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Si tu vas (lentement) à Rio…

ABN AMRO 2
DR

Deux mois après, changement de décor. A 300 milles de Rio, alors que les 6 concurrents de la Volvo ont retrouvé depuis une semaine les eaux de l’Atlantique, ces moments d’euphorie semblent bien loin aux 60 marins sortis de l’enfer des cinquièmes hurlants et d’un Cap Horn, particulièrement mal embouché. Depuis le pointage de lundi après-midi, certes 678 milles ont été parcourus par le leader, mais…… en 3 jours. Pas vraiment de quoi pavoiser. Mais les marins n’y peuvent pas grand chose, si ce n’est tirer des bords pour aller chercher le moindre nuage.
 
Depuis le passage des concurrents par l’est des Malouines, la météo distribue avec parcimonie quelques bouffées d’air plus ou moins anémiques, semant la pagaille dans les classements intermédiaires. Mais alors que les concurrents progressent vent dans le nez par une chaleur qui ferait presque regretter les frimas du Pacifique Sud, seuls les forts en thème d’ABN AMRO ONE n’ont rien concédé et gardent le commandement des opérations. Actuellement le plus au large par rapport aux côtes du Brésil, les hommes de Mike Sanderson, dont le Français Sidney Gavignet, règnent en effet en maîtres en tête de la flotte depuis le 27 février, alors que derrière, Pirates, ABN AMRO TWO et Brasil 1 jouent aux chaises musicales, avec Ericsson en embuscade.
 
Après 19 jours de mer, le jeu va peut-être être redistribué, car les cartes météo indiquent des vents pratiquement inexistants autour de Rio. Les retardataires risquent donc fort de revenir sur un leader qui va cependant tout faire pour ne pas réitérer l’expérience, certes mémorable mais un peu amère, d’avoir dû s’incliner pour 9 petites secondes devant Movistar à l’arrivée à Wellington.
 
Réponse ce week-end. Sans doute samedi matin selon Sidney Gavignet.
 
Message du bord de ABN AMRO ONE ce matin :
« Nous progressons toujours assez lentement contre des vents qui nous arrivent dans le nez directement en provenance de Rio. Il nous reste encore un peu moins de 400 milles à parcourir avant de couper la ligne. Nous allons sans doute progresser au près dans de tous petits airs jusqu’à la fin. Je ne vois pas comment nous arriverions avant samedi. Le seul point positif c’est que nous avons réussi à mettre un peu de champ entre nous et nos poursuivants directs. 80 milles avec Pirates serait une avance confortable dans des conditions de progression « normales », mais nous gardons en mémoire ce qui nous est arrivé à l’approche de  Wellington, en Australie, quand nous avons vu fondre notre avance comme neige au soleil à 90 milles de l’arrivée. La victoire nous avait alors échappé à 9 secondes près. Cette manche, la plus longue de notre parcours 2005-2006 avec 6 800 milles est donc loin d’être terminée avec le regroupement probable de la flotte dans les prochaines heures. »

En bref…

Movistar :
Movistar, qui s’était arrêté à Ushuaïa pour remettre en état son puit de quille est actuellement à 1204 milles de la tête du peloton et bénéficie de conditions plus ventées. Il progresse à bonne vitesse, et toujours en course, ce qui lui garanti d’empocher 2 points à l’arrivée à Rio, sauf nouvel incident technique.
 
Spéculation sur le classement général provisoire :
Côté points, pour cette 4ème étape (et 7ème manche), le premier se verra créditer de 7 points, le suivant 6 et ainsi de suite. Quoiqu’il arrive à ABN AMRO ONE et à ABN AMRO TWO pour l’arrivée à Rio, les deux VO 70 du Team hollandais ABN AMRO conserveront respectivement leur première et leur seconde place au classement général provisoire après 7 manches.

Source ABN AMRO
 

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Sur les traces de la Capri en 2006

Dubarry
Dubarry

La dernière nouveauté de la gamme Aquasport de Dubarry est le modèle Capri. Cette chaussure très légére a été conçue pour allier modernité, esthétique et confort intérieur sur terre ou en mer.

Le modèle Capri est une chaussure à lacets fabriquée à partir de la plus haute qualité de cuirs Dry Fast – Dry Soft® résistants à l’eau et à faible absorption. Les cuirs ordinaires supportent mal d’être mouillés et séchés de manière répétée et finissent par devenir durs et craquelés. Les cuirs Dubarry en revanche sèchent rapidement tout en conservant leur souplesse et ont une durée de vie plus longue même après des séchages répétés.

La coupe de ce modèle offre une traction supérieure et une meilleure stabilité latérale, la semelle est cousue et collée pour plus de sécurité.

L’apparence élégante du modèle Capri est aussi liée au modèle unique de semelle externe Non-Slip, Non-Marking® : une semelle non marquante et anti-dérapante. Pour assurer un confort maximum, la semelle interne et la doublure bénéficient d’une protection anti-microbienne contre les bactéries et les moisissures.

Le modèle Capri est disponible du 39.5 au 47 (avec demi-pointures anglaises) dans les coloris Marine, Teak et Oakwood.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter InterDist au 02 99 19 54 54 ou par mail info@interdist.fr

Site internet : www.interdist.fr

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Panerai et les Yachts Classiques.

Panerai
Panerai

Officine Panerai annonce des contrats de parrainage Classic Yacht Regatta aux Caraïbes et aux États-Unis.

Milan – Italie, 1er mars 2006 – Angelo Bonati, directeur général d´OFFICINE PANERAI, vient d´annoncer la conclusion d´un contrat de parrainage faisant de PANERAI le Platinum Sponsor de la 19ème “Antigua Classic Yacht Regatta”” promue par le Yacht Club d´Antigua et de la 34ème “”Annual Opera House Cup Regatta”” à Nantucket, Massachusetts, promue par le Nantucket Community Sailing. Par ailleurs, PANERAI sera le chronométreur officiel de ces deux évènements.

En 2005 PANERAI a lancé avec succès en Méditerranée le “”Panerai Classic Yachts Challenge”” en partenariat avec le CIM – le Comité International Méditerranéen – et l´AIVE – l´association italienne de yachts classiques. Des rencontres et régates ont ainsi lieu tout au long de l´année en des lieux symboliques de l´univers de la voile et auxquelles des milliers de marins participent dans le seul but de mettre en valeur l´héritage culturel des grands maîtres de la mer.

Pour 2006, PANERAI a choisi d´élargir son programme à deux des événements les plus réputés des Amériques. Dans sa 19ème édition, l´Antigua Classic Yacht Regatta est devenue un événement de renommée internationale, classée parmi les principales régates classiques par tous les propriétaires de voiliers de tradition pour ses eaux paradisiaques, ses vents parfaits et son ambiance agréable. La régate, qui comporte une série d´épreuves estimées, aura lieu à Antigua, aux Antilles, du 20 au 25 avril 2006.

L´Opera House Cup Regatta a été créée il y a 34 ans par des plaisanciers locaux désireux d´organiser une course pour voiliers en bois; le trophée ayant été offert par le propriétaire du célèbre restaurant Opera House Cup, la course pouvait débuter. L´île de Nantucket et ses magnifiques plages sont une destination touristique prisée aux États-Unis, et ses eaux sont très appréciées par les navigateurs. La régate aura lieu à Nantucket, Massachusetts, du 18 au 20 août 2006.

PANERAI est une marque de valeurs, qui lui viennent de ses origines florentines. Une expression caractéristique de l´art et du savoir-faire italiens, dans la plus pure tradition historique. Des valeurs toujours d´actualité, consolidées par l´extrême attention que PANERAI consacre à la qualité de ses créations et par la grande maîtrise technique qui s´exprime à travers sa production

Par sa présence, PANERAI va enrichir ces événements d´éléments nouveaux, offrir aux armateurs et passionnés de belles occasions de rencontre et encourager leur participation. PANERAI est une des plus prestigieuses marques de haute horlogerie. Son histoire est un bel exemple de recherche, d´innovation et de tradition et son nom est immanquablement lié à la mer et aux grands exploits nautiques.

Plus d’infos : www.panerai.fr

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Court… mais intense !

Pietro D´Ali - Nanni Diesel
DR

Le parcours vers Saint Raphaël décidé en lieu et place, Mistral oblige, de l’Ile Rousse aura permis aux 19 concurrents en lice, parmi lesquels les 9 Figaro Bénéteau 2 du Pôle d’Entraînement de la Méditerranée, d’effectuer une belle revue de détail de leurs gardes robes respectives ; « On a eu toutes les allures, portatif, près, largue… » explique un toujours jovial malgré la fatigue Marc Emig (AST Groupe). « Le portant hier après-midi vers Porquerolles sous grand et petit spi était super sportif ! » « Athlétique même ! » renchérit son équipier du jour, Loïc Le Bras, « La mer était courte et hachée. Nous avons enfourné souvent et j’ai observé quelques « vracs » chez mes petits camarades. » La flotte est en effet restée très compacte tout au long du parcours. Témoins les faibles écarts à l’arrivée. Pietro D’Ali et son Nanni Diesel l’emportent en franchissant la ligne par mer plate et beau soleil dès 8 heures ce matin, déjouant tous les timings d’arrivée. L’Italien déjà très affûté suite à un gros travail hivernal, était pourtant pointé 8ème à Saint Raphaël. Privilégiant la vitesse au détriment du cap, les Italiens sont revenus à hauteur de Laurent Pellecuer après Porquerolles. « Un petit peu de chance ensuite dans le choix du génois nous a permis de reprendre la tête et de la conserver jusqu’à La Ciotat. Pietro ne devance Laurent Pellecuer (Cliptol) que de 5 petites minutes. Kito de Pavant (Goupe Bel) complète le podium ; Marc Emig, longtemps en tête notamment lors du parcours aller, se reprochait une certaine timidité dans ses envois de spi. « Kito, toujours aussi rapide, a été le premier à envoyer le spi sous cap Camarat. J’ai un peu trop tergiversé et nous nous sommes fait passer sous notre vent. » Visiblement marqués par une nuit d’effort sans sommeil dans le froid (« On a même eu de la grêle –dixit Emig), les concurrents de cette première course de l‘année au départ de La Ciotat ont malgré tout pris grand plaisir à ce sprint nocturne. De nombreux choix techniques ont ainsi pu être validés avant les grands rendez vous de l’année (Transat AG2R, Solo Méditerranée, Solitaire Afflelou Le Figaro….)

Classement (avant jury) :

1- Pietro D ’Ali et Andrea Carraci- Nanni Diesel
2- Laurent Pellecuer –Cliptol
3- Kito De Pavant –Groupe Bel
4- Marc Emig- AST Groupe
5- Charte du Plaisancier – Jean Paul Mouren
6- Robert Nagy –Vents des Globes
7- …

10 bateaux encore en mer ont été contraints par la Marine Nationale à se détourner au moteur de la zone de Porquerolles. Ils sont donc en vertu du règlement déclarés Hors Course ».

 
La course Ile Verte- Ile Rousse est une course en équipage ouverte aux Figaro Bénéteau 2 et aux voiliers habitables Open des classes D-E-F-G R3 et R4. Pour cause de fort Mistral, le parcours a été différé puis raccourci à un aller/retour vers Saint Raphaël (155 milles) Tout le pôle méditerranée s’est mobilisé pour disputer cette intéressante épreuve d’avant saison. On retrouve ainsi au départ de sérieux candidats aux accessits de la prochaine Solitaire Afflelou-le Figaro, parmi lesquels l’ancien vainqueur Kito De Pavant, mais aussi Marc Emig, Jean Paul Mouren, Pietro d’Ali et Laurent Pellecuer…

Ils ont dit :

Pietro D’Ali (Nanni Diesel) :
« Nous avons pris, Andrea Carraci et moi, beaucoup de plaisirs surtout hier soir, dans du vent et sur une mer très difficile. Il a fallu beaucoup manœuvrer et multiplier les changements de voiles. J’ai préféré les allures de reaching car le Figaro est très rapide sous solent travers au vent surtout quand il y a de la mer. Sous spi, le bateau enfournait beaucoup, cassant la vitesse et l’inertie de la course… mon bateau est fin prêt. J’ai beaucoup navigué en Méditerranée cet hiver et je me réjouis à l’idée de faire la Transat AG2R avec Kito De Pavant… »

Sébastien Gralle (H2O) :
«  En tant que partenaire principal, nous sommes un tout petit peu déçus que la course n’ait pu se dérouler comme prévu initialement vers la Corse. Notre idée était d’établir un temps référence entre la Ciotat et la Corse, avec un objectif incitatif clair d’inciter de nombreux bateaux « Open » à venir à l’avenir s’attaquer à ce record. Ce n’est que partie remise et nous remercions tous les coureurs, et notamment les Figaristes d’avoir couru malgré la météo. Les Figaristes constituent une flotte de très haut niveau et leur course d’aujourd’hui contribue à faire toujours et encore mieux connaître la Ciotat. H2O est implanté ici depuis de nombreuses années et nous sommes convaincus que le secteur du nautisme est promis ici à un bel avenir. Cette première course est destinée à promouvoir ce message."
H20, installé sur le site des chantiers navals. Spécialisé dans le « refit » de bateaux anciens et constructions de grands bateaux à l’unité.

Marc Emig : (AST Groupe) :
« Nous avons eu de très bons moments, en surfes sous spis notamment. Une belle nuit aussi dans 25 nœuds de vent au près… Et puis une belle navigation côtière dans les îles…sympa ! »

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Port America´s Cup, 750 ans d´histoire

Luna Rossa bâché à Valencia
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Accueillir l’America’s Cup n’est que le dernier chapitre en date d’une longue épopée qui commence dans les livres d’histoire il y a 750 ans lorsque le Roi Jaime 1er ‘ le Conquérant’ reprit aux musulmans une ville alors appelée Balansiya, citée que ces derniers avaient eux-mêmes développée après l’avoir prise aux Romains.

En 1238, l’actuel Port America’s Cup n’était constitué que d’un petit pont de bois et d’un quai. Les navires alliés à Jaime le Conquérant s’amarraient ici, les personnes qui gravitaient autour du port étaient exemptées de taxes, et la cité de Valencia s’étendait trois kilomètres plus loin, dans les terres.

Le port prospérait doucement lorsque Pedro III, le successeur de Jaime, reçut le privilège royal de développer le trafic maritime. Il étendit son influence à travers la Méditerranée jusqu’en Sicile et particulièrement Trapani, là où la 32e America’s Cup termina sa tournée en 2005 avec une victoire du Desafío Español 2007 dans l’ultime régate…

Au 14e siècle, la région fut durement frappée par les épidémies et la guerre. En 1348, la peste noire décima une grande partie de la population mais Valencia fut encore capable de se défendre avec succès face aux troupes Castillanes. En récompense, le Roi Pedro lui concéda le titre de « double loyauté » d’où les deux « L » qui ornent le blason de la ville.

Le trophée de Marseille

Au 15e siècle, les vaisseaux de l’Amiral Romeu de Corbera qui servaient sous le Roi Alfonso, prirent la mer pour conquérir la Sardaigne. Lors du voyage retour, la flotte se dérouta vers Marseille pour rencontrer ses anciens adversaires. De l’assaut de novembre 1423, la flotte ramena comme trophée la chaîne qui fermait l’entrée du port de Marseille. Depuis, elle est accrochée dans la cathédrale de Valencia.

A l’occasion de l’Acte d’ouverture de la 32e America’s Cup à Marseille, Jean Claude Gaudin, le Maire de la ville, avait demandé en plaisantant à Rita Barberá, le maire de Valencia, d’emmener avec elle quelques maillons de la chaîne afin de sceller leur amitié. Elle objecta poliment. Les deux équipes de la Coupe, les Français de K-Challenge et les Espagnols du Desafío Español pourront peut-être régler cette affaire sur l’eau …

Source Paco Tormo/C.El – ACM

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Stéphanie Nadin, K-Challenge : “On y croit”

K-Challenge devant +39
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Vous restez à Gandia encore longtemps ?
Non. L’équipe va bientôt quitter sa base d’entraînement de Gandia (située environ à 80 km de Valence, ndlr) pour rejoindre les autres concurrents déjà établis sur le site de la 32ème Coupe de l’America. A partir du 20 mars, Yannick Morvan (patron de l’équipe à terre) va procéder au démontage du matériel. L’opération devrait être achevée avant la fin du mois. Et simultanément notre bateau gagnera Valence par la mer. L’ouverture de notre nouvelle base est programmée pour le 2 avril et la première séance d’entraînement sur l’eau le jour suivant

FRA 60 a subi des modifications cet hiver ?
Oui quelques-unes en même temps qu’une cure d’amaigrissement.

Fin décembre, on vous disait à l’agonie faute de trouver un partenaire principal ?
C’est faux ! Nous avons dû nous séparer de quelques collaborateurs, 4 marins et 6 autres personnes, dont deux de l’équipe technique. Mais à l’heure où je vous parle, K-Challenge emploie les services d’une soixantaine de personnes, pour partie salariés et des indépendants.

Sauf erreur, vous n’avez pourtant pas signé avec « Le » gros sponsor ?
Pas encore, mais l’arrivée de la DCN (fin novembre, ndlr) au rang de partenaire officiel s’est matérialisé par un apport de 2 millions d’euros.

DCN est aussi un collaborateur technique ?
Absolument. Notamment avec le design team animé par Bernard Nivelt et Dimitri Nicolopoulos. Une campagne de tests de résistance des matériaux a en particulier été menée pour affiner le choix des matériaux employés pour la fabrication du nouveau bateau.

Où va-t-il être construit?
Il faudra patienter encore un peu avant de le savoir.

Ca dépend de l’arrivée ou non du « gros » partenaire ?
Pas uniquement. Mais il est évident que plus tôt nous signerons, mieux ce sera.

Combien vous cherchez ?
Le partenaire officiel titre, c’est 10 millions d’euros. Le budget global convoité s’inscrit dans une fourchette de 15/20 millions d’euros.

En signant avec la DCN, n’avez-vous pas franchi le point de non retour ?
On a l’habitude de respecter nos engagements. Vous avez sans doute noté que depuis l’annonce du Défi de K-Challenge, nous n’avons pas changé de route et on n’a pas encore perdu de temps par rapport à notre programme. Programme prévoyant la mise en chantier d’un nouveau Class America fin mars. Les difficultés ne nous ont pas épargné mais nous restons confiants.

Qu’est-ce qui vous rend optimiste ?
Notre persévérance, notre respect du programme établi, la qualité de nos contacts avec des partenaires potentiels et aussi les moyens mis désormais en place par ACM pour diffuser les régates en direct comme à la Coupe de l’America. Ca procure une nouvelle visibilité à l’événement et ça peut que nous aider.

Donc la saison 2006 se fera sur le « vieux ». FRA 60
Oui. C’est quand même le bateau  qui a remporté l’avant-dernière Cup et il a montré de quoi il était capable. On l’a fiabilisé et encore amélioré. Alors nous verrons ! La première rencontre est l’Act 10 qui débute le 10 mai à Valence. Et se poursuit avec l’Act 11 dans la foulée. D’abord du match race et ensuite de la régate en flotte. L’Act 12 débute le 22 juin pour se terminer début juillet et ce n’est que du match race.  L’Act 13 ouvrira la saison 2007 et le véritable commencement de la Coupe Louis Vuitton.

Il vous faut donc disposer d’un nouveau bateau made in France avant la fin de l’année ?
Absolument. Il n’y a pas de temps à perdre compte tenu des délais de fabrication (5 mois, ndlr). L’idéal serait de disposer de ce nouveau bateau à la fin de l’été…

Et quelles sont vos ambitions ?
Toujours les mêmes : atteindre les demi-finales de la Coupe Louis Vuitton :.. Pendre une place parmi les quatre premiers challengers.

Sans complexes !
Sans complexes. On a une très bonne équipe de navigants, de bons techniciens, de bons designers… Il n’est pas question de perdre tout ça. On s’accroche. On y croit.

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Photos intérieur du Dehler 47SQ.

Dehler 47SQ
Dehler 47SQ

Le Dehler 47SQ est un yacht très haut de gamme, qui offre les plus récentes et les plus luxueuses techniques de finition et matériaux de construction, les équipements de navigation les meilleurs et le respect absolu des principes Dehler

Design intérieur propose plus de flexibilité, plus de confort, plus de qualité, plus de petits détails de finition et plus de raffinement. Le Dehler 47SQ a plusieurs aménagements intérieurs possibles, comme le salon aux angles arrondis, la cuisine traditionnelle ou la nouvelle cuisine américaine, cabinet de toilette aux formes arrondies ou carrées. Vous aurez le choix entre deux, trois ou quatre cabines. Les fermetures seront du type pousser/tirer de “Southco” et en montage flush. L´éclairage intérieur à L.E.D. sera signé “Cantalupi” pour plus de convivialité, l´ensemble contrôlé par un panneau à commande tactile.

La cuisine sera en finition métal brossé, cuisinière de chez “Force 10” et robinetterie au design italien.

Les boiseries intérieures du Dehler 47SQ seront en standart en Teca mais également disponibles en cerisier vernis satiné ou high gloss.

Télévision LCD et Système acoustique Bang & Olufsen Beocenter 2 disponible en option pour le carré, la cabine propriétaire et le cockpit.

Le Dehler 47SQ est disponible depuis Février 2006.

Plus d´informations sur www.dehler.com

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Le dragon dans ses eaux

Pierre Mas
DR

 Premier contact avec l’Empire du Milieu, le très sélect Royal Hong Kong Yacht Club qui accueille l’équipe pour un dîner-conférence le vendredi 3, au soir de l’arrivée. L’occasion pour Xavier de Lesquen et Luc Gellusseau de présenter le projet aux membres du Yacht Club, ses ambitions et ses besoins. CHINA TEAM intéresse, intrigue, passionne. Les questions fusent: "Combien de Chinois à bord ?" "Pourquoi la Chine?" "Quel bateau?" "Quelle langue sur le bateau ?" etc.
 
 
L’occasion également de remercier le RHKYC pour son soutien dans l’organisation des opérations en Chine (mise à disposition de voiliers de match racing et de bateaux supports) ainsi que Franck Pong, éminent membre du Club, qui accueillera l’équipe sur ses deux Maxi-boats les 11 et 12 mars. Franck Pong est un pionnier de la voile en Chine, depuis les années 70. Il a notamment présidé aux destinées du Yacht Club dans les années 90 et œuvre au développement de la voile dans Mainland China. L’homme d’affaires prend le micro :
 
"Je partage avec mes amis français une ambition et une passion commune. Je navigue depuis près de 30 ans un peu partout dans le monde et nourrit le désir d’éveiller, ou de réveiller la Chine au nautisme et à la voile. Je souhaite faire connaître ma passion auprès de mes compatriotes. CHINA TEAM est une fantastique occasion d’accélérer ce développement et nous devons les soutenir. La Chine est maintenant ouverte au monde, vers l’extérieur. La voile est pour moi un symbole de l’ouverture aux autres cultures, aux autres territoires. La voile doit se développer ici et nous devons former, et entraîner des marins".Former des marins chinois et les confronter au plus haut niveau mondial, un des projets forts de CHINA TEAM. Après Hong Kong, l’équipe embraye sur la Chine continentale et pose valises, cartons et voiles à 40 km de Shenzhen. Longcheer Marina. L’endroit est déroutant, à l’image du pays. Loin des villes et des gratte-ciels "champignons", l’hôtel accueille une marina flambant neuve. D’un côté, la mer, de l’autre, la forêt tropicale. La marina est en devenir. Les premiers bateaux sont arrivés récemment. Une quarantaine est déjà dans le port, dont quelques Etchell, un catamaran Nautitec. Les bateaux, à voile et à moteur, arrivent peu à peu, le nautisme est en marche.
 
Pour bon nombre de l’équipe européenne, ce voyage est une première. Navigants, techniciens, communication, logistique et encadrement, tous les secteurs sont représentés. Hubert Lemonnier, traducteur et interprète, fait au sein de CHINA TEAM le lien entre Européens et Chinois. Après plusieurs séjours en Chine, il aide l’équipe à mieux appréhender le pays et sa culture."Ce voyage est pour moi la concrétisation d’une première année de navigation sous couleurs chinoises. Il y a une réelle excitation à naviguer pour la première fois ici. Cela va permettre aux membres de l’équipe de s’imprégner d’un peu de culture chinoise et d’acquérir une meilleure compréhension des Chinois. C’est un voyage essentiel et indispensable pour ce projet, pour les gens qui le portent et pour sa promotion sur son territoire. Il y a évidemment beaucoup de travail à accomplir pour que CHINA TEAM et l’America’s Cup acquiert plus de notoriété. Cela permet déjà de montrer aux Chinois qu’on existe vraiment, que le projet est une réalité. "
 
Les onze premiers marins chinois sélectionnés par la Chinese Yachting Association (CYA) sont arrivés à la marina dimanche soir, accompagnés par Weidong Liu, directeur de la CYA. Au programme, des tests physiques, psychologiques, des cours d’anglais nautique et des entraînements sur l’eau en match-racing. Ils se termineront par une compétition sur Maxi-boats, en baie de Hong Kong. Tous ont un objectif, rejoindre l’équipe dès le mois de mai.

Source China Team

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Course Au Large… et vous

Sydney sous un grain
DR

Comment jugez-vous votre magazine et votre site internet favoris ? Quelles rubriques vous passionnent-elles, et comment pourrions-nous être encore plus proches de vos attentes ? Prenez quelques minutes afin de répondre à notre enquête, qui nous permettra de mieux nous connaître.

En répondant à notre questionnaire, vous participerez à un tirage au sort qui vous permettra de gagner un des nombreux lots de notre partenaire Marinepool :

  • 1er prix : Une veste et une salopette de mer d’une valeur de 780 €
  • 2ème au 5ème prix : Une veste de quart d’une valeur de 230 €
  • 6ème au 10ème prix : Un sac de voyage à roulettes d’une valeur de 100 €
  • 11ème au 20ème prix : Un sac multibag d’une valeur de 45 €

Enquête accessible dans la colonne de droite, au-dessus de notre rubrique météo.

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Une trentaine de skippers au départ de la Solo Méditerranée

Generali Solo - Jour 4
DR

L’orientation résolument hauturière de la Solo Méditerranée 2006 donne une nouvelle dimension à l’épreuve, et permettra aux navigateurs d’aiguiser leur sens tactique, sur un plan d’eau aussi magnifique que complexe à gérer. « Cela répond à une demande des skippers eux-mêmes, explique Gilles Sabin, Directeur de Course. Il est d’autre part très important d’avoir en Méditerranée une grande épreuve qui soit le pendant des fameuses classiques en solitaire sur la façade Atlantique. De plus, le tournant cette année permet d’initier une dynamique d’internationalisation, car la compétition ne manque pas de susciter l’intérêt des compétiteurs étrangers » Une dynamique qui devrait conduire à une implication progressive de villes étapes situées sur d’autres rivages de la Méditerranée : « Nous pensons tous que l’épreuve doit s’ouvrir sur les pays voisins, et une fois de plus, le plateau sportif devrait être étoffé, car les grands noms de la série répondent tout naturellement à l’appel : Yann Eliès, le sudiste Kito de Pavant, Charles Caudrelier, Gildas Morvan… sans oublier naturellement un nombre important de bizuths de talent, comme Jean-Pierre Dick, récent vainqueur de la Transat Jacques Vabre, ou encore Corentin Douguet, vainqueur de la dernière Mini Transat.

Le titre convoité de Champion de France de course au large !
« Avoir des vues sur le titre de Champion de France oblige automatiquement à signer un bon résultat dans la Solo Méditerranée », rappelait l’an passé Jérémie Beyou, s’empressant de mettre ses principes en pratique en remportant toutes les épreuves de la saison. « La Solo Méditerranée est une compétition acharnée, serrée jusque dans les ultimes manches. » Ce qui n’empêche pas, et c’est une des caractéristiques de l’épreuve, que l’ambiance conviviale soit conservée – une atmosphère qui cette année s’ouvrira encore un peu plus au public, grâce à la présence dans chaque ville étape d’un véritable village, lieu de rencontres et d’animations ouvert aux partenaires de la course et aux sponsors des bateaux.

Une trentaine de Figaristes au départ
L’édition 2006 de la Solo Méditerranée attend une bonne trentaine de solitaires au départ. Les premiers pré-inscrits sont :
Charles Caudrelier,
Jean-Pierre Dick,
Pietro D’Ali,
Antonio Pedro Da Cruz,
Corentin Douguet,
Yann Elies,
Marc Emig,
Jeanne Grégoire,
Erwan Israel,
Franck Legal,
Dominique Luna,
Stanislas Maslard,
Gildas Morvan,
Robert Nagi,
Kito de Pavant,
Laurent Pellecuer,
Christopher Pratt,
Nicolas Troussel,
David Raison,
Guillaume Rottee,
Etienne Svilarich,
Ronan Treussard,
Armel Tripon,
Gérald Veniard,
Liz Wardley,

La Solo Méditerranée en chiffres
• 30 à 35 concurrents attendus
• 4 Villes étapes :
– Marseille : prologue et départ / du 31 mai au 3 juin.
– Cassis : départ première grande course / du 3 au 6 juin.
– Gruissan : départ 2e grande étape / du 8 au 12 juin.
– Hyères-Porquerolles : arrivée de la course et postlogue / du 14 au 18 juin.
• 750 milles seront parcourus sur la totalité de l’épreuve
• 18 courses au total (Grand Prix – étapes de large)
• 4 Grand Prix (Marseille, Cassis, Gruissan, Porquerolles)
• 3 bateaux de la direction de course suivront la flotte sur les étapes de large
• 5 bateaux arbitres seront mobilisés pour les côtiers, ainsi que les départs / arrivées d’étapes

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