Elégance et démesure à Porto Cervo

Maximus
DR

Du 5 au 10 septembre, pas moins de 38 Maxis, de 24 à 55 mètres de long (sic !), vont en découdre devant Porto Cervo, représentant treize nations : Allemagne, Argentine, Australie, Bermudes, États-Unis, Grande-Bretagne, Îles Vierges britanniques, Italie, Luxembourg, Monaco, Nouvelle-Zélande, Norvège et Pays-Bas. Répartie en trois catégories (Cruising, Racing, Wally), la flotte des Maxis constitue l’un des rassemblements de voiliers les plus prestigieux. Une variété d’embarcations impressionnante : des monocoques les plus luxueux aux plus rapides, en passant par les plus classiques. Le plus impressionnant est Adela (55 mètres) et les deux plus rapides, en l’absence de Mari Cha IV, les deux montres de trente mètres, Maximus et le nouveau Skandia
Le terme Maxi désignait à l’origine la taille maximale autorisée pour construire un bateau conformément au système international en vigueur en termes d’handicap dans les années 1970 et 1980 (IOR, International Offshore Rule). Il y a trente ans, lorsque les courses au large ont commencé à se structurer davantage et que les barèmes de handicap appliqués pour déterminer le vainqueur de n’importe quelle course ont été affinés, il subsistait néanmoins un intérêt réel pour les honneurs de la ligne : l’honneur attribué au premier à franchir l’arrivée et à rejoindre le port, indépendamment du résultat du handicap. En général, cet honneur était réservé au plus gros bateau, plus enclin à arriver en tête de la course. Ceux qui en avaient les moyens et la volonté construisaient les plus gros bateaux en conformité avec l’IOR, le Maxi Rater, surnommé Maxi. Les Maxis mesuraient alors entre 20 et 25 mètres. Suffisamment rapides et fiables pour traverser les océans, ils sont restés pendant vingt ans l’embarcation la plus prisée pour participer à la course autour du monde en équipage. Les navigateurs les considèrent comme les plus grands bateaux manoeuvrables en toute sécurité à la force des bras.

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