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Un nouveau mât pour les Formule 18.

MCM 28'
MCM 28\'

Depuis 2002, AG+ Spars, basée à Rochefort (17), symbolise l’excellence et l’innovation technique dans l’industrie nautique, se spécialisant dans la recherche, la conception et la fabrication des mâts en aluminium et carbone, bômes et accastillage de haute qualité.
Régatier et ingénieur de production, Jean-François Névo, patron d’AG+ Spars, dirige une équipe de 6 personnes, à laquelle s’est ajouté son frère Laurent, venu prêter main forte à cette jeune entreprise en plein essor (1500 mâts sont fabriqués par an).
Avec une gamme de 14 profils, allant de l’Optimist aux voiliers de moins de 30′, AG+ Spars s’est construit une solide réputation de fabricant de mâts auprès des chantiers de dériveurs et quillards en France (Bénéteau pour le First Class 7.5, Latitude 46, Hobie Cat et Sirena), en Espagne, en Italie et en Allemagne.

Afin d’étendre sa gamme de produit, AG+ Spars, avec la collaboration du chantier ADH Inotec et de l’architecte Jacques Valère, lance le profil C152 pour formule 18.
En partant du constat que la façon de naviguer, l’accastillage et les voiles pouvaient supporter des mâts plus raides, donc transmettant plus de puissance, le fabricant de mâts a cherché à augmenter les inerties (c’est à dire la raideur des deux axes longitudinal et latéral) du profil en minimisant sa prise de poids.

Un développement en pleine croissance :
AG+ Spars a passé plus de trois ans à concevoir, développer, tester et produire des mâts en aluminium.
Aboutissement de ces années d’efforts, cette société propose aujourd’hui une gamme complète d’outils et de profils adaptables aux dériveurs, catamarans et voiliers jusqu’à 30 pieds.
La qualité du montage, l’esthétisme des pièces, le rapport qualité/prix intéressant et un très fort relationnel séduisent les chantiers et les clients d’AG+ Spars.
A ce jour, 45% de la production s’exporte en Europe et en Russie directement vers les chantiers ou via son réseau français (une vingtaine de distributeurs) pour les particuliers.
Privilégiant la performance et la qualité, AG+ Spars a choisi de travailler avec la voilerie Ullman afin de proposer à leurs clients un package voiles/mâts.

Lancement d’un département de mâts unitaires et spécifiques de compétition mais aussi de multicoques :
AG+ Spars, qui a déjà enregistré un certain nombre de succès en compétitions, en 470 et maintenant en Yngling, est capable d’optimiser toute étude de mâts en aluminium grâce à sa nouvelle gamme de profils. Pour le circuit olympique en 470, le profil utilisé, le D57S, semble correspondre aux besoins des coureurs en terme de raideur. L’expérience acquise lors de la saison 2005 va permettre au fabricant de mâts et de bômes d’optimiser et de fiabiliser l’accastillage.
Aujourd’hui, après s’être fait connaître sur le marché de la voile olympique, AG+ Spars s’essaye aux multicoques en fabriquant notamment les mâts des BM 33 et des MCM 28′.

Retrouvez les produits d’AG+ Spars sur www.agplus.spars.com

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Les grands projets de Marc Thiercelin

Figaro Siemens
DR

Repartir en Figaro avec un partenaire de poids, c’est une belle perspective pour cette saison, non ?
Bien sûr ! Je suis très content, c’est un partenariat qui s’est fait naturellement, le groupe Siemens et moi allons apprendre à nous connaître graduellement, c’est une relation saine. Au niveau sportif, je suis très heureux de retrouver cette série, d’abord avec l’AG2R que je dispute aux côtés d’Oliver Krauss, puis sur la Solitaire, le gros morceau cet été…J’aime la compétition en monotype, et je pense avoir de beaux coups à jouer, même si le niveau est très élevé sur ce circuit ! Je vais m’entraîner entre Port la Forêt et La Rochelle, j’attaque un programme de préparation physique également.

A l’automne, tu seras au départ du Rhum. Est-ce que par la suite on va voir se profiler un nouveau Vendée Globe ?
Non, je vais juste faire le Rhum en effet, sur Pro-Form. Mais le Vendée… je n’ai pas du tout envie de me lancer dans la course à l’armement : il faut des budgets colossaux, et on sait très bien que ceux qui travaillent dès aujourd’hui avec des moyens à la construction de nouveaux bateaux sont ceux que l’on verra sur le podium. Les courses deviennent très encadrées… et puis j’ai donné de ce côté-là ! Mon dernier tour du monde a par contre fait naître d’autres envies…

Et peut-on savoir de quel ordre ?
J’ai envie d’élargir mon horizon, peut-être de changer de façon de faire de la voile : jusqu’ici, je suis resté très compétiteur, mais petit à petit le monde des grands records m’a de plus en plus intéressé. C’est vrai que l’histoire de Francis Joyon en 2004 m’a aussi complètement enthousiasmé, j’ai suivi son parcours avec passion. Il y avait tout dans son tour du monde : le côté aventure, un exploit sportif incroyable… Quand j’ai attaqué mon premier Vendée Globe, c’est un peu dans cet état d’esprit que je partais, et j’ai envie de retrouver ça. Pour l’instant, c’est un projet à moyen terme, car pour 2006 j’ai largement de quoi m’occuper en Figaro avec mon nouveau partenaire, mais je pense à construire aussi !

Propos recueillis par Jocelyn Blériot / Course Au Large.

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Grand Prix Petit Navire les 29 et 30 avril

Dragon dans le gros temps
DR

Le Dragon : une affaire de spécialistes.
Au terme de l’édition 2005, Bruno Peyron avouait à propos du Dragon « Tu avances à cinq nœuds, mais tellement tendu et concentré que tu en sors rompu. C’est une usine à gaz compliquée qui demande des réglages au millimètre près. Je n’en peux plus, mais je reviendrai, j’ai adoré. » Chose promise, chose due puisque le détenteur du trophée Jules Verne sera bien présent en baie de Douarnenez pour le Grand Prix Petit Navire Dragon 2006 avec Jimmy Pahun et Frédéric Gourlaouen. Si pour le moment 85 équipages se sont déjà inscrits auprès de l’organisation, le nombre de participants devrait rapidement se rapprocher des 100. Il faut dire que cette même baie de Douarnenez sera le théâtre, à la fin du mois d’août, de ce qui est considéré comme le championnat du monde de la série : la Gold Cup. Les spécialistes seront présents avec, en tête d’affiche, l’inusable Poul-Richard Hoj-Jensen, et ses 98 titres internationaux, qui aura fort à faire face au champion de France 2006 Babou Pasturaud et à … son fils Claus Jensen. L’an passé, ce dernier avait remporté la Coupe Internationale de Bretagne de Dragon.

Port Rhu : une “porte ouverte” sur la tradition.
À l’initiative de l’association “Gréements d’Ys”, le Port Rhu accueillera les 29 et 30 avril une porte ouverte autour des métiers traditionnels de la voile. Les spectateurs pourront découvrir durant ces deux jours les métiers qui ont fait l’histoire de la marine. « Du matelotage à l’ancienne, en passant par le forgeron, le charpentier, ou le cordier, tous les corps de métier seront représentés avec une ambition à la fois ludique et sportive, nous confie Yves Pleybert alias Yffic, membre permanent de l’association “Gréements d’Ys”. Le point d’orgue de cette manifestation restera l’ouverture au grand public du chantier de construction d’un langoustier traditionnel : le "Skellig", du nom des îles au large de l’Irlande, où les langoustiers du Finistère Sud allaient parfois pêcher. « Ce type de bateau a disparu depuis les années 30, » nous explique Jacques Blanken co-fondateur de l’association, “Skellig, un langoustier pour Douarnenez”. Ce projet sert également d’outil de formation pour les élèves charpentier marine de la région. Actuellement, nous avons à peine terminé l’armature d’un bateau qui mesurera, au final, 15 mètres de long, 5 de large pour un poids total de 40 tonnes. » Trois fois par semaine, 7 à 8 personnes viennent apporter leur soutien bénévole à ce projet. Parmi eux, l’autre co-fondateur de l’association également architecte de ce chantier : Jean-Pierre Philippe, le père de Gildas Philippe. Cinquième aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004 sur 4.70 avec Nicolas Le Berre, le marin douarneniste a profité de l’année 2005 pour enchaîner les expériences. Des essais qui lui seront utiles dans l’objectif des JO de Pékin en 2008. Du Tornado, en passant par le multicoque 60 Pieds avec Armel le Cleac’h, il s’est également essayé au Dragon. Ainsi pendant que Jean-Pierre sera à terre, Gildas lui sera sûrement sur l’eau à bord de "Dirastarc’h", le Dragon du célèbre plasticien Yann Kersalé. Comme quoi, la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.


Le programme sportif 2006 :

Challenge de voile scolaire : du 24 au 26 avril
Coupe de Bretagne Dragon 2006 : du 29 avril au 1er mai
Grand Prix Petit Navire Dragon 2006 : du 3 au 6 mai
Grand Prix Petit Navire Open 7,50 et Mach 6,50 : du 29 avril au 1er mai
Grand Prix Petit Navire Windsurf : du 29 au 1er mai
Grand Prix Petit Navire Kitesurf : du 5 au 8 mai

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Le troisième Cap Horn de Sébastien Josse

Sébastien Josse
DR

L’équipage d’ABN AMRO TWO qui a gardé une position très au large des côtes argentines continue depuis plus de 18heures à reprendre du terrain aux leaders de la flotte, freinés dans leur élan par des bulles de calmes. La perspective pour Josse et les Kids d’ABN AMRO TWO de recoller aux gros bras de la flotte leur redonne du baume au cœur après qu’ils aient été tenus à distance pendant plusieurs jours à l’approche du Cap Horn, pour cause de leur grand voile déchirée.
 
Devant la flotte, pour les 10 jours à venir, quelques petites zones déventées à gérer en finesse, puis une belle navigation au portant, avec des vents de 20 à 25 nœuds. Après, au sud de Rio, la seule certitude est qu’il n’y a pas un souffle d’air. Donc on sait déjà que les deux derniers jours vont être super longs et peut-être pleins de bouleversements dans le classement.
 
Movistar, désormais hors du danger de couler, avance en ce moment à vitesse réduite vers le port argentin d’Ushuaïa pour réparer le capot de boîte de quille, après avoir engrangé 1.5 points lors de son passage du Horn en 6ème et dernière position.
 
Au classement général provisoire, après ce passage créditeur de points intermédiaires, ABN AMRO ONE consolide son insolente avance et mène désormais avec 42 points, suivi par ABN AMRO TWO avec 30 points qui tient toujours courageusement tête à Movistar (3ème avec 26.5 points), Pirates des Caraïbes (4ème avec 24.5 points), Brasil 1 (5ème avec 22.5 points)  et Ericsson (6ème avec 18 points).
 
Brunel, le bateau australien skippé par le vétéran de la Whitbread Grant Wharington, qui a décidé à son arrivée à Wellington de faire l’impasse sur les deux étapes suivantes afin de modifier entièrement son plan Don Jones, confirme qu’il sera bien au départ de Baltimore pour le reste de la course retour vers l’Europe.
 
 ITV de Sébastien Josse à 05h ce matin.

 Dans quelles conditions avez-vous passé le caillou mythique ?
C’était comme au cinéma. 50 nœuds de vent, 10 mètres de creux, au coucher du soleil. La mer était tellement creuse que quand on était dans le fond de la vague on ne voyait plus le soleil et on était dans l’ombre. C’était bizarre. En fait on sentait les vagues arriver parce qu’elles coupaient la lumière du soleil. Nous étions vent arrière à 130 ° du vent. Très rapide. Il fallait vraiment éviter les déferlantes car elles étaient tellement pentues qu’on aurait pu enfourner vraiment grave, jusqu’à coucher le bateau. Sinon, nous sommes passés à une vingtaine de milles du Horn, et quand le grain est passé, nous avons bien vu les montagnes, et le Horn lui-même. C’était vraiment différent des deux autres fois où je suis passé dans le coin. Surtout pendant le Vendée Globe où c’était très calme. C’était comme en croisière, je suis passé au ras des cailloux pour bien voir à quoi cela ressemblait. Il n’y avait pas, comme aujourd’hui, de stress avec des concurrents derrière et des points à gagner devant. Cette nuit, il fallait mettre du charbon car il y avait Ericsson à 6 milles derrière et deux points à récupérer.
 
Comment avez-vous géré le stress de ces dernières heures ?
En fait, cela se gère relativement facilement. On est uniquement concentré sur la façon dont on va aborder chaque vague, les unes après les autres. Cette concentration extrême sur un problèmeparticulier fait que l’on fait abstraction de la globalité du danger. C’est une vague après l’autre, en essayant de ne pas regarder trop devant ni derrière. Si tu fais cela, tu ne te rends pas compte de la dimension des éléments autour de toi. J’ai pensé aux grands navires des siècles derniers. Quand je pense que certains essayaient pendant un an de passer. C’est dément. Et ceux qui essayaient dans le sens contraire, encore plus. A quel prix pour les hommes !
 
L’équipage n’a pas été trop impressionné ?
Non. En fait, on n’était que trois sur le pont, avec un barreur, un régleur et un wincheur. Point barre. Tous les autres étaient à l’intérieur, pour des raisons de sécurité. Je suis vraiment soulagé de sortir du coin avec un équipage indemne. Nous n’avons pas eu de blessé. Tout le monde a fait gaffe et surtout j’ai demandé à ceux qui n’avaient rien à faire sur le pont de rester à l’intérieur, en combinaison de survie, au cas où. Quand on a reçu le premier appel de Movistar, on était prêt à aller le chercher car on imaginait bien leur cas de figure, vu les conditions. On a été soulagé quand on a su qu’ils avaient repris le contrôle de la situation. C’était vraiment comme dans les livres. Cela m’a fait pensé au récit de Bruno Peyron dans le 1er Jules Verne, quand il était passé avec Explorer.
 
Et la grand voile ?
Cela va. En fait on peut maintenant s’en servir, soit avec deux ris, soit en tête de mât. Donc pour l’instant pas, de problème. Nous avons navigué avec deux ris et là comme le vent baisse un peu on va pouvoir renvoyer la toile. Par contre on a déchiré d’autres voiles avant hier. La mer était très formée avant qu’on arrive au Horn et on a enfourné plusieurs fois. Donc nous avons déchiré le spi de capelage, le Code 0 et notre genaker de capelage. Mais nous avons des supers voiliers à bord qui sont déjà à pied d’œuvre pour les réparer. Cela va être un peu plus difficile pour le spi de capelage car on en a perdu un bout. Mais cela ne va pas nous gêner pour les prochains jours, peut-être après, quand il va falloir faire du vent arrière et encore. On a d’autres voiles en réserve. De toute façon, on va s’en sortir.
 
Alors, vous êtes sortis de l’enfer ?
Oui, je croise les doigts. En ce moment, on voit parfaitement bien la Voie Lactée. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu d’étoiles et c’est bon signe. Il ne devrait plus y avoir trop de nuages maintenant. On va sans doute revoir le soleil. Cela va faire du bien à tout le monde. Aux hommes et aux bateaux. On va pouvoir se sécher, et à l’intérieur, on va pourvoir commencer à évacuer la condensation.
 
Que pensez-vous des VO 70 pour affronter ces conditions proches de la survie ?
Je pense que leurs plans de pont ne sont pas adaptés du tout. On prend trop de paquets de mer. C’est presque insupportable. Je pense que pour la prochaine édition, tout le monde va réfléchir et regarder ce qui se fait du côté des Open 60. Il y aura sans doute des casquettes pour protéger un peu les hommes sur le pont la prochaine fois. Là, on a l’impression que les architectes ont davantage dessiné des plans de pont pour faire de la régate et pour faire joli que pour affronter les mers du sud. C’est vraiment un peu la guerre sur ces bateaux dans les conditions extrêmes que nous venons d’avoir. Mais globalement cela reste des bateaux extraordinaires. De vrais bombes, à mi-chemin entre les monocoques et les multicoques Open 60. Mais avec l’avantage de ne pas se mettre sur le toit.

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Ellen décroche du Vendée Globe…

Ellen MacArthur / Castorama
DR

A l’issue de l’Asian Record Circuit, de fin mars à mi-mai, à bord du trimaran Castorama, l’attention d’Ellen se portera de nouveau sur la classe des monocoques Open 60. Après bientôt dix ans dans le milieu de la voile professionnelle en solitaire, l’objectif d’Ellen est désormais de diriger une écurie composée de deux 60 pieds IMOCA et de recruter quelques-uns des meilleurs skippers internationaux, avec comme objectif une victoire dans le Championnat IMOCA  2007-2009.
Avec ses nouvelles responsabilités à la tête de l’équipe, Ellen a décidé de s’éloigner du solitaire et de concentrer ses efforts sur la mise en place de cette équipe, s’appuyant sur près d’une décennie d’expérience et de succès. Cette équipe réunira le talent de skippers susceptibles de décrocher une place sur les podiums et le soutien d’une équipe à terre hors pair.

Pas de Vendée Globe pour Ellen
Ellen a donc pris la décision de ne pas participer au Vendée Globe 2008/09, mais elle ne s’interdit pas de naviguer en tant que co-skipper sur l’un des deux bateaux lors de certaines épreuves du circuit IMOCA, en double ou en équipage. Ellen Macarthur : "“La récente expédition en Géorgie du Sud et la vie avec les albatros ont été une véritable aventure pour moi. J’ai pu ouvrir les yeux sur de nombreux aspects du monde qui nous entoure et auxquels nous faisons peu attention dans notre vie quotidienne. Après bientôt dix ans passés dans le milieu de la voile professionnelle et, si vous faites le total, une année complète de course en solitaire, j’ai voulu profiter de mon temps là-bas pour penser à mon avenir. La fin de mon incroyable partenariat avec Castorama cette année me permet tout naturellement d’élargir mon horizon et de commencer à travailler avec notre équipe d’OC Group".

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Faire-Part de Naissance d´un Open 6,50.

Karukera 6
Karukera 6

La collaboration du cabinet Bat’karé et du chantier Auriga Yacht se poursuit avec ce nouveau sport boat Hi Tech répondant aux exigences des régatiers à la recherche de performances, de puissance, et de sensations, le tout a budget maîtrisé

Construit en sandwich carbone, il procure puissance maxi à toutes les allures, équilibre de route et bonnes aptitudes au près, grâce a sa carène à bouchains multiples et évolutifs.

La quille relevable pour le transport supporte un bulbe représentant plus de 40% du poids du bateau à 1,80 m, gage de raideur et de stabilité.

Le plan de voilure est élancé et puissant : GV à corne et solent portés par un mât aile carbone, spi asymétrique amuré sur un bout dehors carbone, orientable et rétractable, de 2.30 m

Côté pont, long cockpit, console centrale regroupant les retours des principales manœuvres, la baille à spi et le relevage de la dérive, soute de rangement avant accessible par un capot étanche permettant de stocker le matériel.

Transportable – bau max 2.50 m- et insubmersible, sa manutention aisée ne viendra troubler le plaisir de la navigation.

Ce bateau, dont le premier exemplaire est d’ores et déjà en construction, est proposé par le chantier à tous stades de finitions, du kit au bateau pret à naviguer.

Caractéristiques
Longueur HT : 6.80 m
Longueur coque : 6.50m
Bau max : 2.50 m
Creux : 0.11 m
Tirant d’eau : 1.80m
Surface GV : 27.60 m2
Surface solent : 13.40 m2
Surface au près : 41.00m2
Spi asy : 65 m2
Déplacement lège : 520 kg
Déplacement charge max : 930 kg

Architectes :
Bat’Karé Yacht Design
Hugues Farsy & Robin Dorval
15 rue Clémence Royer
44100 Nantes
Tél :02.51.84.07.44
contact@batkaredesign.com
www.batkaredesign.com

Chantier :
Auriga Yacht France
44210 Pornic
Tél 06.98.32.81.22
aurigayacht@aol.com
www.aurigayacht.com

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Trois lignes spécifiques chez Bollé.

Bollé
Bollé

– « Technic » : Parce que Bollé sait que vous avez besoin de lunettes de plus en plus techniques, ont été mises au point des nouvelles technologies qui vous feront oublier que vous portez des solaires pendant que vous pratiquez votre sport préféré !

Le modèle Beta, fruit de nombreuses années de recherche et développement, intègre une nouvelle technologie en nylon, beta-titane et élastomère incorporée dans la monture qui lui permet de s’adapter immédiatement à la morphologie du visage et d’offrir un confort jamais atteint jusqu’à présent.

Le modèle Upshot propose enfin des verres photochromiques sur des lunettes de soleil multi-sport et innovantes intégrant une nouvelle technologie de branches qui s’ajustent derrière les oreilles pour une meilleure tenue des lunettes sur le visage en toutes circonstances.

– « Snakes » : Réédition des célèbres modèles « Snakes » qui ont fait le succès de Bollé dans les 80’s, cette nouvelle ligne mêle harmonieusement l’esprit sport chic à une monture ultra-légère et couvrante pour plus de protection. Elégantes et très confortables, ces solaires vous permettront de lézarder à la plage ou en terrasse en toute sécurité !

-« Pour les femmes » : Spécialement créées pour les femmes, des solaires qui combinent technicité et féminité. Qu’elles soient sportives, actives, lolitas ou fashionistas, toutes craqueront devant cette nouvelle ligne qui associent à la perfection les toutes dernières tendances de l’optique solaire et de la mode !

DES VERRES INNOVANTS :

– Les Verres Modulator® :
Lorsque les conditions climatiques changent, les verres adaptent leur teinte automatiquement pour apporter un confort visuel optimal. Le procédé « Active Cell » permet aux verres de s’éclaircir ou de se foncer presque instantanément. Cette technologie est intégrée à même le verre ce qui le rend inusable et inaltérable.

Verres « Modulator® Amber » : De beige clair quand le soleil se cache, à marron foncé lorsque les nuages s’estompent, ce verre passe de la catégorie 1 à 3 pour vous suivre par tout temps. Conçu pour améliorer la perception des contrastes, ce verre est parfaitement adapté à tous les terrains de sports.

Verres « Modulator® Rose » : Rose en temps couvert, pour mieux distinguer les reliefs sur la neige, il devient gris foncé quand le soleil apparaît, donnant à ce verre toutes les qualités requises pour être porté tous les jours. Parfait pour un séjour à la montagne, où le temps change aussi vite que la couleur de vos verres !

– Les Verres Polarisants :
La technologie au service de la performance, du confort et de la sécurité. Cette nouvelle génération de verres polarisants Bollé bloque 99% de la lumière réfléchie, ainsi vous ne serez plus troublé par des reflets gênants. Les verres polarisants Bollé sont conçus grâce à une technologie injectée à même le verre, évitant ainsi tout phénomène d’altération du verre dans le temps. Les verres polarisants sont désormais disponibles sur une large gamme de monture nylon et métal de la collection Bollé 2006.

– Le Haut de Gamme du Verre Solaire Sportif : Aujourd’hui, Bollé innove en intégrant la technologie « Modulator® » au verre polarisant !

Verres « Modulator® Polarized Gray » : Ces verres de couleur gris offrent un confort de vision exceptionnel et seront parfaits pour les activités nautiques, le surf mais aussi tous les sports et toutes vos activités quotidiennes ! Grâce à une nouvelle technologie brevetée par Bollé, ces verres en polycarbonate foncent et s’éclaircissent tous seuls en fonction de la luminosité en éliminant, de plus, tous les rayons éblouissants grâce à un film polarisant de haute qualité. Vous ne serez ainsi plus gêné ni par le changement de temps ni par l’éblouissement !

Plus d’infos : www.bolle.com

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Nouveau Guide AD 2006.

Guide AD 2006
Guide AD 2006

Le guide AD 2006 sort cette semaine dans les magasins Accastillage Diffusion. Il propose cette année encore un fort vaste choix : 504 pages, 10 000 produits, dont une large sélection de produits respectueux de l´environnement, et plus de 1000 nouveautés !
Mieux qu´un simple catalogue, il s´agit d´un véritable guide technique. Il répond à de nombreuses questions que se posent les plaisanciers. Par exemple : comment équiper son bateau suite à la nouvelle réglementation de sécurité ; comment installer ses réservoirs à eaux noires….

Electronique, navigation, sécurité, motonautisme, accastillage, cordage, mouillage, électricité, confort à bord, peintures, entretien et bricolage, vêtements, boutique, annexes sont les principaux chapitres de cet ouvrage de référence.

Vous pouvez également retrouver les produits, les conseils et les magasins sur www.accastillage-diffusion.com

A noter : le magasin Accastillage-Diffusion de Paris, célèbre le retour des beaux jours en organisant sur son site de Boulogne des portes ouvertes du 17 au 21 mai.
Au programme : exposition et essais de bateaux à moteur, exhibitions de sports de glisse avec des champions nationaux, exposition de piscines, démonstrations d´équipements électroniques, ateliers pratiques…et bien d´autres animations.
Un buffet en bord de Seine sera organisé tous les jours. En point d´orgue de ces rencontres, une soirée-tombola clôturera la semaine (nombreux lots à gagner !)

Pour obtenir le programme détaillé des animations, veuillez contacter votre magasin

Accastillage Diffusion Espace Mazura, au 01.46.99.98.50 ou par mail à mazura@accastillage-diffusion.com
Accastillage Diffusion « Espace Mazura », face au 36 quai Le Gallo, 92100 Boulogne

 

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Marc Bouvet, “Monsieur habitable” à la FFV

NEC Antibes Mumm 30 Marc Bouvet
DR

On vient de recevoir le calendrier fédéral des courses en 2006. Plus abondant que jamais ! Et dire que toutes ces courses sont validées FFV. Comment faites-vous ?
… On travaille beaucoup à tous les niveaux : local, régional, national, international. Que ce soit un président de club ou un organisateur privé, il nous appartient de hiérarchiser l’épreuve et de l’inscrire au calendrier une fois validée. C’est indispensable au niveau de l’arbitrage et aussi pour l’harmonisation des dates.

On note que vous mentionnez l’IRC !
Depuis la reconnaissance par l’ISAF et la FFVoile de cette jauge, voici deux ans, l’IRC (inventée conjointement par l’UNCL et le RORC, ndlr) figure évidemment dans le calendrier au même titre que les deux autres systèmes de handicap que sont l’ORC Club-IMS et le HN.

La Commission Centrale d’Arbitrage a récemment crée une commission des directeur de course. Qu’en est-il exactement ?
Il est important de séparer la tâche du président de comité de course (un arbitre) qui doit être totalement indépendant de l’organisation, de celle du directeur de course comme on en voit désormais fréquemment sur les grandes épreuves. Et la FFVoile à tout récemment crée une commission des directeurs de course, non pas dans l’intention d’écarter quiconque comme cela a pu être dit. Concrètement, cette commission a listé les épreuves nécessitant la présence d’un directeur et demande aux organisateurs de lui faire connaître quelle personne a été choisie pour occuper ce poste. Elle a pour rôle de statuer sur dossier si cette personne est compétente. Notre souhait est que le président du comité de course et le directeur de course travaillent en bonne intelligence pour la sécurité des compétiteurs participant à des courses hauturières présentant des risques. J’ajouterai que notre intention est aussi de proposer à l’horizon 2006/ 2007 une formation pour les directeurs de course qui le souhaiteraient.

En décembre dernier, le président Champion a présenté un projet de graduation des épreuve sportives. Y a-t-il quelque chose à dire de nouveau sur le sujet trois mois après ?
Non, il n’y a rien encore d’officiel sur cette graduation. Je peux simplement vous dire que des réunions ont lieu actuellement sur ce sujet à la FFVoile qui travaillent à hiérarchiser les courses pour permettre de protéger certaines grandes épreuves. Pour éviter notamment que de nouvelles courses viennent se télescoper avec celles existantes et ainsi de mieux gérer le calendrier. Je donne un exemple : le fait que la Route du Rhum soit créditée d’un grade 1 la garantira de ne pas être concurrencée par une épreuve du même genre à la même époque.

Parlons de la Commodore’s Cup (course IRC biannuelle opposant en Angleterre des équipes nationales de trois bateaux, ndlr). Vous la soutenez ?
Evidemment, et nous allons essayer de mettre des moyens à disposition des compétiteurs et du comité de sélection. Et de répéter ce que nous avions fait ça fait deux ans, avec un entraîneur et si possible un coach et un spécialiste en météo et en réglementation de course. On présentera au prochain comité exécutif une proposition dans ce sens. Notre intention est de faire le maximum.

Jusqu’à soutenir financièrement les équipes ?
Non. Nous n’avons pas les moyens financiers d’aider les projets de cette envergure. Mais si on peut déjà faire ce que je viens de mentionner : ce sera bien.

Ce que vous faites pour l’Equipe de France de match racing ?
C’est différent, il s’agit d’une équipe de France, en l’occurrence composée de Sébastien Col, Thierry Peponnet, Mathieu Richard et Philippe Presti. Et actuellement nous sommes en train de renouveler des conventions d’objectif à l’horizon 2006/2008 avec la possible intégration de champions connus.

Que pensent les étrangers de cette extraordinaire diversité de la course en habitables chez nous ?
A l’Isaf, tout le monde nous regarde avec des grands yeux. Ils n’en reviennent pas de voir un tel niveau dans tant de disciplines véliques. On peut dire que cette diversité est un cas quasi unique au monde. C’est une grande force car la FFVoile c’est la voile toute la voile mais c’est aussi une difficulté, il faut gérer cette multiplication des supports des genres, des compétitions…

Votre préférence va quand même à la régate en monotype ?
Personnellement c’est mon cursus. Et je me réjouis que Hyères accueille cette année au mois d’août les Championnat du Monde de Melges 24. C’est une série top niveau et on attend une centaine d’équipages parmi les meilleurs de la planète.

Un premier bilan après trois ans au service de la fédération.
D’un côté je suis fier de travailler pour cette grande maison et ce sport qui prône de vraies valeurs. De l’autre, la mer me manque de plus en plus…

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Ruée vers l´Horn

Cap Horn
DR

 
L’équipage d’ABN AMRO ONE, qui compte parmi ses membres le Français Sidney Gavignet au poste de barreur, est en train, une nouvelle fois de démontrer toute la maîtrise de son art en s’apprêtant à doubler ce matin le Cap Horn en première position.
 
Si l’honneur d’ouvrir la route du Horn est la partie lyrique de la chose, la partie mercantile n’est pas à négliger. Sanderson devrait empocher le maximum de points (3.5) et cimenter encore davantage le socle de son piédestal, laissant à ses poursuivants la tâche de s’entretuer pour se partager les miettes de ce passage à points.
 
Après plus de 4 000 milles de course depuis le départ de Wellington le 19 février dernier, soit les 2/3  de la route qui mène à Rio, Mike Sanderson et ses 9 hommes d’équipage ont parfaitement maîtrisé les immenses difficultés de cette première partie d’étape. Le choix d’une route Sud avant d’aborder les deux portes de sécurité, la parfaite gestion des hommes et du matériel dans des conditions proches de la survie, une tactique irréprochable malgré les difficultés de recevoir régulièrement les fichiers météo en cette partie australe de la terre, tout a été mis en oeuvre par ABN AMRO ONE pour résister à la pression de deux redoutables adversaires, Pirates de Caraïbes et Movistar.  Une pression que Sanderson aurait volontiers souhaité moins forte pour éviter de trop solliciter son puissant VO 70.
 
Mais si Cayard et Bekking n’arrêtent pas de jouer aux chaises musicales depuis plus de 48 heures, pour s’échanger la 2ème et la 3ème place, il faut maintenant qu’ils comptent avec Brasil 1, qui a opéré une spectaculaire remontée depuis le passage de la seconde Ice gate. Alors que le fameux Festival bat son plein dans les rues de Rio, Torben Grael, véritable mythe dans son pays par son palmarès olympique exceptionnel, met les bouchées doubles avec son équipage pour offrir à son pays l’honneur d’un podium à domicile.
 
Autre équipage combatif, celui du Français Sébastien Josse qui ne baisse pas les bras malgré une sérieuse avarie de grand voile, qui hypothèque depuis le départ de Wellington, les chances d’ABN AMRO TWO de bien figurer dans cette étape de  6 800 milles. Mais les jeunes Mac Gyver du bord ont réussi provisoirement à enfin circoncire la déchirure et les Kids continuent malgré tout à avaler les milles à près de 22 nœuds de moyenne. Ils se sont même offert le luxe, mercredi, d’un surf à plus de 40 nœuds, une vitesse très rarement atteinte en monocoque (et même en multicoque !). Satisfaction supplémentaire pour Josse, Ericsson est désormais dans son sillage.

Source ABN AMRO

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