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La chronique de Capian : la fée électricité

Matthieu Girolet Capian
DR

C’est bien connu, côté matériel, la rade d’électricité est sur le podium des hantises.

Pour d’autres galères, telles qu’exploser son spi, le verdict est souvent binaire : c’est réparable ou cela ne l’est pas ! En ce qui concerne l’électricité-électronique, en revanche, le champ des possibles passe tout de suite la démultipliée. Il faut dire que le sentiment général concernant les pilotes, réveils, panneaux solaires et autres girouettes est plutôt inspiré du syndrome Loi de Murphy. Ça foirera, c’est sûr !

Vous pensez, sur un mini il n’y a pas grand chose ?
Cela fait quand même une VHF, un GPS, un feu de mat, un gyropilote, un autre pilote moins gourmand, un anémo avec son aérien, un speedo et un sondeur, un mer-veille ou un activ-echo. Plus un plafonnier, un chargeur de batteries et une prise 12V pour les luxueux. Avec souvent, un autre GPS en spare dans sa boîte, plusieurs unités de puissance, hydrauliques et/ou électriques et parfois un pilote de cockpit tout emballé (gentiment prêté par un revendeur sympa). Et qui, si tout va bien, restera bien sage dans son plastique à bulles jusqu’à l’arrivée.  L’autre option étant de la câbler directement sur les batteries en cas de barbecue électrique.Je crois même savoir que certains ont essayé en direct sur le panneau solaire, mais c’est pas dans la notice.

A l’aune de nos 60 millions de sélectionneurs, je vous laisse imaginer les discussions sans fin tendant à définir le montage « optimum ». Cela donne autant de solutions retenues que de ministes. Avec quand même deux grandes familles :

Tout d’abord, ceux qui font appel à un pro et se retrouvent avec une installation aux normes aéronautiques, du genre « on se voit dedans tellement c’est bien fait». Gros avantage pour la fiabilité. Cependant, en cas de panne, c’est tout de suite plus compliqué d’y mettre les doigts quand au minimum on n’a rien fait et qu’au pire on ne sait même pas comment ça marche.
Pour info, pour les causes désespérées c’est Saint Jude ou Sainte Rita pour ceux sont plus habitués à être à genoux devant les filles.

Venons en à l’autre grande catégorie : Ceux qui ont fait ça tout seul, ou avec les copains.
En général, c’est là qu’on rigole ! Cela va des câbles traversant en diagonale la trappe de survie à l’électricien en herbe qui visse son matériel à l’intérieur avec des vis qui dépassent à l’extérieur du bouchain ( Ok, cela ne remet pas directement en cause la fiabilité de son installation et puis c’était au dessus de la ligne de flottaison…).

Je précise tout de suite que perso je suis pas exactement un as du circuit imprimé. Je croyais même que la formule c’était U= Qi. Mais vu que mon bateau avait connu plusieurs strates d’installations et que les câbles étaient noirs d’une extrémité à l’autre, il fallait faire quelque chose. D’autant que cette année, avec les Açores à l’horizon, il faut équiper le bateau en configuration Transat avec un an d’avance sur le programme.
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Alors, souhaitant quand même être capable d’intervenir en cas de panne j’ai choisi la deuxième option, dans sa version avec un copain. Qui, lui, sait, bien sûr.
Et, comme toujours, c’est quand on s’y met que l’on se rend compte des problèmes techniques. Surtout qu’à chaque décision je n’ai pas pu m’empêcher de penser: « si c’est le mauvais choix et que je crame tout au milieu de la partie, je suis pas dans la M… »
Petits bateaux, petits problèmes. C’est ca, oui !

Partons du début, avec les sources d’énergie :
Classiquement, il y a les panneaux solaires (écolo, mais ne suffit pas pour les vérins hydrauliques et quand il fait pas beau c’est pas rigolo) et/ou groupe électrogène (grosse charge mais ça pue, c’est lourd et il y a des cas d’intoxication).
Et la pile à méthanol ? C’est cher, lourd mais moins que le groupe, avec moins de carburant. Ça ne pue pas non plus et, même si celà semble une bonne solution pour l’avenir, des défaillances se sont produites en 2005.
Sans compter avec la grande nouveauté de la dernière Mini : L’éolienne!

Ensuite, comment je contrôle que ça charge ? Seulement un voltmètre ou je mets aussi un ampèremètre pour aussi avoir une idée de quand je pourrai aller à la bannette.
Et, pour quand cela ne charge pas assez, est-ce que je mets un shunt aux régulateurs des panneaux ? Et puis, va trouver du fil étamé à Casto.

Au chapitre des bourdes, voici les régulateurs qui chauffent tellement qu’on ne peut plus accéder à la boite électrique puisqu’ils sont juste devant et carrément brûlants.
Suivis de près par l’unité de puissance du pilote qui veut plus rien savoir. Deux versions pour un même cauchemar : C’est quand on sort le moteur de rechange que l’on se rend compte qu’il fallait le préparer en lui soudant des câbles permettant de le connecter. C’est parti pour les soudures au briquet… Ou alors le problème est mécanique et quand on démonte la partie engrenages, on sent toutes les petites billes de roulement vous rebondir entre les orteils, Tip…tip,tip,tiptiptippppp…Au mieux, c’est la fin de journée à quatre pattes avec la frontale. Si on a pris la précaution de faire ça à l’intérieur !

Bon, enfin, les choix sont faits, la pose en route … Il ne va bientôt plus rester qu’à apprendre les notices pour configurer le tout. J’espère juste que dans quelque temps (fin août par exemple) vous n’aurez pas droit à une nouvelle chronique du genre « ça vous est arrivé : J’ai passé 8 jours à la barre après avoir confondu + et – à 4 heures du matin ».

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Caudrelier mène le bal de la Transat

Figaro Bostik AG2R Caudrelier Bérenger
DR

Si le Bostik de Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger tient le coup en tête, c’est un Eric Drouglazet (Gedimat, 10e à 14 milles) en grande forme – « bateaux et marins intacts à 100% de leur potentiel, rien de cassé et on prend beaucoup de plaisir» – qui résume le mieux la course aujourd’hui. Il explique l’absolue nécessité de prendre les pointages avec des pincettes, tant le peloton de tête est groupé, les écarts infimes et fluctuants au gré des bords : « on essaie d’aller dans l’ouest avec de la vitesse, mais on empanne à peu près tous les quarts d’heure pour exploiter au mieux les bascules et garder le bon angle. On tricote. Et tout le monde sait que dès que nous sommes bâbord amures (le bord non rapprochant, NDR), on perd évidemment du terrain au classement. Donc, on ne stresse pas avec ça. Pour moi, on est quasiment tous à égalité en tête ». Et Droug’ d’ajouter :   « d’autant qu’à Porto Santo, ça pourrait bien être la foire avec la grand voile qui bat en cherchant d’où vient le vent». Tout est dit, ou presque. Le marin de Trégunc a le sens du résumé.
Car telle est bien la situation en tête : on avance encore – un peu moins vite, autour de 8 nœuds de moyenne – mais ça ne va pas durer. « A environ 120 milles de la tête de course, à 200 milles de Madère, il y a une énorme bulle sans vent, confirme le directeur de course, Jean Maurel, et quand je dis rien, c’est vraiment rien. Le néant. La pétole molle. Le stress de voir un concurrent s’échapper dans une minuscule veine d’air venue d’on ne sait où…»
Du coup, « bien difficile de dire quand on sera à Porto Santo », confirme Lionel Lemonchois (ATAO Audio System, 3e à 4,7 milles),   peut-être dans trois jours, mais c’est bien aléatoire ». « On reparlera de notre décalage dans l’est quand les spis pendouilleront à Madère », préfère en rire Yannick Bestaven (Aquarelle.com, 12e à 15 milles). Et avec les 18 premiers en 25 milles, bien malin qui pourrait parier sur un dossard en tête dans l’archipel Portugais…
 
Frayeur pour le duo Douguet-Chabagny
 
Top Chrono AG2R du jour, Armel Le Cléac’h (Brit Air, 14e à 17 milles), y voit peut être une occasion de recoller encore un peu :  « on va essayer de revenir dans les dix premiers d’ici Porto Santo où il y a vraiment peu de vent prévu et ça peut être intéressant ». Bertrand de Broc (Les Mousquetaires, 6e à 5 milles) signale avoir touché trois fois des objets flottants non identifiés, mais sans dommage et confirme que « c’est bien calme devant, avec des prévisions qui n’arrêtent pas de changer », tout en se félicitant de températures enfin plus clémentes : « on a 15 à 20 nœuds au portant sous un grand soleil, on enlève des couches de polaires et c’est très agréable, ça fait du bien. On tricote pour grappiller quelques mètres sur les trois ou quatre concurrents que nous avons à vue, Benoît (Petit) a l’impression de faire du parcours olympique ».
Ainsi va la Transat AG2R : les 26 bateaux encore en course finissent leur gâterie de vent portatif en étudiant encore et encore la météo, en attendant le néant. Les deux bateaux victimes de rupture d’étai, eux, ont touché terre en Espagne : le Virbac-Paprec de Jean-Pierre Dick et Bruno Jourdren est arrivé à Vigo, et l’Esprit 93 de Marine Chombart de Lauwe et Julien Branger a touché terre à Baiona. Marine et Julien prendront demain matin la décision de repartir ou non après réparation.
Une fortune funestement similaire a bien failli arriver à Corentin Douguet et Thierry Chabagny (E.Leclerc-Bouygues Telecom, 9e à 9 milles), passés tout près de la correctionnelle, comme on dit dans le foot. Thierry Chabagny raconte : « on a eu droit à une belle frayeur. Dans le gros temps peu après le Cap Finisterre, notre étai s’est complètement dévissé et est sorti du ridoir. Il se balançait tout autour du bateau, évidemment dans 35 nœuds de vent et une mer très grosse ». Dans ces cas-là, une fois sur deux au moins, le mât tombe…  « Heureusement, on a réussi à passer une drisse très vite à sa place puis à le réinstaller, mais c’était chaud d’aller à l’avant, en combinaison intégrale, limite avec masque et tuba. A ce moment là on faisait plus du sous-marin que du bateau ! ». Plus de peur que de mal heureusement pour l’équipage d’E.Leclerc-Bouygues Telecom qui se dit « confiant » maintenant, à l’image d’un Oliver Krauss (Siemens, 17e à 23 milles) visiblement détendu :  « Marc (Thiercelin) fait de la météo, je barre un peu plus, on remonte peu à peu. On n’a eu aucune avarie, ça glisse encore… mais, devant c’est complexe». Devant c’est complexe, effectivement. Devant, il n’y a pas de vent. Et il reste encore près de 3000 milles à courir…

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Top départ pour Kersauson

Géronimo à San Francisco
DR

Sur l’eau depuis la fin de soirée afin d’éviter les manœuvres portuaires, le trimaran aux couleurs de Capgemini et Schneider Electric a finalement coupé la ligne de depart peu avant 8h00 (heure locale) pour prendre la direction de Yokohama. « C’est un parcours complexe et qui, de ce fait, est forcément intéressant, nous expliquait Olivier de Kersauson, avant le départ. Le Pacifique est sous l’emprise de trois à quatre systèmes météo différents qui rendent certains passages difficiles. Ce sont des endroits que l’on connaît peu, contrairement, notamment à l’Atlantique. » Parti sous un vent très capricieux, Le maxi trimaran devra quitter la baie de San Francisco pour trouver des conditions météo plus favorables.

Record à battre : San Francisco (USA) – Yokohama (Japon) : Steve Fossett – 19 jours, 15 heures, 18 minutes et 9 s – 1996

La liste de l’équipage :
Olivier de Kersauson
Didier Ragot
Larry Rosenfeld (USA)
Jean Charles Corre
Lucas Zamecnik
Xavier Douin
Antoine Deru
Philippe Laot
Rodolphe Jacq
Pascal Jagut
Kazuhiro Nishimura (Japon)
Matt Bryant (USA)

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L’Environnement à l’honneur dans l’Odyssée Cannes-Istanbul.

Odysse Bannes-Istancul
Odysse Bannes-Istancul

La toute nouvelle épreuve réservée à la classe de voiliers Figaro Bénéteau, l´Odyssée Cannes-Istanbul accueille un nouveau membre dans son comité d´honneur : l´association Plan Bleu.

En effet, Lucien Chabason, Président de Plan Bleu – association pour l´environnement et le développement durable de la Méditerranée – annonce son soutien et entre au comité d´honneur de l´Odyssée Cannes-Istanbul, course en double avec un tracé mythique sur les traces d´Ulysse.

L´environnement se montre à l´honneur dans l´Odyssée Cannes-Istanbul. « Plan Bleu » est un organisme défendant l´environnement et le développement de la Méditerranée et gère des études, des prospectives, des observatoires et établit des statistiques dans un seul et unique but, celui de protéger et mener une réflexion sur l´avenir du bassin Méditérranéen. « Plan Bleu » s´inscrit dans le programme des Nations Unies (ONU).

A voir : Plan Bleu : www.planbleu.org

Dans le même élan, l´association « Rimmo » est l´un des partenaires de la course Odyssée Cannes- Istanbul, son objectif général n´est autre que de protéger les populations marines du bassin méditerranéen.

Le Comité d´honneur de l´Odyssée Cannes Istanbul se compose ainsi :
– Président d´Honneur : Prince Jacques de France, Duc d´Orléans
– M. Vincent Campredon, Commissaire en chef, Commandant le SIRPA/Marine
– M. Henri Graveleau, Président de la Classe Figaro Bénéteau
– M. Serge Paillard, Directeur Marketing Chantiers Bénéteau
– M. Hervé Vighier, Président Directeur Général de Marmara
– M. Enrico Macias
– M. Ari Sebag, Directeur Général Délégué du Groupe Partouche
– M. Nelson Monfort
– M. Christian Bex, France Info
– M. Alexandre Delperier, RMC
– M. Lucien Chabason, Président de Plan Bleu

Une charte spéciale a été mise en place à l´attention des coureurs de l´Odyssée Cannes-Istanbul :
La voile est un sport propre, les marins s´engagent à ne rien mettre à l´eau, pas de cigarettes, pas de poubelles, à utiliser des produits biodégradables à bord… et à repérer la position (latitude et longitude) des mammifères rencontrés durant la course afin de fournir des éléments précis aux scientifiques.

L´Odyssée Cannes-Istanbul part de Cannes le dimanche 25 juin pour rallier Istanbul le 8 juillet. La ville de Cannes se prépare à recevoir toute cette flotte. Une destination originale, sur un parcours côtier magique, les navigateurs évolueront dans des décors de rêves, traverseront des endroits prestigieux tels la Corse, la Sardaigne, l´Italie, la Grèce….pour, enfin aborder la Mer Egée, et arriver à Istanbul.
Cette course étonnante, imaginée et concrétisée par ses organisateurs est un vecteur essentiel pour tisser des liens avec la Turquie. De nombreux partenaires se sont associés à ce projet, pour que naisse cette Odyssée Cannes-Istanbul sur les traces d´Ulysse.

Plus d´infos : www.odysseedulysse.com

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Sebago en or !

Sebago
Sebago

Sebago nous annonce que l´or est LA couleur de l´année 2006…. qu´on se le dise !
Et de proposer aux femmes une basket à la fois sexy et confortable et au look résoluement tendance : la Wave Extreme.

Semelle Externe: Sebago ” Octopod “” injectée
Semelle Interne : EVA compressée & livrée avec une demi chaussette
Système de drainage: Mesh Latéral
Grip : Antidérapant
Matériaux : Cuir traité Mer & Mesh
Languette : Doublée Mesh & Néoprène
Lacet : Caoutchouc avec patte serrage
Sangle : Textile ave boucles serrage
Semelle Interne Amovible

Coloris disponibles pour femme : argent/crème, or/crème, blanc/jaune, blanc/vert, blanc/bleu, bleu marine, gris/rouge.

Points de vente au 01 56 03 60 00.

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Une deuxième nuit musclée …

Brit Air / Armel Le Cleac´h
DR

On prend les mêmes et on recommence… Grosse vague. Surf entre 15 et 20 nœuds. Et une belle lune pour éclairer ce tableau surréaliste de 28 Figaro lancés à pleine vitesse. Cette deuxième nuit de course de la Transat AG2R ressemble à la première, en un peu plus musclée. Le vent est une nouvelle fois monté d’un cran à l’approche du fameux cap Finisterre où souffle des rafales jusqu’à 38 nœuds sur une mer particulièrement difficile. Dans ces conditions, il faut savoir aller vite tout en ménageant le matériel car la route est encore très longue jusqu’à Saint-Barth. Griller toutes ses cartouches dès les premières nuits, en déchirant des spis qui seront indispensables par la suite, est une erreur que certains équipages apprennent à leurs dépens. C’est le cas d’Objectifs Océans, le dernier de la flotte pointé à plus de 90 milles du leader. Pierre-Emmanuel Pavageau et Nicolas Bertho ont "explosé" leur spi médium et leur spi lourd et ne semblent pas certains de pouvoir les réparer eux-mêmes. Bien d’autres équipages comme les tandems Pavant/d’Ali (Groupe Bel), actuellement 8e, Le Cleac’h/Troussel (Brit Air), 21e, Treussard/Rouxel (Groupe Céléos), 23e, et même le duo leader Vittet/Lemonchois (Atao Audio System) se sont lancés dans des ateliers coutures pour réparer les dégâts occasionnés par le vent de nord-est, qui souffle tout de même à force 8 ! Dans ces conditions, les compteurs s’affolent et les premiers ont parcouru près de 400 milles en 36 heures ! Le vent devrait continuer à les pousser encore pendant 48 heures jusqu’à l’approche de Madère où une dépression mourante brouille des schémas tactiques jusque-là assez simples.
 
Ils ont dit à la vacation de 5h00 ce matin…
Dominic Vittet (Atao Audio System), leader : « C’est très venté et la mer est assez forte. On se relaie à la barre et on fait un peu de couture. On aurait préféré ne pas péter de spi. Pour l’instant, on fait notre route, on ne cherche pas à contrôler la flotte. On essaye juste de faire au mieux. Grâce à la lune, c’est agréable car on voit assez bien dehors. »
 
Gildas Morvan (Cercle Vert), 5e ce matin : « On a toujours eu du vent depuis le début. C’est la première fois qu’on va aussi vite en Figaro 2. C’est impressionnant ! On fait des supers moyennes depuis le départ. Il faut aller vite en faisant une bonne gestion du matériel. La course ne fait que démarrer. Comme on savait que le vent allait se renforcer à l’approche du Cap Finisterre, nous sommes passés sous spi lourd en début de nuit. Le vent souffle à 35 nœuds, il y a des creux de 4 mètres et des cargos dans les parages… On dort parterre à l’intérieur, tout habillé, prêt à intervenir si besoin. Sinon, on arrive à bien manger et bien dormir. Côté météo, il n’y a pas trop à se creuser la tête pour le moment. La situation est assez claire. »

Les leaders à 4h00
1 – Dominic Vittet – Lionel Lemonchois (Atao Audio System)  à 3346,7 milles de l’arrivée
2 – Yannick Bestaven et Ronan Guerin, à 2,8 milles du leader
3 – Charles Caudrelier – Nicolas Bérenger (Bostik), à 4,1 milles du leader
 
 
Jérémie Beyou (Delta Dore), 4e ce matin : « Nous sommes dans l’accélération du Cap Finisterre. Le vent souffle jusqu’à 38 nœuds. On vit sur le pont, sous spi à fond la caisse, à plus de 15 nœuds en permanence. C’est brûlant ! Euh, faut que je vous laisse là… Au revoir ! »

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Parlier repart en campagne

Médiatis Région Aquitaine / Yves Parlier
DR

Médiatis Région Aquitaine a terminé la phase 3 de sa démarche Step by Step.
Pour rappel, cette procédure mise en place à la mise à l’eau du bateau en janvier dernier, permet une mise au point précise du catamaran.

La phase 1 consistait à valider les travaux réalisés depuis Juin 2005 et à contrôler les appareils de mesure. La phase 2 a permis à l’équipe de se concentrer sur les repérages et les validations des différentes vitesses et allures du bateau. La phase 3, tout juste achevée, s’est attachée à formaliser et quantifier l’exécution des manœuvres, ainsi qu’à orchestrer au mieux l’organisation à bord de l’équipage.

Médiatis Région Aquitaine a ainsi été éprouvé sur le Bassin d’Arcachon, le Golfe de Gascogne, l’estuaire de la Gironde et même sur la Garonne à Bordeaux et ce avec différentes météos.
Après une vingtaine de sorties, l’hydraplaneur était ainsi prêt à quitter le Port d’Arcachon pour rallier sa base d’entraînements à Las Palmas de Gran Canaria, aux Canaries.
 
Les conditions météo étant favorables, Yves Parlier et son équipage ont décidé de lancer une première tentative de record de distance sur 24 heures en équipage. Record à battre : 540 milles (NB : chiffre de référence dans la catégorie 60 pieds)

A suivre…

Source Mediatis Région  Aquitaine
 

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Damien Seguin et Karen Lebovici sortent leur Krysalid

Krysalid 42
DR

Engagés dans la catégorie des multicoques Classe 3 Damien et le Krysalid’42 n’avaient pour l’heure qu’un seul concurrent déclaré, mais c’était sans compter sur la motivation extrême du chantier ligérien Auriga Yachts et d’investisseurs comme Fininfor & Associés qui, particulièrement séduits par le projet, ont décidé de financer la construction d’un deuxième trimaran. Restait alors à choisir le marin au profil idéal pour relever le « défi » lancé ainsi au sport et à l’Atlantique. Après un tour d’horizon très rapide des talents en recherche de monture pour la Route du Rhum, c’est finalement la navigatrice Karen Leibovici qui a été choisie pour skipper le sistership du Krysalid’42 de Damien Seguin. Après un Vendée Globe resté dans les esprits à la barre du célèbre Cigare Rouge de Jean-Luc Van Den Heede, la jeune femme retrouve donc un projet à la hauteur de ses ambitions, elle qui a soif de large depuis la fin de l’aventure autour du monde.

A quelques mois du départ de la Route du Rhum 2006, Damien et Karen se voient donc confier deux superbes unités dont la première sera mise à l’eau fin mai et la deuxième dans le courant de l’été. Pour leur première participation à cette célèbre transat, l’un comme l’autre mesurent la chance qui leur est donnée :
 Damien Seguin : « Le fait que nous soyons tous les deux engagés sur des bateaux identiques représente pour moi une saine émulation. Karen est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Elle est honnête et je sais qu’en partageant l’aventure avec elle nous aurons de quoi échanger et apprendre au mieux."
 Karen Leibovici : «Pour moi cette nouvelle est excellente à plusieurs titres, d’abord parce qu’il y a longtemps que j’avais envie de faire la Route du Rhum. Ensuite, parce que Jean-Luc Van Den Heede, qui était le parrain et le premier skipper de mon bateau sur le Vendée Globe est impliqué dans l’histoire (ndlr : Jean-Luc Van Den Heede a en effet apporté son soutien au projet Krysalid’42 dès les prémices de l’aventure). Enfin, ce projet est une histoire de rencontres et de défis. Tout n’est pas facile et c’est ce qui rend l’aventure passionnante. Je ne serai pas partie sur un trimaran 60 pieds sur cette transat, ce Krysalid’42 est idéal pour moi parce que c’est un bateau raisonnable dans la construction et dans la navigation ».

Avant de pouvoir se confronter et naviguer à bord de leurs Krysalid’42, Damien Seguin et Karen Leibovici vont continuer à naviguer sur leurs projets en cours ; la Transat AG2R qui a mis les voiles  dimanche pour Damien et le circuit Mini 6.50 à bord du TamTam pour Karen. Il leur faudra également à l’un comme à l’autre trouver des partenaires financiers pour leur permettre de courir dans les meilleures conditions. Le chantier Auriga Yacht quant à lui mettra les bouchées doubles pour relever le défi de sortir deux bêtes de course identiques pour deux marins avides de large…

Source Auriga Yachts

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Josse et ses Kids de nouveau en route

ABN AMRO 2 Etape 2
DR

Si ABN AMRO One creuse l’écart en tête de flotte, reléguant son plus coriace adversaire Movistar à 38 milles ce matin, Sébastien Josse affiche depuis près de 18 heures les meilleurs vitesses. Peut-être est-ce enfin l’opportunité que l’équipage d’ABN AMRO TWO attend depuis plusieurs jours pour revenir dans la partie.
 
 
Sébastien Josse ce matin
 « Le Pot au Noir est désormais derrière nous et nous n’en avons pas beaucoup senti les effets. Nous venons de passer l’embouchure du fleuve Amazone hier et sommes actuellement à la hauteur du Venezuela, à 700 milles nautiques de l’embouchure du fleuve Orinoco. Devant nous, encore trois jours  de navigation un peu à la queue leu leu  avant de changer de système météo. Nous ne sommes pas bien placés depuis plusieurs jours mais je pense que les conditions météo qui s’annoncent vont faire évoluer la donne. Pour expliquer notre retard, qui a rarement été aussi important sur aucune des étapes déjà disputées, deux raisons. Nous sommes tombés dans un premier piège peu après le départ, quand la flotte a démarré grâce à un nuage et que nous sommes restés scotchés. Cela s’est joué à 4 milles près, mais ensuite cela a été difficile de revenir. Après, pendant la remontée le long des côtes du Brésil, nous avons fait une route plus Est que les autres, pensant que le vent serait plus favorable au large. Cela n’a pas été le cas.
 
Nous avons maintenant 160 milles de retard sur ABN AMRO ONE, mais ce n’est pas un drame. Cette étape est loin d’être jouée et il y a encore quelques embûches sur la route, la dernière, la plus dangereuse, étant l’arrivée sur Baltimore, qui passe obligatoirement par la très risquée Baie de Chesapeake. Le moral de l’équipage d’ABN AMRO TWO est donc bon et l’esprit toujours aussi combatif. Mais il faut reconnaître que l’expérience de nos adversaires fait de plus en plus la différence. Ce que nous avons pour y pallier, c’est un esprit d’équipe très fort et une vraie hargne sur l’eau. La beauté de notre sport est que la météo reste un paramètre insaisissable. Nous avons quelques cartes dans notre main pour jouer  avec elle, mais c’est elle qui a souvent le dernier mot. Cela apprend l’humilité et la combativité extrême. Il ne faut jamais se laisser déstabiliser tant que la ligne d’arrivée n’est pas passée. »

Source ABN AMRO
 

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Eliès et Generali officialisent enfin !

Eliès Yessssss
DR

Voici la sobre communication officielle diffusée suite à la conférence de presse tenue ce jour à
Paris :

"(…) Generali déclinera le thème environnemental sur un vecteur de communication historique au sein du Groupe, la voile, en engageant la construction  d’un nouveau voilier de 60 pieds (18,28 m) pour s’engager dans le Vendée Globe de 2008. Le groupe a renouvelé sa confiance à Yann Eliès, Champion de France solitaire en 2004 et co-détenteur, aux côtés de Bruno Peyron, du record du tour du monde du monde en 50 Jours. Dès la conception du voilier, confiée aux architectes Jean-Marie Finot et Pascal Conq, l’intégration d’énergies renouvelables à bord a été prévue afin de construire un bateau d’un type nouveau, qui allie performance et respect de l’environnement. Pour les besoins en alimentation électrique à bord, le nouveau « Generali » fonctionnera avec un moteur au diester, des éoliennes  et un nombre maximal de capteurs solaires.

Le bateau, qui sera construit par le chantier naval Multiplast (Vannes) et  achevé au printemps 2007, aura pour parrain Zinédine Zidane."

Car en effet…

" Zinédine Zidane sera l’ambassadeur du Groupe dans une campagne télévisée et Internet
 ainsi que le parrain du nouveau voilier construit pour le Vendée Globe de 2008,
 qui sera confié à Yann Eliès, skipper Generali depuis 9 ans.  Dans  le but d’accroître sa notoriété auprès du grand public et de positionner le Groupe comme l’assureur de référence en matière de défense de l’environnement, GENERALI donne le coup d’envoi d’une campagne de communication institutionnelle d’envergure. Cette campagne à destination du grand public, qui se déroulera du 11 avril à fin mai 2006, sera déclinée autour de médias diversifiés.

(…)

Ce dispositif sera amplifié par une campagne de publicité à la télévision, sur toutes les chaînes nationales et des chaînes du câble  et du satellite ainsi que sur Internet.
 Au-delà du parti pris informatif et interactif qui constitue le fondement de sa démarche, Generali a souhaité donner une forte résonance à cette campagne en s’appuyant sur l’une des personnalités préférées des français  : Zinedine Zidane.  (…) « Nous pouvons tous agir pour notre avenir » : la nouvelle  signature institutionnelle de Generali, omniprésente dans la campagne de communication, souligne la volonté de Generali d’accompagner chacun dans une dynamique d’action efficace dans le cadre individuel et dans le cadre collectif, ce dernier rejoignant les questions de sauvegarde de la planète.  (…) Poursuivant la même logique, Generali a rejoint le Club « Planète Gagnante » de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) pour la mise en oeuvre d’actions de sensibilisation du grand public à l’environnement et aux économies d’énergie.
 Des actions seront dédiées aux clients de Generali dans le cadre de la campagne de communication 2006 avec la création d’un guide de conseils pratiques pour mieux prévenir des risques au domicile et préserver l’environnement, édité à plus  de 100.000 exemplaires.

Source Generali

 

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