- Publicité -
Accueil Blog Page 1927

Hublot et la voile…

Hublot
Hublot

La régate Hublot PalmaVela regatta, née en 2004, a pour objectif de rapprocher les sports de voile du public.

Ces régates seront un point de rencontre pour tous types de bateaux à quille, de la dernière génération de Maxis – comme les Wally Class – jusqu’aux Voile Latine Traditionnelle, TP52, flottes en temps réel, et de nombreux bateaux one of a kind.

Les grandes nouveautés de l’édition 2006 sont l’incorporation des classes: RN (National rating), bateau de séries, Yachting Industry Class, Classe Internationale 1 mètre (ainsi que la voile pour handicapés) rejoignant les classes ayant déjà participé l’an dernier: Maxi, IMS, voiliers Classique et Traditionnels, Voile Latine Traditionnelle, one design et charter. Avec ces nouvelles extensions, Hublot Palmavela réaffirme le concept de l’événement à la portée du (grand) public et se consolide comme étant la régate ayant le plus de projection en Espagne.
Une des attractions majeures de Hublot PalmaVela est la participation des Maxis, et plus particulièrement des prestigieux voiliers Wally, qui ont rejoint cette année les régates de Mallorca officiellement inclues dans le calendrier official de leurs régates. Un autre élément significatif a été l’incorporation de Hublot PalmaVela comme un événement comptant pour le championnat d’Espagne pour les voiliers Traditionnels et Classic.
De nombreux propriétaires considèrent Hublot Palmavela comme l’un des meilleurs événements nautiques de la Méditerranée pour ces catégories de bateaux, véritables joyaux de l’héritage maritime. Hublot PalmaVela sera également un événement comptant pour la Coupe d’Espagne en Classe RN.
Les compétitions nautiques se tiendront en 6 lieux de régates différents dans la baie de Palma. Plus de 80 personnes collaboreront avec les différents comités de course afin que les lieux de régates soient opérationnels simultanément, un challenge extraordinaire qui a fait ses preuves déjà en 2005. De même que les bateaux avec une marge de manoeuvre réduite se verront attribuer un lieu de régate proche de la côte, ceci afin de leur permettre d’accéder à leurs régates directement depuis la côte.
Un large programme d’événements à terre et de divertissements prestigieux seront également proposés durant ces régates de Hublot PalmaVela, tels que concerts, shows, haute gastronomie et un diner concert Hublot le samedi 22 avril.

Hublot et la voile en 2006 :

Hublot : un nom prédestiné au monde nautique. Le lien entre Hublot et la mer existe depuis le premier jour, de part son nom et son boîtier de montre en forme de Hublot. La première « fusion » réalisée dans l’horlogerie le fut par Hublot en 1980 en mariant le caoutchouc et l’or. Et qu’y a-t-il de plus confortable en mer que de porter un bracelet en caoutchouc naturel et une montre en or, acier, titane ou céramique. La mer est tout naturellement l’espace de prédilection de la montre Hublot. Toujours dans le même esprit, Hublot utilise aujourd’hui encore la fusion de matériaux inédits comme le kevlar et l’or rose et associe symboles et matériaux venant tout droit du monde nautique. Hublot a hissé les voiles et sponsorise différents événements nautiques internationaux confirmant ainsi sa légitimité avec la mer, son sens unique du design dans cet esprit de fusion de matériaux inédits et l’alliance entre l’Art Horloger traditionnel et l’Art Visionnaire du XXIème siècle. Depuis 2002, Hublot soutient le voilier 44R « Hublot Diva », dans un projet de recherche scientifique et médicale.

En novembre 2004, Hublot est devenu sponsor du bateau de Dominique Wavre, magnifique monocoque de 18 mètres, pour participer à la fabuleuse et plus grande aventure à la voile en solitaire, le « Vendée Globe 2004 ». En 2005, Hublot sponsorisait déjà « Hublot PalmaVela », un partenariat titre pour associer l’innovation horlogère à la technicité nautique. Hublot devenait également le Chronométreur Officiel de la Wally Class, la plus grande flotte d’embarcations modernes au-dessus de 24 m. et devenait encore le partenaire horloger exclusif de l’emblématique Yacht Club de Monaco, synonyme dans le monde entier de prestige, de luxe et de rêve d’une part, de sport, de performances et du meilleur du yachting d’autre part. Hublot était également Chronométreur Officiel de la Solitaire Afflelou du Figaro. Une association avec le Figaro, le plus grand quotidien français et véritable référence culturelle de l’information. Dans ces choix, la marque Hublot met en exergue ses valeurs intrinsèques: Novation et Héritage.

Jean-Claude Biver, Directeur Général de la société, a su merveilleusement pérenniser ces deux valeurs qui demeurent un socle de la stratégie de la marque Hublot.

Programme «2006 » :
– Hublot PalmaVela Palma 19 au 23 avril
– La Solitaire France du 31 juillet au 30 août
– Wally Cup France septembre
– Yacht Club Monaco Monte Carlo à définir

Plus d’infos : www.hublot.ch

- Publicité -

Essai du nouvel A 35 chez ATR tous les soirs du Spi Ouest France.

A35
A35

Après des premiers bords en régate lors des récents challenges de printemps de la Trinité sur Mer, c’est ce week end en baie de Quiberon que les deux nouveaux Archambault A 35 ont pu trouver leurs marques lors de speed tests intensifs entre la version mât carbone pour l’un, et la version standard profil aluminium pour l’autre. Des camarades de jeu les ont vite rejoint pour juger de leurs performances sur l’eau.

Réponse définitive en fin de semaine à la Trinité sur mer !

Atlantique Temps Réel, concessionnaire A 35 pour la Bretagne Sud, vous invite tous les soirs du Spi Ouest France au retour des régates pour une sortie découverte du nouvel A 35 gréement carbone.

Sur rendez-vous, contactez Stéphane Marciak au 06 81 83 90 51, ou stephane@atlantiquetempsreel.com

- Publicité -

nke dans la course !

Objectif Océans
Objectif Océans

En plus d’être présente à travers leur équipements éléctroniques sur les Figaro disputant la Transat Ag2r, la société nke s’est engagée plus encore auprès d’un équipage et pour cause, l’un des membres du duo est responsable commercial chez nke.

Tombé dans le bain dès son plus jeune âge, Pierre-Emmanuel Pavageau n’a cessé d’écumer les pontons lors de nombreuses régates, jusqu’à en faire son métier en tant que responsable commercial chez nke.

Skipper sur le Tour de France à voile, amateur de sensations fortes (kayak en raid en autonomie complète, wave skis), Nicolas Bertho est responsable de site chez Total.

Ces deux amis d’enfance souhaitent désormais mettre en application leurs aptitudes et expériences respectives sur une transat en double : « Nous connaissons chacune de nos forces et faiblesses, c’est pourquoi nous sommes complémentaires et complets dans tous les domaines que nécessitent une course de ce genre. »

Vainqueur de la première édition de l’Ag2r et marin d’exception, Michel Desjoyeaux fut le premier convaincu par le projet d’Objectif Océans. Il a décidé d’apporter son soutien en devenant leur parrain officiel. Comme Michel Desjoyeaux, de nombreux partenaires ont fait confiance à Objectif Océans : Netto Herbignac, la raffinerie de Donges, le Conseil Général du Morbihan…

Mais aussi nke qui les suit depuis le début du projet et les soutient financièrement et techniquement. Ainsi, le spi d’Objectif Océans a été fourni par ce spécialiste d’équipement électronique.

Objectif Océans, c’est le pari de s’imposer parmi de grands professionnels dans la seule transat à armes égales. Challenge prometteur de sensations fortes, cet équipage n’a pas fini de surprendre.

Rendez-vous sur le site http://objectif.océans.free.fr

- Publicité -

La Transat AG2R démarre en fanfare

Figaro Bostik AG2R Caudrelier Bérenger
DR

14 nœuds de moyenne pendant plus de quatre heures ! Avec ces vitesses dignes de leurs aînés de 60 pieds, les Figaro Bénéteau 2 ont entamé cette 8e Transat AG2R sur les chapeaux de roues. Par 35 nœuds de vent de nord, les figaristes ont pu s’en donner à cœur joie et réaliser des surfs sous spi à plus de 20 nœuds. Evidemment, le revers de la médaille est l’humidité ambiante, rendue d’autant plus sournoise par des températures proches de zéro la nuit. Dans ces conditions musclées, on retrouve logiquement les favoris dans les dix premiers, avec une grosse bagarre en tête entre les duos Caudrelier/Bérenger (Bostik), Vittet/Lemonchois (Atao Audio System), Beyou/Riou (Delta Dore) ou encore Jourdain/Nélias (Veolia). Auteur d’un superbe départ devant tous les ténors de la classe, la paire Defert/Riou (Suzuki Automobiles) réussit pour l’instant à se maintenir dans le top 10 en s’accrochant à sa neuvième place. L’autre surprise provient des tenants du titre, Le Cleac’h/Troussel (Brit Air), relégués à la 23e place avec plus de 15 milles de retard sur les premiers.
 
Le vent portant devrait mollir dans la journée et retomber aux alentours de 20-25 nœuds, avant un nouveau renforcement la nuit prochaine au passage du Cap Finisterre.
 
Ils ont dit…
Charles Caudrelier (Bostik), joint ce matin à 5h00 : « Le vent est monté dès qu’on a quitté la côte. La mer est belle et cela nous permet de bien attaquer. On a eu jusqu’à 30-35 nœuds de vent et le bateau frôlait les 20 nœuds en surf. Cela nous a permis de larguer un peu les autres. En début de nuit, comme nous serrions plus le vent, c’était très humide et nous avons les pieds trempés. Mais pour l’instant, ce n’est que du bonheur !
Nicolas (Bérenger) et moi nous économisons un peu. On fait des quarts d’une heure à la barre pour bien attaquer. On a passé pas mal de temps à changer de spi et à déplacer le matériel dans le bateau. Mais on a aussi pu dormir une bonne heure chacun.
Je pense qu’on a passé le plus fort pour quelques heures et que le vent ne remontera qu’au Cap Finisterre, qu’on devrait atteindre la nuit prochaine. »
 
Vincent Riou (Delta Dore), joint ce matin à 5h00 : « C’était un début de course un peu sportif ! Ca fait pas une première nuit tranquille ça… Mais on a un peu de lune pour voir quelques camarades autour. Les Figaro sont un peu comme les grands monocoques 60 pieds, un peu sous l’eau dans ce genre de conditions. Aujourd’hui, il va falloir tout ranger, tout sécher, et se reposer pour pouvoir bien attaquer la nuit prochaine avec le Cap Finisterre et le vent qui devrait à nouveau se renforcir. »

Les leaders à 4h00
1- Charles Caudrelier – Nicolas Bérenger (Bostik) – à 3610,6 milles de l’arrivée
2- Dominic Vittet – Lionel Lemonchois (Atao Audio System), à 1,1 milles du leader
3- Jérémie Beyou – Vincent Riou (Delta Dore), à 1,4 milles du leader

- Publicité -

De Broc – Petit, les deux Mousquetaires

De Broc Benoît Petit Figaro AG2R Mousquetaires
DR

Complémentaires
Bertrand a connu des hauts  et des bas et, faute de voilier compétitif, son palmarès n’est peut être pas si riche que celui de quelques camarades du vivier finistérien avec lesquels il a partagé ses premières aventures au large. Mais ce Breton têtu, qui sait se faire mal en mer, est une valeur sûre. Et , à 45 ans, il a  toujours autant envie d’en découdre. Son partenaire ayant fait défaut, il a failli rester sur le quai mais, heureusement, les Mousquetaires sont arrivés à la rescousse pour le relancer dans la bataille. Il y fait équipe avec Benoît Petit, un Brestois qui a aussi de belles références. " Je pense que c’est un bon : il suffit de regarder son CV. Il a tout de même été champion du monde", souligne Bertrand. 
Venu de la filière olympique, Benoit Petit champion du monde de 470 en 1999, n’est pas un néophyte du Figaro. Il apportera à Bertrand sa finesse de barre, sa maîtrise du support  : "Bertrand a plus l’habitude de gérer la longue distance, il maîtrise bien le rythme en mer et c’est un compétiteur." La complémentarité de leurs qualités est réelle.
 
Sans complexes
Associés de dernière minute, ils n’ont pas eu le temps d’accumuler les milles : " On a fait une centaine de milles en tout et pour tout.  Nous avons moins navigué que certains de nos adversaires. Il y a de sacrés clients mais il ne faut pas faire de complexe.  Il  ne faudra rien lâcher pendant 20 jours. J’aime bien la bagarre", dit  Bertrand déterminé.
Son coéquipier, qui a également un tempérament de gagneur, est au diapason.  Après des années passées entre trois bouées, Benoît Petit  est ravi d’agrandir le terrain de jeu. " Ce qui me passionne, c’est la régate, à plus forte raison à armes égales.  Mais sur 1 heure ou sur 20 jours , il y a le jeu, la prise de risque. Tout cela est passionnant ."   Ces deux Mousquetaires sont bien armés pour aborder ces 3710 milles qu’ils ont attaqué le fleuret moucheté.
 
Gilbert Dréan
 

- Publicité -

“Le double, c’est deux solitaires à 100% chacun”

Transat AG2R 2006 départ Concarneau
DR

Quelle doit être la qualité première d’un duo ?
Christian Le Pape : "La complémentarité dans tous les compartiments du jeu. Il y a deux solutions : des marins interchangeables ou des marins très typés. Prenons l’exemple du duo gagnant Gautier-Pahun en 1996 : ils étaient complémentaires dans leurs différences. L’un (Pahun) était là pour faire avancer le bateau vite, l’autre pour le faire aller au bon endroit. Il y a aussi des gens qui ont des profils très proches, comme Vincent Riou et Jérémie Beyou. Difficile de ne pas les classer parmi les favoris. Eux, ils ont l’expérience, l’entraînement et le rythme, c’est-à-dire la capacité à ne jamais être dépassé par une situation".
 
Sur quels critères un skipper choisit-il son équipier ?
C.L.P. : "Beaucoup sur l’affectif, l’émotion, jamais sur un choix clinique. Après, c’est aussi une question de disponibilité, voire d’opportunité, mais également de budget. En fonction du budget, on peut choisir de s’offrir tel ou tel équipier. Je pense qu’il y a autant de critères que d’équipage inscrit. N’oublions pas que ce sont des rapports humains et que c’est toujours complexe. Ceci dit, l’important, à mes yeux, c’est que les gens aient une histoire commune".
 
On dit souvent que le double, c’est du solo à deux : partagez-vous cette analyse ?
C.L.P. : "Le double, c’est 100 % + 100 % d’efficacité, sinon ça ne marche pas bien. Dès le commencement du projet, il faut bien définir les attentes, se dire qu’on est là pour gagner et que l’on va se préparer pour atteindre cet objectif-là. Si l’un est déficient, seulement à 80 %, l’autre aura du mal à compenser".
 
Vu le niveau de préparation des ténors de la classe Figaro, ou se fait la différence sur une Transat ?
C.L.P. : "Certainement pas sur le fond de jeu, c’est-à-dire les réglages, les manœuvres, les choix de voilure, etc : ils sont dix équipages à avoir le même fond de jeu. La différence se fait d’abord dans les choix des trajectoires et dans la capacité à tenir un rythme élevé le plus longtemps possible. Lorsqu’on est en tête, il faut être capable de prendre des décisions non pas en fonction des adversaires mas en fonction des conditions météos. Et ils sont moins nombreux à avoir ces capacités-là".
 
Quels sont justement les équipages qui possèdent ces capacités ?
C.L.P. : "Caudrelier-Bérenger, Riou-Beyou, Morvan-Tabarly, Le Cléac’h-Troussel, Jourdain-Nélias ont tout le temps été dans le coup : ça fait trois mois qu’ils s’entraînent, ils sont dans le match. Ils ont le rythme. Ensuite, je dirais qu’il y a plusieurs outsiders comme Grégoire-Veniard, Tripon-Drouglazet, Douguet-Chabagny, Dick-Jourdren et Vitte-Lemonchois. Mais sur une transat, il peut s’en passer des choses…"
 
Propos recueillis par Philippe Eliès

- Publicité -

Pas de rodage !

Dominic Vittet - Atao Audio System
DR

« On peut dire que ça a bombardé très fort ! » Leader de la course avec Lionel Lemonchois sur ATAO Audio System, Dominic Vittet résumait assez bien le sentiment général à la première vacation officielle organisée depuis la FFVoile, ce midi à Paris. « Le bateau enfournait jusqu’au mât, on faisait des longs surfs à 17-18 nœuds, c’était assez spectaculaire et il semble qu’à cette allure on soit un peu plus rapides que tout le monde », se félicitait le Trinitain, alors à la lutte avec le Bostik de Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger. Mais au classement de 16h, Cercle Vert (Gildas Morvan-Erwan Tabarly) et Les Mousquetaires (Bertrand de Broc-Benoît Petit) complétaient le podium provisoire, ces trois bateaux étant à égalité pour la deuxième place, tous à 1,8 mille des leaders

 Petits écarts et petites avaries
 
« Ils sont allés vite, à plus de 11 nœuds de moyenne sur les 24 premières heures mais les écarts sont encore infimes », résume le directeur de course, Jean Maurel, « il faut prendre les classements avec précaution, car les bateaux sont étalés en longitude : 22 concurrents tiennent en dix milles. Ce n’est rien. C’est comme s’ils étaient sur une ligne. Ils font des micro positionnements est-ouest pour anticiper le passage du Cap Finisterre, voilà tout, mais il n’y a aucun avantage ou retard décisif ».
 
Et le Cap Finisterre c’est pour cette nuit, avec sans doute jusqu’à 40 nœuds de vent… De quoi « s’amuser » tout en tentant de ménager la monture. Pas toujours simple, comme le note Jean Maurel : « ce qui me parait le plus notable, c’est qu’on a déjà quelques petites avaries, des spis déchirés par exemple ou des drisses qui ont souffert et cela explique que quelques ténors ont pu prendre un peu de retard .».
Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Brit Air), les vainqueurs de la dernière édition, sont de ceux-là. Sans dévoiler la nature de son problème, Armel a raconté qu’ils avaient eu « un souci» leur interdisant pendant quelques heures l’envoi du spi, ce qui explique leur 23e position et leurs 15,5 milles de retard. « Mais tout est réparé maintenant et le bateau est à 100% de son potentiel». Liz Wardley (Donneurs de Vie-All Mer) déplore, elle, d’avoir déchiré les deux grands spis et dû faire de la couture une partie de la nuit. Le spi de Groupe Celeos n’a pas résisté non plus, une écoute a souffert sur Objectif Océans… Rien de bien grave heureusement, juste assez pour illustrer que la relative accalmie de la journée est bienvenue pour réparer tout ce qui peut l’être avant ce fameux passage du Cap Finisterre.
 
Restent de grands moments de vitesse et de plaisir. Car dans ce vent fort, la nuit dernière il y a eu du grand spectacle à bord des bateaux et de jolies sensations pour les marins, comme le raconte Roland Jourdain :   « La nuit a été belle : on allait vite, il y avait de la lune, des dauphins avec sauts périlleux, c’était vraiment super chouette. Franchement, on ne pouvait pas rêver beaucoup mieux même si c’était un peu humide. Mais dans 30 nœuds de vent au portant c’est un vrai plaisir ce bateau ! » Et le skipper de Veolia d’ajouter :  « les choses tactiques plus compliquées sont pour dans deux ou trois jours, à l’approche de Madère ». Une zone d’incertitude météo barre la route et il y aura un vrai choix à faire pour la négocier.  « Demain ou après-demain, ils vont forcément ralentir », prédit Jean Maurel.
 
Ils ont dit :
 
Christophe Lebas (Armor Lux-Salaün Holidays): « C’était assez tonique comme histoire. On a eu jusqu’à 35 nœuds, des surfs sauvages et humides au largue.. des super conditions. C’était juste un peu frais cette nuit, l’eau est froide et le pont était inondé en permanence, ça caillait cette nuit mais à part ça c’était bien. On a un peu abîmé un spi, c’est réparable, mais ça nous handicape un peu. Je ne pense pas que la dorsale sera si compliquée à négocier. Je vois d’autres bateaux pas loin de nous : Roxy, Siemens et quelques autres. Ce midi il n’y a plus que 20 nœuds de vent en moyenne, c’est largement plus raisonnable. »

Armel Le Cléac’h (Brit Air) : « On a eu un petit souci technique cette nuit et on n’a pas pu faire de spi pendant un bon moment, ce qui fait que sous génois on a perdu pas mal de terrain… Mais c’est réparé : maintenant, on a un bateau à 100% de son potentiel et ça va mieux. Le vent va tourner un peu à droite d’ici quelques heures, il faudra trouver le bon moment pour empanner puis bien gérer le passage du Cap Finisterre. La mer est assez chaotique, pas question de mettre le pilote pour le moment… »
 
Marine Chombart de Lauwe (Esprit 93) : « Tout se passe très bien, on a passé une nuit sportive mais fort sympathique à alterner grand et petit spi avec 30-35 nœuds de vent, c’était parfait ! C’était un peu plus animé que prévu mais les bateaux tiennent bien la mer, on s’est fait plaisir à glisser entre 15 et 20 nœuds. C’est rigolo parce que c’est un peu la même configuration que le départ de la dernière Transat 6.50. La différence c’est que là j’ai pu lâcher la barre de temps à autre. Avec Julien, on se répartit les tâches de manière assez naturelle à bord. Je suis très fière de mon bateau, j’ai sous les yeux trois mots de la Seine-St Denis c’est un vrai plaisir de partir dans ce projet là. J’ai les filles de Roxy juste derrière moi, tout va bien ! »
 
Liz Wardley (Donneurs de Vie All Mer) : « On a eu une nuit vraiment excitante, mais on a déchiré nos deux grands spis et nous avons été obligés de faire de longues réparations pour pouvoir les renvoyer, maintenant c’est fait, ça va mieux et on va pouvoir se reposer un peu. Le vent remonte maintenant et on va pouvoir naviguer de nouveau sous petit spi, ce ne sera pas plus mal.»
 
Erik Nigon (Axa Atout Cœur pour Aides) : « Pour l’instant, la course se passe humidement et tranquillement ! On a décidé d’assurer à notre rythme de ne pas déchirer de spi pendant les deux premiers jours. Les premiers je les ai déjà vus à l’œuvre, ils attaquent à fond mais nous on n’a pas le niveau de confiance qu’ils ont et on ne veut pas déchirer nos spis maxi. On aurait préféré un départ plus en douceur mais on est dans le rythme, ce n’est pas si mal. On a une houle assez haute, une visibilité pas énorme. La nuit a été un peu difficile, mais nous on gère à deux la nuit dehors et on se repose la journée. On a à peine 15-20 nœuds mais on va reprendre 30 ou 35 en passant au Cap Finisterre ».
 
Jean-François Pellet (Lubexcel) : « Pas mal cette nuit ! Les petits copains ne sont pas très loin, faut qu’on s’accroche. Cette nuit c’était sportif, on est partis en vrac tranquillement une petite dizaine de fois, on a enfourné deux fois jusqu’au mât mais pas de bobo, on a juste abîmé une écoute de spi et un cagnard AG2R. Là, on a 20 nœuds, ça glisse bien sous spi, le ciel est bleu, tout baigne… »

Source Pen Duick

- Publicité -

Catana signe son premier maxi-catamaran.

Poncin
Poncin

Le groupe Poncin Yachts a vendu son premier maxi-catamaran de croisière de 26,50 mètres (87 pieds) pour un montant de 4 M€.

La construction de ce  maxi catamaran de croisière s´inscrit dans la stratégie de développement très haut de gamme du chantier Catana au sein du groupe Poncin Yachts qui doit faire face à une demande mondiale croissante de produits d´exception.

Ce succès confirme le bon positionnement du chantier Catana basé en Méditerranée à Canet en Roussillon, leader mondial des catamarans de croisière de luxe, et sa capacité à construire des catamarans aux dimensions spectaculaires.
Il démontre aussi la pertinence du lancement de sa nouvelle gamme comprise entre 50´ et 98´, dont six unités au total ont déjà été commandées depuis son annonce au dernier Salon Nautique de Paris.

Reconnaissance internationale :
La revue britanique professionnelle « European Boatbuilder », a consacré 17 pages dans son numéro de Février-Mars 2006 à l´usine B.I.S, Boat Industry System, et au concept Harmony développé par Olivier PONCIN et son équipe.
Cet article plébiscite la cohérence du projet et met en évidence cette stratégie nouvelle dans le nautisme consistant à investir fortement (17 M€) dès le départ dans un outil de production novateur.

Cet article rédigé par une presse reconnue dans le secteur et diffusé sur le marché international, est un soutien de taille pour Harmony dans sa conquête actuelle du marché européen.

Plus d´infos : www.poncinyachts.fr

- Publicité -

Les femmes à l’honneur chez Dubarry.

Dubarry
Dubarry

Pour les femmes qui aiment naviguer, il est souvent difficile de trouver des chaussures confortables en mer et sur terre et dont l’esthétique n’ait pas été mise de côté. Pour l’été 2006, Dubarry propose une sélection de modèles particulièrement destinées aux femmes. Gardant pour objectif la performance, toutes les chaussures Dubarry disposent de la semelle anti dérapante, mise au point par la marque, et qui assure une bonne adhérence quel que soit le temps.

Si le look classique est aussi important que le confort et la stabilité, alors les modèles Maldives et Barbados offrent le choix de chaussures avec ou sans lacets dans le style classique des chaussures de ponts. Résistantes à l’eau de mer, légères et souples, ces chaussures sont fabriquées avec des cuirs spécialement traités qui sèchent rapidement tout en conservant leur souplesse. Contrairement aux modèles qui disposent d’une semelle fine de mauvaise qualité, la semelle Dubarry en EVA injectée moulée apporte souplesse et douceur tout en absorbant les chocs. Ces deux modèles réservés aux femmes disposent d’un renfort talon qui améliore le confort.

Les modèles Maldives et Barbados complètent la large gamme de chaussures/bottes techniques et performantes de Dubarry. Cette gamme haute qualité bénéficie des dernières innovations technologiques dans l’injection et le moulage, qui sont associées à des cuirs résistants à l’eau, peu absorbants et à séchage rapide (performance Dry-Fast Dry-Soft). Conçu pour les femmes et pour les hommes, la plupart des modèles sont proposés du 35 au 48 (avec demi-pointures anglaises).

Plus d’infos : www.interdist.fr

- Publicité -

C’est parti pour Saint-Barth !

Départ Transat AG2R
DR

Quelle fête pour Eric Defert et Gwen Riou ! C’est leur Suzuki Automobiles, à peine baptisé par l’explorateur Nicolas Vanier, qui a pris la tête de la Transat AG2R, à laquelle ils participent tous les deux pour la première fois. A la bouée de la Jument, dernière marque du parcours côtier avant le grand large et Prix Argos, les deux jeunes hommes de Lesconil – outsiders sans complexes – ont mis les premiers le cap sur le large et la traversée du golfe de Gascogne, premier juge de paix de cette 8e Transat AG2R.
 
A 16h, Suzuki Automobiles était talonné par quatre équipages tout de même plus attendus à ce niveau : le Cercle Vert de Gildas Morvan et Erwan Tabarly, le Gedimat d’Armel Tripon et Eric Drouglazet, le Delta Dore de Jérémie Beyou et Vincent Riou, favoris à la lutte au centimètre avec Corentin Douguet et Thierry Chabagny (E.Leclerc-Bouygues Telecom).
 
Bertrand de Broc et Benoît Petit (Les Mousquetaires) ainsi que le Groupe Bel de Kito de Pavant et Pietro D’Ali (pourtant dernier à la première bouée du parcours !) n’étaient pas bien loin… Au bout d’1h50 de course, Suzuki Automobiles engrangeait tout de même 10 minutes d’avance sur le dixième au classement, à savoir Bostik de Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger. Rien de décisif bien sûr, mais pas neutre psychologiquement quand on sait que cette course s’est déjà jouée pour 63 secondes à l’arrivée à Saint-Barth’…
 
Joli spectacle et vent capricieux
Le spectacle des 28 voiliers s’élançant pour la grande traversée était superbe. Pas moins d’une centaine de vedettes suiveuses accompagnaient les premiers bords des skippers, sous un ciel de traîne parfois percé de grands éclats de soleil. Côté sport, il fallait être fin régatier – et aussi avoir un peu de l’indispensable réussite – pour se sortir au mieux des caprices d’un vent de secteur nord bien faible (ce qui a d’abord entraîné un retard du départ de quelques minutes) et surtout très capricieux en force et en direction : 7-8 nœuds sur le premier bord, à peine 5 nœuds sous spi en remontant devant la ville de Concarneau puis… pétole totale à la jument.
« Le vent synoptique concurrence le vent thermique et ici, ça peut donner parfois un beau bazar », s’amusait le professeur Michel Desjoyeaux, venu aux commandes de son Zodiac assister au spectacle du départ. Et effectivement, au gré des bords et de veines de vent incroyablement différentes à quelques encablures d’intervalle, on a vu au fil des marques de parcours et dans le désordre : des derniers revenir parmi les leaders (Groupe Bel), des leaders (Brossard) rester scotchés dans une mini bulle et se faisant doubler à droite et à gauche… et même, à cap identique, des spis s’affaler pour être remplacés par des voiles plates afin de continuer à avancer doucettement au près plutôt que faire du surplace !  C’est dans ces conditions, disons « baroques », que la régate est la plus difficile. Et si les grands favoris que sont Jérémie Beyou et Vincent Riou (Delta Dore) ont tenu leur rang, le moins qu’on puisse écrire aussi c’est qu’ils ont bel et bien des adversaires de tout premier ordre. Voilà qui promet.
 
Tout cela sera anecdotique dans quelques heures sans doute, si le vent de secteur nord s’établit comme prévu  pour une vingtaine de nœuds de nord-est. Et puis, il y a 3710 milles à courir d’ici Saint-Barth’, via Porto Santo. Trois semaines d’histoires de mer et d’une compétition acharnée qui réserveront de belles surprises. Et forcément de jolies émotions.

- Publicité -
- Publicité -