en mai dernier. Comme le programme le permettait, il n´y avait aucune raison de ne pas faire profiter Orange II de ce magnifique plan d´eau de la Baie de Douarnenez. » Pour le moment en stand-by dans le port de Lorient, le maxi-catamaran rejoindra le port du Rosmeur pour les trois jours du Défi avec comme équipage des membres de l´équipe de France de Voile Olympique. Admiratif du talent d´où qu´il vienne, le détenteur du trophée Jules Verne a toujours cherché à éviter le cloisonnement : « En voile, comme dans tous les sports, on n´est jamais champion par hasard. Tout au long de ma carrière, j´ai souhaité créer des passerelles entre les différents supports et c´est également ce qui me plaît dans ce type d´épreuve : rencontrer des gens d´univers variés mais qui ont tous comme passion commune la mer. »

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Jimmy voit double à St Tropez

Tour de France à la Voile
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De leurs côtés, les espoirs ont connu plus de difficultés à rester régulier. 21ème lors de la première manche du jour, les jeunes Franciliens ont laissé partir leurs adversaires au classement amateur. Il se rattrape avec « classe » lors du deuxième parcours Olympique en coupant la ligne d’arrivée en septième position. Du coup, « Espoir Ile-de-France » garde sa place de leader au classement amateur mais doit faire très attention à « CSC Essec » et « Ville du Port « qui sont en embuscade. Les espoirs continuent leur convaincante formation au Tour de France à la Voile… Demain, direction Menton, dernier ralliement.

Jimmy Pahun : « Hier soir, nous avons pris une pénalité de 18 points suite à une faute sur un parcours Olympique à Hyères. Alors ce matin, nous étions remontés à bloc. Nous avons effectué deux très belles manches. Laurent Pagès avait décidé de se positionner toujours à droite du vent. Cela a vraiment payé. Je suis heureux pour mon équipage. Nous voilà tout de même quatrième au général ».

Bertrand Castélnérac, numéro 1 sur « Région Ile-de-France »: « Cela fait du bien d’entendre deux fois le coup de canon de la victoire. On a vraiment pas fait les choses à moitié. Nous réalisons une belle dernière partie de Tour ».

Jean-Pierre Nicol, skipper de « Espoir Ile-de-France » : « Depuis deux à trois jours, nous hésitons à marquer nos adversaires directs au classement amateur ou assurer une place dans les 10 premiers au général. Aujourd’hui, nous avons décidé collectivement de réaliser un marquage net de « Ville du Port » et « CSC Essec ». Nous sommes contents du résultat. Restons concentrés ».

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Fastnet Race : duel pour deux géants !

Skandia Wild Thing
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Tout juste auréolé de sa victoire lors du centenaire du record de la traversée de l’Atlantique, le Rolex Transatlantic Challenge, le 100 pieds Maximus devra contenir les assauts de Skandia Wild Thing. La Rolex Fastnet est, pour ce dernier, le premier grand test depuis son avarie de quille pendulaire et la perte de celle-ci au cours de la dernière édition de la Rolex Sydney Hobart, fin 2004. Grâce à une opération de sauvetage mise en œuvre par Grant Wharington, le monocoque a été sauvé et les problèmes de quille ont été résolus. C’est un voilier quasi neuf et performant qui va s’élancer le 7 août prochain de Cowes.
Le duel est attendu de part et d´autre. Charles St Clair Brown et Bill Buckley sur Maximux, semblent impatients de se mesurer à ce voilier des antipodes dont le potentiel dans les courses offshores semble élevé. Mais l’expérience acquise lors de la joute nautique avec Mari-cha IV dans le Rolex Transatlantic Challenge assure aux hommes de Maximus une bonne expérience dans ce type de confrontation.

Les avancées technologiques ont changé la donne depuis le record de Ross Field en 1999 à bord de son maxi de 80 pieds, Maxi RF Yachting. Les 2 jours, 5 heures et 8 minutes du record de Field risquent bien de tomber si les conditions le permettent. Mais les vents rencontrés sur le parcours sont le plus souvent faibles et instables. Les équipages visent donc davantage la victoire que le record lui-même.
Outre les deux Maxis, quelques Volvo 70 feront le déplacement à Cowes pour se mesurer les uns aux autres avant le grand départ de la course autour du monde en équipage et avec escales, la Volvo Ocean Race, en novembre prochain.

D’une longueur inférieure de 30 pieds aux Maxis, les Volvo 70 ont prouvé leurs capacités à participer à des courses offshores, à l’image du Team Telefonica Movistar qui, en début d’année, a battu le record de la plus grande distance jamais parcourue par un monocoque, soit 535 milles. Architectes et navigateurs s’accordent à dire que la barre des 600 milles est à portée de main et devrait, dans un proche avenir, être franchi.
Mais naviguer sur ce parcours n’est pas chose facile. Cependant, la complexité des éléments fait du parcours de 608 milles de la Rolex Fastnet Race un véritable piège. La sortie du Solent sera l´une des premières difficultés rencontrées par les participants avant d’entamer la navigation le long des côtes du sud de l’Angleterre, aux courants et au trafic incessants. La mer d’Irlande accueille ensuite les concurrents pour une remontée vers le rocher du Fastnet, souvent périlleuse.

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Le bilan espagnol

Championnat ORMA
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Après Marseille où Franck Cammas termine une des neuf manches courues, quatrième, Vigo démontre que Groupama-2 mal parti peut encaisser une contre-performance, mais il ne faut pas multiplier les tours des parcours bananes car le trimaran vert arrive à grappiller une place par rotation ! Bref, le dernier-né des trimarans ne semble pas pouvoir être inquiété en Grand Prix, du moins par moins de douze nœuds de vent, quasiment le programme des trois rendez-vous déjà pris en Corse, à Marseille et à Vigo. Ainsi, le score se resserre pour le classement du Championnat des Multicoques puisque Franck Cammas est désormais à un demi point seulement de Frédéric Le Peutrec et à 3,5 points de Michel Desjoyeaux : avec encore deux Grand Prix à Fécamp (9-11 septembre) et à Lorient (30 septembre-2 octobre), il se pourrait bien que seul Pascal Bidegorry conserve sa place de leader…

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La chronique de Capian : Et si l’aventure s’arrêtait là ?

Matthieu Girolet sur Capian
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Le retour de Capian
Le lendemain de notre retour sur le continent, un message de l’expert mandaté par l’assurance m’informe que, pour lui, il faut considérer le bateau en « perte totale ». Je raccroche. Je ne récupérerai pas mon bateau, puisqu’ils n’iront pas le chercher, il finira explosé je ne sais où. La saison à peine débutée est finie, et mon projet mini s’arrête peut-être là, faute de disponibilité et d’argent pour refaire une saison en 2006.
Mon téléphone sonne à nouveau, je décroche machinalement sans regarder qui est mon interlocuteur :
– Le bébé est emmailloté.
– Pardon ?
– Ton bateau est sagement en remorque derrière Cirrus.
– …
– Cela n’a pas été facile mais il est là. Nous te le ramenons à « Port Ca », avant le prochain coup de vent annoncé. .. »
C’était Gilbert. Il a tout simplement réussi à le retrouver, alors que la SNSM, malgré toute sa bonne volonté n’a pas eu l’accord pour y aller car il était trop éloigné des côtes. Un mercenaire n’y serait allé que plus tard, sans garantie et aurait coûté plus cher qu’un proto neuf. L’assurance pensait s’en tirer à bon compte avec la « perte totale ». C’est l’expert qui a dû faire une drôle de tête au bout du fil quand je lui ai annoncé que le bateau serait visible à son port d’attache en fin de semaine ! Quelle joie d’accueillir Gilbert, son fidèle ami Maurice Bost et leur équipier, la nuit où ils sont arrivés.

Etat des lieux
Le lendemain matin, c’est l’heure de l’état des lieux. De l’extérieur, à part le panneau solaire arraché de son support (par une déferlante vraisemblablement) le bateau n’a rien ! Bien sûr, il n’y a plus de mat, ni gréement. Cependant, cela ne se voit pas qu’il a passé 5 jours dans « la baston » alors que l’ancre flottante était en lambeaux. À l’intérieur, c’est Tchernobyl. Visiblement le bateau a fait des tours complets sur lui-même car il y a un impact au milieu du plafond. Tout est trempé. Les bidons d’eau ont explosé (d’où l’utilité de les assurer) et de l’eau de mer est entrée par l’étambrai.
Il faudra quasiment deux jours pour tout vider, dessaler et assécher.
Jean Pierre Magnan ( architecte constructeur du bateau, avec par ailleurs trois mini transats à son actif) viendra, par un examen minutieux, conforter le premier diagnostic. Rien n’a bougé !
Que dire de plus sur la robustesse du Super Câlin qui est aussi le plus léger des minis de série : 880 kgs. Nous n’avions pas douté une seconde du bateau et cet épisode ne fait que renforcer la confiance que j’ai en Capian.

Le temps est compté
Nous sommes à moins de 4 semaines du départ de la prochaine course mini « la course des Lions ». Il nous faut entre autres un gréement et des voiles.
Mais avant tout l’expert doit donner son accord pour commencer à travailler sur le bateau ce qui sera fait une semaine plus tard.
En sachant que le bateau doit être prêt trois jours avant le départ pour le contrôle de sécurité, il nous reste un peu plus de 15 jours.

Et cette fois-ci, c’est du chantier que le miracle est arrivé. Pour avoir un mat normalement, il y a 8 semaines de délai. Susy Magnan en a trouvé un en attente chez un gréeur de Lorient, qui a été là en quinze jours. Mais il est arrivé nu, quasiment sans aucune défonce, sans rien. Jean-Pierre a puisé dans son stock et nous a apporté son énergie ; le dimanche soir, nous avons pu mâter entre deux minis. Ce sera encore le « rush » mais nous serons prêts.

C’est la veille du départ et à la nuit tombante que nous retaillons les coulisseaux de GV inadaptés au nouveau mat et installons le nouveau panneau solaire ultraléger. Nous arriverons en retard au repas des coureurs mais tellement contents d’y être.

Durant cet épisode, je me suis rendu compte à quel point j’étais entouré et soutenu. On parle souvent de ce que l’on appelle « la solidarité des gens de mer » ou de « l’esprit mini » en ne sachant pas très bien ce que cela recouvre. Comme certainement tous les autres je suis venu chercher quelque chose en faisant du mini. Je sais déjà que j’y ai trouvé des personnes sur qui compter et de véritables amis.

À tous : David, Gabrielle, Gaël, Gilbert, Jacky, JC, Jean-Pierre, Maurice, Patrick, Susy MERCI. Et comme vous nous avez permis à Patrick et à moi d’être au départ de la Course des Lions, on va essayer de vous faire plaisir…

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