Vendée Globe. Benjamin Dutreux avec Guyot Environnement et la Water Family

Le Vendée Benjamin Dutreux annonce son partenariat avec Guyot Environnement jusqu’en juin 2025 et avec la Water Family et un nouveau design de son bateau alvéolé, vainqueur 2e du Vendée Globe en 2016. Le bateau sera mis à l’eau fin avril pour participer à la Bermudes Race.

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” On ne voulait pas repartir sur un projet sans la notion de performance. Techniquement ce n’est pas simple à gérer. On voulait faire un beau projet. Avoir un bon bateau, fiable sur lequel naviguer assez tôt. On a structuré notre équipe pour avoir plus de compétences en interne mais de manière raisonnée. On a choisi l’IMOCA à foils Eleven 11, un bateau performant, cherché un partenaire qui a des valeurs comme les nôtres.”

Erwan Guyot : ” Nous sommes une société familiale et indépendante, créé en Bretagne qui rassemble 400 collaborateurs sur le recyclage. Ce projet on l’a murit depuis 2018. On est dans la voile depuis 2013. On s’est rapproché du pole voile de Brest. On a travaillé avec Eloise Retornaz dans l’olympisme puis avec Pierre Leboucher. On a une envie depuis 2018 d’aller sur le Vendée Globe. On a rencontré Benjamin et la Water Family et on trouvé un projet motivant.”

Marianne Brechu de la Water Family: ” On est très heureux de poursuivre le projet avec Benjamin. On a débuté une odyssée avec lui. On touche beaucoup plus de monde et d’enfants avec lui. C’est un ambassadeur engagé.”

Benjamin : “C’est une histoire de rencontre avec la Water Family. J’avais donné leur nom à mon bateau au début en Figaro. Ce n’est pas un projet de blabla. On se sentait soutenu par les enfants rendant notre projet utile. On est ambitieux sportivement à travers notre projet mais aussi pour nos partenaires.”

Le programme : ‘L’objectif de l’équipe est de naviguer au maximum pour être proche de 100% de son potentiel. On a essayé de s’inscrire sur toutes les courses d’ici 2024. On va commencé par la Bermudes1000 pour commencer à appréhender le bateau, puis la Vendée Arctique. On va faire une pause pour l’été puis le Défi et la Route du Rhum. On veut arriver fin prêt pour le Vendée Globe.”

Notre objectif : ” Ce n’est pas évident de se jauger. Le bateau a montré de belles performances. On a des attentes qui viendront après un temps d’adaptation. J’ai envie de montrer que l’on peut passer au step suivant en terme de performance. Ce que j’avais en Figaro avec la pression, l’adrénaline, la montée en compétence me passionne. Je ne sais pas où on va se situer. Ce sont des bateaux technologiques. J’ai du mal à me situer entre challenger ou outsider.”

” Le bateau est en chantier. Le programme. Il nous reste 1 mois pour partir sur Brest. C’est un vrai puzzle qu’il faut rassembler. On a fait quelques évolutions à bord, d’ergonomie et de gains de poids avec une mise à l’eau fin avril. On sait qu’on va faire ces courses pour accumuler un maximum d’expérience. J’ai l’expérience d’un Vendée Globe mais Jean Le Cam dit que ce n’est jamais la même chose. Ce VG sera forcément très différent. C’est une adaptation continue, des priorités. Ce qui me motive c’est tout le projet en amont qui sera différent. Des vitesses différentes, de l’électronique, les foils à apprendre. On va passer de la découverte à la gestion de la performance. Cela motive toute mon équipe.”

“Sur la structuration de l’équipe : On a cherché à gardé notre noyau dur d’équipe. Très motivée, soudée. On arrive souvent à se remettre en question. La première chose a été de récupérer ce bateau. Comment on le prépare. On repart sur certaines pages blanches mais on sera prêt.”

L’ocean Race reste une option si l’on trouve les financements pour cela.