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La chronique de Capian : Sponsor, où es-tu ?

Capian - Matthieu Girolet
DR

La plaisanterie est bien connue sur le forum de la classe Mini : « Où trouver des sponsors ?»

 – «  Sous les sponsoriers ! ».
Eh oui, comme tout projet qui dépasse les capacités financières du coureur, participer à laTransat 6.50 nécessite de trouver des sponsors.  Disons partenaires, c’est mieux.

C’est là que commencent les difficultés.
Peut-être les plus grosses car les résoudre fait appel à des compétences faciles à identifier. Elles demeurent cependant éloignées des qualités nécessaires pour se tremper au près et serrer les fesses sous spi, dans 3 m2 pendant trois semaines !
On peut aussi considérer que la recherche de sponsors fait partie du parcours obligatoire. Ainsi au retour de Bahia, on peut être considéré comme capable de passer un cap de la course au large. De cette façon, on démontrerait  notre capacité à mener à bien tous les aspects de ce projet.

Alors, sauf compte en banque permettant de s’affranchir du problème et pour voir le bon côté des choses, prenons-le comme tel. Appliquons-y le même sérieux qu’à la préparation de l’avion de chasse tout résine de pin et triple pli d’aggloméré avec lequel on va traverser.

La logique de nos interlocuteurs étant quasi-exclusivement financière, elle implique de justifier des retombées.

Premier obstacle : la démarche se transforme assez vite en une sorte de porte-à-porte téléphonique. Et la discussion dans d’innombrables cas se résume à :
– « Bonjour Monsieur, ….transat 6.50….qualifié…adéquation…image de votre entreprise…»
– « Ça ne nous intéresse pas. Au revoir »
Avec une variante, plus positive :
– « Votre proposition semble très intéressante, mais n’est pas dans la politique de notre groupe. Bonne chance. Au revoir. ».

 Conclusion : encore faut-il pouvoir défendre la chose c’est-à-dire avoir en face de soi une personne qui est disposée à raisonner en coûts nets (combien ça me coûte et combien ça me rapporte).
Et pour trouver cette personne-là, sauf à s’appeler Dame MacArthur, le mieux reste finalement qu’une connaissance vous ouvre la porte de son bureau. Alors activez tous vos réseaux, même les plus improbables. Il n’y a qu’à voir la diversité des partenaires au départ et les techniques pour les rencontrer pour s’en convaincre !
Ainsi, on a le coureur qui rencontre par hasard  un partenaire sans connaître son activité, ce dernier le contacte ensuite. On a également le coureur qui réussit à boucler son budget 2007 avec un partenaire démarché en 2003. Toutes les variantes restent imaginables, en passant bien sûr par celui qui n’a rien trouvé du tout.  

Rêvons un peu : ça y est vous êtes en face du décideur.

Problèmes numéro deux et trois : lui démontrer l’intérêt qu’il aurait à investir en lui proposant des retombées concrètes.

Sur l’intérêt, quelques pistes :
– Pourquoi croyez-vous que Brossard et  Roxy ont un 6.50 dans leur team ? Que le crédit Agricole a étendu sa sélection aux Mini  et renouvelle le système pour 2007 ? Que Vecteur Plus a monté un team avec trois Mini ? Pour faire plaisir aux marins ? Vous rigolez !

Et quelques faits :
– Cette année, quasiment 100 sujets télé ont été réalisés, plus de 1000 articles de presse écrits et plus de 7 millions de pages vues sur le site de la Transat pendant la course.
– Et nombreux sont les marins qui ont reçu, quel que soit leur classement, plus de 10 pages de mails de félicitations à leur arrivée à Bahia, parfois reçus d’inconnus.

Venons-en à la construction concrète des retombées.

Souvent, on ne pense qu’aux résultats alors qu’ils ne peuvent être garantis. Il est aussi possible de construire la rentabilité du partenariat en dehors des compétitions et considérer les évènements des courses comme un plus. D’ailleurs, que le bateau soit beau et arrivé au Brésil, est-ce ce qui était demandé aux partenaires d’un concurrent proto avec un budget confortable cette année ? C’est donc bien que la rentabilité peut être ailleurs que dans la victoire. Ça tombe bien il n’y aura qu’un vainqueur.

Et durant la course, même les évènements « sportivement » négatifs peuvent être « médiatiquement" positifs. Souvenez-vous de Parlier réparant, seul, son mât et y gagnant à vie le statut «d’extraterrestre ». Pas vrai en Mini ? Pour avoir connu les deux cette saison, je peux affirmer que, pour deux courses similaires, le duo démâtage / hélitreuillage bat largement une première place, tant en réel qu’en compensé, au moins en classe média…

A suivre…

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Christophe Lebas, préposé au carnet de bord…

Jacques Vabre 2005-Vedettes de Br�hat
DR

« Bien le bonjour de Fernando de Noronha.

Position 3°14S 33°26W Cap 010 Vitesse 12 nds

Distance de Brest 3434 mN (6340 km pour les terriens).

C’est un petit archipel brésilien, paraît-il paradisiaque (au moins pour les plongeurs), situé par 3° Sud soit 240 mN de l’équateur. Nous n’en verrons que quelques oiseaux, car il est trés étalé … dommage !
Tout va bien à bord à part un génois qu’il va falloir réparer, et la chaleur accablante … la confection des rideaux pour éviter l’effet de serre dans la cellule vie est pourtant terminée … Nous vous envoyons donc une belle vague de chaleur pour vous aider à supporter l’hiver. On a de la chance pour l’instant avec la météo, un peu de près au début et l’alizé a tourné doucement au Sud-Est, nous permettant de naviguer sous gennaker à 12 noeuds depuis hier. Et ça pourrait durer encore au moins trois jours jusqu’au Pot au Noir qui ne devrait pas nous embêter trop à cette longitude (très Ouest). Route au Nord donc.
L’entente est excellente, d’autant que Servane fait toutes les manoeuvres seule (à sa demande), et que je n’ai qu’a critiquer ensuite (à sa demande aussi naturellement)…

Aperçu les premiers poissons volants.

Régime léger, constitué en bonne partie de fruits du marché San Joachim de Salvador (un endroit hors du commun), et de quelques pâtes. Pas le temps de s’ennuyer depuis le début. A Salvador non plus d’ailleurs : bricolages divers et variés : réparation pied  chandelier, pilote automatique, centrale de navigation, ordinateur étalé en pièces détachées dans une chambre à Bahia, génois, installation haut parleurs, modification commande d’inverseur, confection entonnoir, mise en place système de suivi des satellites iridium, bastaque, taud de cockpit, mini C …Le bateau à voile quoi !

A très bientôt pour d’autres nouvelles »
Christophe Lebas

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Un tandem Vittet – Lemonchois sur l’AG2R

Dominic Vittet - Atao Audio System
DR

Grandes premières…
Tout récent vainqueur de la Transat Jacques Vabre en multicoque 60’, Lionel Lemonchois a aussi fait parler de lui en classe Figaro en remportant la Transat AG2R 2000 aux côtés de Karine Fauconnier. Belle opportunité pour Lionel, qui 6 ans après cette victoire revient, le temps d’une course, dans le circuit Figaro et découvre ainsi pour la 1ère fois le Figaro Bénéteau 2. Dominic Vittet profite de cette transat à bord du Figaro ATAO Audio System pour tenter de réaliser son rêve : décrocher la seule épreuve du circuit qu’il n’a pas encore gagnée, d’autant plus qu’il est l’un de ses initiateurs !
Souvent concurrents, ces 2 skippers de renom vont pour la 1ère fois se partager la barre lors d’une course qui aura un air de jamais vu. En effet, pour sa 8ème édition, la transat AG2R innove en s’élançant du pied des remparts de la Ville Close de Concarneau (Finistère).
 
Une amitié qui date !
En 1993, Lionel était le préparateur de Dominic lors de sa belle victoire de la Solitaire du Figaro. Depuis Lionel a su s’imposer parmi les plus grands : vainqueur du Fastnet (1999), de Québec / Saint-Malo (2000), record du Trophée Jules Verne (2005)… Amis de longue date, les 2 Trinitains avaient toujours eu envie de naviguer ensemble.
Dominic Vittet : « Je voulais faire cette traversée avec quelqu’un que j’apprécie tout particulièrement, quelqu’un avec qui je peux échanger, partager des émotions, simplement tout en étant efficace. Dans une transat en double, le maître mot de la réussite humaine, c’est la solidarité, dans la réussite, dans l’échec, quelles que soient les circonstances. Faire cette traversée avec Lionel, c’est me garantir d’une chose essentielle sans laquelle je n’aurai pas envie de partir : je vais apprendre ! »
Lionel Lemonchois : « Après la Jacques Vabre, je voulais absolument participer à la Transat AG2R pour y avoir pris énormément de plaisir lors de mes deux participations. De plus, refaire une course que l’on a déjà gagnée, c’est pour moi un challenge encore plus excitant, d’autant que le niveau de cette série est extrêmement élevé. Dominic a énormément d’expérience, on se connaît depuis longtemps. Toujours concurrents sur l’eau, l’occasion est trop belle de pouvoir construire une victoire ensemble et puis je sais que l’on aura du « goût ».
En tous cas j’y crois et c’est comme ça que l’on gagne… »

Source Atao Audio System

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Number ONE, toujours !

ABN AMRO 1 - Mike Sanderson
DR

Après avoir touché leur prime au passage d’Eclipse Island, (3.5 points pour ABN AMRO ONE et 3 points pour ABN AMRO TWO, passé 1h 08 plus tard), les deux VO 70 du team hollandais ont attaqué la dernière partie de cette 4ème manche, une chevauchée de 1 300 milles, négociée au mieux au reaching serré, au pire vent dans le nez. Effet shaker garanti !
 
Cette dernière ligne droite va ressembler à un final presque sans fin qui risque de mettre à vif les nerfs des concurrents, davantage sans doute que lors des longs surfs de la semaine dernière qui ont permis à ABN AMRO TWO de battre le record de vitesse en monocoque sur 24 heures, à 23,46 nœuds de moyenne.
 
A bord d’ABN AMRO TWO tout est fait pour que les deux équipiers australiens du bord, Luke Molloy (25 ans) et Nick Bice (27 ans) soient les premiers « Aussies » de cette course à toucher terre à Melbourne, où ils devraient être accueillis avec tous les égards dus à leur performance. Tout particulièrement Bice, qui n’est pas revenu en Australie depuis plus de 2 ans.
 
Ordre de passage à Eclipse Island – ce lundi matin – 16 janvier
 
1 – ABN AMRO ONE – 6 h40 (heure Paris) – 3.5 points – Total au général : 22 points (1er)
2 – ABN AMRO TWO – 7 h 48 (1h 08 après) – 3.00 points – Total au général : 18 points (2ème)
3 – Movistar  – 11h 52 – 2.50 points – Total au général : 10.5 points (5ème)
 
 
 
Des nouvelles de la flotte
 
Movistar
Comme Ericsson, qui lui a déclaré forfait pour cette manche, Movistar connaît depuis samedi des problèmes avec son système de quille pendulaire. Son passage de la marque en 3ème position, à Eclipse Island, a permis au VO 70 espagnol d’engranger 2.5 précieux points. Mais avant de continuer leur route sur Melbourne, le skipper Bouwe Bekking a jugé plus sage de faire un arrêt rapide sur Eclipse Island afin de procéder à une réparation provisoire de l’hydraulique. Une décision nécessaire mais lourde de frustrations pour cet équipage qui avait réussi à se recaler dans le groupe de chasse de ABN AMRO ONE malgré cette avarie d’hydraulique et qui voit l’écart se creuser à nouveau avec les deux bateaux de tête.
 
Pirates des Caraïbes
Paul Cayard assurait dans l’un de ses derniers mails être plus en confiance avec son bateau. En effet, mercredi dernier, Cayard avait fait savoir à la direction de course qu’ils entendaient des bruits bizarres dans le périmètre du point de fixation de la quille et constataient de l’eau entrait dans les fonds. Le problème étant identifié et partiellement circoncis, l’équipage de Cayard navigue actuellement en 4ème position, à 90 % du potentiel du bateau. Hier, un requin est venu se prendre dans le safran de Pirates, ce qui a obligé les Pirates a affaler leurs voiles pour faire une manœuvre arrière afin de dégager l’imprudent poisson.
 
ING Real Estate Brunel
Le bateau battant pavillon australien est encore à 3 jours de navigation d’Eclipse Island. Malgré ce retard, l’équipage de Grant Wharington a retrouvé le moral après le sentiment de frustration né de leur avarie de chariot de grand voile qui ne leur permettait plus de tenir leur grand voile haute. Un problème technique qui les a obligé à réduire leur vitesse de façon significative, mais qui est résolu maintenant puisque le bateau australien navigue à nouveau à 16-17 nœuds de moyenne.
 
Brasil 1
Après son arrêt au stand à Port Elizabeth, l’équipage de Torben Grael a repris la mer et la course après les 6 jours d’escale nécessaires pour réparer le problème de structure du pont qui commençait à se délaminer. Malgré sa rapide progression, le VO 70 brésilien n’est pas attendu avant la fin du mois à Melbourne, soit seulement quelques jours avant la régate in-shore du 4 février. Le planning est très serré pour l’équipe de Grael qui a tenu à reprendre la course, même avec un énorme retard, afin d’empocher les précieux points des deux portes de cette manche, les Kerguelen et Eclipse Island. Brasil 1 a passé hier, dimanche, à 18h50, les îles Kerguelen et empochait à cette occasion 1 point.
 
 
Ericsson
Skippé par le Britannique Neal McDonald, ce VO 70 battant pavillon suédois a abandonné cette manche suite à une grave avarie de son système de quille pendulaire.  Chargé sur un cargo dans le port sud-africain de Port-Elizabeth, le VO 70 fait route actuellement sur Melbourne. Dès son arrivée en Australie, le team technique va procéder aux réparations nécessaires afin de permettre à Ericsson de disputer la prochaine épreuve, la régate in-shore de Melbourne, fixée le samedi 4 février.

Source ABN AMRO

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Nadège et Ingrid regardent déjà vers Pékin

Nadège Douroux et Ingrid Petijean
DR

« Du 9 janvier au 8 février, nous quittons l’Europe pendant un mois de manière à bénéficier de conditions climatiques meilleures. Nous avons choisi cette année Miami car un bon nombre d’étrangers s’y rendent. Nous pourrons à la fois faire des entraînements et des régates, et le plan d’eau est normalement assez orienté petit temps, ce qui est un objectif de travail majeur pour la saison 2006, et à plus long terme pour les JO de Pékin. Nous participerons au championnat Nord américain du 12 au 16 janvier, puis à la Rolex Miami OCR, qui est une semaine olympique de Grade 1 (comme les semaines de Melbourne, Hyères, Médemblick et Kiel). Ces régates sont des régates de travail. Nous nous axerons spécialement sur la communication à bord et les départs. Le reste du temps, nous serons en entraînement, avec l’équipe de France, ou en individuel. Au cours de ces entraînements, nous travaillerons également la préparation physique et la préparation mentale. Nous participerons à un stage national fin février, et nous nous entraînerons sur le pôle de Marseille en mars.
 
Au mois d’avril nous participerons à la Coupe de printemps, à la Semaine de Palma, et à  la Semaine de Hyères. Ce sont des régates de travail. La Semaine de Hyères est aussi souvent l’occasion d’évaluer le travail hivernal, de voir où nous en sommes par rapport aux étrangers, puisque pour certains, nous ne les aurons pas vu depuis le championnat du Monde. Les axes de travail de ces régates seront la communication à bord et les départs. Bien sûr, ce sera aussi régulé en fonction de l’évolution du travail depuis janvier.
 
Du 10 au 20 Mai nous nous rendons en Autriche pour les Jeux Mondiaux de la Voile. C’est le premier objectif de performance de la saison. Notre objectif est de gravir le podium. Cette régate a lieu tous les 4 ans (la dernière fois c’était à Marseille en 2002, et nous avions terminé deuxièmes). Elle est un peu particulière car nous n’utiliserons pas nos bateaux personnels, mais des bateaux identiques mis à  disposition par l’organisation. Ils seront tirés au sort juste avant le début de l’épreuve. Cela rend cet événement assez particulier. En effet, nous sommes habitués à personnaliser notre matériel. Ce sera intéressant car cela peut être déstabilisant de ne pas retrouver ses repères. D’autre part, cette année la fédération internationale a décidé d’inviter les 10 premiers du classement mondial dont nous faisons partie. Nous ne participerons donc qu’aux finales du 15 au 20 mai, alors que les bateaux qui ne sont pas invités commenceront les qualifications cinq jours auparavant.
 
Du 10 au 18 juin le Championnat d’Europe en Hongrie sera une régate de travail, sur un plan d’eau normalement peu venté.
 
Nous irons à Qingdao (plan d’eau des JO de Pékin, en Chine) en juillet pour nous entraîner et découvrir le plan d’eau. Nous travaillerons à la fois sur la reconnaissance du vent et des courants, mais aussi sur la vitesse en fonction des spécificités du plan d’eau.
 
En août, deux équipages français qualifiés plus tôt dans la saison participeront à la première répétition des Jeux Olympiques. Cette régate sera précédée d’un court entraînement sur place.
 
Juste après, aura lieu le Championnat du Monde de 470 à Rizhao (à 200 km au sud de Qingdao, en Chine). C’est notre principal objectif de la saison. Nous visons le podium. »
 
En dehors de ce programme de navigation et de régates, les marseillaises ont un rythme d’entraînement physique soutenu : 5 séances par semaines ainsi que des stages. Elles travaillent également l’aspect mental, sous forme d’entretiens réguliers avec un préparateur mental qui les accompagne depuis leurs débuts.
 
Présentation de l’équipage :
Ingrid Petitjean (barreuse)
• 25 ans, Marseille
• Master II Entraînement et Management du Sport et DU Coaching et Performance Mentale
 
Nadège Douroux (équipière)
• 24 ans, Marseille.
• Master I Management du Sport
 
Palmarès de l’équipage
1ère au Championnat du monde universitaire en 2000
1ères au Championnat de France en 2001 et 2002
1ères aux Jeux méditerranéens en 2001
2ème au Championnat du Monde ISAF en 2002
2ème au Championnat du Monde toutes catégories en 2003, 3ème en 2002
3ème au Championnat du monde de 470 en 2005
1ère à la Semaine Olympique Française Hyères en 2004 et 2005, 2ème en 2001, 3ème en 2002
1ère au Championnat d’Europe en 2005
Participation aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004
1ères au Classement mondial 2004  (Isaf World Ranking List)
 
Programme saison 2006
9 janvier – 8 février : entraînement et régates à Miami (semaine olympique)
Mi-février – fin mars : stage national et entraînement au pôle France de Marseille
Avril : Régates d’entraînement : Coupe de printemps, Semaine de Palma, et Semaine de Hyères
10 au 20 Mai : Jeux Mondiaux de la Voile en Autriche
10 au 18 juin : Championnat d’Europe en Hongrie
Juillet : entraînement à Qingdao (Chine) sur le plan d’eau des Jeux Olympiques 2008
Championnat du Monde de 470 à Rizhao (Chine).

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ABN AMRO ONE sous pression …

ABN ARMO 1 Mike Sanderson
DR

Prudence dans les pronostiques, mais quand même … :

Même s’il faut rester encore très prudent et que rien ne permet encore de dire qui des deux ABN AMRO (ou de Monvistar et de Pirates) enroulera la prochaine porte à points, force est de constater cet après-midi que Josse et ses “Kids”, Movistar et Pirates ont eu raison de prolonger leur route vers l’Est et de ne remonter au Nord qu’au dernier moment. Et de combler ainsi le retard qu’ils avaient sur le tout puissant ABN AMRO ONE qui a survolé les deux premiers tiers de cette étape.

Depuis samedi matin, le système de haute pression dans lequel Sanderson et ses 9 hommes d’équipage se sont englués ne les a pas lâché et les a fait progresser à petite vitesse alors que ses trois poursuivants avalaient les milles à 10-12 noeuds de moyenne. Ce matin, le sentiment de frustration était donc immense à bord d’un ABN AMRO ONE qui menait la flotte depuis le 5 janvier, avec un avantage, le 9 janvier, de près de 330 milles sur le premier de ses poursuivants du moment, Pirates des Caraïbes.

L’écrasante suprématie du bateau et de cet équipage particulièrement affûté est désormais réduite à sa plus simple expression : 9 milles d’avance sur ABNA MRO TWO, 26 sur Movistar.

Un Movistar également dans le sillage d’ABN AMRO ONE, mais qui depuis deux jours est contraint de lever le pied, suite à des problèmes dans leur système d’hydraulique de quille. Un possible arrêt au stand à Albany, après avoir engrangé les points de la porte Eclipse Island pourrait être envisagé par le skipper Bouwe Bekking si le problème ne pouvait être temporairement résolu avec les moyens du bord. Pirates des Caraïbes, également en mode « alerte » ces derniers jours, suite à un problème de structure au niveau de l’attache de quille, reste en embuscade et ne doit pas être sous-estimé.

Bien malin qui pourrait donner l’ordre de la passe à Eclipse Island demain et celui de l’arrivée à Melbourne, puisque la course semble prendre un nouveau départ aujourd’hui avec le regroupement des troupes à 1 400 milles de l’arrivée.

Nouveau départ de la course – tout est à refaire pour ABN AMRO ONE

Dans un mail ce matin, Sanderson racontait : “Que puis-je dire ? Nous progressons en ce moment à 2.8 noeuds par 3 noeuds de vent. Dans un de mes messages, il y quelques jours, je disais que j’avais peur de voir d’autres concurrents à l’approche de Eclipse. Aujourd’hui, j’en suis arrivé à espérer en voir, ce qui voudrait dire que nous n’avons pas complètement décroché de la tête de la flotte. Rétrospectivement, il n’y a vraiment rien que nous aurions pu faire autrement. Nous avons essayé de faire le meilleur usage de toutes les infos dont nous disposions pour décider de la meilleure route sur Eclipse et passer au travers de cette zone de calmes. Les autres, plus à l’arrière, ont pu éviter le pire en poursuivant leur route vers l’Est le plus longtemps possible. Pour nous, au moment de prendre notre décision, cela n’apparaissait pas comme une bonne option ; à moins d’avoir eu une boule de cristal à bord. Si c’était à refaire, nous aurions pris la même décision. Pour l’heure, la seule chose qui nous reste à faire est de continuer à travailler dur. Et c’est ce que nous allons faire, car nous avons tout donné sur cette étape pour prendre et garder le commandement et nous n’allons pas nous rendre sans livrer bataille. S’il y a encore une chance d’arriver à Eclipse en tête, nous allons la tenter et décrocher ces 3.5 points. Mais plus important que tout, nous devons nous battre pour être dans le match pour l’arrivée à Melbourne. »

Mike Quilter, le conseillé Météo du Team ABN AMRO, était cependant en mesure d’apporter un peu de baume au coeur de Sanderson ce matin : ” Après le passage d’Eclipse Island, il va y avoir très probablement des vents assez forts de Sud-Est de 17-20 nœuds, passant progressivement à l’Est, puis au Nord-Est et finalement au Nord, alors que le système de haute pression se déplace vers le sud de la Tasmanie. Ces conditions seront alors parfaites pour Sanderson et Josse car ils navigueront alors au portant ou au reaching, des allures très favorables à leurs deux bateaux. »

L’histoire de cette Volvo Ocean Race 2005-2006, retiendra que cette première étape dans les mers du Sud aura été celle où le jeune équipage d’ABN AMRO TWO (moyenne d’âge 26 ans – emmené par le plus jeune skipper de cette 9ème édition, le Français Sébastien Josse), s’est révélé comme étant un “client” particulièrement redoutable dans cette course autour du monde avec escales qui réunit la quintessence des marins professionnels de la course au large et de la Coupe America. Car non content d’avoir pris ce matin le commandement de cette 4ème manche quelques heures, les « Kids » d’ABN AMRO TWO se sont offert le luxe, le 11 janvier 2005, de décrocher le record du monde de vitesse sur 24 h en monocoque avec 563 milles couvert à 23.46 nœuds de moyenne. Les jeunes ne respectent décidément plus rien !

Source ABN AMRO

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Le retour de Leibovici sur le circuit mini

Karen Leibovici / Benefic
DR

En effet, le chantier Revolution Yachts Inc du Canada, représenté, par Marc Saint-Cyr, met à disposition de la navigatrice un Mini-Transat 6,50m de série le « Tam-Tam ».

Après une sélection très poussée sur 42 candidats, Karen a été retenue pour participer, sur ce bateau à toutes les courses du calendrier Mini 6,50 2006/2007, qui débutera en 2006 par la Pornichet Sélect 6,50 (29 avril-4 mai) , puis le Mini-Fastnet (3-10 juin), suivi de la Transmanche, le Mini-Pavois, la Chrono Solo en septembre, …jusqu’à la Transat 6,50 en septembre 2007.

Le voilier « Tam-Tam » conçu et mis au point par l’architecte Sébastien Magnen (double vainqueur de la Mini Transat ) est le premier Mini de série construit en Amérique du Nord. Le Tam-Tam présente plusieurs innovations fort intéressantes selon son architecte Sébastien Magnen. Les appendices, tout d’abord, ont été optimisés par rapport aux dessins précédents. L’étude sur le profil de la quille a permis de diminuer la traînée tout en conservant la portance satisfaisante sur les anciens plans. Le dessin du safran est différent pour Tam-Tam. Son profil a été optimisé afin de lui éviter de caviter. Problème récurrent sur les autres Minis de série. La précision de barre du Tam-Tam est ainsi excellente.

Le plan de voilure et le gréement ont été conçus en fonction des dernières avancées en matière de voiles et adapté au choix du profil de mât. La grand-voile possède une corne afin d’améliorer le vrillage dans les parties supérieures et d’augmenter la surface de voile au portant. Ceci nous a permis de diminuer la surface du génois et d’augmenter la stabilité (la raideur) du profil de mât dans la partie haute.(extrait communiqué de presse du chantier Revolution Canada)

Karen se dit « très fière et très honorée d’être la première navigatrice à mener ce mini sur l’eau ». Le « Tam-Tam » se caractérise par sa nervosité, sa stabilité et sa puissance. Léger, construit solidement et possédant une forte voilure, Karen dispose désormais d’un excellent bateau qui laisse augurer de très bonnes performances à venir.

Le projet de navigation de Karen est ambitieux puisqu’il comprend notamment en 2006, outre son engagement au circuit Mini 6,50, le projet de participer à la Transat AG2R, course en double en Figaro, et l’espoir de pouvoir s’engager sur la prochaine Route du Rhum en 60 pieds monocoque .

En 2007, Karen si elle est sélectionnée, devrait participer à la célèbre Transat 6,50 qui fêtera ses 30 ans, ainsi qu’à tout le circuit de la Classe Mini. Si l’opportunité se présente, Karen n’hésitera à rejoindre une équipe pour participer également aux courses en équipage en 60 pieds monocoque.

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L’étau se resserre sur ABN AMRO ONE

depart volvo ocean race
DR

Pour rejoindre cette marque, les pièges sont multiples. La zone anticyclonique à traverser est instable (et donc « tordue ») et a déjà commencé à ralentir le leader de la flotte qui voit ses acquis fondrent comme neige au soleil.

Ces dernières 24 h, ABN AMRO TWO, actuellement 2ème de l’étape, avait encore repris du terrain (74 milles) et n’était plus qu’à 91 milles de ABN AMRO ONE, avec un Movistar (3ème) particulièrement en forme qui a bien l’intention de s’inviter à la fête et de jouer l’arbitre des hostilités entre les deux bateaux du Team ABN AMRO. Même Paul Cayard a repris confiance dans son plan Farr après ses soucis des derniers jours et navigue à 90% du potentiel du bateau, tenant parfaitement sa 4ème position.

Pour Sanderson et son équipage, la pression est donc maximum alors qu’Eclipse Island n’était plus, ce matin à 11 h, qu’à 473 milles nautiques.

Le système de hautes pressions qui règne actuellement sur la tête de la flotte fait de cette remontée sur le 35° parallèle Sud une partie de roulette russe et laisse présager que la progression des VO 70 vers Eclipse Island sera moins flamboyante que celle des jours derniers où les compteurs de vitesse s’étaient affolés jusqu’à enregistrer un nouveau record du monde de vitesse sur monocoque, avec 563 milles couverts en 24 h par ABN AMRO TWO, skippé par Sébastien Josse.

A 11h ce matin, Sanderson et ses Amro’s boys progressaient péniblement à 7-8 nœuds dans de petits airs de secteur nord, alors qu’à l’arrière les trois VO 70 affichaient des vitesses de progression 3 à 4 fois supérieures. Que quoi ranimer un brin de superstition sur ABNA MRO ONE en pensant aux conséquences d’un vendredi 13 calamiteux et sans vent.

Le seul avantage de ces conditions anticycloniques est que les hommes peuvent enfin sécher après leur chevauchée fantastique de ces trois derniers jours. L’apocalypse qui régnait à l’intérieur des bateaux commence à laisser place à un vernis de civilisation. Le thé et le café n’ont plus le goût de la dernière soupe aux poireaux ou du dernier chili con carne lyophilisés et les plus valeureux se sont même permis une petite douche et un rasage approximatif.

Mais à bord, ce petit intermède domestique mis à part, l’heure est grave. Les skippers et leur navigateur respectif scrutent les cartes, dissèquent les informations envoyées par l’organisation tout en gardant un œil sur le plan d’eau pour voir jusqu’où les infos satellites correspondent à la réalité terrain et échangent longuement leurs points de vue. De la synthèse de toutes ces données et de leurs analyses émerge une décision stratégique transmise aux chefs de quart, la main posée sur le moindre petit bout de bois qui traîne (au cas où…).

Alors qu’ABN AMRO ONE a déjà amorcé sa remontée vers les côtes australiennes depuis hier après-midi et n’a plus d’autre échappatoire que de poursuivre sa route directe sur Eclipse Island, ABN AMRO TWO et Movistar ont attendu le dernier moment pour mettre le cap au nord afin de tirer profit le plus longtemps possible de vents plus favorables. Cette décision va-t-elle se retourner contre eux ? Réponse demain dans la journée.

Brasil 1 qui ferme la marche de cette 4ème manche, après son arrêt au stand à Port Elizabeth, met les bouchées doubles pour combler son retard et arriver dans les temps à Melbourne afin de participer à la régate in-shore, prévue le 4 février prochain.

Source ABN AMRO

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ABN AMRO TWO continue sa remontée …

ABN AMRO 2
DR

Si les vents ont perdu un peu de leur puissance, les bateaux de tête, toujours emmenés par ABN AMRO ONE naviguent toujours à 21 -22 nœuds, sous spi et grand voile haute.

A l’approche d’Eclipse Island, pas question de baisser la garde pour les deux ABN AMRO, car des points sont à nouveau en jeu au passage de cette île située à la pointe sud-ouest de l’Australie.

Pour l’atteindre, il leur faudra traverser une zone de haute pression qui pourrait les ralentir et permettre à Movistar et à Pirates de revenir sur eux.

Ces dernières 18 h, ABN AMRO TWO avait encore repris 41 milles sur le leader et n’était plus qu’à 172 milles de ABN AMRO ONE à 11h ce matin, avec Movistar en embuscade, qui lui aussi avait comblé un peu de son retard sur la tête de la flotte en reprenant dans le même laps de temps, 52 milles sur ABN AMRO ONE.

Si le calme est revenu, la pression de la course est toujours aussi forte.

Pirates a repris sa route et naviguait à 18.7 nœuds au pointage de 5 h ce matin, signe que ses inquiétudes d’hier sur la structure autour de la quille étaient un peu apaisées.

Interview audio :
Sébastien Josse revient sur son record de vitesse / 24 heures – 563 milles (à 23.46 nœuds)

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Un Salon Nautique… à la montagne !

La Clusaz
La Clusaz

Vingt bateaux déjà présents… Les marques Glastron, Sessa, Regal, Malibu, Four Winns, Correct Craft, Bayliner sans oublier B2 Marine seront représentées et exposeront leurs unités (voiles et moteur) dans le tout blanc ! À noter, que plusieurs autres marques sont en attente de confirmation comme la société de location de bateaux mondialement connue, Moorings et les fabricants, Bénéteau (voile et moteur), Jeanneau (voile et moteur), Valiant (semi-rigides), Dart France Catamarans (voile légère) ou encore Bic Sports (surfs, planches à voile, kites surf, kayaks)… Côté bateaux en expositions, on attend aussi la présence de Minis 6,50, voiliers ayant réalisé ou en passe de courir la prochaine Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia 2007 (ex-Mini Transat). Inutile de dire que le rendez-vous est intéressant pour les sponsors régionaux de ces petits bolides des mers qui ont traversé en 2005 ou traverseront l’Atlantique en solitaire dans moins de deux ans !

Un intérêt économique important… Située au centre de trois grands lacs (Léman, d’Annecy et du Bourget), il faut rappeler que la région Savoie/Haute-Savoie/Rhône recense plus de 150 professionnels du nautisme. Constructeurs, importateurs, chantiers d’entretien… il est intéressant de noter que rares sont les événements de cette ampleur à exister près des plans d’eau intérieurs où nombre d’activités nautiques sont pratiquées comme le ski nautique, la voile légère et sportive, la pêche sans oublier la promenade à la journée en bateau à voile ou à moteur. Rappelons que ce sont près de 2200 places de port proposées sur ces trois départements sans parler du potentiel important rassemblé autour du Lac Léman ! Inutile de dire que La Clusaz deviendra donc au mois de mars le lieu de rendez-vous des futurs et nombreux plaisanciers qui naviguent déjà dans la région. Une opportunité intéressante pour eux de découvrir des voiliers et des bateaux à moteur transportables ou non, mais aussi possibilité de se renseigner sur des prestations de location pour partir vers des destinations plus lointaines. Mais, cette opération permettra également aux marques de pouvoir rencontrer des revendeurs locaux peu habitués à cotoyer l’industrie nautique monter à la montagne. Voiles des neiges est un concept de salon décalé qui va à la rencontre de pratiquants ou de futurs pratiquants dans un contexte de vacances et de détente.

Le passage du Nord-Ouest à l’honneur avec « Le Babouche »

« Le Babouche » de Sébastien Roubinet sera présenté en exclusivité à Voiles des neiges 2006. Sébastien tentera de relier entre mer et glaces le Pacifique à l’Atlantique via le Nord du Canada sur ce catamaran incroyable de 7,50 mètres. Et si « Babouche » est un voilier, il est conçu pour surmonter les obstacles glaciaires en glissant dessus, tel un char à voile. Coques résistantes aux chocs, insubmersible, « Babouche » respecte également des choix éthiques. Il participe à la recherche environnementale et préconise une navigation simple avec seulement un GPS (système de positionnement par satellite) et un pilote automatique. Des tests médicaux seront également entrepris par Sébastien comme la résistance au froid, au sommeil ou au stress en collaboration avec l’Université de Montpellier et l’UFR Staps de l’Université d’Orsay. Départ prévu de cette expédition : fin avril 2006, soit seulement un mois et demi après le rendez-vous en altitude de La Clusaz !

En collaboration avec le Grand Pavois de La Rochelle… Espace de ski varié, diversité des pistes et de dénivelés, accueil chaleureux des habitants attachés à leurs traditions et charme d’un village authentique, La Clusaz vivra pendant une semaine au rythme de la mer. Aussi l’ambiance sera tendance marine à La Clusaz avec décoration des magasins et du village pendant la semaine de Voiles des neiges ! Car si la station possède un précieux trésor – ses champions – et des espoirs de médailles olympiques à Turin, elle accueillera également des marins de renom qui viendront honorer de leurs présences ce Voiles des neiges, premier du nom. Station française la plus étoilée, avec sept champions du monde dans presque toutes les disciplines de ski, La Clusaz s’est associée au Grand Pavois de La Rochelle, premier salon nautique à flot en Europe et troisième mondial, et son département événementiel G.P.O pour organiser cette première mondiale.

Plus d’infos : www.laclusaz.com et www.grand-pavois.com

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