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Géant à l’eau dans un mois

Geant s´approche de Bahia
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Pour respecter ce délai, Jacques Fort, Antoine Le Bras, Goulven Le Clec’h et Marc Liardet travaillent au remontage des pièces révisées durant l’hiver. Ils sont aussi aidés par David Forveille, le nouveau « boat captain ». Fraîchement embarqué chez Mer Agitée, David remplace Eric Carret, qui se consacre maintenant au projet PRB de Vincent Riou. Sauf exception, David ne régatera pas à bord du trimaran. Il aura la responsabilité du bateau et de l’équipe technique en dehors des courses.

La composition de l’équipage est elle aussi en cours de finalisation: « c’est un peu la même bande que l’année dernière » remarque le skipper de Géant. Les principaux changements d’effectifs concernent Eric Carret, mentionné plus haut, et Jean  Philippe Saliou qui ne naviguera pas cette année pour se consacrer entièrement à son projet de préparation olympique en Star mené avec Philippe Presti. Mich’ Desj’ pourra cependant compter cette année encore sur ses piliers. Manu Leborgne, spécialiste des composites repart pour une troisième saison à bord de Géant, il sera aux côtés de Renaud Bañuls, l’architecte du bateau, de Jean Luc Nélias, ancien skipper de Belgacom et de  Jean Paul Levrel aux winches. Hugues Destremau, co-skipper de Géant sur la Transat Jacques Vabre sera lui aussi de la partie ainsi que Jean Christophe Mourniac, spécialiste du catamaran de sport. Romain Attanasio est le dernier membre connu de cette équipe, ce figariste averti avait navigué pour la première fois à bord de Géant lors du Grand Prix de Galice.

En dehors de cette actualité sur trois coques, le skipper de Géant a profité d’un séjour à la montagne pour naviguer à bord du Mumm 30 « Val Thorens » sur le lac du Bourget. Michel Desjoyeaux est en effet le parrain impliqué de ce projet pour le Tour de France à la Voile. « Tous les membres de l’équipage sont de bons régatiers, je leur apporte mon expérience en matière d’organisation et de gestion de la fatigue. ».
 
Source Géant
 

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Cadix nous revoilà !

49er a donf sous Spi
DR

Après un petit mois de récupération rythmé par des séances de kiné, un peu de musculation et de la rééducation, nous revoilà à Cadix depuis le 8 Février. L’entraînement doit reprendre son cours !

Nous avons donc fait une reprise dans des conditions clémentes, petit temps avec un peu de soleil pour faire rougir nos pommettes. Conditions exceptionnelles et parfaitement coordonnées avec une rééducation sur le 49er. Naviguant avec une attelle sur le genou droit, certains déplacements deviennent plus longs et délicats dès que le vent forcit.

10 jours d’entraînement aux côtés de l’équipe de France auront été très enrichissants pour nous. Casse tête éternel des réglages de mât, volume des voiles et technique de conduite au programme.

Un petit break de 3 jours nous a permis de recharger les batteries, avant d’enchaîner avec une session d’entraînement regroupant les espoirs de notre nation en 49er pour un stage encadré par Jean-Jacques Dubois (l’entraîneur aux 2 titres olympique) à Cadix.

Stage très productif, de nombreuses heures de navigations auront été effectuées avec quelques débriefings relatant les techniques sur les différents bateaux présents. La présence d’un œil extérieur avisé est toujours un bonus que nous ne pouvons pas négliger.

Durant ce stage le vent et la houle nous ont montré comment le 49er pouvait être difficile et si plaisant à la fois. En effet les GPS embarqués pour les débriefing stratégique nous gratifiaient de vitesses ne descendant pas en dessous de 15 nds, et allant à 20 noeuds des que la bulle est envoyée. Et attention ceci que par 15 nds de vent. Sensations garanties !

Hostilités !
Le parking se remplit, 26 49er seront présents pour l’Andaloucia Olympic Week 2006. La première journée de régate aura été éprouvante avec un vent très capricieux et 4 manches d’entrée de jeux. Malheureusement pour nous, alors que nous étions en 7ème position, un empannage un peu brutal dans des conditions musclées me fait perdre les commandes, la barre se casse. Nous rentrons à terre et changeons de barre. 2 manches non classés. Une journée seulement aura été suspendue pour vent trop soutenu, sinon 12 manches ont été courues. Nous terminons 18èmes, et avec un grand sentiment de revanche à prendre.

Cette régate aura été riche en enseignements, nous pouvons cibler désormais plus précisément nos points faibles et nos points forts. Des axes de travail sen dégagent et vont nous permettre de nous rattraper sur la prochaine régate qui se déroulera à Barcelone au moi d’Avril. D’ici là c’est le site de Marseille qui va nous accueillir au mois de Mars pour une session d’entraînement axé sur les manœuvres au contact.

Eric et Romain

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50 ? ça les tente…

Masters of Speed 2006
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Dans des conditions de vent frigorifique orienté au nord et soufflant aux alentours de 35 nœuds, plusieurs véliplanchistes naviguaient déjà hier sur les 500 mètres du canal. L’Anglais Dave White, sur une planche de série, réalise une belle performance avec un run chronométré à 40,70 nœuds. Martin Van Meurs (Pays-Bas) et David Garrel (France) ont suivi la cadence avec des vitesses de 40,56 nœuds et 40,20 nœuds. Entretien avec Pascal Maka, coordinateur.

Quel est ton point de vue concernant la journée d’hier ?
C’était vraiment une journée d’entraînement. Les coureurs ont travaillé leurs réglages et sur leurs matériels en vue des prochaines sessions. Le vent orienté au nord n’a pas été assez fort. Dommage car il était idéalement placé par rapport au canal.  
 
Après une fin d’année 2005 pas très concluante au niveau des records (Allison Shreeve a tout de même battu le record du Monde de vitesse en planche à voile avec un run à 27,70 nœuds en class A) les Masters of Speed sont partis pour une nouvelle session. Quelles sont tes espérances ?
C’est vrai que la fin d’année 2005 n’a pas été très bonne pour nous. Nous sommes toujours dans l’incertitude. Pour taper un record, il faut vraiment de bonnes conditions. J’espère qu’on aura un bon vent de Sud Est dans le mois qui vient. Cette direction est stable. Les riders bénéficient alors d’une bonne position de vitesse.  

Quels coureurs seront présents ?
Le multiple Champion du Monde de planche à voile Björn Dunkerberck sera au canal dès le 20 mars. Il est super motivé pour battre le record de Finian Maynard. Ce dernier sera de la partie. David Garrel, notre recordman français est aussi remonté à bloc. Notons aussi la venue de Valérie Ghibaudo, Marion Raisi, Karin Yaggi, Patrick Diethelm, Andréa Baggi…   
 
Comment va le canal ?
Le canal a supporté des dégâts significatifs à la fin janvier pendant la tempête « historique » (du vent d’ouest de 50 nœuds a soufflé pendant 2 heures). L’équipe de Christophe Simian a travaillé énormément pour remettre le canal en place. Le canal des Saintes-Maries de la Mer est très exposé à l’érosion. Il a fallu redécouper certaines parties du canal. Il est désormais prêt pour de nouvelles tentatives.
 
 
Les masters of Speed en chiffres :
 
48,70 nœuds : le record du Monde de vitesse absolu à la voile réalisé le 10 avril 2005 par Finian Maynard
500 mètres : la longueur du canal des Saintes-Maries de la Mer
14 : le nombre de titre de Champion du Monde de Windsurf détenu par Björn Dunkerberck
41,25 nœuds : le record du Monde de vitesse féminin en planche à la voile réalisé par la Suisesse Karin Yaggi le 10 avril
46,82 nœuds : le record de Finian à l’Automne 2004, il met fin à l’hégémonie du voilier Yellow Pages
1986 : Pascal MAKA est le premier windsurfer à homologuer un nouveau record avec 38,86 nœuds.
50 nœuds : l’objectif des Masters of speed

Source Masters of Speed

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Bidégorry de retour aux affaires

Banque Populaire - Pascal Bidegorry
DR

Pour le Team Banque Populaire, cette mise à l’eau, réalisée dans les temps, est une bonne chose car dès mercredi, une navigation est prévue avec pour objectif d’effectuer les validations du nouveau mât, de la nouvelle dérive et de tous les autres travaux effectués pendant le chantier d’hiver.

Prêts tôt avant le début de la saison des courses, Pascal et son équipe pourront ainsi naviguer de très nombreuses fois. Un planning composé d’entraînements à "thèmes" débutera dès la semaine prochaine en baie de Lorient puis au Pôle France de Port La Forêt.

Pascal, aujourd’hui à Lille pour la présentation du programme sponsoring voile de la Banque Populaire du Nord, n’a pas assisté à la mise à l’eau du Trimaran BANQUE POPULAIRE mais en a suivi les différentes étapes.

Le skipper basque  s’apprête à courir sa seconde saison à la barre de BANQUE POPULAIRE et confie ses impressions.

Tu mets à l’eau le Trimaran BANQUE POPULAIRE à  deux mois de l’ouverture de la saison multicoques, cela doit te satisfaire ?
PB : Oui, nous sommes les premiers à mettre à l’eau. Nous avons compressé le temps de chantier pour naviguer tôt avant le démarrage de la saison. Après une année 2005 complète avec beaucoup de grands prix où la monture est utilisée proche de son potentiel maximal, notre but était de valider tous les détails de réglages possibles sur les appendices pour optimiser leur positionnement sur la plateforme.

 En ce qui concerne le sport comment abordes-tu cette seconde année consécutive à la barre de BANQUE POPULAIRE ?
PB : Très serein et heureux car l’équipe est très motivée par cette saison qui comprend la Route du Rhum. On va beaucoup travailler pour la préparer au mieux en se fixant pour objectif de rester au plus haut niveau pour l’autre course océanique et les grands prix. 90% de l’équipage revient et ça c’est important pour faire du bon travail. L’équipe de permanents existe depuis un an et on a travaillé avec moins d’empressement que l’an dernier, ce qui permet de faire du travail de qualité. Tout le monde oeuvre avec beaucoup de plaisir ! J’ai la chance de travailler avec un groupe qui se serre les coudes et qui possède les mêmes objectifs de résultats.

Tu as un programme d’entraînements "musclé", cela doit te ravir ?
PB : Oui ! mercredi, jeudi et vendredi on va naviguer pour valider tout ce qui a été fait à bord, les réparations et les modifications. D’ici le départ de la première course de la saison, en équipage, j’ai prévu le programme suivant :
– Entraînement en équipage en configuration de grand prix
– Navigation pour optimiser de l’électronique
– Navigation en configuration "solitaire" pour préparer la Route du Rhum
– Navigation pour tester les voiles de grand prix et la géométrie des plans de voilure en général
– Une pause pendant le Spi Ouest France
– Deux stages au Pôle de Port La Forêt : en équipage en configuration de course au large et en équipage grand prix
– Un convoyage en équipage "course au large" jusqu’à Hendaye
Entre ces périodes, je vais participer à des courses à la voile sur d’autres supports comme le Spi Ouest France, des entraînements en équipage à la Rochelle pour faire de la régate au contact, nécessaire à mon entraînement. Je serai présent avec le trimaran au Salon Nautique d’Hendaye, ce qui me réjouit car c’est la première fois que j’irai "à domicile" avec le bateau !

Le point d’orgue de cette saison 2006 c’est la mythique Route du Rhum. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
PB : La Route du Rhum est un vrai challenge personnel très important dans une vie de marin. Ce sera l’objectif majeur de cette saison que nous préparons depuis l’acquisition du bateau en novembre 2004*. Toute l’équipe sous la Direction de Ronan Lucas fait tout pour avoir le même niveau de performance et de préparation que celui qui nous permis de remporter la Transat Jacques Vabre.

TECHNIQUE

Ronan Lucas, Directeur Technique du Team BANQUE POPULAIRE et navigant revient sur le chantier d’hiver : "la première partie du chantier, en début d’hiver, a consisté aux diverses réparations des différents dommages subis pendant la Transat Jacques Vabre, notamment une fissure sur l’avant bras. Puis, l’équipe a procédé à une vérification totale du bateau avec un système d’ultrasons et d’infrarouges, permettant de déceler les éventuelles zones fragiles non visibles. L’accastillage a été entièrement démonté, vérifié et remonté, certaines pièces, usées, ont du être remplacées. On a tout passé au "peigne fin". Une fois cela réalisé, nous nous sommes attachés à travailler sur une phase de développement. Il a s’agit d’apporter des modifications dans le seul but d’améliorer les performances du bateau. On a été davantage "tatillons" parce que l’an dernier on avait manqué de temps et on n’avait pas de recul sur les performances du bateau. On a modifié la carène pour parfaire la glisse de BANQUE POPULAIRE, remplacé la dérive en travaillant sur la traînée du bateau. Ces deux actions permettront, nous l’espérons, d’obtenir une plus grande vitesse. Cette année le Trimaran BANQUE POPULAIRE disposera d’un nouveau mât, conçu par le chantier CDK et Hervé Deveau. Plus léger, il contribuera aussi à rendre la monture plus véloce. Tous les appendices ont été optimisés et le matériel électronique entièrement fiabilisé".

Les premières journées de mer devront "valider" cet ensemble de travaux mais il faudra attendre le premier grand prix pour savoir si Pascal et ses hommes peuvent rivaliser sérieusement avec les verts. Menés par Franck Cammas et favoris de ces épreuves, les "Groupama" disposent d’une monture plus récente et Pascal espère bien rester sur le podium comme il l’a souvent fait en 2005 mais surtout monter sur la première marche le plus souvent possible, malgré la génération d’écart entre le bateau vert et BANQUE POPULAIRE IV.

Source Banque Populaire

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Débuts prometteurs en IRC pour le X-35.

X 35
X 35

Challenge ARMEN, Saint-Tropez, premier rendez-vous IRC de la saison.
61 inscrits dont 26 en IRC.
Plusieurs bateaux connus ont fait le déplacement, SAYANN, CELINOU, VAGABOND, TAZKENA, FOLLOW ME et le toujours dangereux MUMM 36 tropézien,….
Petit temps, parcours côtier Saint-Tropez – Cavalaire.

NARDA, le X-35 reçoit ses voiles le matin même de la première manche qu´il gagne en temps compensé après avoir distancé toute la flotte en temps réel, hormis l´IMX 45 qui le précède de quelques longueurs.

Confirmation au retour, le bateau glisse bien et accélère vite. Pénalisé par un départ en dernière position de la flotte pour réparation de départ anticipé, NARDA remonte la flotte et termine dans le tableau du MUMM 36, finissant encore second en temps réel, il gagne à nouveau en temps compensé.

Le parcours a permis au bateau de s´étalonner face aux autres concurrents, s´agissant d´un parcours côtier qui ne réservait pas d´options tactiques, c´est un véritable «speedtest » qui permet de révéler le potentiel du bateau.

SECOND WEEK-END :
Parcours banane le samedi et côtier le dimanche, le tout dans une brise fraiche ; NARDA ne court pas la première manche du samedi matin, gagne la seconde en temps compensé et finit quatrième le dimanche ce qui lui assure une belle victoire.

Le bateau démontre que ses qualités, découvertes dans le petit temps, lui permettent aussi d´être à l´aise dans la brise, avec de belles pointes de vitesse sous spinnaker.

Vous pouvez consulter les classements sur http://www.snst.org

Plus d´infos : www.x-yachts.fr

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Slam à Miami.

Slam
Slam

L’équipe du Farr 40 Mascalzone Latino Capitalia, avec Russell Coutts au poste de tacticien, est gagnante de l”Acura Grand Prix” ( meilleur bateau des régates de Key West et Miami ), et a terminé la semaine de Miami à une brillante 3ème place.

L’événement, sur lequel SLAM jouait un rôle phare en tant que “Racing Industry Partner”, comprenait 10 courses très disputées, sans aucun abandon, et auxquelles les deux autres bateaux aux couleurs de Slam, “Warpath” (U.S.A.) et Fiamma, participaient aussi.

Plus d’infos : www.slam.it

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Morvan-Tabarly en pleine préparation

Gildas Morvan Cercle Vert
DR

« L’avantage avec Erwan, c’est que nous n’avons quasiment pas besoin de nous parler. J’ai l’impression que nous nous connaissons déjà très bien – Après seulement quelques heures de navigation en double, les mots de Gildas Morvan sont plus qu’éloquents – Il n’y a pas cette phase de découverte qui prend du temps ; pas de découverte ni de l’un, ni de l’autre, ni du bateau. Tout se fait naturellement. Nous avons la même manière de naviguer, la même approche de la course. Notre premier entraînement en double mercredi à Port La Forêt s’est très bien passé. Très vite nous sommes rentrés dans le match en prenant la tête de la flotte de 15 bateaux, en creusant l’écart au moment opportun et en maîtrisant nos concurrents. Le scénario était idéal !

Tester le matériel

A un mois du départ, Gildas et Erwan profitent des entraînements pour se confronter, se jauger par rapport aux duos avec lesquels ils seront en concurrence, mais aussi pour éprouver le matériel. En effet, pour les jours qui viennent, l’objectif est clair, il faut « casser » ce qui doit l’être… Entendons par là que pour éviter toute mauvaise surprise qui risquerait de mettre en péril la performance du duo Morvan-Tabarly sur la Transat AG2R, le but de ces navigations intensives est aussi de vérifier la solidité de la moindre poulie ou du plus fin des bouts à bord de Cercle Vert. « Il faut éliminer tout ce qui pourrait présenter une faiblesse au large. Nous devons tout fiabiliser pour ne pas nous faire trahir par le matériel. Les conditions météo rencontrées actuellement nous permettent de pousser un peu les limites et de valider que tout est en place, solidement fixé et prêt pour le large. Nous configurons le Figaro Bénéteau pour une transatlantique. Mais ces navigations en flotte nous offrent également la possibilité de nous assurer que nous avons les bonnes sensations. Nous testons les nouvelles voiles et nos performances par rapport aux autres. Le but est de multiplier les navigations, et ce dans tous les types de conditions.

Maîtriser la météo

La semaine prochaine, les marins resteront à terre mais n’en délaisseront pas pour autant leurs objectifs puisqu’ils se plongeront dans les logiciels de navigation et la météo, toujours dans le cadre d’une préparation la plus complète possible. Et dans ce domaine précis, Gildas Morvan a mis toutes les chances de son côté : « La bonne gestion de la météo sera forcément un facteur essentiel sur cette Transat AG2R, c’est pour cette raison qu’en plus des stages dispensés par Jean-Yves Bernot au Centre, je suis aussi allé une journée chez Météo France travailler avec Richard Silvani. Ces formations sont pour nous l’occasion de poser des questions en lien avec des problèmes que nous avons pu rencontrer sur nos différentes courses. Cela nous permet également de rediscuter du parcours et d’en identifier les moments clés. C’est toujours très intéressant.

Les derniers moments de terriens seront consacrés aux ultimes préparatifs et notamment l’élaboration des menus et de la nourriture appropriée pour une vingtaine de jours en mer, en suivant les conseils avisés d’une diététicienne de Brest. Avec Cercle Vert, pas question de faire l’impasse sur un avitaillement sain et équilibré. Gildas Morvan et Erwan Tabarly seront particulièrement bien soignés pendant cette Transat AG2R bénéficiant de menus étudiés pour leur forme et pour leur plaisir, grâce au savoir faire des fournisseurs de leur partenaire. « En course, nous mangeons par nécessité mais il faut aussi que cela reste un plaisir. Grâce à Cercle Vert, nous allons pouvoir déguster toute une variété de plats préparés, de boissons et de gourmandises… De quoi assurer un moral au plus haut ! »

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ABN AMRO 1 nouveau vainqueur à Rio de Janeiro

Victoire de ABN AMRO 1 à Rio de Janeiro
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Nous aurons parcouru  presque 8000 milles et sommes partis de Melbourne il y a un mois avec 2 jours d´arret a Wellington. Je me retourne sur cette etape forte en contraste.<br/><br/>En dehors de l´approche du Cap Horn, l´etape aura ete tres differente de ce que l´on attend dans le Grand Sud: ni iceberg, ni grosse depression, ni albatros….Ces deux points de passage obligatoire ont été positifs pour nous avoir tenu a l’ecart des glaces, mais presque dangereux de par la proximite de cette depression tropicale. A peu de chose pres, nous aurions pu nous retrouver a lutter contre des vents de face de 40 noeuds pour aller franchir ce passage obligatoire. Notre trajectoire est d’ailleurs tres étrange car nous sommes remonté plein Nord pour le premier point, puis plein Est entre les deux portes, puis plein Sud des la deuxieme franchit!
L’approche du Cap Horn restera surement dans nos memoires comme l’un des moments les plus "sauvages" de notre tour du monde. La puissance de l’eau qui recouvrait le pont etait impressionante, les accelerations n’etaient pas loin de nous faire peur. Bouche ouverte et yeux ecarquilles, jambes ecartes au maximum pour  garder l’equilibre, le palpitant dans le rouge, aucune pensee a l’esprit:totalement dans l’instant present, n’ayant pas d’autre issue que de le vivre a cent pour cent ! Ces moments de tres grandes intensites donnent les couleurs de notre vie…

La vie a bord etait "misérable", pendant presque une semaine nous mettions des habits mouilles pour monter sur le pont, l’interieur du bateau ruisselait de condensation; depuis nous nous sommes rechauffes.
Une demie heure de vitesse pure restera aussi d’en mon esprit: a la hauteur des iles Falklands, au lever du jour, vagues, voiles et vent etaient parfaitement reunis des sensations de pures vitesse. A la barre, je me suis regale, gele mais heureux, compteur bloque entre 25 et 27 noeuds…

Puis, depuis le Horn les conditions n’ont pas ete les notres mais nous sommes en tete aujour’hui. Une fois encore je m’incline devant le travail de Stan Honey, notre navigateur est impeccable, c’est une grande force de l’avoir avec nous.
Etape contraste et non conforme aux "standards" du Grand Sud, mais etape a "encaisser" tout de meme. Nous sommes proche d’un tres bon resultat dont nous serions tres fiers car l’opposition s’est montree sous un jour plus menacant.
A bientot en esperant avoir rejoind Rio sans encombre.

Sidney Gavinet

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Bénéteau partenaire de l’équipe America’s Cup Alinghi.

Bénéteau-Alinghi
Bénéteau-Alinghi

Alinghi est l’équipe suisse, actuelle détentrice de la Coupe de l’America. Les Class America, ces bateaux ultrasophistiqués sur lesquels se courent les régates, sont des machines complexes qui demandent beaucoup de temps de préparation et de mise en route. Aussi, les Chantiers Bénéteau, dans le cadre de leur partenariat avec Alinghi, mettent à disposition de l’équipe suisse à Valence (Espagne) une flottille de 8 First Class 7.5 décorés aux couleurs Alinghi pour les séances de remise en forme et d’entraînement.

Actuellement, le Class America Alinghi portant le numéro SUI 91 est en fabrication en Suisse.

Pendant ce temps, à la base de Valence, l’équipe navigante se retrouve à la salle de sports, mais aussi sur l’eau où elle s’entraîne au match-racing sur les First Class 7.5.

« Pour beaucoup d’entre nous, cela faisait longtemps que nous n’avions pas couru, explique le barreur Ed Baird. C’est donc l’occasion de sortir deux de ces bateaux et de placer différentes personnes à différents postes. C’est un bon exercice et c’est également très positif pour le dynamisme de l’équipe. Lorsque les vrais bateaux seront prêts, nous passerons beaucoup de temps à les tester. C’est une étape importante, mais ce n’est pas forcément passionnant pour les gars à bord. Ce qu’ils aiment, c’est la course, donc il faut en profiter maintenant ».

Grâce à cette collaboration avec les leaders de l’America’s Cup, Bénéteau fait profiter ses clients d’un programme d’entraînement clés-en main sur les First Class 7.5 de Valence et profite également des infrastructures de la base Alinghi pour recevoir fin mars la presse internationale afin d’essayer les nouveautés Voile, comme l’Océanis 50 et le First 34.7.

Plus d’information sur www.alinghi.com et www.beneteau.com

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Elvström Sobstad Group acquiert Sobstad UK.

Elvstrom
Elvstrom

Le Groupe Elvström Sobstad a acquis Sobstad UK dans la phase finale de son rachat de Sobstad Corp., qui a commencée en 2002. Basée à Port Hamble, Angleterre, Sobstad UK sera renommée Elvström Sobstad UK.

“Je suis ravi d´accueillir Sobstad UK dans le Groupe Elvström Sobstad””, dit Claus Olsen, Président d´Elvström Sobstad. “”Nous sommes en phase d´expension rapide en ce moment et l´Angleterre est un marché très important pour nous. Nous avons collaboré avec Sobstad UK depuis 2002 et je suis content de finalement incorporer cette société dans le Groupe.””

La société anglaise continuera d´être dirigée par Kevin Sproul, Directeur Général de Sobstad UK depuis 2003. Sproul est un régatier acharné qui a gagné de nombreux Championnats Européens en Melges 24, Mumm 30, Farr 40 et Swan 45.

“”C´est un grand moment pour notre société”” dit Sproul. “”Rejoindre le Groupe Elvström Sobstad nous aidera à offrir un meilleur niveau de service à nos clients et à proposer des voiles pour une plus large gamme de bateaux. Nous bénéficierons de plus d´une précieuse compétence en design du Groupe.””

L´équipe de design et développement d´Elvström Sobstad a récemment bénéficié de la nomination d´Andrew Smith comme Group Project Manager. Précédemment Directeur Technique chez North Sails, Smith a plus de 20 ans d´expérience dans le domaine de la fabrication de voiles. Il supervise actuellement le design et développement de la prochaine génération de voiles brevetées Elvström Sobstad.

Elvström Sobstad est le plus grand voilier en Europe. Créée en 1954 par le quadruple médaillé d´or et légende de la voile Paul Elvström, la société comprend aujourd´hui plus de 50 distributeurs dans le monde et se trouve être la voilerie préférée de nombreux chantiers parmi les plus prestigieux d´Europe.

Plus d´informations : www.elvstromsobstad.com

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