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Une équipe confirmée

Semaine Olympique de Hyères 2005 Flotte Tornado
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Les Bleus ont en effet remporté trois titres de champions du monde ainsi que deux titres de championnes d’Europe et de nombreux podiums internationaux. Une moisson qui place la FFVoile au deuxième rang des fédérations françaises derrière l’escrime d’après le classement établi par le GIP SEPO (Sport d’Elite et Préparation Olympique). Comme en 2004, la France se singularise par une présence sur l’ensemble des onze séries olympiques à l’instar de seulement huit nations sur les 61 qui ont disputé les Jeux. Plus de la moitié de cette équipe possède une expérience olympique puisque quinze des 38 membres étaient présents à Athènes alors que cinq autres couraient à Sydney, voire sur des olympiades précédentes. La Direction Technique Nationale a également confirmé son objectif : trois médailles aux JO de Pékin, une médaille paralympique ainsi que la place de première nation, à ce jour détenue par l’Angleterre. En 2006, les deux des rendez-vous majeurs de l’équipe de France seront les Jeux Mondiaux ISAF qui se dérouleront en Autriche au mois de mai prochain et la préolympique d’août 2006, première épreuve importante sur le plan d’eau de Qingdao.

Claire Fountaine (directrice des équipes de France) : comment vont se dérouler les sélections jusqu’aux prochains JO ?
« Nous avons décidé que cette préparation olympique se déroulerait en deux étapes. La première, 2004 – 2006, est une étape d’ouverture qui permettra à certains espoirs de rentrer en équipe de France. Le meilleur exemple est celui de Sarah Steyaert (championne d’Europe en Laser radial, ndlr). Il y a aussi des jeunes qui pourraient rentrer s’ils confirment leurs bons résultats de cette année, notamment en Tornado et en 470. Ensuite viendra une période plus fermée pendant laquelle nous préparerons les coureurs pour Pékin. L’objectif sera d’amener deux équipages par série pour les Jeux. Cela permet d’avoir un partenaire d’entraînement et de remplacer le sélectionné en cas de blessure. Par ailleurs, cela évite de tout faire reposer sur un seul coureur. »

Les particularités du plan d’eau de Pékin influencent-elles le profil de l’équipe ?
« Le plan d’eau peut jouer sur le profil. Nous essayons d’appréhender le site de Qingdao avec le plus de précision possible, notamment en y menant des études. Il faudra tenir compte de ces observations pour déterminer les épreuves de référence, même si ce n’est jamais simple de prévoir la météo sur une sélection. »

Quelles sont les principales caractéristiques de cette équipe ?
« Une majorité de coureurs possède déjà une forte expérience olympique. Suite à Athènes, le choix a été fait de conserver les régatiers qui ont déjà des Préparations Olympiques et même souvent un vécu des JO. La plupart de ceux qui possèdent cette expérience des Jeux, sont dans des séries qui nécessitent du développement matériel (Tornado, Star, …). Les jeunes se trouvent plus souvent dans des séries où la France était faible au niveau international il y a encore quelques années et les résultats sont là, ce qui correspond à l’objectif que nous nous étions fixés en 2001. »

Composition de l’équipe de France (38 athlètes, 15 ayant déjà participé aux JO)
RS :X Hommes
Julien Bontemps (ASPTT Nantes)
Nicolas Huguet (La Pelle Marseille)
Fabrice Hassen (YC Pointe Rouge)

RS :X Femmes
Faustine Merret (Crocos de l’Elorn)
Lise Vidal (YC Pointe Rouge)

Laser Radial
Sophie de Turckheim (YC Antibes / Equipe de France militaire)
Solenne Brain (SR Brest)
Sarah Steyaert (CV Chatelaillon)

470 Hommes
Benjamin Bonnaud (SN Sablais) & Romain Bonnaud (SN Sablais)
Nicolas Charbonnier (YC Antibes) & Olivier Bausset (CN Sainte Maxime)

470 Femmes
Ingrid Petitjean (SN Marseille) & Nadège Douroux (SN Marseille)

Tornado
Xavier Revil (SRV Annecy) & Christophe Espagnon (SR Rochelaises / Equipe de France militaire)
Yann Guichard (SR Rochelaises) & Alexandre Guyader (CN Angoulins)
Olivier Backès (SN Marseille) & Paul Ambroise Sevestre (CN La Pelle)
Gildas Philippe (Douarnenez Voile) & Nicolas Leberre (SR Brest)

Star
Xavier Rohart (Club Fosséen de Voile) & Pascal Rambeau (SR Rochelaises)
Philippe Presti (ASPTT Bordeaux) & Jean Philippe Saliou (SN Saint Quai Portrieux)

Yngling
Anne le Helley (SR Rochelaises) & Marion Deplanque (YC Antibes / Equipe de France militaire) & Catherine Le Pesant (CV de Paris)

49er
Emmanuel Dyen (CNV Aix les Bains) & Yann Rocherieux (CN de Sciez)
Pierre Pennec (SR Rochelaises) & Stéphane Christidis (EV Cagnes sur Mer / Equipe de France militaire)

Laser
Felix Pruvot (CN Fouesnant Cap Coz / Equipe de France militaire)
Thomas Lebreton (SR Brest / Equipe de France militaire)
Jérémie Steyaert (CV Chatelaillon)

Finn
Guillaume Florent (YC Dunkerque)

Equipe de France paralympique :
Damien Seguin (SNO Nantes)

DBo. (Source FFV)

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Les grands travaux du Gitana Team

Gitana 11 - Fred Le Peutrec et Yann Guichard � C. Borlenghi/Sea&See/DPPI
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Après 18 000 milles de navigation chacun, les deux Gitana sont arrivés la semaine derrière de Salvador de Bahia en cargo et en parfait état. A part quelques petits problèmes techniques normaux pour une saison de course assez intense, les structures n’ont absolument pas soufferts après une course au large (Lorient-Nice), cinq Grand Prix et la Transat Jacques Vabre. L’objectif pour Gitana 11 et son skipper Frédéric Le Peutrec, est de combler les déficits de vitesse constatés dans le petit temps :
« Nous avons identifié les manques : d’évolutivité, de vitesse de rotation (virement et empannage), de rapidité à se mettre en action (au moment du départ), de dégagement de la coque centrale pour un angle de gîte donné. Nous voulons sortir la coque centrale de l’eau plus tôt pour diminuer plus rapidement la surface mouillée, pour accélérer plus vite, pour générer plus de vent apparent, donc plus de vitesse… La prise d’accélération est devenue très importante sur les trimarans Orma et les facteurs s’empilent ! Nous avons les mêmes flotteurs que Géant, Sodebo et quasiment que Foncia mais nous n’avons pas encore changé la coque centrale comme Armel Le Cléac’h ou Michel Desjoyeaux. C’est donc le chantier prioritaire : le fond de coque va être découpé pour greffer une nouvelle forme en mettant plus de volume au centre afin de remonter aussi la flottaison, comme si on augmentait le dièdre, en quelque sorte. Au lieu que la section maîtresse de la coque centrale soit en « V » comme actuellement, elle sera plus proche du « U » afin de déjauger plus tôt et aussi pour moins bloquer sur le flotteur quand on vire de bord. Gitana 11 devrait donc être plus évolutif et plus performant dans le petit temps. »

Gitana 11 va d’abord être remis à nu pour retirer tous les enduits et peintures jusqu’au carbone pour gagner environ 200 kg car la finition des années précédentes avec des laques brillantes n’est plus d’actualité car trop gourmande en enduits. Quelques modifications d’ergonomie de cockpit, de nouveaux safrans de flotteur plus adaptés à des vitesses supérieures afin d’améliorer la finesse de barre, une nouvelle dérive (l’ancienne étant récupérée par Gitana 12) bloquée en milieu de puits, nouvelles voiles avec Incidences.

Gitana 12 (ex-Bonduelle) est nettement plus proche en potentiel de Gitana 11 que ne l’était le « X » : des tests de performances vont donc pouvoir être organisés, surtout que le Gitana Team va chercher à travailler "en série" et non plus "en parallèle", pour essayer par touches homéopathiques les évolutions de chaque bateau. Même s’ils ne sont pas strictement identiques, beaucoup de matériel, de voiles, d’appendices est similaire. Ainsi de nouveaux foils courbes avec un nouveau profil, seront installés sur Gitana 12, tout comme de nouveaux safrans. La remise à l’eau des deux bateaux est programmée pour la fin mars 2006.

DBo.

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Oracle ne désespère pas

Oracle
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BMW Oracle Racing a rejoint la 32e America’s Cup avec d’emblée un statut de grand favori pour rencontrer le Defender Alinghi en juin 2007. De fait, le syndicat de San Francisco est bien loti : une équipe très forte et expérimentée, qu’il s’agisse des navigants, des architectes (ces derniers étant soutenus par les ressources technologiques de BMW) ou de l’équipe technique. La contrepartie de tous ces points positifs est peut être la pression qui repose sur les épaules de l’équipe, qui a dès lors l’obligation d’exceller. Chris Dickson, PDG et skipper de BMW Oracle Racing est bien placé pour le savoir : « Avec une grosse équipe, vous vous donnez davantage de chances de gagner. Mais nous avons tous appris qu’il était bien plus difficile encore de rester sur la bonne voie » déclarait-il lors d’une interview en 2004, au début de la campagne américaine. Les événements de la saison 2005 ont donné raison à Dickson. L’équipe a subi la défection de quelques-uns de ses plus brillants éléments avec le départ du tacticien John Kostecki puis du barreur d’origine Gavin Brady. Après la prestation décevante de BMW Oracle Racing dans les premières régates de Valencia, Kostecki a quitté son poste de skipper/tacticien bien qu’il fasse toujours officiellement partie de l’équipe en tant que consultant. La collaboration de Brady a pris fin, quant à elle, au début des épreuves de Malmö-Skåne au moment où Dickson décidait de monter à bord du bateau pour prendre la barre (à Valencia, il ne faisait pas partie de l’équipage).
Naturellement, la « déception » de Valencia a été toute relative. Dickson et Ellison ont été frustrés par des résultats qui auraient pourtant suffit à combler de nombreuses équipes. Les Américains ont terminé troisièmes en match racing (après deux défaites face à Alinghi et Emirates Team New Zealand) et quatrièmes en flotte dont une place de dixièmes… Un classement dont la plupart des équipes se seraient contentées. Mais BMW Oracle Racing vise le sommet, ce qui signifie gagner et non terminer à la troisième ou la quatrième place.

Pour le reste de la saison, Dickson est donc resté à la barre (la laissant occasionnellement à Ellison) avec cette fois Bertrand Pacé à la tactique. Ce changement au sein de la cellule arrière a immédiatement porté ses fruits avec tout d’abord une deuxième place dans les deux Louis Vuitton Acts de Malmö-Skåne. En match racing, l’équipe a battu tout le monde sauf Alinghi. En régate en flotte, l’équipage a fait preuve de davantage de régularité en ne finissant jamais en deçà de la quatrième place. Ils terminent d’ailleurs à égalité de points avec le Defender, lequel prend l’avantage au tie-break.
A Trapani, la prestation de l’équipe américaine est de même qualité, même s’ils se retrouvent moins bien classés sur le papier. En match racing, ils font en effet partie des quatre équipes en tête à égalité de points avec neuf victoires contre deux défaites. Mais le tie-break leur est particulièrement défavorable puisqu’ils seront classés quatrièmes. La bonne nouvelle est qu’ils parviendront à battre Alinghi, devenant ainsi la seule des trois grosses équipes capable de battre le Defender cette saison. Lors des régates en flotte, BMW Oracle Racing, qui ne se classera jamais moins bien que deuxième, se retrouve encore une fois à égalité, en lice pour la victoire. Une fois de plus, le système de partage des ex-aequo ne leur fait pas de cadeau. Ils prennent donc la seconde place au général. « Nous avons eu de belles et solides performances cette année » avouait Dickson après les épreuves de Trapani. « Je suis satisfait de l’évolution de notre équipe : l’équipage, le bateau, la cellule arrière. Sur le papier, nous sommes déçus par le résultat mais terminer à égalité avec Alinghi dans les trois dernières épreuves signifie que notre performance est forte. Nous ne sommes plus très loin, nous y sommes. Nous sommes plus forts aujourd’hui que nous l’étions il y a un mois et plus fort encore qu’il y a trois mois. Nous avons eu quelques obstacles sur la route en milieu d’année, mais l’équipe s’en est sortie avec brio.»

Le programme hivernal de BMW Oracle Racing ressemble à celui de nombreuses autres équipes. Après une tournée des yachts clubs américains pour promouvoir la Coupe et réunir des fonds (plus de 100 000$ US) destinés à la pratique de la voile chez les jeunes, plusieurs membres de l’équipage ont participé à des compétitions internationales. Certains se sont engagés dans la Volvo Ocean Race, tandis que d’autres sont présents sur le circuit match racing. L’équipe sera à nouveau réunie à Valencia début 2006 dans sa nouvelle base du Port America’s Cup pour la reprise des entraînements. « Il y aura six ou sept mois avant que les Class America ne naviguent à nouveau ensemble" indiquait Dickson après Trapani. « Beaucoup de choses vont changer pendant ces six mois. Il y aura beaucoup de progrès entre les équipes. Nous allons construire de nouveaux mâts, de nouvelles voiles, de nouveaux équipements et nous allons aussi commencer à construire notre nouveau bateau. Les navigants vont participer à de nombreuses compétitions. Les architectes vont concevoir et les constructeurs construire. »
« Le design idéal est celui qui combine les idées de l’équipage avec l’excellence technique » avouait Ian Burns, le coordinateur de l’équipe architecturale. « Nous sommes à la recherche de ce petit avantage qui fera la différence entre gagner et perdre la Coupe.»

Le résultat de cette " excellence technique" sera ou ne sera pas visible sur le plan d’eau en 2006. BMW Oracle Racing, comme les autres grosses équipes, n’a pas décidé s’il régaterait en 2006 avec son nouveau bateau ou s’il le laisserait bâché en limitant ses activités aux entraînements internes. Avec USA-76 comme étalon de très grande qualité, l’équipe n’a pas forcément besoin des compétitions pour savoir si les architectes ont vu juste. D’autant que leur objectif est 2007 et non 2006, comme le souligne Chris Dickson : « Nous frappons à la porte. Nous avons réduit l’écart. Nous sommes plus proches d’eux maintenant que nous l’étions il y a deux ans et demi. L’année prochaine, nous serons plus proches encore, tout se combine bien pour un challenger qui veut gagner l’America’s Cup en 2007… »

DBo. (Source ACM)

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Succéder à Stan

Mini Transat 2005-Masnard
DR

Le vainqueur deviendra le Skipper Crédit Agricole pour l’édition 2006/2007 de la Transat 6,50 Charente-Maritime Bahia, et disposera d’un bateau mis à disposition, d’un budget de fonctionnement, de l’encadrement et des conseils avisés de la structure rochelaise QUAI 17 Challenges.
Les critères de sélection
– Être âgé de moins de 25 ans au 1er janvier 2006.
– Avoir La Rochelle comme port d’attache, pour le bateau, et comme lieu d’habitation en dehors des courses.
– Se présenter à La Rochelle avec un Pogo 1, pour passer les épreuves nautiques pendant une semaine en mars 2006 (si le candidat est présélectionné sur dossier pour le choix final)
– Prendre sa licence FFV en Charente-Maritime.
– Adresser au service communication de Quai 17 Challenges, un dossier complet (Bulletin d’inscription, C.V., Lettre de motivation, Press book, Budget pour les saisons 2006 et 2007, précontrat de location ou lettre d’engagement de prêt d’un POGO 1, pour une semaine en cas de présélection) pour participer à la sélection.
– Le skipper devra être libre d’engagement envers d’autres partenaires et sponsors et de droit à l’image pour les besoins de l’événement. Il devra séjourner à La Rochelle en 2006 et 2007.
Des dossiers d’engagement vont être envoyés à tous les licenciés de la Classe Mini et auprès de toutes les écoles de voile affiliées à la Fédération Française de Voile.

Le calendrier
– 15 janvier : retour des candidatures à Quai 17 Challenges, rue Chef de Baie – 17000 La Rochelle
– du 16 au 22 janvier : réunion des commissions de sélection
– 23 janvier : annonce d’une short liste de 8 skippers
– du 27 février au 3 mars : épreuves de sélection, régates, questionnaires météo, technique et de navigation
– 4 mars : annonce officielle du choix du Skipper du Crédit Agricole Skipper Challenge.

Ph. Eliès (Le Télégramme)

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Quantum mutatis

Quantum Racing
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Ray Roberts fait fort : après sa victoire à la King Cup en Malaisie il y a quelques semaines, il remporte aisément ce Rolex Trophy, excellent prélude à la Sydney-Hobart qui partira au Boxing Day (26 décembre). Quantum Racing bénéficie d’une disqualification du Swan-45 Ginger qui avait touché son concurrent avec son spinnaker samedi. Le DK-46 se positionne donc comme le grand favori en temps compensé pour la prochaine Sydney-Hobart.
En division 1, le plan Bakewell-White de 98 pieds Konica Minolta, termine à égalité de points avec le 60 pieds Vanguard mais cumule quatre victoires de manches contre trois. « Les vents entre 11 et 26 nœuds étaient très instables. Un moment vous faisiez la marque, juste après vous étiez sous la lay-line… Mais c’était fantastique, avec de belles vagues sur une mer propre ! » indiquait le propriétaire de Konica Minolta, Stewart Thwaites.

Dans la grande classe de division 0, le team de Bob Oatley a préféré rester au port le dernier jour de course afin de mieux préparer Wild Oats XI pour la classique de 630 milles vers la Tasmanie. Le duel des deux Riechel & Pugh de 98 pieds tournait donc à un affrontement en temps compensé entre Alfa Romeo et Loki, un autre Reichel & Pugh de 60 pieds. Mais le Maxi-Boats avait suffisamment d’avance pour ne pas courir la dernière manche afin de lui aussi, se préparer et s’entraîner pour Sydney-Hobart. Une superbe bagarre en perspective entre les Maxi-Boats, Wild Oats XI, Alfa Romeo, Skandia, Konica Minolta… les ex-VOR-60 et le 60 pieds Open Hugo Boss !

Classement général après huit manches, Division 0 :
1. Alfa Romeo, Reichel/Pugh 98 (Neville Crichton) 1-1-DNC-1-3-1-1-6, 14 pts
2. Loki, Reichel/Pugh 60 (Stephen Ainsworth) 2-3-2-3-2-2-2-1, 14 pts
3. Wild Oats XI, Reichel/Pugh 98 (Bob Oatley) 3-2-1-2- 1-6-6-6, 21 pts

Classement général après huit manches, Division 1 :
1. Konica Minolta, Bakewell-White 98 (Stewart Thwaites) 5-1-1-4-1-1-3-2, 13 pts
2. Vanguard, Cawse/Lyons 60 (Dick Cawse) 2-3-3-1-3-2-1-1, 13 pts
3. Yendys, Judel/Vrolijk 52 (Geoff Ross) 1-2-2-2-2-3-2-3, 14 pts

Classement général après huit manches, Division 2 :
1. Quantum Racing, DK 46 (Ray Roberts) 1-1-1-2-1-1-2-1, 8 pts
2. Ginger, Swan 45 (Leslie Green) 2-2-2-1-12-2-4-4, 17 pts
3. Wedgetail, HW 42 (Bill Wild) 5-3-3-3-3-4-3-2, 21 pts

DBo. (Source Rolex)

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Top score pour Blair McLay

Laser Radial
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A Fortaleza au Brésil, le vent est souvent de la partie et pour ce dernier jour de régate samedi, les conditions étaient idéales avec un grand soleil, une brise de 18 nœuds stable et une mer peu agitée. Le leader portugais Frederico Melo ne courait pas l’ultime manche car il était assuré de prendre la seconde place sans pouvoir battre le néo-Zélandais Blair McLay, très dominateur avec un stock de victoires sur les 52 Laseristes présents. Le Top Ten final est très varié puisque dix nations sont représentées ! Côté Français, Maxime Cariou réalise un bon Championnat du Monde à seulement seize ans en finissant dix-huitième.

Classement général après douze manches (deux retirées), 52 partants :
1 Blair McLay, NZL, 18Y, 13 pts
2 Frederico Melo, POR, 18Y, 14 pts
3 Ivan Taritas, CRO, 18Y, 29 pts
4 Antonios Tzortzis, GRE, 18Y, 32 pts
5 James Burman, AUS, 16Y, 37 pts
6 Daniel Jakobsson, BRA, 18Y, 58 pts
7 Jorge Jover Garcia, ESP, 18Y, 60 pts
8 Kyle Rogachenko, USA, 17Y, 61 pts
9 Igor Lisovenko, RUS, 17Y, 63 pts
10 Ryan Seaton, IRL, 18Y, 69 pts

18 Maxime Cariou, FRA, 143 pts
27 Arthur Keller, FRA, 176 pts
31 Simon Troel, FRA, 189 pts
33 Malo Leseigneur, FRA, 206 pts

DBo. (Source Laser International)

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Hydraplaneur versus Hydroptère ?

L´Hydroptère - Alain Thébault
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« On va d’abord tenter le record en équipage dans la catégorie 60 pieds puis ensuite le record en solitaire sur 24 heures (*). Si tout se passe bien, on tentera aussi le record sur 24 heures toutes catégories », explique Yves Parlier. L’Hydraplaneur est conçu pour « aller plus vite sur l’eau que les trimarans actuels, en s’affranchissant de la poussée d’Archimède. Le principe de la coque à redans a été inventé pour permettre aux hydravions de décoller et d’amerrir à grande vitesse. Ils permettent d’obtenir un appui dynamique sur l’eau et de faciliter le déjaugeage des coques à partir d’une certaine vitesse. Enfin quand l’avion atteint au planning une vitesse bien supérieure, il décolle sans effet de « ventouse » des coques. Ils évitent également les coups de frein lors des phases de décollage et d’amerrissage. La vitesse de ces coques n’est pas limitée. Des hydravions décollent à plus de 250 km/h et des catamarans à moteur, utilisant des coques à redans, atteignent, en pointe, les 260 km/h.
Tous les multicoques d’aujourd’hui fonctionnent grâce au principe d’Archimède quelle que soit leur vitesse. La résistance à l’avancement des coques archimédiennes croît avec le carré de la vitesse, bloquant l’accès à des vitesses moyennes de 40 à 50 nœuds. Grâce aux coques à redan ou coques d’hydravion, le centre de poussée dynamique est en avant du centre de poussée hydrostatique, ce qui permet de s’opposer au couple piqueur de la force aérodynamique…
» Précise le site Internet du projet Mediatis Région Aquitaine.

Pour L’Hydroptère imaginé par Alain Thébault, il faut aussi « s’affranchir du principe d’Archimède : il s’agit de déjauger les coques du bateau grâce à une poussée verticale développée par les foils, sorte d’ailes marine. Ne plus flotter sur l’eau mais voler, le rêve est ancien. "Tout corps plongé dans un fluide reçoit une force opposée à son poids et de valeur égale au poids du fluide déplacé". Cette force est appelée la poussée d’Archimède. Sa direction est verticale, son sens est toujours dirigé vers le haut (puisqu’elle est opposée au poids), son intensité est égale au poids de l’air ambiant déplacé par l’objet… Dès le 3 décembre 1869, un inventeur parisien appelé Emmanuel Denis Farcot déposait un brevet. Il se proposait de réaliser, pour les bateaux à grande vitesse, des effets de soulèvement de la coque parallèlement à elle-même afin de réduire la traînée. Les frères Wright, précurseurs de l’aviation américaine, ont élaboré les premiers aéroplanes. En 1907, ils ont aussi réussi l’exploit de faire décoller un catamaran doté de plans porteurs. D’autres tentatives vont se succéder. Italiens, anglais, Américains… se lancent dans cette course au voilier volant. En 1918-1919, Alexander Graham Bell, l’inventeur américain du téléphone, et son collaborateur F. W. Baldwin réalisaient des travaux inédits sur les hydrofoils à moteur. D’abord testé au Canada, le prototype HD4 réalisé était beaucoup trop lourd : près de 50 tonnes et ne possédait pas de bons moteurs légers. Les résultats étaient néanmoins acceptables pour que les recherches et conceptions se poursuivent Outre-Atlantique. Les études menées en Grande Bretagne depuis 1960 aboutiront à un Hydroptère de 200 tonnes, 46,5 m de long et 20 m d’envergure d’ailes. Ce Bras d’Or était de loin le plus avancé de son époque mais le projet fut suspendu : les coûts dépassaient énormément les prévisions… »

Mais au vu des performances de L’Hydraplaneur, mis à l’eau en 2004, on peut toutefois s’interroger sur ce concept de voilier né à l’origine pour participer au circuit Orma et qui n’a jamais réussi à convaincre sur un parcours de régate : Yves Parlier met 13j 07h 11’ 35’’ lors de The Transat 2004 tandis que Mike Golding sur son monocoque traverse en 12 j 15 h 18’ 08’’… Une sorte d’inversion de la première Route du Rhum 1978 où le petit trimaran jaune de Mike Birch coiffait le grand monocoque noir de Michel Malinovski ! Lors de Québec-Saint Malo 2004, L’Hydraplaneur annonçait 535,1 milles en 24 heures mais mettait 9 jours 6 heures et 19 minutes pour traverser, soit un jour et neuf heures de plus que le trimaran Orma Sergio Tacchini ! Et du côté de L’Hydroptère, vingt ans après sa conception et dix ans après ses premiers « vols », le score est plutôt maigre : il bat le temps de Louis Blériot en 1909 sur la traversée de la Manche de trois minutes entre Douvres et Calais et améliore ce temps de référence (non homologué par le WSSRC) sur les 19 milles du parcours avec une moyenne de 33,3 nœuds… Une très belle performance qui n’a malheureusement jamais pu être confirmée sur un parcours historique plus long. Car à côté de ces tentatives pour valider des concepts probablement déjà dépassés par l’évolution technologique, Gitana 11 atteignait les 32,6 nœuds de moyenne sur cinq milles lors du Défi Petit Navire à Douarnenez.

En fait, les conditions optimales de ces trois types de voiliers sont assez similaires pour claquer des temps canon : le vent de travers avec 25 nœuds. Il ne reste plus qu’à les rassembler sur un même parcours pour valider définitivement la voie de progression la plus probante, mais les skippers auront-ils le courage de mettre en cause leur discours en confrontant sur le terrain leurs machines ? On peut en douter…

(*) Le record absolu sur 24 heures est détenu par Orange-2 avec 706,2 milles parcourus. En solitaire sur 24 heures, il est la propriété de Francis Joyon sur IDEC avec 542,7 milles. En 60 pieds, seul le record en solitaire est officiellement reconnu par le Word Sailing Speed Record Council (WSSRC) mais aucunement en équipage à l’heure actuelle. Pourquoi ? La question a été posée au WSSRC et nous vous informerons de sa réponse.

Plus d’infos sur :
L’Hydroptère : http://www.hydroptere.com/
L’Hydraplaneur : http://www.parlier.org/hydraplaneur/
WSSRC : http://www.sailspeedrecords.com

DBo.

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Navigations à Cape Town

ABN AMRO 2
DR

Premier à l’eau, ce qui a réjoui la grande famille de la Volvo, Pirates des Caraïbes qui, après son rapide abandon dans la première étape, vient de tirer ses premiers bords au pied de la Table Mountain, avant de partir vers le large pour deux jours de navigation.
Movistar, l’autre abandon de la première étape, est arrivé réparé par cargo jeudi dernier à Cape Town et l’ensemble du Team joue la montre afin de pouvoir naviguer dès dimanche ; d’abord en baie, puis, comme Pirates, au large pour deux jours.
C’est donc une flotte à nouveau au complet qui fourbit ses armes en attendant la prochaine confrontation sur l’eau, le 26 décembre 2005. De nouveaux points seront en jeu : 3.5 pour le premier, puis 3, 2.5, 2, 1.5, 1, 0 pour les suivants. De quoi réveiller les appétits de victoire de deux favoris (Pirates et Movistar) dont les ambitions ont été anéanties dans cette première étape par de graves avaries, heureusement désormais réparées.
Le Team ABN AMRO croise les doigts pour que cette régate in-shore se dispute dans des conditions ventées, contrairement à celle de Vigo qui avait révélé combien les plans de Juan Kouyoumdjian, pratiquement invincibles dans le gros temps, étaient à la peine dans les petits airs. Rendez-vous le 26 décembre pour savoir à qui Eole aura accordé ses faveurs.

Vendredi, à quelques mètres des VO-70 installés au Victoria and Albert Waterfront de Cap Town, le jour du Reconcialiation Day sud-africain, le prix Nobel de la Paix 1993, Frederik de Klerk, l’archevêque Desmond Tutu et des représentants de Nelson Mandela et de Nkosi Albert Luthuli ont assisté à la cérémonie d’inauguration du “Nobel Square”, dédié aux artisans de la justice et de la réconciliation sud-africaine. Après la cérémonie, Frederik de Klerk et Desmond Tutu ont rencontré le marin franco-sud africain Jan Dekker, équipier d’ABN AMRO ONE, vainqueur de la première étape Vigo-Le Cap. A cette occasion, l’archevêque a tenu à signaler combien cette course avait amplifié la valeur sportive de son pays natal et contribué à la reconnaissance par le monde des profonds changements de son pays.

Classement à Cape Town :
1-ABN-AMRO One : 11,5 points
2ex-Ericsson : 10,5 points
2ex-Brasil1 : 10,5 points
4-ABN-AMRO Two : 9,5 points
5-Sunergy & Friends : 4,5 points
6-Pirates des Caraïbes : 3,5 points
7-Movistar : 3 points

Programme à Cape Town :
26 décembre : Régate In-shore 2 – Cape Town – manche 2
2 janvier 2006 : Départ 2ème étape : Cape Town – Melbourne – manche 3
19 janvier : ETA Merlbourne

DBo. (ABN-AMRO)

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Survol italien

Melges 24-Championnat France 2005
DR

98 Melges sur une ligne de départ ne rendent pas faciles les premiers bords de près, surtout dans le petit temps. Et ce sont les faibles brises qui ont clos ce Championnat du Monde devant Ocean Reef Club, et le vainqueur final, l’Australien sous couleurs italiennes James Spithill y réalise sa plus mauvaise manche (qu’il retire) avec une place de 27ème… Mais soulignons que les dix meilleurs équipages se sont pris au moins une « tôle » de 35ème voir plus (82ème pour Flavio Favini !) sur les onze manches validées ! Avec vingt points de marge sur David Ullman avant cette ultime régate, le barreur de Luna Rossa avait de quoi voir venir et surtout se focalisait sur le contrôle de son adversaire le plus direct dans cette brise de Nord Est de 6 à 8 noeuds plutôt asthmatique… Et à force de rester au contact avec le maître-voilier américain, James Spithill ratait une grosse bascule de 30° qui le faisait plonger tout comme son concurrent, mais ce dernier en finissant 30ème perdait quant à lui, la seconde marche du podium au profit d’un autre équipage italien emmené par Gabriele Benussi, nouveau venu dans la série et qui avait débuté ce championnat sur les chapeaux de roue.

James Spithill, 26 ans, était épaulé par les deux frères américains Jonathan et Charlie McKee, par l’Italien Manuel Modena, un spécialiste du 49er sur le lac de Garde et par le tout jeune (11 ans) Mac Agnese de Fort Lauderdale pour naviguer au maximum du poids autorisé (793 livres). Enfin, l’équipage français de Philippe Ligot ne finit pas loin du top five avec une belle fin de parcours (4ème, 5ème, 4ème) : François Brénac et ses hommes n’ont pas démérités dans ces conditions difficiles et parfois tordues en Floride.

Résultats après onze manches (une retirée) :
1. James Spithill, Italie, 5-12-25-7-1-1-8-1-2-6-(27), 68 points
2. Gabriele Benussi, Italie, (35)-1-3-2-4-9-7-10-15-24-1, 76 points
3. David Ullman, USA 6-(41)-7-1-5-3-28-11-1-1-30, 93 points
4. Morgan Reeser, USA 2-8-1-17-20-8-11-16-12-7-(34), 102 points
5. Gabrio Zandona, Italie, 11-(35)-22-5-3-5-32-2-13-4-11, 108 points
6. François Brenac, France, 22-14-18-3-11-11-(59)-19-4-5-4, 111 points
7. Brian Porter, USA, 26-2-11-4-7-18-47-3-8-12-(55), 138 points
8. Flavio Favini, Italie, 24-37-2-21-10-28-(82)-8-5-3-3, 141 points;
9. John Bertrand, USA, 9-15-(46)-22-22-4-36-5-3-2-28, 146 points
10. Nicola Celon, Italie, 1-22-16-15-29-10-9-(66)-21-32-6, 161 points.

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L’avoine sauvage

Alfa Romeo
DR

Il va falloir économiser pour s’offrir un billet d’avion pour Sydney ! Car les deux trente mètres des antipodes font le spectacle avec quelques autres Maxi-Boats comme Konica Minolta ou AAPT sans parler des petits 66 ou 52 pieds australiens… La quatrième manche des Rolex Trophy Ratings Series a ainsi vu les deux géants arriver avec seulement sept secondes d’écart à plus de 24 noeuds dans une mer formée et une brise soutenue ! Mark Richards à la barre de Wild Oats XI (avoine sauvage) n’a pu contrer Michael Coxon épaulé par Adrian Stead sur Alfa Romeo lors de cette régate sublime qui tournait au match-race entre les deux 98 pieds. Mais auparavant, le Maxi-Boat de Neville Crichton avait raté la troisième manche avec une place de sixième. Ce vendredi, deux manches sont au programme à l’extérieur de la baie, derrière les Sydney Heads.

Classement après quatre manches, Division 0 :
1. Wild Oats XI (Bob Oatley), 3-2-1-2, 8 pts
2. Alfa Romeo (Neville Crichton) 1-1-6-1, 9 pts
3. Loki, (Stephen Ainsworth) 2-3-2-3, 10 pts

Classement après quatre manches, Division 1 :
1. Yendys (Geoff Ross) 1-2-2-2, 7 pts
2. Vanguard (Richard Cawse) 2-3-3-1, 9 pts
3. Konica Minolta (Stewart Thwaites) 5-1-1-4, 11 pts

Classement après quatre manches, Division 2 :
1. Quantum Racing (Ray Roberts) 1-1-1-2, 5 pts
2. Ginger (Leslie Green) 2-2-2-1, 7 pts
3. Wedgetail (Bill Wild) 5-3-3-3, 14 pts

DBo. (Source Rolex)

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