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Les projets de 60′ d’Ellen

Nick Moloney - Skandia
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"Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs cabinets d’architecture navale pour concevoir les deux nouveaux IMOCA 60, explique Neil Graham, directeur du team technique. Les deux 60 pieds devront être optimisés pour les marathons du Championnat du Monde IMOCA, c’est à dire la Barcelona World Race 2007 et le Vendée Globe 2008. Choisir le bon architecte est l’une des décisions les plus importantes du projet. C’est aussi l’une des plus difficiles ! Vu de loin, assis dans son fauteuil, cela paraît simple, il suffit de trouver l’architecte le plus talentueux et dont le palmarès est le plus impressionnant. En réalité, cette décision est bien plus complexe. Tous les cabinets d’architectes que nous avons contactés sont capables de concevoir un bateau gagnant. Mais ce qui fait vraiment la différence, ce sont les rapports entre l’architecte et le team. S’il ne s’entend pas avec l’équipe, ou vice-versa, cela se ressent sur le résultat final".

"Nous avons également commencé notre Programme de Recherches et de Développement, poursuit Neil Graham. Nous étudions de près chaque détail du bateau, des systèmes mécaniques jusqu’aux voiles en passant par la conception des appendices. Nous bénéficions évidemment de l’expérience des précédentes campagnes avec Kingfisher/Skandia (IMOCA 60) et Castorama (trimaran de 75 pieds). Les enseignements tirés du précédent projet de 60 pieds sont inestimables et s’appliquent directement aux deux nouveaux bateaux. Le lien est un peu moins évident avec nos campagnes en multicoques, mais certains aspects technologiques, notamment les systèmes électroniques, les outils de communication, les instruments de navigation et les pilotes automatiques, conviennent aussi parfaitement au nouveau projet".
Mais l’un des éléments fondamentaux du design est de savoir pour qui les bateaux seront conçus. Kingfisher avait été imaginé sur mesure pour la taille et la force physique d’Ellen, puis re-ajusté pour Nick Moloney sur le dernier Vendée Globe. L’Offshore Challenges Sailing Team, dont font partie Ellen et Nick, recherche donc activement les skippers qui rejoindront le programme de courses en équipage réduit et en solitaire.

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Geronimo s´empare du record San Francisco-Yokohama

Arrivée de Olivier De Kersauson et de son équipage
DR

Météo capricieuse
L’équipage CapGemini / Schneider Electric vient de réaliser un nouveau temps de référence dans le Pacifique nord en parcourant en  14 jours 22 heures 40 minutes et 41 secondes les 4482 milles qui séparent San Francisco de Yokohama.  « Les derniers 1000 milles ont été d’une violence incroyable » racontait Olivier de Kersauson quelques minutes après avoir passé la ligne. « La traversée a été magnifique, tout est excessif, les situations météo basculent à une vitesse folle, c’est harassant et passionnant, en dehors de la dernière partie qui était surtout exaspérante. En fait, il faut un peu fonctionner à l’ancienne, le plus vite possible, par la route la moins longue. On est loin de la stratégie dans ces zones. C’est intéressant sur le plan maritime parce que je n’avais jamais connu des conditions aussi versatiles et exigeantes».

Un équipage et un bateau complémentaires pour deux records
Geronimo a coupé deux lignes d’arrivée en prenant un seul départ : « Après, c’est toujours facile, mais avant, il faut le faire. Entre le dire et le faire, il y a la mer. Ce qui est sûr c’est que depuis le dernier gros chantier, Geronimo est désormais un bateau complet, capable d’affronter toutes sortes de conditions. Comme nous sommes le seul armement toujours en première ligne, nous prenons évidemment des risques. Nous étions les premiers avec Capgemini et Schneider Electric à réaliser un trimaran de cette taille. Notre état d’esprit n’a pas changé, nous innovons, mais nous naviguons un peu à l’ancienne. Pour nous, les chavirages et autres casses sont des fautes. Pour gagner, il faut déjà arriver, c’est ça notre métier. Et l’équipage partage cet état d’esprit. Même les nouveaux comme notre équipier Japonais qui a été d’une gentillesse formidable et s’est appliqué d’une manière incroyable. Il a beaucoup donné à Geronimo.

Place de la Concorde
Il a fallu de longues heures d’atterrissage à Geronimo, en effet, l’arrivée au port de Yokohama s’est fait au cœur d’un trafic maritime incroyable. « C’est la place de la Concorde ici. Il fait nuit, il y a de la brume et des cargos partout, à 200 mètres l’un de l’autre. Et nous n’avons pas de frein ! Nous avons réussi à tirer notre épingle de ce jeu complexe, mais c’était chaud. Nous sommes doublement heureux de toucher terre ».

Nouveau temps de référence San Francisco Yokohama : 14j 22h 40′ et 41”

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Chaude arrivée, samedi à Saint-Barth´…

Brit air Armel le Cleac'h Nicolas troussel
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Dix-huitième nuit de mer. Dix-huitième journée de compétition acharnée à jouer de l’empannage et de la boule de cristal météo. Chaleur écrasante. Vent d’est un peu mou (15 nœuds) et surtout toujours aussi instable en force et en direction. Chaleurs. Angoisses de tout perdre pour les leaders. Espoirs de recoller pour les autres. Tempêtes sous les crânes. Ainsi va la vie de la Transat AG2R ce jeudi, à deux jours du dénouement de Saint Barth’. A la vacation radio, personne de vraiment rassuré. Personne pour se risquer à un pronostic hormis le fait qu’Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Brit Air) soient les mieux placés. Evidence. Un petit pécule de 9 milles d’avance. Mieux vaut ça que l’inverse. Lapalissades. Nicolas Troussel aimerait bien arriver pour un certain PSG-OM samedi. Ce sera juste. Il aimerait surtout empocher sa deuxième Transat AG2R avec son chacal de copain, Armel Le Cléac’h. Histoire de marquer un grand coup la mythologie de la course au large puisqu’en 8 éditions, jamais un équipage n’a réussi ce coup de maître. Histoire aussi de fêter superbement leurs anniversaires dans une poignée de jours (ils sont tous deux nés un 11 mai). Seulement voilà. Tant que la ligne n’est pas franchie….
Nicolas Troussel en convient lui-même : « la situation météo est instable et ce sera vraiment tendu jusqu’au bout. Il suffit de pas grand-chose, d’une bulle dans laquelle tu restes scotché une heure pendant que les autres filent. Et certains vont attaquer. Tant qu’ils ne seront pas tous alignés derrière nous, il y aura danger »
Et le danger pour Brit Air porte au moins cinq noms différents. Au moins dix marins qui – c’est pas mignon –  vont tout faire pour gâcher l’anniversaire d’Armel et Nicolas. A commencer par Kito de Pavant et Pietro D’Ali (Groupe Bel, 2e) qui soutient « vachement » bien la comparaison : ils ont concédé moins de 2 milles au leader aujourd’hui et pointent à 9 milles, à portée de fusil. Et 9 milles par les temps qui courent représentent à peine plus d’une heure et quinze minutes.
Or, « les bascules de vent sont très courtes, elles durent de 30 secondes à 5 minutes avec 30 degrés de changement d’orientation du vent. Ce n’est pas facile à gérer et d’ici l’arrivée des choses vont se passer, on devrait finir avec du sud-est, puis de la pétole…au moins six bateaux sont menaçants », témoigne Kito de Pavant. Petite voix pas rassurée non plus chez Jeanne Grégoire (Banque Populaire, 3e) qui fait pourtant une course magnifique mais craint de voir ses efforts anéantis si proche du but. « J’espère que tout ça ne finira pas à la loterie » soupire Jeanne, « le vent peut mollir.. je ne sais pas du tout. J’ai reçu des fichiers de vent qui nous disent que ça peut finir en pétole… on a choisi notre camp en créant volontairement de l’écart latéral avec Groupe Bel, et il y aura forcément un côté plus payant que l’autre ».

Yannick Bestaven (6e) :  « objectif podium ! »

De la pétole qui barrerait la route du trio de tête ? C’est loin d’être exclu. Un coup d’accordéon ? Pourquoi pas. Un final au couteau, à quelques longueurs près autour de l’île ? Soyons réalistes, exigeons l’impossible. Comme dans les bons films, plus le dénouement est proche et plus la pression monte. Le Veolia de Roland Jourdain et Jean Luc Nélias, 4e, est en embuscade à 20,1 milles, tout comme l’ATAO Audio System de Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (5e à 20,4 milles)… Tous deux ont grignoté quelques centaines de mètres aujourd’hui.
 
Des six premiers, c’est pourtant le dernier du paquet de tête, Yannick Bestaven sur Aquarelle.com (6e à 24,3 milles) qui montre le plus d’entrain à la vacation : « pour nous, c’est objectif podium ! On a la balle et on peut tout espérer. Banque Populaire avait 20 milles d’avance sur nous hier et il n’en n’a plus que 10. Le vent va mollir, alors on compte sur un effet d’accordéon pour que les copains de devant s’arrêtent et qu’on recolle. On est à bloc, à fond sur la barre, pour prendre le moindre petit surf, on est à 150% ! On risque de finir en match-racing sur la ligne, ça va être une arrivée sympa ! »
 
Devant on a tout à perdre… et juste derrière tout à gagner. On laisse le mot de la fin à Jean Maurel : « Les premiers devraient arriver samedi en fin d’après-midi à l’heure de Saint-Barth et le tour de l’île va être décisif, au minimum pour les places d’honneur ». Pour le directeur de course, «avec l’effet d’entonnoir vers le but, il n’y a plus vraiment d’options décisives à prendre mais il reste un peu de jeu, qui sera un jeu de régate au contact. Ce qui va compter aussi c’est qu’au bout de 18 jours, la fatigue voire la désillusions aidant, les marins peuvent manquer un peu de lucidité ».
 
A qui pourraient alors profiter ces ultimes bords vers la ligne d’arrivée devant Gustavia ?  « Je ne sais pas… Brit Air et Groupe Bel tiennent bien la corde, mais des équipages de très grande expérience comme ceux de Veolia ou d’ATAO Audio System savent aussi que tout se joue parfois dans les dernières heures de course ».
Pendant ce temps, pendant qu’on tire des plans sur la comète, Nicolas Troussel s’acharne à la barre de Brit Air. C’est à quelle heure le match, samedi soir ?

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First 50 : Naissance d’un yacht d’exception.

First 50
First 50

« L’efficacité d’un dessin de voilier, c’est sa capacité à capter des filets d’air et d’eau et à les laisser derrière lui dans le même état…Ainsi sont les traits du First 50 ». Cette philosophie de l’architecte, Philippe Briand, résume à elle seule le concept dont Bénéteau s’est inspiré pour imaginer et développer ce nouveau voilier de pures performances : le concept des méga-yachts. Esthétisme raffiné et technologies les plus innovantes, au service d’une seule idée : le plaisir de naviguer à la perfection.

Avec le First 50, Bénéteau part à la conquête des Sport Cruisers, ces voiliers de rêve à l’élégance unique : pureté des lignes tendues, finesse des traits, design du plan de pont.

Le dessin de carène élancé, les appendices modernes (quille torpille) et leurs allongements, le mât carbone confèrent à ce Sport Cruiser de 50 pieds une sensation unique de puissance.

A l’image des méga-yachts, tout concourt à la pureté des lignes : l’intégration des éléments fonctionnels et de l’accastillage dans le pont, l’étai reculé, le tambour d’enrouleur de génois sous le pont, le davier d’étrave escamotable (optionnel), le roof abaissé …

Le cockpit offre une excellente ergonomie avec ses deux postes de barre et ses winchs de génois à portée de main et le retour de l’ensemble des manœuvres sur les winchs de roof. Il s’ouvre généreusement sur la mer avec son ingénieuse plage de bain pour plus de confort et de plaisir.

Les nombreux panneaux de pont flush et ouvertures inondent l’intérieur de lumière et la vie à bord rime avec plaisir raffiné et sérénité. Une nouvelle essence de bois associée à des matériaux employés pour la première fois par Bénéteau et les lignes épurées apportent bien-être et modernisme. L’agencement intérieur respecte les fonctionnalités classiques de la table à carte et de l’espace cuisine et offre une très luxueuse cabine propriétaire avec douche et toilette privative et deux spacieuses cabines arrières.

Rendez-vous à Cannes et Southampton en septembre pour cette intense découverte.

Plus d’infos : www.beneteau.fr

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Le retour des sudistes …

Veolia R Jourdain JL Nellias
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« La nuit est magnifique, on voit plein d’étoiles partout, on navigue entre La Croix du Sud et La Grande Ourse, c’est splendide.» On peut être sportif de haut niveau, en être à sa 35e traversée de l’Atlantique ou quelque chose comme ça (il a arrêté de compter à la 30e), être leader de la Transat AG2R et savoir toujours s’émerveiller du plus beau stade de sport du monde.
Kito de Pavant (Groupe Bel) est décidément un grand champion. En tête depuis 48 heures avec son complice italien Pietro D’Ali, les deux hommes résistent encore et toujours à l’envahisseur venu du sud. Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel  ont encore gagné une place au classement depuis hier soir et hissent leur Brit Air à 7 petits milles de Groupe Bel, à qui il en reste 666 à parcourir d’ici la délivrance de Gustavia. Et si Kito de Pavant se félicite d’avoir déniché une veine de courant favorable depuis quelques heures, la vitesse de croisière du vol Brit Air reste légèrement supérieure (0,5 nœuds) à ceux des bateaux de tête. Parmi eux, on note le grand retour du Veolia de « Bilou » (Roland Jourdain) et Jean-Luc Nélias, 4e à 18,8 milles.
Le Banque Populaire de Jeanne Grégoire et Gérald Véniard et l’Atao Audio System de Dominic Vittet et Lionel Lemonchois en font les frais : Banque Pop glisse en 3e position à 10 milles et Atao en 5e position à 20 milles.
Les cinq premiers en vingt milles à trois jours de l’arrivée… Quand on voit qu’Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel ont gagné 27 milles en 24 heures, le constat est rapide : on a droit à un suspense XXL sur cette Transat AG2R qui vaut bien tous les PSG-OM de la planète ronde.
Qui va inscrire son nom en lettres d’or sur le trophée, samedi ? Une Madame Irma à 0,34 euros la minute serait peut-être bienvenue pour éclairer notre lanterne, « d’autant qu’à voir les différences de vitesse entre bateaux, chacun a ses petites conditions sous un nuage, accélère et ralentit », commente un Armel Le Cléac’h qui se verrait bien refaire le coup d’il y a deux ans. Le coup de la victoire. Les autres ne l’entendent évidemment pas de cette oreille. Certains comme Gildas Morvan et Erwan Tabarly (Cercle Vert) tentent même une ultime option au nord de la flotte, et des bateaux comme Aquarelle.com (6e à 27 milles), E.Leclerc-Bouygues Telecom (7e à 32 milles) ou Brossard (8e à 44 milles) restent dangereux. Samedi, il n’y aura peut-être que quelques poignées de minutes d’écart entre les premiers bateaux à gagner la terre Antillaise. De microscopiques parcelles de temps pour clore un suspense majuscule.

Ils ont dit à la vacation de 5h00 ce matin…
Kito de Pavant (Groupe Bel)
« La nuit est magnifique. On voit plein d’étoiles partout, on navigue entre La Croix du Sud et La Grande Ourse, c’est splendide ! On a 15 nœuds de vent et surtout, on a du courant : on marche à 8 nœuds de moyenne sur la route. Depuis 24h, on est moins sollicité par les nuages. Le vent est un peu mou à mon goût mais c’est plus tranquille au niveau des manœuvres. La seule mauvaise nouvelle finalement, c’est que l’on se fait rattraper par les sudistes !"
 
Armel Le Cleac’h (Brit Air)
" On vient de voir le dernier classement, on a gagné une place… On avance toujours à bonne vitesse par rapport aux nordistes. Le vent bouge pas mal sur le plan d’eau en ce moment. Cela nous demande pas mal de vigilance à la barre et aux écoutes. Du coup, on profite des quarts pour bien se reposer car mieux vaut avoir les batteries perso bien rechargées. (…) Chaque place a son vent et chaque bateau doit négocier ça au mieux car on peut vite tomber dans la pétole et rester scotché une heure ou deux… Je pense que les nordistes vont maintenant essayer d’attaquer. Nous, on va empanner dans quelques heures… On verra ce que font les banquiers au milieu ! "
 
Gérald Véniard (Banque Populaire)
 " Il y a 14 nœuds de vent et c’est pénible… On court après les nuages toute la journée ! On a vu que l’on avait perdu une place au classement. On a essayé de mettre plus de sud dans notre route mais apparemment, on est les seuls. On tente un truc là… On verra bien ce que ça donne… C’est assez difficile de jouer dans ces conditions car les zones de molles ne sont pas sur les fichiers et celles qui sont annoncées, on ne les voit pas non plus ! Du coup, on se retrouve avec pas mal de latéral entre les bateaux. Il y a par exemple 40 milles entre nous et Kito aujourd’hui alors que l’on naviguait ensemble il y a deux jours. Comme Véolia, nous a repris 10 milles en 4 heures hier, on fait depuis un peu de sud. Ce n’est pas du marquage mais si lui va un nœud plus vite que les autres en étant plus sud, on va essayer de lui piquer son vent ! "

Classement à 7H45 (locale Paris)
1    Groupe Bel    617,3
2    Brit Air    621,1
3    Banque Populaire    630,1
4    ATAO Audio System    638,6
5    VEOLIA    639,3
6    Aquarelle.com    649,8
7    E. Leclerc / Bouygues Telecom    652,3
8    Brossard    664,1
9    Delta Dore    678,5
10    Bostik    679,7
11    Roxy    680,4
12    Cercle Vert    683,8
13    Siemens    694,6
14    AXA Atout Coeur pour Aides    694,9
15    Suzuki Automobiles    698,0
16    Des Pieds et des Mains    698,6
17    Lubexcel    726,2
18    Groupe CELEOS    728,4
19    Les Mousquetaires    734,3
20    Entreprendre Au Pays de Lorient    752,3
21    GUY HOQUET Immobilier    756,6
22    Gédimat    766,2
23    Objectif Océans    858,2
24    Port Olona    916,9

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Dee Caffari à 3200 milles de l’arrivée…

Dee Caffari départ 20 novembre
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L’immense ceinture de vents très faibles et d’orages pourrait ajouter une semaine supplémentaire au voyage de Dee Caffari, qui tente de devenir la première femme à réaliser un tour du monde d’est en ouest en solitaire et sans escale, contre vents et courants dominants.
 "Il n’y a rien de mieux qu’un passage rapide à travers le Pot au Noir, confie le routeur météo de l’Aviva Challenge, Mike Broughton. Malheureusement, il est en ce moment très étendu ; mais si Dee avait poursuivi sa route vers le nord le long des côtes africaines, la situation serait pire encore car là-bas, cette zone perturbée peut atteindre les 400 milles de largeur et Aviva aurait été encalminé pendant des semaines entières".
"Habituellement, le Pot au Noir se rétrécit aux environs de 30° ouest. Dee a donc empanné vers le nord-ouest pendant que nous suivions l’évolution de la situation météo pour savoir quand remettre le cap au nord, car  ce point de passage est crucial. Les progrès technologiques des 15 dernières années permettent des prévisions de plus en plus efficaces et nous avons utilisé quatre différents types de données satellite que nous avons combinés à notre logiciel de routage et à notre expérience en la matière. Malgré tous ces moyens, le Pot au Noir reste une cible mouvante et la situation peut évoluer très rapidement. Dee risque donc de rester prise au piège".
 
156 jours de mer

Après 156 jours seule en mer, Dee Caffari a parcouru 25 577 milles et donne le maximum pour arriver en Angleterre d’ici mi-mai. Mais la route est encore longue. "Les derniers jours passés dans l’hémisphère sud ont été assez frustrants, explique Dee Caffari. J’ai dû progresser vers l’ouest sans pouvoir mener ‘Aviva’ dans la bonne direction, vers l’arrivée. Une fois de plus, j’ai les éléments contre moi".
"Après une traversée des Mers du Sud particulièrement difficile et épuisante, l’Atlantique veut me retenir prisonnière dans son Pot au Noir, une zone marquée par une chaleur très pesante, de nombreux grains et orages et un réel manque de vent. Je dois essayer de franchir cette barrière le plus vite possible et éviter de rester encalminée pendant plusieurs jours".
 
Incroyable marathon

À terre, l’équipe de Dee Caffari commence à préparer l’arrivée de cet incroyable marathon et a confirmé qu’une fois la ligne franchie entre le Cap Lizard (Angleterre) et Ouessant (France), Dee et son bateau se dirigeront vers  Ocean Village, à Southampton, en Angleterre.
Mais l’aventure est loin d’être terminée. Une fois franchi le Pot au Noir, tout peut encore arriver, comme le rappelle Andrew Roberts, directeur du projet Aviva Challenge : "ce type de bateau n’a jamais passé autant de temps en mer de façon continue et à ce stade du parcours, une avarie peut toujours mettre fin à la tentative de record. Dee a déjà prouvé ses immenses qualités de marin mais elle doit rester vigilante et continuer sur cette voie".

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Brit Air s´envole vers St Barth

Brit air Armel le Cleac'h Nicolas troussel
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En tête au passage de Madère le 14 avril, Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Brit Air) avaient perdu les commandes de cette 8e Transat AG2R à l’aube du 17 avril en tentant une option sud osée, mais qui s’avère aujourd’hui payante. A moins de trois jours de l’arrivée les deux compères ont repris la première place du classement provisoire. Grâce à leur décalage sud, ils bénéficient d’un vent plus fort que leurs adversaires et filent à 9,1 nœuds sur les quatre dernières heures, contre 7,9 nœuds pour les anciens leaders, Kito de Pavant et Pietro D’Ali (Groupe Bel). A la vacation de la mi-journée, Kito le Méditerranéen, encore en tête pour 0,2 mille à ce moment-là, avait déjà annoncé le scénario à venir. « Brit Air est virtuellement en tête depuis Madère et cette position de leader qu’il va avoir dans quelques heures, il aurait pu l’avoir depuis longtemps s’il avait voulu. » Néanmoins, ne voulant pas se résigner à subir la loi du Chacal – surnom d’Armel Le Cléac’h – Kito lâche avant de raccrocher. « Mais on n’a pas dit notre dernier mot ! » Pas de fanfaronnade en revanche du côté de Brit Air. Armel Le Cléac’h sait mieux que quiconque que tout est possible jusqu’à Saint-Barthélemy. « Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, de toute façon, rien n’est fait. Jusqu’à la fin, il peut se passer beaucoup de choses et il faut être vigilant… » Un sentiment partagé par Pascal Bidégorry. L’actuel skipper du trimaran Banque Populaire, qui avait terminé 2e avec Sidney Gavignet de la Transat AG2R 2002, est passé mercredi au PC Course, à la Fédération Française de Voile, pour assister à la vacation. « C’est sûr qu’avec encore plus de 500 milles à parcourir, il y a de quoi se refaire. Moi, j’ai vu des situations où à 3 milles de l’arrivée t’étais champion du monde, et puis à l’arrivée t’étais champion des cons ! Il peut encore se passer beaucoup de choses. C’est un temps à grain. Mais je suis surtout impressionné par le peu d’écart entre les bateaux. C’est incroyable ! » Ce peu d’écart qui maintient un suspense intense. Et avec ce temps à grain, la hiérarchie de course peut être chamboulée d’un moment à l’autre. Il suffit d’un mauvais nuage pour rester planté quelques heures et perdre une bonne dizaine de milles. Sans parler des spis, usés par bientôt trois semaines de portant, et qui peuvent finir par rendre l’âme. Surtout lorsque le vent passe d’un coup de 10 à 30 nœuds ! Combien de duos parmi les leaders ne possèdent plus qu’un seul grand spi ? Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (5e sur ATAO Audio System) l’ont avoué. Mais les autres ? Brit Air justement, qui a vécu une première nuit de course catastrophique. A-t-il encore un ou deux grands spis ? Et les Méditerranéens, Kito de Pavant et Pietro D’Ali ? On le saura à l’arrivée. Mais sans grand spi, adieu victoire. Aujourd’hui, on sait en tout cas qu’Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel sont en train de réaliser un joli coup qui, s’il s’avère payant jusqu’au bout, pourrait les faire entrer dans l’histoire de l’AG2R en étant les seuls doubles vainqueurs. Mais pour cela, il va falloir qu’ils tiennent encore trois jours jusqu’à Saint-Barth. Trois jours où tout peut arriver…
 
Ils ont dit à la vacation de 12h00…
Kito de Pavant (groupe Bel) : « On surveille tout le monde, Brit Air bien sûr mais aussi Delta Dore et tous les autres. On a eu la première nuit tranquille depuis longtemps, pas trop perturbée, même si on retrouve des nuages ce matin. Les fichiers ne sont pas fiables du tout mais il semblerait qu’on finisse avec du sud-est… après, y’a des zones de pétole, des zones avec plus de pression à droite ou à gauche, ce n’est pas très clair. En tous cas, on est encore dans le match et on y croit, jusqu’à St Barth ! Pour nous, il faut continuer à s’appliquer, à bien naviguer comme on l’a fait jusqu’ici, en espérant que Brit Air rencontre des conditions moins favorables. »
 
Armel Le Cléac’h (Brit Air) : «  On a appris que Zidane prenait sa retraite et que samedi il y avait la finale de la Coupe de France PSG-OM, Nico (Nicolas Troussel) veut être arrivé pour voir le match à la télé, alors il a pris la barre et là il est énervé. Pour l’instant, on devrait arriver à l’heure. A Madère, on a plongé sud car on voulait vraiment aller chercher de la pression dans le sud. On savait qu’on aurait toujours un peu plus de vent, et c’est actuellement le cas. Rien n’est fait, il faut continuer à bien étudier la météo, sachant que les fichiers de vent ne sont pas fiables. On y va aussi avec une dose de feeling et d’expérience. »
 
Samuel Manuard (Brossard) : «  On vient de toucher du vent de sud-est qui sort d’on ne sait où… On ne comprend pas trop pourquoi on a ça ! C’est impressionnant de voir aussi comment Delta Dore est revenu fort,  et Aquarelle.com aussi, qui vient de nous coller 8 milles en 4 heures… Donc apparemment il y a vraiment une zone qui a ce vent favorable là. On a eu une très belle nuit étoilée, une magnifique voûte mais un vent super instable avec 30 degrés de bascule en permanence. On s’est arraché les cheveux. Là ça vient de se caler et on fait route pêche. J’espère que ça va durer. »
 
Roland Jourdain (Veolia) : «  C’est top une arrivée tous aussi groupés ! Celle qu’on a gagné avec Jean (Le Cam) on l’a terminé avec 63 secondes d’avance sur le 2e (Transat AG2R 1994, ndlr). Donc je suis guéri au niveau des petits écarts. La météo, la qualité des équipages et l’homogénéité de vitesse des Figaro Bénéteau 2 donnent une course vraiment chouette, je trouve ! C’est la première fois que Jean-Luc (Nélias) et moi faisons une route aussi sud dans une Transat AG2R. A part ça, avec les tissus des spis à l’arrivée, on va pouvoir faire des tee-shirts légers ! »
 
Eric Defert (Suzuki Automobiles) : « On a le Top Chrono AG2R du jour ? C’est bien ça, bonne nouvelle ! On continue de se battre, on est bien remontés et ça fait du bien pour le moral. On pensait tirer plus de bénéfices de notre option sud, en tous cas plus tôt… y’a peut être des choses qu’on n’a pas vues alors le débriefing va être très intéressant. Mais bon, on est ravis même si on est pas mal crevé avec ces trois semaines à manger et dormir à moitié bien. »
 
Stan Maslard (Donneurs de vie- All Mer) : « On compose un peu avec les petits grains. On essaie de revenir sur les derniers bateaux qu’on pourrait reprendre d’ici l’arrivée. On est positionné un peu au sud par rapport à la flotte, ça se passe bien. Par rapport au Mini, c’est agréable de ne pas se mouiller, mais il y a moins de sensations, c’est un peu un tracteur à côté. Le niveau est vraiment très relevé quand tu gagnes quelques milles tu peux les reperdre aussitôt. Avec notre escale à Porto Santo, ça fait 2000 milles qu’on pédale derrière les autres et ça commence à être long, on est un peu pressés d’arriver. »
 
Armel Tripon (Gedimat) : «  A part reprendre une ou deux places, pour nous, il n’y a plus grand-chose d’autre à jouer. Mais on s’applique pour faire avancer vite le bateau. On n’a vraiment pas eu de réussite sur cette course. On échange beaucoup avec Eric (Drouglazet) sur la suite de la saison, la Solitaire Afflelou Le Figaro. En venant sur cette Transat, j’avais plusieurs objectifs et si c’est raté pour l’objectif sportif, celui d’apprendre avec un coureur très expérimenté est atteint. On apprend beaucoup de ses défaites : c’est dans mon abandon à la Mini Transat 2001 que j’avais construit ma victoire en 2003, il faut se tourner vers l’avenir ».

Classement à 15H45 (heure française)
1    Brit Air
2    Groupe Bel
3    Banque Populaire
4    VEOLIA
5    ATAO Audio System
6    Aquarelle.com
7    E. Leclerc / Bouygues Telecom
8    Brossard
9    Delta Dore
10    Bostik
11    Cercle Vert
12    Roxy
13    AXA Atout Coeur pour Aides
14    Des Pieds et des Mains
15    Siemens
16    Suzuki Automobiles
17    Lubexcel
18    Groupe CELEOS
19    Les Mousquetaires
20    Entreprendre Au Pays de Lorient
21    GUY HOQUET Immobilier
22    Gédimat
23    Objectif Océans
24    Port Olona

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Les écarts augmentent pour les leaders

Jeanne Gregoire / Banque Populaire
DR

« Même si c’est insuffisant pour être serein, mieux vaut être en tête avec peu d’avance que derrière avec beaucoup de retard ». C’est un Kito de Pavant des bons jours qui manie la lapalissade avec entrain ce matin, à la vacation de 5h. Il peut, car Groupe Bel a doublé la mise : 10 milles d’avance sur Banque Populaire ce matin contre 5 milles hier soir. Kito de Pavant et Pietro D’Ali ont gagné ce même petit capital de 5 milles supplémentaires sur leurs autres poursuivants : ATAO Audio System (3e à 17 milles contre 11,1 hier soir) et E.Leclerc-Bouygues Telecom (4e à 25 milles contre 20 milles hier soir). « On a bien tricoté sous les nuages, avec Pietro nous étions en phase  avec les bascules de vent» se félicite Kito de Pavant.
Dans un alizé désorganisé et mollasson (moins de 15 nœuds) c’est à chacun selon ses conditions sur la flotte de la Transat AG2R. Sous un nuage, l’un peut partir tandis que l’autre reste coincé derrière. Un petit jeu de l’élastique usant pour les nerfs. « Hier on a vu Kito très proche », commente Gérald Véniard (Banque Populaire), « et puis un grain bien noir est passé, Groupe Bel est parti avec et nous sommes restés coincés derrière, à zéro nœud. Nous étions catastrophés, pensant que tout le monde allait nous marcher dessus. Finalement, chacun en prend pour son grade et dans le trio de tête on a creusé sur les autres. C’est plutôt bien même si on aimerait revoir Kito avant l’arrivée!»
 On en est là. Ce matin, alors que les moyennes de vitesse ne dépassant plus que rarement les 8 nœuds, ils ont l’impression de ne plus avancer. C’est le temps des incertitudes évoqué hier, où chaque heure de ralentissement, chaque traînée de nuage barrant la route peut être vécue comme une malédiction personnelle, puisqu’on ne peut pas deviner les conditions qu’ont les autres. « On va avoir deux ou trois journées complexes comme ça », prédit Dominic Vittet (ATAO Audio System). Et dans deux ou trois jours, on ne sera plus très loin de l’arrivée, maintenant prévue plutôt samedi. Pendant ce temps dans son « grand sud », Brit Air a enfin empanné, mis le clignotant vers l’arrivée. Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel ont pris leur envol vers Saint Barth’. Voilà deux ans, ils avaient atterri les premiers dans l’anse de Gustavia. Rien ne permet d’affirmer pour l’instant que l’histoire peut se répéter. Il va encore falloir attendre.

Classement à 7H 47 (heure paris)
1    Groupe Bel
2    Banque Populaire
3    ATAO Audio System
4    Brit Air
5    Aquarelle.com
6    E. Leclerc / Bouygues Telecom
7    VEOLIA
8    Brossard
9    Roxy
10    Cercle Vert
11    Bostik
12    Des Pieds et des Mains
13    Delta Dore
14    AXA Atout Coeur pour Aides
15    Siemens
16    Lubexcel
17    Groupe CELEOS
18    Suzuki Automobiles
19    GUY HOQUET Immobilier
20    Entreprendre Au Pays de Lorient
21    Les Mousquetaires
22    Gédimat
23    Objectif Océans
24    Port Olona
NL    Donneurs de Vie –  All Mer

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Carnet de Bord

CarnetDeBordAg2rBrossard
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A moins de 1000 milles de l’arrivée à St Barth, c’est toujours le branle-bas de combat en tête de classement. A ce jour, quinzes bateaux peuvent encore espérer remporter cette 8ème Transat AG2R. Bénéficiant d’une route favorable au Nord, Fred Duthil et Sam Manuard remontaient à la 8ème place.

Fred nous livre ses petites astuces pour la navigation de nuit :

« Lorsque l’Alizé s’est renforcé à 25-30 nœuds. Nous sommes passés de la glissade tranquille des jours derniers aux surfs sauvages et à la conduite “sport” !

Cela demande beaucoup plus de concentration à la barre, on se relaie plus souvent. La tâche est d’autant plus difficile que la lune ne se lève qu’en dernière partie de nuit, autrement dit nous avançons dans le noir total entre 11 et 17 nœuds.

Dans ces conditions, c’est difficile de se caler et d’avoir des repères, de sentir si l’on est trop haut ou trop bas. On barre donc en se fiant aux sensations. Ma technique, c’est de m’asseoir sur une fesse de manière légèrement instable pour mieux sentir les accélérations et les mouvements du bateau avec la mer. Les cadrans “compas” et “angle de vent réel” permettent ensuite de se recaler régulièrement. C’est un jeu qui peut se révéler stressant lorsque l’on pique de sommeil entre deux surfs. Du coup, on se réveille en sursaut après un sommeil flash alors que le spi menace de nous jouer un sale tour. Ce spi, c’est une voile hyper instable que l’on doit préserver jusqu’à l’arrivée. Sans spi pas de vitesse. Dans ces conditions une “sortie de route” (départ à l’abattée ou au lof) peut s’avérer catastrophique pour le matériel. Néanmoins, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis car nous étions parmi les plus rapides de la nuit.

Les nuits sans lune ont une autre particularité: elles nous offrent une vision privilégiée de la voûte céleste. Entre les quarts de barre on passe toujours un petit moment le regard perdu dans les étoiles… »

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2ème édition du Trophée Jean Stalaven

Crêpes Whaou!
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Le Trophée Jean Stalaven – Côtes d’Armor est en quelque sorte le lancement de la saison, comme un prologue au grand rendez-vous de Saint Malo. Et les skippers de la série l’ont bien compris puisque, alors qu’ils étaient six inscrits l’an passé, ils seront probablement une dizaine cette année.
«L’an passé, ces régates avaient été exceptionnelles pour nous, raconte Pascal Quintin, le skipper du bateau qui porte le nom du sponsor du Trophée. En baie de Saint-Brieuc, l’eau est plate, les vents dominants d’ouest et on est à l’abri des cailloux, il suffit juste de faire encore mieux cette année.» Pascal Quintin, à la barre de son ‘Jean Stalaven’, avait remporté la première édition. Il remet son titre en jeu, mais l’affrontement s’annonce redoutable avec, entre autres, face à lui, les Escoffier père et fils et Hervé Cléris (le président de la classe) sur CLM. Franck Yves (vainqueur de la Transat Jacques Vabre) et Loïc ne font pas équipe pour le Trophée Jean Stalaven, le premier navigue sur ‘Crêpes Whaou !’ et le second, sur ‘Gamin’, l’ex ‘Crêpes Whaou’. « Mais peu importe. Ce n’est pas le classement qui compte. C’est l’ambiance » confie Pascal Quintin.
 
Les inscrits à ce jour :
Pascal Quintin sur Jean Stalaven
Franck-Yves Escoffier sur Crêpes Whaou !
Hervé Cléris sur CLM
Roger Langevin sur Negoceane
Loïc Escoffier sur Gamin
Dany Monnier sur Victorinox

Le programme :
Jeudi 18 mai
Accueil des concurrents à partir de 16h. Briefing à 18h30.
Vendredi 19 mai
1er signal du prologue à 11h.
Runs de vitesse de 14h à 17h.
Classement de la journée à 18h30.
Samedi 20 mai
1ère course à 11h.
Runs de vitesse de 14h à 17h sur le même parcours que les F18.
Dimanche 22 mai
1er signal de la 1ère course à 11h
Runs de vitesse de 14h à 16h sur le même parcours que les F18.
Classement général et remise des prix à 18h

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