Drouglazet : “C’était tellement bon !”””

Marc Thiercelin avec Eric Drouglazet sur ProForm
DR

Ce n’est pas la première fois que ces deux-là traversent l’Atlantique ensemble. Un duo d’amis qui fonctionne bien. “Avec Marc, c’est passé comme une fleur. On se connaît bien, ça fait trois fois qu’on fait la traversée ensemble. Et ça s’est toujours bien déroulé””, précisait Eric Drouglazet. Figariste accompli et solitaire dans l’âme, ce teigneux apprécie aussi de naviguer en double, surtout sur des montures comme “”Pro-Form”” : “” En double, c’est sympa, on a le temps de manger correctement, de dormir et, pour les manœuvres, c’est plus facile même si ces monocoques 60 pieds sont très physiques. C’est fatiguant certes mais, depuis le temps que l’on fait ça, on a l’habitude de se faire mal. En même temps, c’était tellement bon””.Un bilan de course satisfaisant “”Pro-Form”” n’est pas un bateau très récent, ce plan Lombard a été mis à l’eau en août 1998. C’est l’ancien bateau de Catherine Chabaud (“”Whirlpool””) qui est ensuite passé dans les mains de Simone Bianchetti avant d’être optimisé par “”Captain Mark””. Et avec un tel mono, Drouglazet était satisfait de leur performance : “”Je suis satisfait. On arrive 6e à moins de 24 h du premier. On ne gagne pas certes mais on fait une belle course. Avec le potentiel du bateau, je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux. Parfois, il y a des victoires qui sont moins glorieuses que des sixièmes places. Et celle-ci me paraît satisfaisante. On a bien navigué, on a pris les bonnes options météos qui se présentaient à nous. On a été comme les autres à fond tout le temps””.Des étincelles dans les yeuxParce qu’il n’y a pas que les premiers qui se sont donné corps et âme. Il y a eu des courses dans la course et le duo de “”Pro-Form”” s’est  battu avec les monocoques de sa génération : “”Les bateaux qui sont de la même génération que “”Pro Form”” sont derrière. Hervé Laurent et Laurent Massot à la barre de “”UUDS”” et “”Roxy”” des filles Anne Liardet et Miranda Merron sont à quelque 600 milles de nous. Je pense que l’on peut être content””.Pour Marc Thiercelin, qui revenait à Salvador de Bahia après 20 ans, la joie était aussi immense : “”Je suis presque chez moi. J’ai dû mal à me rendre compte de ce qui se passe parce que je suis encore un peu en mer. On a vécu de tellement bons moments””.En effet, ça se voit, les yeux sont encore remplis d’étincelles qui brillent de bonheur. Il n’est vraiment pas obligatoire de gagner pour prendre du plaisir et rêver. Et ces deux-là le prouvent bien.Aline Merret”

- Publicité -