Les TP52 ont rendez-vous à Marseille

MedCup Cascais
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C’est la troisième fois consécutive que le Circuit fait escale à Marseille, un site que connaissent désormais fort bien les concurrents. En 2009, l’étape française marquait le début de la série victorieuse d’Emirates Team New Zealand. Vainqueurs à Cascais et plus récemment en Sardaigne en Class America, les Kiwis auront-ils la fraîcheur nécessaire pour asseoir leur suprématie dans la cité phocéenne ?

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La régularité est à la base du succès des Néo-Zélandais. Tout comme la stabilité de leur groupe. En comparaison, plusieurs de leurs concurrents ont remanié leur équipage pour le Trophée de Marseille. Ainsi, Vasco Vascotto (ITA) embarque comme stratégiste à bord de Matador (ARG), aux côtés de son ami tacticien Francesco Bruni (ITA). « A Marseille, j’attends surtout… du vent. Et je souhaite commencer cette nouvelle aventure du mieux possible, en espérant aider l’équipe à améliorer ses performances. Nous aurons du temps pour progresser pendant toute la saison. Notre objectif est de montrer que nous sommes capables de bien faire cette année, d’être satisfaits en gagnant quelques manches » déclarait Vascotto.

Le truculent régatier italien remplace le double médaillé olympique Santi Lange (ARG). Ce dernier travaille en étroite collaboration avec le bureau d’architectes Juan K Design : il va logiquement rejoindre le bord de TeamOrigin 1851. Il y retrouvera une nouvelle recrue au sein du syndicat britannique, le nouveau directeur d’équipe Grant Simmer (AUS) engagé pour remplacer Mike Sanderson. A noter que l’équipe a retiré les ailettes du bulbe de son bateau. Cette particularité architecturale avait fait parler d’elle au Portugal mais était aussi probablement la cause d’un déficit de vitesse du TP52 anglais au portant…

Les Italiens de Luna Rossa, décevants 9e à Cascais, ont de leur côté changé de barreur. Lorenzo Bressani (ITA), ancien champion du Monde et d’Europe de Melges 24, officiera à ce poste à la place de Robert Scheidt.

ALL4ONE, local de l’étape

La première épreuve de Cascais a prouvé que le niveau était encore monté d’un cran en TP52, que peu d’écart séparait les équipes les plus fortes et qu’aucune d’entre elles ne dominait sans partage. De « vieux » bateaux comme Cristabella (GBR) ou Bigamist 7 ont en effet remporté des manches. Et des nouveaux venus comme les Franco-Allemands d’ALL4ONE ont eu assez d’espace pour briller.

A Marseille, l’équipe de Sébastien Col et du quadruple médaillé olympique Jochen Schuemann sera un peu chez elle…Mais pas question de s’emballer, comme le souligne leur navigateur Philippe Mourniac : « Notre objectif ne va pas beaucoup changer de celui que nous avions à Cascais. Nous sommes un groupe qui se construit petit à petit. Nous voulons avoir un maximum de temps de navigation ensemble. On sait depuis Cascais que le bateau est compétitif et que si nous avons de la réussite, cela peut se traduire par des résultats. L’enchaînement du Portugal et de la Maddalena (en ACC) nous a montré que nous avions du potentiel, mais cela ne veut pas dire que nous allons à nouveau terminer sur le podium. Si ça se trouve, à Marseille, nous serons en milieu de flotte et ce n’est pas pour cela que nous aurons moins bien navigué. »