Pour cette ultime épreuve, le programme a été avancé d’une journée. La manche d’entraînement officielle des TP52 se tiendra donc lundi 20 septembre avec l’envoi des premières manches comptabilisées mardi et le dernier parcours côtier de l’année jeudi 23. En GP42, la flotte s’élancera comme d’habitude avec un jour de décalage et conclura la saison samedi 25 septembre en même temps que les TP52.
Cagliari accueillera le Circuit Audi MedCup pour la troisième année consécutive. "À chaque fois que nous avons navigué à Cagliari, les chances d’avoir de la brise thermique étaient d’environ 70%, pour 30% de Mistral", explique le directeur technique du circuit Nacho Postigo. "Fin septembre, l’équation passe à 50% de thermique, pour 40% de Mistral. Il y a peu d’endroits en Méditerranée où l’on peut espérer trouver des vents si fiables avec une mer plate la plupart du temps ".
À première vue, Emirates Team New Zealand est assuré de terminer grand vainqueur en Sardaigne. Avec une avance confortable de 46,5 points au classement général, le champion 2009 est bien parti pour remporter un second titre consécutif, d’autant que les Kiwis ont déjà gagné le Trophée Région de Sardaigne l’année dernière. Mais mathématiquement, le dauphin Quantum Racing peut encore y croire, et même s’il semble improbable de les voir flancher si près du but, les Néo-zélandais ne sont pas à l’abri d’une baisse de régime. L’équipe américaine de Terry Hutchinson devra néanmoins garder un oeil dans le rétroviseur car Matador et TeamOrigin, respectivement à 19,5 et 20,5 points derrière, lorgnent sur la seconde marche du podium.
Avec seulement sept points d’avance au général des GP42, l’équipe de Madrid Caser-Seguros n’a pas de quoi partir tranquille dans cette dernière épreuve. Ses deux rivaux espagnols Iberdrola et Islas Canarias – Puerto Calero ont chacun remporté une épreuve depuis le début de la saison et peuvent facilement s’imposer une nouvelle fois pour décrocher le titre de champion. Si Madrid Caser-Seguros parvient à ses fins, ce sera une belle revanche pour son barreur Paolo Cian, privé de cette joie l’année dernière en GP42 dans la dernière manche de la dernière épreuve où son équipe d’alors, Roma 2, s’était inclinée de peu.