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Sébastien Josse, skipper heureux

Arrivée mellbourne
DR

Alors c’est le bonheur ?
Affirmatif. Je stresse aussi un peu. C’est dur à tout point de vue

Des ennuis sur cette longue étape entre Wellington et Rio ?
Des voiles endommagées. Lors de l’inshore à Capetown, on avait cassé les lattes et continué tant bien que mal jusqu’à l’arrivée. La grand-voile n’avait pas trop aimé. On avait réparé mais bon. Ensuite on a fait des petites erreurs dans les prises de ris et ça l’a encore fatiguée. Ca nous a un peu handicapé. Mais c’est surtout notre option nord dans le Pacifique qui nous a coûté bonbon… (rires).

Tu fais des belles performances globalement mais tu n’es pas à l’abri d’un retour des « éclopés » de l’Atlantique ou de l’Indien.
Et oui, Paul Cayard (Pirates) a fait deux à Melbourne et à Rio. Il est un cran au dessus. Il est en train de démarrer, c’est un gros diesel et il ne va pas être facile à contrôler. On a la pression. C’est quand même un grand virtuose. Et puis il y a encore plus de 50% des points à prendre avant l’arrivée. Rien n’est acquis. C’est le moins qu’on puisse dire. Même pour ABN One ! S’il se plante dans les inshore…

On a l’impression que les écarts en performance se resserrent entre les bateaux depuis le départ
Oui le « gap » du départ a disparu, les équipages connaissent mieux leurs montures, les Farr vont bien et ils ont gagné en fiabilité même si Movistar a encore eu un problème de quille. Ca régate pur et dur. Il faut être continuellement à 100/110% sinon tu te fais larguer.  

Un commentaire sur la récente nomination de Kostecki aux commandes d’Ericsson en remplacement de Neal Mac Donald ?
Je m’en doutais un peu. Le bateau est en queue, ça ne pouvait pas durer comme ça. Il fallait un coupable et c’est le skipper. C’est un poste à siège éjectable. On est dans un milieu de pros, il n’y a pas de place pour les sentiments.

Le plus dur est fait sur le plan météo. Maintenant, c’est de la régate jusqu’à la fin ?
C’est clair ! D’ailleurs tous les bateaux partent avec des voiles neuves (le nombre de voiles est contingenté sur la Volvo, ndlr). On oublie les mers du sud. Désormais, c’est plus ambiance Figaro, navigation à vue. A jouer les nuages, les effets de côte. On passe de « offshore aventure » à «offshore régate ». Déjà l’arrivée à Rio, trois voiliers se tenaient dans un mouchoir après 6000 milles de course. J’estime qu’avec ABN Two on est à l’aise au reaching sans être vraiment plus rapide, on n’a pas de souci dans le petit temps, mais au louvoyage on a vu qu’on ne tenait pas en VMG face aux meilleurs Farr. Les voiles neuves devraient nous permettre d’améliorer le comportement du bateau.

Et ce fameux record de 563 milles en 24 h dans l’Océan Indien ?
On a eu pas mal de chance. Le vent avait le bon angle et la mer était relativement plate. On a fait du reaching pendant 24 h à presque 24 nds de moyenne. Je pense que c’est possible de retrouver le même genre de conditions et de faire mieux encore.

Le bateau est conforme à tes souhaits ?
Oui, il est très solide. Au Cap Horn, j’ai été impressionné par le potentiel du bateau. On a fait des pointes à 40 nds au GPS. Je serrais un peu les fesses car la mer s’est creusée en arrivant sur le plateau continental. Il y avait 40/45 nds établis. On était à 2 ris dans la g.v. et un petit foc à l’avant. On était sur un toboggan. Y a même des vagues qu’on évitait de prendre au risque de se planter grave. J’ai retrouvé des circonstances partagées sur Orange (le cata géant de Bruno Peyron, sur lequel Sébastien a fait le tour du monde). Il fallait préserver le bateau. On ne choquait pas la g.v. au portant pour éviter d’aller trop vite. Un peu comme sur un Figaro dans le baston pour garder le contrôle du bateau.

Vous repartez de Rio en fin de mois avec le même équipage ?
Le 25 mars nous avons une inshore et le 2 avril on part pour Baltimore sur la côte Est des USA (5 000 milles). Notre équipage reste identique à une personne près. Je peux vous dire qu’il y aura un autre français à bord de ce bateau très cosmopolite. Nous annoncerons cela officiellement dans quelques jours. Il remplace notre chef de quart blessé dans la dernière étape. Il sera barreur, régleur pendant cette étape. Ensuite, nous reviendrons à la composition initiale.

Les Volvo 70 sont très exigeants. On dénombre beaucoup de blessés depuis le départ d’Espagne
Effectivement, les voiliers vont très vite et les impacts des vagues sont violents. Notre n°1 a eu le coccyx cassé et une vertèbre fendue et un autre garçon s’est cassé deux phalanges quand une vague l’a embarqué. Les bateaux vont à la vitesse des multicoques mais en plus ils pénètrent dans l’eau. Des tonnes d’eau déferlent sur le pont à la vitesse d’un torrent fou.

Vous prenez des précautions ?
Je me souviens avoir dit haut et fort que je préservais mes équipiers en abattant dans les manœuvres. Aujourd’hui, j’ajouterai : c’est une règle d’or, l’abc de la conduite d’un Volvo 70, si on veut conserver son équipage intact. Ils ne prennent pas tous ces précautions et continuent à naviguer comme sur des VOR 60 qui culminaient à12/14 nds. Ce qui à mon sens est stupide et dangereux.

Ton meilleur souvenir de la course à ce jour ?
C’est tout récent, l’arrivée à Rio. On réussit à accrocher le podium après avoir eu jusqu’à 250 milles de retard sur les premiers. 6 heures avant l’arrivée, on était dans des grains pas possibles, on déchire le spi, on le répare, on le renvoie une heure avant l’arrivée et grâce à cela on gratte les Brésiliens. Une belle histoire non !

Et l’avenir de la Course ?
Volvo se pose beaucoup de question sur le futur de la course. Mais je note que les sponsors sont unanimes à vouloir continuer à naviguer l’an prochain avec leurs bateaux… Au moins 5 bateaux. Ils ont la volonté de créer un semi circuit Volvo ou de se greffer à une course existante pour continuer à faire naviguer ces bateaux et ne pas les mettre à la poubelle le 17 juin (le jour de l’arrivée de la Volvo à Gothenburg en Suède, ndlr)

Toujours envie de Vendée Globe ?
Toujours ! Du côté de VMI, c’est terminé et d’ailleurs mon ancien bateau devrait être vendu bientôt. On cherche un autre partenaire. Ca bouge mais rien de concret !

Propos recueillis par Patrice Carpentier

Classement général provisoire avant le départ de l’étape Rio – Baltimore
1. ABN AMRO 1 – 38.5 pts
2. ABN AMRO 2 – 28 pts
3. Movistar – 25 pts
4. Pirates of the Caribbean – 21.5 pts
5. Brasil 1 – 20 pts
6. Ericsson – 16.5 pts
7. Brunel – 11.5 pts

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Damien Seguin voit large

Damien Seguin portrait
DR

L’an passé, la non-sélection de Damien Seguin à la Solitaire avait fait du bruit dans le microcosme de la voile. "En cas de problème majeur, il ne pourra pas réagir en bon marin", lui avait-on rétorqué. Une phrase pour le moins vexante pour un garçon qui, depuis plus de 15 ans, navigue avec les valides. A vrai dire, on reprochait à Seguin son manque d’expérience au large en solitaire. Soit.
 
"J’ai bon espoir"
Alors, le skipper avait décidé de louer un Figaro 2 et de partir en solitaire accomplir 900 milles. "J’en avais marre de m’opposer à eux en permanence. Il fallait que j’aille sur l’eau afin de leur apporter la preuve de mes capacités". Ce qu’il fit sans aucun souci. Un an plus tard, Damien Seguin ne sait toujours pas s’il sera autorisé à participer à la Solitaire. "J’ai tout fait pour leur prouver que j’en étais capable, alors j’ai bon espoir". En attendant la réponse de la FFV qui a hérité de ce dossier brulant, Seguin n’a cesse de s’entraîner à Lorient. En solitaire, mais aussi en double avec son coéquipier Denis Lemaître en vue de la Transat AG2R : "Ce sera ma première transat. Avec Denis, nous sommes complémentaires. Lui, il a plus d’expérience que moi au large. Je suis d’un tempérament fougueux, impulsif car je viens de l’olympisme. Denis va me canaliser". Face aux ténors de la série, Seguin sait qu’il sera difficile de se faire une place au soleil. Aussi, rêve-t-il "d’une belle course, propre tactiquement". "Je pense que si on réalise une belle course, on pourra rêver d’une belle place".
 
Le Rhum  sur un tri de 42 pieds
Une belle place à Saint-Barth’ permettrait, peut-être, de faire taire certains de ses détracteurs : "Mon objectif est d’être au départ de la Solitaire Afflelou – Le Figaro l’été prochain, puis sur la ligne de départ de la Route du Rhum". En effet, à Saint-Malo, le prof d’EPS du lycée d’Auray doit prendre la barre d’un trimaran de 42 pieds, le "Krysalid" actuellement en construction : "C’est une classe nouvelle. Nous avons voulu un bateau sain, rapide et sécurisant". Là encore, sa participation au Rhum dépend de la décision des instances fédérales. Damien le sait et quelle que soit la décision de la FFV, il se battra : "Parce qu’à 27 ans, j’ai vraiment envie de faire de la course au large en solitaire".
 
"Des Pieds  et des mains"
En parallèle, il utilise son association "Des Pieds et des Mains", créée en 2003 et destinée à faire voler en éclats les préjugés sur le handicap. "Et favoriser l’intégration de tous dans le monde des valides par le biais du sport", dit-il.  D’ailleurs, à Concarneau, il a prévu d’organiser une petite régate une semaine avant le départ : cette course, la Pozigotte Race, devrait réunir quelques skippers de renom sur des Mini J. Des valides sur des bateaux d’ordinaire réservés aux handicapés, en voilà une belle initiative. A moins que quelqu’un ne s’y oppose ?
 
Philippe Eliès

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Tour Voile, une institution

Toulon Provence Coych
DR

Avant de songer au but ultime et d’entrer dans le cercle fermé des vainqueurs du Tour de France à la Voile, il va falloir s’armer de patience et affronter un parcours semé d’embûches, 37 au total, 27 parcours en baie ou olympiques et 10 régates de ralliement. La polyvalence sera comme chacun le sait, le facteur clé de succès pour espérer l’emporter et ils sont plus d’un à se sentir l’ambition nécessaire pour monter sur le trône.

En effet, 35 équipages français et européens se préparent activement pour cette aventure dont Dunkerque sera le point de départ pour la vingtième fois. Une aventure qui depuis 1978 continue de faire rêver des milliers de passionnés  amoureux du concept sans équivalent de cette épreuve. Le Tour de France à la Voile reste la seule compétition monotype alliant un mois durant course au large et régates en baie le long des côtes françaises toujours si difficiles à appréhender. Le Cap Gris Nez, le Raz Blanchard, le Four, le Raz de Sein, l’embouchure de la Gironde, le Golfe du Lion et finalement la rade de Hyères seront autant de marques de parcours pouvant rapidement se transformer en passage de légende pour les 14 équipages inscrits au classement Général, les 10 candidats à la victoire dans le classement Amateur et les 11 Etudiants.

Concernant la victoire finale, ils sont plus nombreux que jamais à pouvoir y prétendre, on pense naturellement à TOULON PROVENCE MÉDITERRANÉE COYCHyères déjà tenant du titre, champion de France des équipages et qui vient de claquer la Primo Cup en ce début de saison. Mais les impressionnants Hyérois auront fort à faire. En effet, cette année les prétendants ont les dents longues, DEFI PARTAGÉ – MARSEILLE par exemple qui, après deux ans consécutifs à la seconde place, se verrait bien cette fois sur la plus haute marche du podium, tout comme le champion du monde Pierre-Loïc BERTHET et son Team à qui la troisième place en 2005 a donné soif de revanche. Quant à JOE FLY, 7ème du général en 2003, gageons qu’il portera haut les couleurs de l’Italie le long des côtes françaises. ILE DE FRANCE skippé par Jean-Pierre NICOL, à qui Jimmy PAHUN – toujours manager de l’équipe – a confié la barre, semble également pouvoir jouer les trouble fête.

 Et n’oublions pas DIEPPE SEINE-MARITIME, COURRIER DUNKERQUE et LA ROCHELLE JEUNES de Serge MADEC, un habitué du Tour de France à la Voile qui sait toujours s’entourer
 des meilleurs rochelais. Le challenger numéro 1 reste sans aucun doute le défi venu de la NOUVELLE CALEDONIE skippé par Vincent PORTUGAL et son armada composée de « sacrés clients » comme Bernard MALLARET ou Damien IEHL. De leur côté, COTES D’ARMOR, ENTREPRISES ET COLLECTIVITÉS MANCHE ET BASSE NORMANDIE, EBSCO et ESPOIRS AQUITAINS pourraient faire parler la poudre sur quelques étapes. Les filles de Kiny PARADE, très en vue sur les pontons durant toute la saison 2005, reviennent en 2006 avec encore plus d’envie, la victoire l’année passée lors du dernier ralliement à Menton leur ayant donné des « ELLES EN MER».

Chez les amateurs, les Suisses sont représentés en force avec BIENNE-VOILE et VILLE DE GENÈVE. Les régatiers du centre d’entraînement de Genève devraient se battre pour la
 victoire dans ce classement avec VILLE DU PORT – BRED – LA RÉUNION, de belles joutes en perspectives entre ces deux bateaux adeptes de conditions météorologiques complètements différentes. Le Mumm 30 de PERPIGNAN MÉDITERRANÉE barré par Paul MC KENZIE, le plus catalan des skippers australiens, ne devrait pas être très loin de ces deux là. T.SERVICE INTERIM – RÉGION DE BRUXELLES – CAPITALE participera à son 14ème Tour de France à la Voile aux côtés des savoyards de la station de ski VAL THORENS et des habitués d’ENTPE – SÉCURITÉ ROUTIÈRE.

ESPOIR ILE DE FRANCE et NANTES – SAINT NAZAIRE offriront quant à eux la possibilité à de nouveaux skippers d’exercer en condition de course leurs nombreux talents. Y’A DU TALENT À 50 ANS ferme la marche de cette catégorie avec un nom qui sonne comme un programme.

Nos 11 équipages étudiants s’affronteront pour ravir le titre à PORT AUTONOME LA ROCHELLE premier l’an dernier. ALFA LAVAL et GROUPE HEC – OP SEARCH SPORT pourraient y parvenir confortés par leur victoire d’étape en 2005 respectivement au Crouesty et aux Sables-d’Olonne.
Le mano a mano entre CENTRALE PARIS et CENTRALE NANTES s’annonce tout aussi palpitant alors que dans le même temps les centraliens prendront part à la lutte acharnée que vont se livrer L’EIGSI CHARENTE-MARITIME, MER – MONTAGNE – LES SAISIES – INSA, BREST GRANDES ECOLES ENSIETA ESC – BREST et l’X – ENSAM pour la suprématie des écoles « d’ingés. ». Les néerlandais de vanUden TUDelft apporteront une note couleur orange à ce classement pendant que le DEFI SCLEROSE EN PLAQUES utilisera pour la huitième fois la voile pour transformer l’aventure sportive et humaine en victoire sur la maladie.

En ce qui concerne les nouveautés de la course, le Tour de France à la Voile affirme son engagement environnemental et se fait précurseur en annexant la Charte du Plaisancier de Pavillon Bleu dans son avis de course. Cette première pour une épreuve internationale démontre la volonté commune des organisateurs et concurrents d’agir en faveur de la protection du milieu marin.

Source TFV

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Ericsson en crise

Ericsson
DR

"Nous ne savons pas depuis combien de temps ce carénage fait défaut, a expliqué Richard Mason, et si l’avarie est intervenue juste après notre départ de Wellington, cela pourrait expliquer pas mal de choses. L’équipier a néanmoins souligné le fait que compte tenu de l’accumulation de compétences à bord, l’efficacité globale devrait être meilleure. "Nous avons un super équipage et un super bateau, donc aucunes excuses."

Jason Carrington, constructeur d’Ericsson mais aussi équipier, insiste pour sa part sur le fait que la monture elle-même ne peut être mise en cause : le navire a été construit dans avec le même outillage que celui des Pirates, en 8 mois donc avec tout le soin nécessaire (4 mois et demi de chantier seulement pour Black Pearl). "Notre bateau est plus léger que le leur, note Carrington, le bulbe est plus gros… pourtant leurs performances sont meilleures que les nôtres. Nous ne sommes pas en monotypie, les bateaux sont différents, il faut tenir compte des choix de voiles, mais aussi de la façon de mener la machine.

Guillermo Altadill, qui a été un des principaux barreurs sur l’étape qui vient de s’achever, ajoute : "Nous avons un bon équipage, mais des erreurs ont été commises. Il faut opérer des changement radicaux."

Ambiance…

JB source Volvo Ocean Race

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Nouveau tacticien chezAlinghi

Alinghi
DR

Peter Evans a grandi dans le quartier de Devonport, à Auckland. Il a commencé à naviguer en Sabot, Starling et Laser dans son yacht club local, avant de remporter plusieurs championnats nationaux et de participer aux Jeux Olympiques sur 470 en 1984 et 1988. En 1992, il remporte le Championnat du Monde de Match Racing et en 1997 il décroche le titre de Champion du Monde en ILC40. C’est en participant aux Europe Dinghy Worlds à Copenhague, lorsqu’il était adolescent, qu’il rencontre Brad Butterworth pour la première fois. Il le retrouvera en 1992 à San Diego pour l’America’s Cup à bord de Team New Zealand.

Et le 21 mars prochain, pour le début de la saison de navigation d’Alinghi, les deux Neéo-Zélandais seront de nouveau réunis, mais cette fois face à face aux postes de tacticiens pour le programme d’entraînement sur les deux bateaux. « Nous sommes très heureux d’accueillir Peter Evans dans l’équipe d’Alinghi. Il apporte avec lui l’expérience dont nous avons besoin pour défendre l’America’s Cup. Il représente une grande force sur plusieurs aspects de notre campagne et il est une véritable valeur ajoutée à notre équipe », précise Brad, skipper et tacticien d’Alinghi.

« En tant qu’équipier d’Alinghi, j’apporterai mon aide sur les régates d’entraînement entre les deux bateaux de l’équipe, explique Peter, et sur toute la partie « tests » du projet. Il s’agit de ma cinquième participation à l’America’s Cup et je me suis toujours intéressé aux programmes météo mais aussi à la partie design, donc je vais pouvoir apporté un regard supplémentaire dans ce domaine, pour essayer de rendre le bateau encore plus rapide ».

Source Alinghi

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Ericsson suite… McDonald rétrogradé !

Neal McDonald
DR

Car en effet on l’apprend à l’instant, Neal McDonald passe tout bonnement du rôle de skipper à celui de chef de quart / co-skipper, ce dernier titre semblant n’avoir été ajouté que pour adoucir un peu la chute. Car on a beau dire que "tout le monde a mis ses intérêts personnels de côté" pour l’intérêt collectif… Il s’agit bien d’un rétrogradage cinglant.

John Kostecki (vainqueur de la dernière Volvo avec Illbrück, et tacticien pour les courses inshore sur Ericsson) prend les choses en main à partir de la cinquième étape. "Jusque-là, commente Neal McDonald, la course a été très dure pour Ericsson et nous n’avons pas eu les résultats attendus. John Kostecki a un pedigree impressionnant et nous avons beaucoup de respect pour lui, c’est pourquoi nous lui avions dès le départ demandé de faire partie de l’équipe." McDonald ne comptait sans doute pas qu’il serait intégré à ce point-là…

Le communiqué de presse conclut : "Il y a encore 5 étape, 4 courses inshore et 10 000 milles à couvrir. Pour Ericsson, une nouvelle course commence." Traduisez : on efface l’ère McDonald et on repart sur d’autres bases… Circulez !

JB source Ericsson

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Julbo organise la Cameleon´s Cup !

Julbo Cameleon
Julbo Cameleon

Partenaire de la Route du Rhum, Julbo lance un challenge événementiel à destination des opticiens : la Cameleon’s Cup.

Ainsi nommé par référence au verre Cameleon® développé par Julbo en étroite collaboration avec le skipper de Groupama, Franck Cammas, le challenge Cameleon’s Cup est ponctué par plusieurs animations.

A partir de mars 2006, les opticiens peuvent s’engager dans la Cameleon’s Cup : dès lors, ils gagneront une bouteille de vieux rhum Damoiseaux exclusive habillée de sa housse en néoprène… et du livret de cocktails Julbo. Bienvenue dans l’univers créole !

Par la suite, au cours de l’été 2006, Julbo lancera un grand jeu national Route du Rhum. Les opticiens inscrits à la Cameleon’s Cup recevront un kit d’animation Route du Rhum pour leur point de vente avec un totem pour marquer le démarrage de ce jeu concours par SMS. A la clé pour leurs clients : des I POD NANO et des séjours à Saint-Malo pour assister au départ de la Route du Rhum. L’opticien ayant fait participer le plus grand nombre de clients au jeu SMS remportera un séjour en Guadeloupe pour assister à l’arrivée de la course.

Le départ de la Route du Rhum sera dignement fêté sur le stand Julbo au SILMO le 29 octobre 2006. Un tirage au sort départagera les concurrents de la Cameleon’s Cup pour désigner les deux opticiens gagnants invités en Guadeloupe pour assister à l’arrivée ce cette course de voile mythique.

Le modèle Globe Route du Rhum :
Julbo commercialise la Globe Spéciale Route du Rhum livrée avec un étui collector. L’un des verres est marqué Route du Rhum et l’on retrouve le logo de la course à l’intérieur de la branche. L’insert élastomère en bout de branche adopte une couleur coordonnée à celle du logo.

Spécialement conçue pour le nautisme, la Globe est équipée de verres en polycarbonate Aquapolar X5. Le polarisant apporte sa fonction anti-reflet et anti-éblouissement, tandis que la protection de cat 3. est idéale pour la forte luminosité en milieu nautique.

Plus d’infos : www.julbo.fr

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Le premier magasin Oakley.

Magazin Oakley
Magazin Oakley

Oakley est heureux d’annoncer l’ouverture de son premier magasin à Paris. Situé 14, rue du Pont Neuf dans le 1er arrondissement – l’un des quartiers les plus dynamiques de la capitale – ce nouveau ‘O Store’ se place dans la continuité de l’ouverture il y a 8 mois du O Store de Covent Garden, à Londres, et démontre une nouvelle fois la volonté de la marque de s’étendre et se développer dans le monde entier.

Lancé selon un accord de franchise exclusive, le O Store de Paris est une véritable vitrine de la marque autant dans l’architecture que le design du magasin, qui permet au consommateur de découvrir la variété des gammes de produits proposées par Oakley, et tout ce qui fait aujourd’hui la légitimité d’Oakley en tant que marque leader et référence en matière de design et de performances sportives.

«L’ouverture du O Store de Paris est l’aboutissement rêvé d’une très longue et gratifiante relation avec tous nos clients, équipes, athlètes et amis en France depuis le début des années 1980», déclare le Directeur Commercial d’Oakley Scott Lewis. «Le public français s’est complètement approprié l’esprit non conventionnel d’Oakley après la victoire de Greg Lemond au Tour de France en 1986 alors que celui-ci portait le modèle Razorblade d’Oakley, et le pays entier a été le fer de lance de notre expansion européenne depuis cette date.», commente Scott Lewis. «Nous décelons toujours un énorme potentiel en France et en Europe, et nous continuons de travailler très dur pour faire de ce potentiel une réalité.»

Oakley Europe distribue désormais des lunettes solaires et optiques, des masques, du textile, des accessoires, des montres, des chaussures, et des lunettes MP3 dans 13 pays d’Europe depuis son siège basé à Paris.

A l’image de l’architecture Oakley et de son état d’esprit guidé par la technologie et le design, le O Store de Paris sera entièrement meublé et décoré avec les coloris et matières chères à la marque tels que l’ardoise, le verre, l’acier, ou encore l’aluminium brossé. Le design sera à la pointe pour réfléter la passion d’Oakley pour la technologie, avec un décor racé synonyme de la haute qualité qui symbolise Oakley, et du style inpsiré par la capitale française.

Oakley regroupe à ce jour, en franchise ou en magasin en propre, une cinquantaine de O Stores de par le monde, y compris aux Etats-Unis, en Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, à Dubaï, au Chili et au Royaume-Uni.

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Erwan Tabarly : une année de transition

Erwan Tabarly Figaro Thalès
DR

Fils de Patrick Tabarly (le frère d’Eric), Erwan a fait son apparition en compétition sur la Solo Le Télégramme – Conseil Général Côtes d’Armor 1997. On avait alors découvert un garçon discret, presque timide, qui ne se cachait absolument pas dernière son nom célèbre.
Mais c’est véritablement en 1999 que le jeune homme a fait parler de lui. Engagé sur la Mini-Transat -"pour voir ce que je valais vraiment"-, il avait brillament remporté la 2e étape à Basse-Terre en Guadeloupe, terminant 4e au général.
 
Toujours placé jamais gagnant
"Après le Mini, je suis passé directement au Figaro sous les couleurs de Thales et Armor Lux". Six saisons plus tard, Erwan (31 ans) est toujours là. Avec, dans son sillage, quelques belles performances, mais, hélas, aucune grande victoire.
"Sur la Solo Générali, j’ai terminé 3e en 2003, 2e en 2004 et 3e en 2005 avec quelques victoires de manches. Sur la Solitaire du Figaro, j’ai réalisé mes meilleures places en 2002 (6e) et en 2004 (5e), terminant trois fois second et deux fois 3e sur des étapes. En 2003, j’ai fini 2e et donc vice-champion de France de course au large".
Toujours placé jamais gagnant en somme. Un fait qui ne l’agace pas plus que ça, l’homme étant du genre tenace et travailleur.
 
Grande soif de victoire
Sauf que début 2006, le skipper s’est retrouvé à quai : "Le contrat avec Thalès se terminait fin 2005, je le savais. Mais nous avons gardé d’excellents rapports", tient-il à préciser. Privé de partenaire, mais désireux de naviguer, il n’a pas hésité à demander à Gildas Morvan s’il voulait bien l’embarquer entre Concarneau et Saint-Barth’. "Je savais que Gildas cherchait quelqu’un". Entre ces deux valeurs sûres du circuit, l’affaire a été vite conclue : "Gildas et moi, nous avons une grande soif de victoire. Ça nous ferait du bien de la gagner celle-là". Jusqu’au mois de mai prochain, Tabarly va donc se consacrer pleinement à cette transat en double, tout en espérant que, d’ici là, il aura trouvé un partenaire : "Pour le Figaro et/ou le Vendée Globe, course que j’ai très envie de disputer : cette épreuve est passionnante à tous les niveaux : il y a la partie technique que j’adore, mais aussi le côté météo, sans oublier l’aspect découverte".
 
La monture idéale
Mais le Fouesnantais entend bien faire les choses. Pour lui, il n’est pas question de s’aventurer en solitaire autour du monde sur un monocoque dépassé : "Et il n’y a pas beaucoup de bateaux de la nouvelle génération sur le marché. Il y a juste "Virbac" (ndlr : le plan Farr de Jean-Pierre Dick) qui sera disponible après la Route du Rhum. L’idéal serait de racheter ce bateau-là". Un 60 pieds sur lequel Erwan Tabarly a participé l’an passé au Tour des îles britanniques : "Et ça m’avait bien plu".
 
Philippe Eliès
 

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Premières impressions à bord de l’Océanis 50…

Océanis 50
Océanis 50

La semaine dernière, au large de Saint Gilles Croix de Vie, les équipes du développement produit des Chantiers Bénéteau essayaient l’Océanis 50 à toutes les allures.

Dans des conditions idéales (vent de 10-15 nœuds et par mer belle), le dernier-né de la gamme Océanis s’est révélé fort agréable en navigation avec ses entrées d’eau fines qui lui assurent un excellent passage dans la mer.

Le voilier a ainsi pu démontrer toutes ses qualités de croiseur hauturier avec un grand confort dans le cockpit, une excellente vision de l’ensemble du pont et des instruments de navigation (Vent, GPS..) depuis les postes de barre et des positions très appréciables à la gîte. Le plan de pont bien étudié avec ses winchs primaires aisément accessibles depuis la barre tout comme le très bon équilibre de barre ont ravi les navigants lors de cette sortie.

Ce voilier quittera la Vendée cette semaine pour rejoindre la port de l’América’s Cup à Valence et la base d’Alinghi où il est proposé en essai à la presse nautique internationale fin mars.

Nous vous dévoilons ici une première image du bateau sous voile.

Plus d’infos : www.beneteau.fr

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