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Alors que Paprec-Virbac 2 repousse d'environ 24 heures son ETA à Gibraltar en cette fin de week end, Hugo Boss reste à 540 milles derrière le leader en termes de distance au but - mais à 1500 milles de la ligne d'arrivée à Barcelone, personne ne s'autorise de fanfaronade d'autant plus que la situation météo est loin d'être claire jusqu'au détroit ouvrant l'entrée de la Méditerranée. Une fois de plus cette semaine aura été marquée par le duel intense opposant Temenos II et Mutua Madrileña, que seuls 75 petits milles séparent ce dimanche ! Pour Educacion Sin Fronteras, la situation s'éclaircit alors qu'une bascule attendue permet enfin de faire route au nord est après avoir été contraint de viser les côtes brésiliennes. Servane Escoffier et Albert Bargués sont désormais le seul duo de la flotte à toujours naviguer dans l'hémisphère sud, et ont encore 4400 milles à couvrir pour parvenir à Barcelone.

Paprec-Virbac 2 caracole en tête de la Barcelona World Race dans un vent redevenu soutenu et la distance au but est inférieure à 2000 milles avant que Jean-Pierre Dick et Damian Foxall puissent mettre pied à terre, après certainement plus de 90 jours de mer. Les derniers routages donnent Gibraltar le 8 Février et Barcelone vers le 11.

Après le démâtage le 5 décembre de son 60 pieds BRIT AIR alors qu´il occupait la 5e place de la Transat B to B, Armel Le Cléac'h avait accompli un périple sous gréement de fortune vers le Cap Vert, puis Dakar. Le bateau vient de rentrer en cargo vers la Bretagne. Armel explique la suite de son programme et comment il compte se qualifier pour le Vendée Globe.

Au 82e jour de course, nouveau casse-tête météo en tête de flotte pour Jean-Pierre Dick et Damian Foxall : une longue dorsale, comme « un long serpent anticyclonique » qui s'étire des Canaries jusqu'à Gibraltar, bloquerait la route des deux leaders à partir de dimanche soir.

Même si ce matin Paprec-Virbac 2 affiche une vitesse superieure d'environ 2 noeuds a celle d'Hugo Boss, ce dernier qui n'a pas ete stoppe par le Pot au Noir a repris 36 milles au leader pendant la nuit en termes de distance au but - l'ecart entre les deux bateaux n'etant plus que de 416 milles.

Régime de près pour tout le monde, la route est longue et les ETA reculent de jour en jour ! Si la prudence reste de mise afin de préserver le matériel et les hommes, la course n'est pas - loin s'en faut - passée en mode "conservateur", et certains coups tactiques décisifs pourront potentiellement créer la surprise d'ici quelques jours.

Voici 80 jours que les concurrents de la Barcelona World Race sont en course. Ces même 80 jours que l'on évoquait début novembre sur les pontons de Barcelone comme un objectif possible pour finir ce tour du monde en double. Or, pour les leaders, il reste encore 2500 milles à parcourir avant de boucler la boucle.

Belle bagarre pour de la troisième place virtuelle de la Barcelona World Race. Entre Temenos II, ralenti dimanche après-midi au milieu d'un front, et Mutua Madrileña, revenu à 40 milles dans sa roue, la situation n'a jamais été aussi tendue.

Plusieurs passages symboliques la semaine passée. D'abord celui d'Education sin Fronteras, dernier concurrent à doubler le cap Horn mardi 22 janvier à 15h55 GMT. Puis celui du leader Paprec-Virbac 2 qui a franchi l'équateur vendredi après midi et retrouvé avec bonheur l'hémisphère nord. 3000 milles les séparent. Entre eux, Temenos II et Mutua Madrileña continuent leur course poursuite au contact, tandis que le dauphin de Hugo Boss subit les coups d'élastiques qui tantôt l'éloignent tantôt le rapprochent des hommes de tête. Pour tous, cette remontée de l'Atlantique, synonyme de retour vers la maison et de retrouvailles avec la chaleur, s'apparente à un vrai gymkhana où il faut slalomer entre anticyclones et fronts. Après plus de deux mois de mer, le matériel est aussi sous haute surveillance.

Paprec-Virbac 2 est de retour dans l'hémisphère Nord depuis la mi-journée. Avec 866 milles (1600 km) d'avance sur leur dauphin Hugo Boss, à quelque 10 à 13 jours de l'arrivée. Loïck Peyron et Roland Jourdain, s'accordent pour saluer la performance du duo franco-irlandais et qualifier leur avance de « confortable ». Hugo Boss évolue depuis hier dans l'alizé, alors qu'au large du Brésil la météo s'annonce compliquée pour les autres concurrents.