Triplé en vue pour Erwan Le Roux

fenetre
DR

Belle victoire de FenêtréA Prysmian
Si FenêtréA Prysmian a repris un peu de vitesse au lever du jour malgré des soucis de grand voile, c’est une autre histoire depuis l’entrée du Multi50 en baie d’Itajaí. Probablement sous GV haute – comme ils l’avaient prévu si le vent mollissait – Erwan et Giancarlo atteignent péniblement les 11 noeuds de vitesse alors qu’ils pointent à 36 milles du finish. ETA repoussée aux alentours de 11h (heure française).

- Publicité -

Erwan à la vacation d’hier : « La météo sur ces derniers milles est un peu compliquée, Jean-Yves s’arrache les cheveux pour nous faire une route jusqu’à l’arrivée. Il y a du vent de nord qui doit se lever, je ne sais pas trop pour le moment. Nous avons hâte d’arriver, fatigués sûrement, nous avons fait beaucoup de changements de voiles cette nuit. On va essayer de se reposer pour être en forme pour l’arrivée demain en fin de matinée. »

A bord de son plan VPLP, Le Roux réalsie le triplé sur la Transat Jacques Vabre après sa victoire avec Yann Eliès en 2013 et celle en 2009.
<iframe width=”560″ height=”315″ src=”https://www.youtube.com/embed/lmPqTks7NBo” frameborder=”0″ allowfullscreen></iframe>

ETA prévue vers 11h.

En Imoca ETA prévue entre 13 et 15h. Deuxième, Banque Populaire d’Armel Le Cleac’h et le Queguiner de Yann ELIES vont arriver quelques heures plus tard. Yann Elies aura réduit son écart avec le deuxième de 60 à 20 milles.

Arkema de retour dans la Transat Jacques Vabre !

Arrivés dans le port de Salvador (Bahia) le mardi 10 novembre à 3h (HF), pour effectuer la réparation sur le fond de coque abimé du Multi 50 Arkema, Lalou Roucayrol et César Dohy en sont repartis après un chantier express de moins de 24 heures.

Malgré l’importance de l’avarie, avec le fond de coque délaminé sur plus de 2 mètres 50, la réparation de fortune a été réalisée dans un temps record, grâce notamment à la présence de deux français sur place ayant fourni un superbe travail. La stratification séchée, la structure vérifiée et le bateau prêt, le binôme a ainsi repris sa route sur la Transat Jacques Vabre, avec pour objectif d’arriver classé dans le port d’Itajaí:

Retour sur les moments importants :

Dimanche 8 novembre – 17h40 (HF) :

Lalou et César contactent la direction de course pour les prévenir de leur avarie. Quelques heures plus tard, et après de nombreux échanges avec l’équipe technique et l’architecte du bateau, les deux hommes décident de rejoindre Salvador de Bahia pour réparer. « Cela faisait deux jours que je nous sentais complètement collés. » explique Lalou. « Je pestais à bord ! Puis à force, je me suis dit que j’allais faire un tour à l’avant, même si ce n’est pas la zone la plus accessible du bateau. Avant même d’avoir ouvert la trappe, j’entendais le clapot. C’est là que j’ai compris. J’ai réussi à pomper et grâce à des patches de « colles méthacrylates » d’Arkema, nous avons réussi à colmater les fuites. Nous savons que la casse matérielle fait partie de notre sport, et peut intervenir à n’importe quel moment, mais nous étions si près du but, qu’il était hors de question de s’arrêter là.»

Mardi 10 novembre 3h00 (HF) :

Le trimaran Arkema s’amarre dans la marina Oceana Yacht Club de Salvador de Bahia. Deux membres du team Arkema Lalou Multi prennent en charge l’équipage et organisent la sortie d’eau du bateau.

Mardi 10 novembre 10h (HF) :

Soulevé par une grue, la coque centrale du trimaran est inspectée. « Le fond de coque était abimé sur plus de 2 mètres 50. Sur place, nous avons été pris en charge par deux français, Philippe et Pierre du chantier Prigent, qui ont fait un super travail. Ils ont vraiment été efficaces ce qui nous a permis de ne pas perdre trop de temps. C’est une réparation de fortune, car notre objectif est de revenir en course au plus vite, le chantier plus important sera mis en place cet hiver en Aquitaine. »

Mercredi 11 novembre 0h30 (HF) :

Le trimaran Arkema est de retour dans la course ! « Nous avons un peu moins de 2000 milles à parcourir. En fonction des sensations que nous aurons à bord, nous tirerons plus ou moins sur la machine. Le classement de cette Transat Jacques Vabre est déjà scellé, nous devrions terminer 3e, et l’objectif est désormais ailleurs. Nous voulons terminer l’histoire et rejoindre nos compagnons de la flotte Multi50 à l’arrivée. »