vendredi 19 septembre 2025
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Les joyaux de la Class J à Monaco

Tuiga
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Dennis Conner à la barre de Tuiga

– Les Class J, invités d’honneur
Avec leur coque élancée de plus de 35 mètres hors tout et leur mât unique de près de 45 mètres de haut, les Class J vont marquer cette septième édition par leur présence. Réunis pour la première fois en Principauté, ce sera l’occasion d’en découvrir trois sur les quatre encore existants : Velsheda, Shamrock V, le plus ancien ayant survécu et Ranger, des géants qui ont écrit les plus belles pages de l´histoire de la Coupe de l’America et du yachting. Si Cambria et Astra ne sont pas nés dans cette classe mais dans celle des 23 m JI, leur adaptation à la jauge des Class J leur permet de compléter ce plateau tout à fait exceptionnel. A noter, ces deux yachts n’ont plus jamais navigué sur un même plan d’eau depuis 1930… de véritables retrouvailles !
Dès le mercredi 14, ces unités d’exception qui naviguent très rarement ensemble donneront le coup d’envoi de la Monaco Classic Week par une régate en flotte suivie de défis lors desquels les Class J, s´affronteront deux à deux, dans la grande tradition de la Coupe.

– Tuiga, une décennie sous les couleurs monégasques
Afin de célébrer la première décennie depuis laquelle Tuiga – le cotre aurique dessiné par William Fife en 1909 – navigue sous les couleurs rouge et blanc, le Yacht Club présentera un livre historique « Tuiga 1909 », réalisé en partenariat avec Yachting Heritage.
Cet anniversaire sera également salué par la sortie d’un chronographe, édité en série limitée, réalisé en association avec l’horloger Hublot, chronométreur officiel de la Monaco Classic Week.
Un événement que Dennis Conner, le skipper américain le plus célèbre de l´histoire moderne de l´America´s Cup, qui a lui-même mis en œuvre la sauvegarde et la restauration d´un autre bateau exceptionnel – le Q Class Cotton Blossom II – ne voulait pas manquer. A tel point qu’à sa demande express, le quadruple vainqueur de la Coupe (1974, 1980, 1987 et 1988) viendra en Principauté pour barrer le 15 Mètre monégasque… Plus qu’un cadeau d’anniversaire… un véritable hommage.

– Les attractions

Oriole, le centenaire venu d’Outre-Atlantique
Le plateau de la Monaco Classic Week, réuni devant les pontons du Yacht Club de Monaco, s´annonce exclusif et exceptionnel. On attend notamment avec impatience de découvrir Oriole, l’un des 13 bateaux existants encore sur une série de 18 conçus pour la régate par N. G. Herreshof, en 1905, pour le New York Yacht Club.
Ce sloop aurique sort d’une restauration complète, conforme aux plans d’origine, réalisée aux chantiers Cannell (Camden) et Boothbay Harbor Shipyard (Boothbay, USA). Sa remise à l’eau est programmée le lundi 12 Septembre à Villefranche afin de lui permettre de rejoindre ses comparses centenaires en Principauté.

Moonbeam IV, le yacht princier
Autre point d´intérêt, la présence en Principauté de Moonbeam IV, un cotre aurique de 32 mètres, construit entre 1914 et 1920. Il entre dans l’histoire en 1950, lorsque le Prince Rainier s’en rend acquéreur et l’utilise pour de nombreuses croisières en Méditerranée. Rebaptisé Deo Juvante (devise de la famille Grimaldi), c’est à son bord qu’en 1954, le prince souverain et sa jeune épouse la Princesse Grâce, passent leur lune de miel.

Création de la Belle Classe
Cette année, à l´initiative du Yacht Club de Monaco, un club d´armateurs partageant tous un intérêt commun pour le Yachting classique, sera officiellement lancé sous l´appellation “La Belle Classe””. Respect de l’étiquette navale, sauvegarde d’un riche patrimoine maritime, préservation de la mer et de l’environnement… tels sont les mots d’ordre de ce club dont l’objectif est de perpétuer des valeurs essentielles et nécessaires pour que les jeunes générations puissent à leur tour admirer et naviguer sur ces unités d’exception.”

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Challenge Espoir, qui veut la barre ?

Oliver Krauss - Crédit Agricole
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Le principe de sélection a largement fait ses preuves. Les données sont simples. Pour prendre part au Challenge, il faut être âgé de 18 à 25 ans maximum, être licencié à la FFV, ne pas avoir déjà participé à la Solitaire du Figaro et ne pas être déjà engagé auprès d´un autre sponsor. La première sélection se fait sur dossier, les bulletins d´inscription devant être normalement renvoyés avant le 9 septembre 2005. “Mais, comme nous avons reçu beaucoup de coups de téléphone, nous avons décidé de repousser la date limite au 16 septembre””, expliquait hier, Anne Quéguiner, responsable de la communication événementielle au sein du Crédit Agricole.

Un impressionant jury

Aux 15 candidats engagés dans les délais, il faudra donc en ajouter quasiment autant d´ici à la semaine prochaine. Ensuite, le 26 septembre, un jury, composé des “”professeurs”” de Port-la-Forêt (Le Cam, Desjoyeaux), d´anciens skippers CA (Eliès, Cammas), des cadres du centre d´entraînement, de membres de la FFV et de représentants du Crédit Agricole, retiendra les finalistes pour les phases éliminatoires en équipage. Du 17 au 21 octobre, chaque skipper sera évalué sur des compétences en météo, tactique, technique, pshychologique lors de navigations en équipages.
De ces navigations, sortiront les sept finalistes qui, du 14 au 18 novembre, s´affronteront en solitaire sur des Figaro 2. Le successeur d´Oliver Krauss, skipper du Figaro vert depuis deux saisons, sera alors connu, puis présenté à la presse lors du salon nautique de Paris.

P.E”

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Alain Gautier joker de luxe sur Foncia

Armel Le Cleac´h - Foncia
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– Alain Gautier régleur de grand voile c´est assez inédit ?

” C´est le poste qui est dévolu à Damian et que j´ai occupé à l´entraînement. Si Damian n´arrive pas je reprendrai du service. Naviguer c´est toujours un grand plaisir. Dommage que le vent soit un peu trop mou à mon gré. C´est intéressant d´être à bord de Foncia dans sa version 2005. “”

– Comment avez- vous vécu votre passage du rôle de skipper à celui de manager de l´équipe ?

“” C´est un poste que j´occupais déjà mais en le cumulant avec la fonction de skipper. Et c´était un peu lourd et usant vu l´évolution de notre sport et de ces bateaux. Je souhaitais qu´Armel ( Le Cleach´) soit dégagé de ces soucis. Pour ma part c´est appréciable d´avoir du recul et de pouvoir m´impliquer à 100% dans la gestion et le développement du trimaran. Cela me permet d´observer la compétition de l´extérieur et d´apprécier. Quand on est en course sur ces bateaux on en profite jamais car on est complètement accaparé , stressé.””

– Où en est le Team Foncia et quel est votre bilan avant cet avant dernier grand prix de la saison ?

“” On n´a encore pas été épargné par les soucis techniques avec notamment de gros soucis de dérive juste avant l´ouverture de la saison. Ensuite, dans l´IB Group( Lorient Nice) on a cassé un foil dès la première nuit ce qui a été très pénalisant. En terme de potentiel au large, Foncia 2005 est conforme à ce qu´on espérait et le comportement du bateau est sain. Tout cela est très positif mais en Grand Prix on est un peu à la peine et en retrait par rapport à nos objectifs. Outre les petits soucis techniques que j´évoquais, il y a la jeunesse de l´équipage. On a fait certains choix pour l´avenir et renouvelé l´équipe mais en multis il faut un certain temps d´adaptation et beaucoup d´expérience. A ce niveau, les petites erreurs se paient cher. Les autres équipes, Géant et Banque Pop qui a fait un gros travail cet hiver, ont beaucoup progressé. La concurrence est relevée. “”.

– La domination inconstestable de Franck Cammas en Grand Prix est elle décourageante ou stimulante ? Comment l´analysez – vous ?

“” Il n ´y a pas de secret. Franck Cammas est très doué et est dans le circuit depuis 1998. Il en est aujourd´hui le skipper le plus expérimenté. C´est aussi le cas de son équipage stable depuis quelques années et très performant. Ils commettent peu d´erreurs. Avec un bateau qui a une supériorité en cap au portant comme au près , en Grand Prix il est difficile de rivaliser avec eux.* Je suis convaincu qu´au large il sera moins dominateur. Pour la Jacques Vabre, le plateau sera plus homogène et le jeu plus ouvert même si Cammas- Proffit associés depuis plusieurs années seront les favoris. De notre côté, compte tenu du potentiel de Foncia qui a terminé deuxième de la Giraglia pas très loin de Groupama 2, on est confiant. Armel et Damian qui forment une équipe solide ont des atouts en mains””.

Recueilli par Gilbert Dréan

* Groupama2 a survolé les trois Grands Prix en Corse ,à Marseille et Vigo ( Galice). Franck Cammas et son équipage ont remporté 21 des 23 manches disputées .

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Casse-tête tactique

Grand Prix de Fécamp 2004
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Pour l’instant, tous les équipages se sont entraînés depuis lundi dans une brise plutôt molle et sous une chaleur caniculaire. En premier lecture, Foncia et Gitana 11 claquent chacun une manche d’entraînement tandis que Géant a dû rester au port jeudi pour cause de grand voile déchirée (réparée depuis). Armel Le Cléac’h semble en effet avoir trouvé la carburation et les présences de Gildas Philippe, auréolé par sa médaille de bronze au Championnat du Monde de 470 fin août, et d’Alain Gautier, en remplacement de Damian Foxall, ne sont probablement pas étrangères à cette bonne perception tactique du plan d’eau. Car les courants sont vraiment puissants (2-3 nœuds) et les rotations de vent très rapides. Vendredi, le vent devrait rester inférieur à 10 nœuds mais la brise devrait prendre un peu plus de souffle pour le week-end (10-15 nœuds). Ces conditions conviennent bien au trimaran vert de Franck Cammas qui remportait d’ailleurs ici même à Fécamp en 2000, son premier Grand Prix avec Groupama. Et il terminait second l’an passé avec le nouveau Groupama-2… Son objectif est aussi de continuer sa série gagnante cette saison puisqu’il a remporté les trois Grand Prix 2005 (Calvi, Marseille, Vigo) et n’a concédé que deux victoires de manches sur 21 courues ! Derrière, Pascal Bidégorry sur Banque Populaire et Frédéric Le Peutrec sur Gitana 11 se sont avérés pour l’instant, les plus percutants dans les petits airs (une victoire de manche chacun), tout comme Michel Desjoyeaux sur Géant de plus en plus incisif depuis le changement de coque centrale cet hiver. A surveiller aussi Armel Le Cléac’h sur Foncia qui progresse à grands pas et pourrait bien semer le trouble parmi ces quatre autres prétendants. Quant à Thierry Duprey du Vorsent, les petits airs ne sont pas les conditions affectionnées par Gitana X et il lui sera très difficile de viser un podium à Fécamp mais l’équipage a des arguments pour perturber le scénario des manches, du moins lors de huit parcours bananes programmés jusqu’à dimanche (+ un côtier samedi).

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Virbac – Paprec prend ses aises

Jean-Pierre Dick - Paprec
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et outil, constitué d’un hangar de 810m2 pouvant accueillir 2 monocoques de 60 pieds, de bureaux et d’une salle de réception, va donner une nouvelle dimension au team Virbac-Paprec. “Notre projet pour le prochain Vendée Globe est ambitieux. Il faut donc se donner les moyens de ses ambitions. Nous allons désormais être plus efficace dans notre organisation, gagner du temps et cela jouera certainement sur la performance globale de notre team !”” explique Jean-Pierre Dick. Que représente l’installation du Team Virbac-Paprec dans l’ex Base du Défi Français ?Jean-Pierre Dick : “”C’est très important pour toute l’équipe car on a désormais un outil de travail performant et adapté à nos besoins. Avant, nous partagions les locaux du team Foncia, que je tiens à remercier vivement pour nous avoir accueillis. Maintenant, on va mettre à profit cette nouvelle base pour être plus efficace. Les temps de chantier seront moins longs et je pourrais donc naviguer plus ! Luc Bartissol (Directeur technique) : “”Le principe est de s’installer de manière plus durable dans des locaux et surtout d’être indépendant. On maîtrise la gestion et l’occupation de l’espace. Autour du bateau, il y a des containers pour stocker tout le matériel nécessaire à l’entretien du bateau et à ses réparations. Ils ont chacun leur spécialité : voilerie, électronique, accastillage, composite, peinture… Ils sont reliés au monocoque par un plancher pour y avoir un accès direct. Cela évitera les allers-retours sur l’échelle pour aller chercher un tournevis ! Blague à part, cela représente un gain de temps énorme et une meilleure efficacité dans le travail. Le team Virbac-Paprec est ravi de sa nouvelle maison !”

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Maximus estropié

Maxi Yacht Rolex Cup
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Le splendide 100´ a en effet perdu hier son beau mât aile rotatif alors que l´équipage menait (une fois de plus) et s´apprêtait à engranger une nouvelle victoire. L´espar est tombé à une poignée de centaines de mètres de la ligne, sans qu´aucun membre de l´équipage ne soit fort heureusement blessé dans l´affaire.

Notons que l´orage, qui a éclaté peu après le départ, a contraint le comité à annuler la première course… La visibilité descendait à moins de 10 mètres sous les rideaux de pluie !

Grant Wharington, skipper de Skandia (et vainqueur suite à la mésaventure de Maximus), a expliqué : “Nous sommes partis avec 15 nœuds, puis l´orage nous est tombé dessus, c´était franchement un peu inquiétant (…) Ensuite, nous avons pris un très bon départ et avons réalisé des pointes à 21 nœuds. Nous étions devant Maximus… mais ils sont parvenus à nous doubler ! C´est un bateau très rapide au reaching (…) Ce démâtage est vraiment dommage, mais nous avons tous notre lot de problèmes – nous avons eu de gros soucis dans la dernière Sydney – Hobart en perdant la quille et en devant abandonner le bateau, j´espère simplement que tout le monde va bien à bord””, a déclaré le skipper Australien, vainqueur hier devant Black Dragon en temps réel.

JB – source Maxi Yacht Rolex Cup”

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Géant en outsider

Grand Prix de Fécamp 2004
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Après une Solitaire Afflelou le Figaro réussie – il a terminé 2ème derrière Jérémie Beyou – Michel se dit en tous cas heureux de retrouver son trimaran à l’occasion de ce quatrième Grand Prix de la saison. A la tête d’un équipage inchangé par rapport à celui de Vigo – à l’exception de Jean-Luc Nélias qui retrouve son poste de navigateur abandonné le temps de l’étape espagnole du circuit à Romain Attanasio – le skipper de Géant espère poursuivre sa progression : “nous aimerions gagner une place””. Entendez terminer au moins sur la 2ème marche du podium après les deux troisième places des Grands Prix de Marseille et Vigo. La tâche n’aura rien d’aisé car si le plateau reste quantitativement réduit, la qualité est, elle, bien au rendez-vous avec pour favori l’inévitable Groupama 2 de Franck Cammas et pour outsiders au même titre que Géant, l’actuel leader du championnat Orma, le Banque Populaire de Pascal Bidégorry, et le Gitana XI de Fred Le Peutrec. Mais si ce quatuor s’est partagé les podiums des Grands Prix de la saison il ne faudra pas oublier Foncia (Armel Le Cleach) et Gitana X (Thierry Duprey) qui, en progression constante, comptent bien jouer les troubles-fête. Seule ombre au tableau pour Michel, une météo qui s’annonce poussive : “”il y aura peut-être un peu de vent vendredi mais pour le moment sont annoncés des vents faibles ce week-end””. Pas de quoi cependant assombrir l’humeur du Finistérien, au beau fixe avant d’aborder la deuxième moitié de la saison des multicoques.Interview de Michel Desjoyeaux :””Nous avons un bien bel équipage qui commence à être rodé puisqu’il ne bouge pas depuis deux Grands Prix à l’exception du “”petit jeune”” du groupe, Jean-Luc Nélias qui reprend sa place de navigateur. Nous sommes très motivés pour poursuivre notre progression observée lors des deux derniers Grands Prix. On va essayer de monter d’un cran avec l’objectif de gagner une place. J’aime bien retrouver Fécamp car le plan d’eau est très intéressant. C’est sûr que je suis moralement en forme après la Solitaire le Figaro mais j’ai puisé dans mes ressources physiques et avec le Tropée Clairefontaine qui a suivi je n’ai pas arrêté. C’est d’ailleurs pour cela que l’équipage me permet de me reposer et que je ne monterai sur le bateau que jeudi après-midi. Seul point noir : nous n’avons pas d’air pour nous entraîner. On prévoit un peu de vent vendredi et pas grand chose ce week-end. J’espère que cela va évoluer””. L’équipage de Géant : Michel Desjoyeaux (skipper) Hugues Destremau (tacticien) Jean-Luc Nélias (régleur) Xavier Revil (régleur) Jean-Philippe Saliou (régleur) Emmanuel Le Borgne (régleur) Christophe Espagnon (régleur GV) Jean-Paul Levrel (wincheur) Eric Carret (wincheur) Renaud Banyuls (n°1) Classement provisoire du Championnat des Multicoques Orma après l’IB Group Challenge (coefficient 3), le Grand Prix de Corse (coefficient 1), la Giraglia Rolex Cup (coefficient 0,5), le Grand Prix de Marseille Métropole (coefficient 1) et le Grand Prix de Galice (coefficient 1) :1-Pascal Bidegorry (Banque Populaire) 11 points (0+3+2+4+2) 2-Michel Desjoyeaux (Géant) 17,5 points (6+4+1,5+3+3) 3-Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) 20,5 points (9+2+3,5+2+4) 4-Franck Cammas (Groupama-2) 21 points (21+0+0+0+0) 5-Armel Le Cléac’h (Foncia) 30 points (12+7+1+5+5) 6-Thierry Duprey du Vorsent (Gitana X) 35,5 points (15+5+2,5+7+6) 7-Giovanni Soldini (TIM-Progetto Italia) 83 points (51+6+3+6+17) 8ex-Thomas Coville (Sodebo) 113 points (51+18+9+18+17) 8ex-Yvan Bourgnon (Brossard) 113 points (51+18+9+18+17)Source Géant”

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Leroy dans l’arène

Claire Leroy
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Le week-end dernier en Italie, sur le Lac de Garde, Claire Leroy a remporté le Women Trentino Match Race, épreuve de Grade 1 (au moins deux continents représentés), face à Sally Barkow, championne du Monde en titre. Une performance qui, bien sûr, a ravi Christian Le Carrer, manager général du SN Saint-Quay où est licenciée l’actuelle n°1 mondiale Claire Leroygrande favorite “Nous avons un joli plateau, peut-être un peu moins équilibré qu’en Italie, car nous n’avons que six nations, mais le niveau sera très relevé””. En fait, pour des raisons de budget, le club, qui, en 2004, avait organisé le championnat d’Europe féminin, a dû refuser du monde. “”Mais nous sommes les seuls en France avec Antibes à proposer une compétition de Grade 1″”.Dès dimanche, Suédoises, Danoises, Américaines, Allemandes et Françaises se retrouveront sur l’eau à bord des bons vieux First Class 8. Pour la première fois également, un équipage brésilien, emmené par Andrea Soffiatti Grael, sera de la partie.Après sa victoire en Italie, Claire Leroy tentera, bien entendu, de confirmer sur un plan d’eau qui n’a plus aucun secret pour elle. En effet, c’est à Saint-Quay que la n° 1 mondiale régulièrement s’entraîne sous la houlette de Laurent Brégeon. Le Mondial fémininen 2007 ? Candidat malheureux à l’organisation du Mondial féminin de match-racing en 2006 (battu par le Danemark), le SN Saint-Quay Portrieux espère bien être retenu pour le Mondial 2007. “”La décision sera connue en novembre prochain à Singapour””, ajoute Christian Le Carrer qui sait qu’en cas de victoire, il sera alors indispensable de trouver des partenaires.En effet, l’organisation d’une épreuve de match-racing coûte cher. Très cher. Rien que pour cet compétition de Grade 1, le club doit faire venir une dizaines d’arbitres, dons six internationaux. Venant de Suède, d’Espagne, de Finlande, des Pays-Bas et du Danemark, ces arbitres sont entièrement pris en charge par les organisateurs : billets d’avions, hôtels, repas…. P.E – Les équipages engagés : Claire Leroy (n° 1 mondiale/SN Saint-Quay Portrieux); Jenny Axhede (n°4/Suède); Christine Briand (n°6/France); Christelle Philippe (n°7/France); Sally Barkomw (n°17/USA); Malin Swedmyr (n°18/Suède); Anne-Claire Le Berre (n°26/Brest); Ulrike Firk (n°35/Allemagne); Anja Hopsch (n°43/Allemagne); Susanne Ward (n°83/Danemark); Andrea Soffiatti Grael (Brésil). – Premiers duels, dimanche à partir de 10 h.”

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Örn sweet Orm

America´s Cup - Acte 4
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« Nous savons que nous avons du travail à faire, tant sur les départs qu’au niveau des manœuvres, particulièrement quand la brise est au rendez-vous. Si nous choisissons Örn pour Trapani, c’est parce que nous ne sommes pas contents de la vitesse de Orm qui doit subir de nombreuses transformations pour que nous puissions faire des entraînements instructifs avec les deux Class America à Valencia à la fin du mois d’octobre quand les régates de l’année seront terminées. » Indiquait Magnus Holmberg. « Avec ces modifications, nous espérons que les deux bateaux auront approximativement la même vitesse mais nous savons aussi que Orm (SUE-73) était le plus rapide à Auckland… En changeant les bateaux pour les adapter à la nouvelle jauge, version 5, avec une tonne de moins dans le bulbe et plus de surface de voile, les comportements des deux Class America ont changé. »

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Luxe, Cannes, et volupté

Tuiga
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Créole, Tuiga, Moonbeam III et IV, Cambria, Mariquita, Altair, Mariette, Shamrock V, Belle Aventure, Lelantina, Oriole… quelques noms suffisent pour révéler l’éclat et le raffinement de ces joyaux des mers qui cette année encore s’affronteront avec élégance sur les eaux scintillantes de l’une des plus belles rades du monde. Les îles de Lérins et massifs de l’Esterel et du Mercantour pour toile de fond, pas moins de 114 Dragons, 71 voiliers de tradition et 19 métriques sont déjà annoncés pour venir faire honneur à leurs prestigieux architectes Fife, Nocholson, Hereshoff, Mylne, Alden… Pendant 8 jours, les équipages, de plus de 20 nationalités différentes, hisseront haut voiles et pavillons dans une valse envoûtante pour laisser s’opérer la magie du passé. Tous ont en commun l’amour des belles choses : restaurés par des propriétaires passionnés, certains bateaux sont aujourd’hui classés monuments historiques et c’est un vent d’aventure qui souffle sur ces princes de la voile pour continuer à les faire vivre pour le plaisir de petits et grands.

Le soir, c’est sur les quais du Vieux Port de Cannes que les 200 voiliers viendront s’amarrer, offrant à un public enthousiaste, le bonheur de côtoyer de plus près ces oiseaux rares, si puissants et imposants qu’ils inspirent un respect immédiat. Fidèles à la tradition, les Régates Royales seront également synonymes de festivités : concerts, expositions, remises de prix, animeront les pontons où se mêlent joyeusement chaque année rires et histoires de marin, des plus anciennes au plus inopinées.

S’il est impossible de toutes les citer, nous retrouverons notamment parmi les grandes étoiles qui croiseront l’étrave en ce début d’automne :

Voiliers de tradition : Avel, le grand vainqueur en 2004 de la catégorie des cotres auriques de plus de 17 mètres. Né des célèbres chantiers Camper & Nicholson, ce petit yacht appartenant à la famille Gucci, est considéré comme l’un des plus beaux au monde. Gréé à l’ancienne, sans winch et sans moteur, toutes les manœuvres s’y font à la force des mains et au sens marin du skipper. Pour sa part, Mariquita, merveille de William Fife, a retrouvé son élément il y a tout juste un an et se défend depuis avec brio contre ses concurrents régatiers. Célèbre pour sa superbe restauration, il ne l’est pas moins pour sa rapidité et l’ambiance qui règne à bord. Enfin, le somptueux trois-mâts Créole, qui avec plus de 1 000 mètres carré de voilure peut atteindre les 17 nœuds de vitesse dans la brise, faisant presque oublier des trésors bien dissimulés : un grand salon qui fut décoré de tableaux des plus grands maîtres de la peinture tels que Van Gogh, Renoir, Picasso ou Cézanne…

Oriole est ce que l’on appelle un bateau de légende. Il porte le célèbre NYYC30 pour New York Yacht Club 30 pieds. Dessiné par le Sorcier de Bristol, soit Nathaniel Herreshof, Oriole est l’un des 18 bateaux construits selon une jauge simple et efficace. Oriole naîtra en 1905 et les NYYC 30 régatèrent en série jusque dans les années 20.

Métrique : 12 M JI, 8 M JI, 6 M JI, Toucans… aucun ne manquera à l’appel, et parmi eux, le renommé 12 M JI Ikra, dessiné par David Boyd pour la Coupe de l’America et qui sera finalement remplacé par Sovereign.

Dragon : Ils seront plus de 100 à se retrouver au cœur de leur capitale méditerranéenne. La rencontre du « Dieu » de la série, Poul Richard Hoj Jensen à bord de Danish Blue, tenant du titre en 2003, avec Louis Urvois sur Ar Youleg, vainqueur en 2004 ne manquera pas de faire des étincelles, promettant à tous une joute des plus spectaculaires.

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