Malgré des prévisions météorologiques peu optimistes, les 114 Swans engagés dans la Rolex Swan Cup ont bénéficié de conditions presque idylliques. C’est sous un soleil radieux et un vent de 8 à 10 nœuds d’est que la première manche a été lancée. Mené par l’Italien Sandro Ricetto, le comité de course du Yacht Club Costa Smeralda avait sélectionné pour les participants des classes “Grand Prix“, “Classic“ et “Swan 601“, un parcours côtier de 29 milles autour de l’archipel de la Maddalena. Les Swan 45 avaient, quant à eux, l’opportunité de s’affronter dans deux parcours bananes (… ) En tête après le passage du détroit, Fantasticaaa s’est solidement accroché à sa première place et achève le premier parcours côtier en première position.
Propriétaire et barreur de Fantasticaaa, Lanfranco Cirillo jubilait à son arrivée sur cette belle victoire : « C’est une grande joie d’être le premier à revenir au port. Je pense que nous avons vraiment bien navigué aujourd’hui, que ce soit d’un point de vue tactique ou bien de vitesse du bateau. Le fait d’être devant les Swan 601 qui sont de vrais bateaux de course est une satisfaction supplémentaire. Les conditions ont été parfaites et le vent ni trop fort, ni trop faible. Le seul handicap dont nous souffrons est notre difficulté à manœuvrer lors des phases de départ. Fantasticaaa est un voilier assez lourd qui demande de l’anticipation. J’aimerai vraiment pouvoir gagner le trophée des propriétaires barreurs cette semaine et pourquoi pas le titre dans notre catégorie. J’espère juste que nous aurons assez de marge en temps compensé. Après cette régate, nous allons voyager autour du monde pour pouvoir régater sur d’autres mers et savoir si nous sommes le Swan le plus rapide du monde ! »
Véritable course dans la course, la catégorie “Swan 601“ a finalement été remportée par Artemis de Torbjorn Tornquist avec Russel Coutts à la tactique. L’américain Monneypenny termine, quant à lui, deuxième, suivi de peu par Cuordileone. A bord de ces deux bateaux, de nombreux talents de la voile officient comme tacticiens à l’image de Paul Cayard sur Cuordileone mais aussi Dee Smith sur Monneypenny. « La course a été intense. Nous étions vraiment proches les uns des autres et nous n’espérions pas un meilleur résultat », confiait Tornquist.
Russel Coutts, qui revient tout juste de Newport après avoir remporté le Rolex Farr 40 World Championship sur Mascalzone Latino de Vincenzo Onorato, se dit satisfait et heureux de cette journée de navigation en Sardaigne : « Naviguer dans ces eaux et dans cet archipel est un vrai régal. Porto Cervo est définitivement l’un des plus beaux endroits pour la voile au monde. Concernant la compétition, nous avons eu une course très proche avec Moneypenny et nous avons réussi à prendre l’ascendant à Monaci Rocks lors d’une variation du vent qui nous a favorisés. »
La compétition dans la catégorie des Swan 45 a offert le spectacle escompté. La flotte des 29 monotypes a été menée par DSK Comifin qui s’impose d’entrée de jeu comme le plus sérieux concurrent de cette 14e édition de la Rolex Swan Cup. Avec une place de premier et de quatrième, DSK devance, avec un total de 5 points, le champion du monde de Swan 45, Massimo Ferragamo sur Bellicosa avec 6 points et Plenty d’Alexander Roepers avec 8 points.
Pietro D’Ali, marin de talent qui officie à la tactique sur DSK, résume la course : “Nous sommes vraiment positifs après une telle journée et sommes satisfaits de notre résultat. Le nombre important de participants apporte un plus à la course et la rend vraiment intéressante.” La dernière catégorie, la “Classic“ avec 45 inscrits, a effectué un parcours côtier le long de l’archipel de la Maddalena. Le Swan 36 Tarantella, le premier Swan fabriqué par les chantiers Nautor’s Swan en 1966 mais également le premier vainqueur de la Rolex Swan Cup en 1980, Black Swan, fait office de légende dans cette catégorie.
Source Rolex Swan Cup
La Rolex Swan Cup monte en puissance
- Publicité -