IMOCA

C’est parti. Le nouveau monocoque de 60 pieds ROXY (ex. PRB), paré de ses nouvelles couleurs vives et ses rondeurs toutes féminines, vient de débuter un programme intensif d’entraînement et de courses dont l’objectif est de se préparer pour la Transat Jacques Vabre 2005.
Le tandem Anne Liardet / Karen Leibovici est l’unique équipe féminine inscrite à ce jour au départ de la grande transatlantique dont le départ sera donné le 5 Novembre du Havre.

C’est à 07 heures 13 minutes 21 secondes (heure française) dimanche 29 mai 2005 que l’équipage de Roland Jourdain sur le monocoque 60 pieds Sill et Veolia a franchi la ligne d’arrivée de la Calais Round Britain Race 2005. Roland Jourdain a mis 6 jours 16 heures 43 minutes 21 secondes pour parcourir les 1815 milles de ce tour des îles britanniques dans le sens des aiguilles d’une montre de Calais à Calais à la vitesse moyenne de 11,29 nœuds. Sill et Veolia améliore de le record de la course de 2 jours 17 heures 05 minutes 20 secondes.

Roland Jourdain et son équipage, composé de Jean-Luc Nélias, Gaël Le Cléac’h, Philippe Legros et Ronan Le Goff, ont franchi la ligne d’arrivée de la Calais Round Britain Race ce dimanche 29 mai à 7 heures 13 minutes 21 secondes. Sill et Veolia a sillonné les 1815 milles du parcours théorique en 6 jours 16 heures 43 minutes et 21 secondes, soit une vitesse moyenne de 11,29 nœuds. Le skipper breton améliore ainsi le temps établi par Vincent Riou, en 2003, de 2 jours 17 heures 5 minutes et 20 secondes.
Mais outre ces chiffres, c’est l’émotion et la joie des cinq marins, ce matin lors de leur arrivée à quai, qui restera dans les esprits. Plus que la satisfaction de cette victoire et d’une course bien menée, c’est la confiance retrouvée que l’on pouvait deviner dans les yeux de Roland Jourdain au petit matin. Interview :

Samedi matin à 4h00, à moins de 200 milles de l’arrivée, un seul des trois bateaux encore en course sur les sept au départ a pu être joint. Problèmes de liaison, manœuvres incessantes sur le pont ou black out volontaire pour ne pas dévoiler son jeu ? Si Ecover et Sill et Veolia se tiennent toujours en moins de 7 milles, Virbac-Paprec, à une trentaine de milles derrière le duo de tête, joue l’opération de la dernière chance en tirant des bords le plus près des côtes anglaises. Lequel des trois franchira la ligne en vainqueur dans la nuit de samedi à dimanche ?

Changement de décor sur la Calais Round Britain Race. Après la furie de ces dernières 24 heures et le démâtage de Bonduelle, la Mer du Nord affiche aujourd’hui un visage plus souriant. Rien n’est joué entre les trois concurrents en course qui avancent sous spi dans le petit temps. A moins de 400 milles de l’arrivée, Ecover, Sill et Veolia et Virbac-Paprec devront se battre jusqu’au bout pour faire leur place sur le podium.

Bataille d’empannages en tête de la Calais Round Britain Race. Le trio de tête s’est réduit cette nuit à un duel particulièrement serré entre Bonduelle et Ecover, séparés de seulement 0,6 mille à 4h00 jeudi matin.

Des vagues, du soleil, des surfs à 25 noeuds, des embruns, de l’adrénaline et quelques petites frayeurs. Ce n’est pas Hawaï, c’est l’Atlantique Nord ! Depuis 24 heures, les monocoques frôlent l’excès de vitesse et n’échappent pas aux dérapages incontrôlés. A la hauteur des Shetlands, à 660 milles de l’arrivée, Ecover ouvre la voie devant Bonduelle , Sill et Veolia et Virbac-Paprec. A 18h30, ils auront atteint Muckle Flugga, point culminant du parcours situé par 61° nord.

Alors qu’il était au coude à coude avec Ecover, peu après le passage de Muckle Flugga, le phare situé au nord des îles Shetlands, Bonduelle a démâté. L’équipage est sain et sauf, tout va bien à bord.

Moins d’un mille sépare les trois premiers de la Calais Round Britain Race au pointage de 4h00 ce matin. Sous spi dans une légère houle, les chassés-croisés continuent au sein du trio de tête. L’équipage britannique de Mike Golding (Ecover) ouvre la voie avec seulement 0,2 et 0,8 mille d’avance sur les deux bateaux français, Bonduelle de Jean Le Cam et Sill et Veolia de Roland Jourdain. Derrière, l’équipage de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec), revenu à 38 milles des leaders, s’accroche et tente de grignoter son retard.

« Nous naviguons à vue, Sill à gauche, Ecover à droite et pétole pour tous ! »