- Publicité -
Accueil Blog Page 1962

Survol italien

Melges 24-Championnat France 2005
DR

98 Melges sur une ligne de départ ne rendent pas faciles les premiers bords de près, surtout dans le petit temps. Et ce sont les faibles brises qui ont clos ce Championnat du Monde devant Ocean Reef Club, et le vainqueur final, l’Australien sous couleurs italiennes James Spithill y réalise sa plus mauvaise manche (qu’il retire) avec une place de 27ème… Mais soulignons que les dix meilleurs équipages se sont pris au moins une « tôle » de 35ème voir plus (82ème pour Flavio Favini !) sur les onze manches validées ! Avec vingt points de marge sur David Ullman avant cette ultime régate, le barreur de Luna Rossa avait de quoi voir venir et surtout se focalisait sur le contrôle de son adversaire le plus direct dans cette brise de Nord Est de 6 à 8 noeuds plutôt asthmatique… Et à force de rester au contact avec le maître-voilier américain, James Spithill ratait une grosse bascule de 30° qui le faisait plonger tout comme son concurrent, mais ce dernier en finissant 30ème perdait quant à lui, la seconde marche du podium au profit d’un autre équipage italien emmené par Gabriele Benussi, nouveau venu dans la série et qui avait débuté ce championnat sur les chapeaux de roue.

James Spithill, 26 ans, était épaulé par les deux frères américains Jonathan et Charlie McKee, par l’Italien Manuel Modena, un spécialiste du 49er sur le lac de Garde et par le tout jeune (11 ans) Mac Agnese de Fort Lauderdale pour naviguer au maximum du poids autorisé (793 livres). Enfin, l’équipage français de Philippe Ligot ne finit pas loin du top five avec une belle fin de parcours (4ème, 5ème, 4ème) : François Brénac et ses hommes n’ont pas démérités dans ces conditions difficiles et parfois tordues en Floride.

Résultats après onze manches (une retirée) :
1. James Spithill, Italie, 5-12-25-7-1-1-8-1-2-6-(27), 68 points
2. Gabriele Benussi, Italie, (35)-1-3-2-4-9-7-10-15-24-1, 76 points
3. David Ullman, USA 6-(41)-7-1-5-3-28-11-1-1-30, 93 points
4. Morgan Reeser, USA 2-8-1-17-20-8-11-16-12-7-(34), 102 points
5. Gabrio Zandona, Italie, 11-(35)-22-5-3-5-32-2-13-4-11, 108 points
6. François Brenac, France, 22-14-18-3-11-11-(59)-19-4-5-4, 111 points
7. Brian Porter, USA, 26-2-11-4-7-18-47-3-8-12-(55), 138 points
8. Flavio Favini, Italie, 24-37-2-21-10-28-(82)-8-5-3-3, 141 points;
9. John Bertrand, USA, 9-15-(46)-22-22-4-36-5-3-2-28, 146 points
10. Nicola Celon, Italie, 1-22-16-15-29-10-9-(66)-21-32-6, 161 points.

- Publicité -

L’avoine sauvage

Alfa Romeo
DR

Il va falloir économiser pour s’offrir un billet d’avion pour Sydney ! Car les deux trente mètres des antipodes font le spectacle avec quelques autres Maxi-Boats comme Konica Minolta ou AAPT sans parler des petits 66 ou 52 pieds australiens… La quatrième manche des Rolex Trophy Ratings Series a ainsi vu les deux géants arriver avec seulement sept secondes d’écart à plus de 24 noeuds dans une mer formée et une brise soutenue ! Mark Richards à la barre de Wild Oats XI (avoine sauvage) n’a pu contrer Michael Coxon épaulé par Adrian Stead sur Alfa Romeo lors de cette régate sublime qui tournait au match-race entre les deux 98 pieds. Mais auparavant, le Maxi-Boat de Neville Crichton avait raté la troisième manche avec une place de sixième. Ce vendredi, deux manches sont au programme à l’extérieur de la baie, derrière les Sydney Heads.

Classement après quatre manches, Division 0 :
1. Wild Oats XI (Bob Oatley), 3-2-1-2, 8 pts
2. Alfa Romeo (Neville Crichton) 1-1-6-1, 9 pts
3. Loki, (Stephen Ainsworth) 2-3-2-3, 10 pts

Classement après quatre manches, Division 1 :
1. Yendys (Geoff Ross) 1-2-2-2, 7 pts
2. Vanguard (Richard Cawse) 2-3-3-1, 9 pts
3. Konica Minolta (Stewart Thwaites) 5-1-1-4, 11 pts

Classement après quatre manches, Division 2 :
1. Quantum Racing (Ray Roberts) 1-1-1-2, 5 pts
2. Ginger (Leslie Green) 2-2-2-1, 7 pts
3. Wedgetail (Bill Wild) 5-3-3-3, 14 pts

DBo. (Source Rolex)

- Publicité -

La Chine s’éveille-t-elle ?

China Team
DR

« Il est impensable de continuer sur le bateau actuel », expliquait Pierre Mas à la fin des Louis Vuitton Acts siciliens d’octobre dernier … mais il est déjà acquis que les rendez-vous de juin prochain se feront avec l’un des deux anciens bateaux du Défi Areva. En effet, Xavier de Lesquen, directeur général du syndicat, annonce que c’est seulement en avril que commencera (à Qingdao, la base du Défi) la construction du seul Class America prévu. Pour un montant estimé à quelques millions d’euros. L’objectif de l’équipe est en effet d’avoir un Class America pour la fin de l’année prochaine. « Si nous voulons être prêts fin 2006, nous devons démarrer la construction fin mars dernier délai » explique Pierre Mas. « Car nous avons aussi le problème de la livraison à régler : cela prendra au moins un mois pour transporter le bateau par cargo entre la Chine et Valencia. »

L’autre tâche prioritaire de l’équipe concerne la sélection de marins locaux susceptibles de participer au projet. « Avec la Fédération chinoise de voile, nous avons commencé à sélectionner une quinzaine de candidats », explique Xavier de Lesquen. « Cinq marins seront retenus au final qui pourront s’exercer à la navigation dans la baie de Hong Kong. » Actuellement, le China Team est composé en majorité de navigants français, héritage de la précédente campagne du Défi. Trois régatiers chinois issus de l’olympisme ont navigué à bord lors des Louis Vuitton Acts de 2005. « Ils sont super et on espère bien continuer avec eux » avouait le barreur du bateau rouge à l’issue des compétitions siciliennes. D’autres marins chinois devraient donc les rejoindre dans les années qui viennent. Une des attributions de l’équipe est en effet de développer un programme de formation en Chine permettant d’obtenir un vivier de navigants chinois capables d’officier sur un Class America.

Dernier sujet épineux : le budget visé de 33 millions d’euros est toujours à la recherche de son "Top sponsor" prêt à investir 10 millions dans l’aventure. En liaison avec ACM, les responsables du syndicat travaillent sur un programme de promotion de l’America’s Cup en Chine dont le moment fort se situera lors du China International Boat Show (CIBS) à Shanghai au printemps 2006. Des initiatives qui visent à sensibiliser les entreprises chinoises au projet, financé pour deux millions environ par l’homme d’affaires chinois Wang Chaoyong et sa femme, Li Yifei, ex-championne de Wu Shu.

A ce jour, le China Team a réussit à accrocher la marque horlogère suisse Tag-Heuer (groupe LVMH), l’entreprise de céramique espagnole Lladro, le chinois Silver Marine (fabrication de bateaux pneumatiques) et la société informatique Neocles. 

Classement des Louis Vuitton Acts 2005 (4 à 9) :
1-Alinghi (1-2-1-1-1-1) 71 points
2-Emirates Team New Zealand (2-3-3-4-2-3) 61 points
3- BMW Oracle Racing (3-4-2-2-4-2) 61 points
4-Luna Rossa Challenge (4-1-4-3-3-6) 57 points
5-Desafio Espanol (6-8-5-5-8-4) 42 points
6-Victory Challenge (5-6-8-11-6-8) 34 points
7-K Challenge (7-7-9-6-5-12) 32 points
8-+39 (9-9-6-8-7-7) 32 points
9-Mascalzone Latino Capitalia Team (8-5-7-9-9-10) 30 points
10-United Internet Team Germany (10-10-10-7-11-9) 21 points
11-Team Shosholoza (12-12-11-10-10-5) 18 points
12-China Team (11-11-12-12-12-11) 9 points

DBo. (Source ACM et Cup in Europe)

- Publicité -

Trimarans monotypes autour du monde

Mediatis Region Aquitaine - Y.Parlier
DR

Ce projet n’est pas né en réaction aux difficultés de la classe des 60 pieds multicoques qu’il juge « créative, très innovante et d’une grande richesse ». C’est le fruit d’une réflexion menée depuis deux ans. Aujourd’hui, Yves Parlier et l’architecte qui collabore à ce projet sont dans la phase finale de la conception et constituent l’équipe technique qui doit valider la faisabilité de la construction. « L’idée est de construire un trimaran sûr, solide, fiable et simple qu’on pourra mener en équipage réduit ou en solitaire. Ce sera un bateau en carbone performant mais grâce à la monotypie, on doit pouvoir maîtriser les coûts.
Ce projet s’inscrit dans une vraie démarche industrielle pour la conception, le choix du chantier et les technologies mises en oeuvre.
» La tendance générale dans la course au large et le contexte économique ne plaident pas forcément en faveur de l’émergence de nouveaux projets qui risquent d’être coûteux mais Yves Parlier paraît plutôt serein. « J’ai une entreprise pérenne qui me permet d’assurer les frais d’architecte, la construction et j’ai des partenaires prêts à me suivre sur ce projet et le lancement d’un circuit. » Au salon, Yves Parlier a contacté les organisateurs des grandes classiques océaniques : Jacques Vabre, Route du Rhum. Ceux-ci ne sont pas hostiles à la présence de ces trimarans sur leurs épreuves mais dans une catégorie à part. Le point d’orgue du programme c’est de mener ces bateaux de 24 mètres en solitaire autour du monde. « C’est clair que partir en solo autour du monde sur un trimaran n’est pas donné à tout le monde. Cela peut paraître un truc de fou, mais c’est tout à fait faisable. Des marins de qualité comme Ellen McArthur ou Francis Joyon y sont arrivés. La problématique sera différente entre un record et une course sur des bateaux monotypes où le challenge sera encore plus pointu. Ceux qui disent que c’est de la folie pure s’abstiendront mais je crois franchement que le défi vaut d’être tenté », dit-il avec conviction.
Les arguments de « l’extraterrestre » ont-ils séduit ses pairs, et si c’est le cas, ceux-ci pourront-ils convaincre leurs armateurs de se lancer dans l’aventure ? « L’histoire ne fait pas l’unanimité mais j’ai rencontré pas mal de skippers partants qui m’ont demandé des dossiers. Je pense qu’il est possible de rassembler entre six et huit skippers partenaires à l’automne 2007. Le gros challenge sera celui de la réalisation industrielle des bateaux. » Début 2006, ce projet ambitieux devrait être présenté de façon plus formelle. Un dossier à suivre dans un monde de la course au large décidément effervescent.

Gilbert Dréan (Le Télégramme)

- Publicité -

Spinlock reçoit le prix Lauréat Nautique Franco-Britannique !

Spinlock - Gilet avec Harnais Deckware
Spinlock - Gilet avec Harnais Deckware

Décernée à l’Ambassade Britannique, Faubourg Saint-Honoré, cette nouvelle récompense s’est vue attribuée à Spinlock et à ses designers français Inconito pour cette application des harnais de montagne au monde de la voile.

Leader mondial dans son domaine spécifique de l’accastillage, Spinlock s’est lancé dans la sécurité personnelle en mer après avoir identifié ce secteur comme manquant d’innovations pendant de longues décennies. Inspiré par les qualités exceptionnelles des harnais de montagne, l’équipe de design de Spinlock s’est jointe pour ce projet au bureau de design Inconito, expert dans les sports extrêmes, et au fabricant Petzl pour développer un harnais confortable et facile à enfiler. Le résultat est remarquable. Pour sa première année, Deckware a été largement accepté par les navigateurs et a été utilisé lors d’un grand nombre de régates de renom. La dernière en date n’est autre que la Vovlo Ocean Race, où les harnais sont portés par 5 teams de 10 équipiers navigant actuellement autour du Monde.

Recevant la récompense au nom de l’entreprise, Chris Hill, Directeur de Spinlock s’exprimait : ” notre collaboration avec le bureau Inconito est née de notre première rencontre au Salon Nautique de Paris il y a 4 ans. Nous sommes ravis du succès immédiat du Gilet de Sauvetage avec Harnais dans la régate haut niveau et nous continuons à travailler avec Inconito sur différents projets de sécurité en mer sous le nom ‘Deckware by Spinlock’.”

De plus, Spinlock a reçu un second prix pour sa longue association avec le distributeur français Interdist et pour leur réputation à développer et conserver de nombreux partenariats en France, un exemple suivi par d’autres acteurs de l’Industrie Marine.

Le prix Lauréat Nautique est une nouvelle initiative supportée par la Fédération des Industries Nautiques (FIN), la British Marine Federation (BMF) et UK Trade & Investment (UKTI) et développée pour reconnaître des partenariats à succès entre des entreprises anglaises et françaises du secteur nautique.

Plus d’infos : www.spinlockdeckware.com

- Publicité -

Une grande révision

Geant s´approche de Bahia
DR

Michel Desjoyeaux prévoit tout de même de changer la dérive et d’intervenir sur le système de barre afin de le rendre plus sensitif. Dès la fin du mois de mars 2006, le skipper pourra vérifier la pertinence de ces travaux en navigation d’entraînement puis en course lors du premier rendez-vous de la saison en mai. Mich Desj embarquera avec lui quatre équipiers pour une boucle en Méditerranée. C’est dans un cargo bien chargé que le trimaran de Michel Desjoyeaux est en effet arrivé en début de semaine à Lorient. Géant était accompagné par quatre multicoques de la Transat Jacques Vabre (Crêpes Whaou !, Gitana X, Gitana 11, Banque Populaire) ainsi que par une soixantaine de Minis, rapatriés en France après la Transat 6.50 Charente – Maritime / Bahia. Une fois remis à l’eau, le 60’ de Port La Forêt a été pris en remorque par la vedette SNSM de Clohars – Carnoët pour arriver dans son port d’attache dans la journée de mardi. Il a été sorti de l’eau jeudi pour un chantier hivernal d’un peu plus de trois mois.

Quel est ton bilan de l’année 2005 ?
« L’année dernière, nous avions fait pas mal de modifications sur le bateau, en particulier pour les courses en équipage puisqu’il n’y avait pas de courses en solitaire en 2005. Finalement, nous n’avons pas été très brillants sur les Grands Prix, mais ce n’est pas forcément dû au bateau. Nous avons souvent eu des changements d’équipage en raison des disponibilités de chacun. En revanche, nous avons bien fonctionné en course au large. Nous avons terminé deuxième de l’IB Group Challenge, troisième de la Giraglia et troisième de la Transat Jacques Vabre. Pas mal de mes camarades de jeu auraient aimé en faire autant. D’une manière générale, nous avons montré de belles choses. Les travaux effectués sur le fond de coque ainsi que sur l’allégement du mât se sont révélés très positifs. En revanche, le travail sur la dérive n’était pas une réussite. »

Le travail qui sera effectué cette année sera-t-il aussi important que celui de l’année dernière ?
« Le chantier sera moins important que celui de l’année dernière. Déjà, la décoration ne va pas bouger puisque je vois mal comment nous pourrions encore gagner du poids dessus. La plate forme ne devrait pas non plus être modifiée. Nous allons déjà vérifier la structure, ce que nous n’avons pas pu faire correctement à Bahia comme le bateau était à l’eau. Nous ferons surtout une révision complète du bateau en démontant tout ce qui peut l’être. Nous vérifierons pièce par pièce et changerons ou réparerons ce qui doit l’être. Cela ressemble un peu à la « grande révision » que font les avions tous les dix ou quinze ans, sauf que nous le faisons tous les ans parce que c’est plus simple sur un bateau. »

En dehors de cette grande révision, il y aura quand même certaines modifications ?
« Oui, nous allons changer la dérive car celle que nous avons actuellement n’est pas assez efficace. Nous allons également travailler sur le système de barre pour le rendre plus sensitif. Nous ne savons pas encore comment nous allons travailler dessus dans le détail. Le système de barre va de la main du barreur aux pelles de safran, il y a donc beaucoup d’éléments qui interagissent. Il y a de fortes chances pour qu’il y ait des modifications importantes avant la Route du Rhum. »

La Route du Rhum a-t-elle une influence sur la préparation du bateau ?
« Nous allons remettre un peu de confort et rendre l’ensemble du bateau un peu plus robuste et plus rustique. Par exemple, je vais mettre une vraie niche de cockpit et pas une niche à chien comme nous avions pour la Transat Jacques Vabre. Nous allons aussi permettre un accès aux deux systèmes de pilotes, ce qui est essentiel en solitaire. »

DBo. (Source Géant)

- Publicité -

Champions bretons

Claire Leroy
DR

Cette soirée réunira tous les champions bretons de l’année 2005, du plus jeune au plus illustre, de Valentin Lemarchand, champion de Bretagne d’Optimist à Jérémie Beyou, Champion de France de Course au Large en Solitaire en passant par les marins bretons du team Orange-2 détenteurs du record du Tour de Monde à la voile. Tous les supports et tous les acteurs de la régate en Bretagne seront récompensés.
Pour Claire Leroy, son parcours sportif en Bretagne a été décisif : « J’ai emprunté le parcours classique, j’ai commencé par naviguer en Optimist pendant les vacances. Je me suis mis à régater en Equipe avec mon frère puis en 420 et un peu en 470. Mais mes études ne m’ont pas permis de continuer. J’ai fait un break. Et durant l’été 2000, j’ai été contactée pour naviguer en Match Race, cela m’a vraiment plu. Cette discipline a connu une dynamique très forte au niveau mondial et en France. Durant l’été 2003, j’ai voulu prendre un projet en main et monter un équipage féminin breton. J’avais envie de coordonner un équipage, de créer un esprit d’équipe. C’est une expérience très enrichissante. Le match race demande d’exceller autant à terre que sur l’eau, de connaître les règles de course sur le bout des doigts. Cet équipage est arrivé à maturité cette année. Nous avons fini premières du classement mondial ISAF avec douze podiums, cinq victoires et une médaille de bronze au Championnat du Monde. Nous sommes arrivées à ce résultat grâce notamment aux différentes structures mises en place par la Ligue. Elle nous a donné des moyens humains et matériels. Pour y arriver, il n’y a pas de voie royale. La voile dispose de nombreuses disciplines qui permettent de réussir à différents niveaux. Cette soirée en est la preuve, elle réunit des tour-du-mondistes et des jeunes champions. »

Pour Vincent Riou, skipper de PRB, la filière voile en Bretagne a été pour beaucoup dans sa carrière : « Je fais partie des gens complètement issus de cette filière. S’il y a le plus de pratiquants dans cette ligue, c’est parce que la politique est cohérente et que les structures sont adaptées aux jeunes. Je suis un enfant de cette filière à 100 %. J’ai toujours trouvé les structures d’entraînement qui me convenaient. Je n’aurais peut être jamais fait de course au large s’il n’y avait pas eu le pôle d’entraînement de Port la Foret. Même quand j’étais plus jeune, mon club et les structures locales m’ont beaucoup aidé. Je suis d’ailleurs allé au pôle d’entraînement à Brest. Dans une Ligue comme la Ligue de Bretagne, un jeune a tous les moyens pour y arriver, que ce soit par les subventions accordées aux clubs ou grâce aux structures d’entraînement. ( …) »

La Ligue Bretagne de Voile :
– 175 clubs affiliés
– 4 Comités Départementaux
– 14 135 licences sportives Club
– 1 616 bateaux classés au Championnat de Bretagne
– 46 médailles au championnat de France
– 10 titres au Championnat du Monde et d’Europe
– 4 Centres Labellisés d’Entraînement
– 3 Pôles France
– 56 800 Licences enseignement
– 40 Point Passion Plage
– 506 moniteurs fédéraux et 40 entraîneurs formés dans l’année

DBo. (Source Ligue Bretagne)

- Publicité -

Duels de géants

Alfa Romeo et Wild Oats XI
DR

En remportant les deux premières manches des Rolex Trophy Ratings Series en division 0, Alfa Romeo, le nouveau trente mètres de Neville Crichton (confiné dans sa couchette suite à une intoxication alimentaire), marque son avantage. C’est le tacticien britannique Adrian Stead qui a donc pris la barre dans une brise modérée d’Est et une belle houle : dès la première marque, le plan Reichel & Pugh à quille pendulaire menait la danse une minute devant son quasi sistership Wild Oats XI et augmentait son avance à 1’29 au deuxième près quand le Comité de Course raccourcit la régate. « Je suis content d’avoir régaté à Hamilton Island il y a quelques semaines car nous connaissons mieux le bateau. Nous avons appris beaucoup de choses sur le matériel dans différentes conditions. Les hommes de Wild Oats sont aussi d’excellents régatiers et je constate que le niveau a grimpé depuis Hamilton… » indiquait Adrian Stead.
Effectivement, Alfa Romeo s’est fait sortir au moment du deuxième départ par Mark Richards, le barreur de Wild Oats XI : « j’ai réalisé que mon approche finale de la ligne n’était pas bonne et j’ai tenté de me replacer pour pouvoir envoyer rapidement et prendre la droite du plan d’eau. » Et de fait, Alfa Romeo pouvait faire parler son expérience dans un vent qui montait alors à 15 nœuds. Loki, un autre Reichel & Pugh de 66 pieds à quille fixe, effectuait aussi un beau parcours en talonnant les deux Maxi-Boats en temps compensé.
Classé dans une autre division, un autre Maxi-Boat, Konica Minolta n’a pas brillé malgré la présence à bord de Ross Field et du barreur Gavin Brady : c’est le 52 pieds dessiné par Judel & Vrolijk, Yendis qui s’impose pour l’instant. Enfin, parmi la division 2, le DK-46 de Ray Roberts fait un sans faute devant le Swan 45 de Leslie Green. Les Rolex Trophy Ratings Series continuent jusqu’à dimanche prochain, soit une semaine avant la Rolex Sydney Hobart.

Classement après deux manches, Division 0:
1. Alfa Romeo (Neville Crichton) 1-1, 2 pts
2. Loki, (Stephen Ainsworth) 2-3, 5 pts
3. Wild Oats XI (Bob Oatley), 3-2, 5 pts

Classement après deux manches, Division 1:
1. Yendys (Geoff Ross) 1-2, 3 pts
2. Vanguard (Richard Cawse) 2-3, 5 pts
3. Konica Minolta (Stewart Thwaites) 5-1, 6 pts

Classement après deux manches, Division 2:
1. Quantum Racing (Ray Roberts) 1-1, 2 pts
2. Ginger (Leslie Green) 2-2, 4 pts
3. Fuzzy Logic (Paul Roberts) 3-4, 7 pts

DBo. (Source Rolex)

- Publicité -

Yann Deplace sanctionné

Mini Transat 1991 Départ Douarnenez
DR

Après en avoir informé le Comité de Course, le Comité de réclamations lui a infligé une pénalité en temps de 150 heures. Après avoir pu assuré sa défense devant le conseil d’administration de la Classe Mini lors de la réunion du 2 décembre 2005, conformément à notre Règlement intérieur, Yann Deplace s’est vu infligé une sanction disciplinaire qui sera transmise à le Fédération Française de Voile, comme prévu à l’article R14d du règlement Mini.

Le conseil d’administration de la classe tient à rappeler l’article R14 du règlement Mini relatif à l’assistance extérieure qui est un des fondements de la Classe et qui assure le succès des courses :
" R-14-a : Aucun routage n’est autorisé. Chaque concurrent devra signer une déclaration sur l’honneur en s’engageant à respecter cette règle.

R-14-b : Tout moyen de communication hormis la VHF est interdit à bord pendant les épreuves (téléphone portable, téléphone par satellite, ordinateur, etc…).

R-14-c : Les téléphones portables pourront être embarqués à condition qu’ils soient dans un conteneur spécifique pouvant être plombé pour la durée de l’épreuve. Tout déplombage implique une mise hors course de l’épreuve sans appel.

R-14-d : Toute infraction prouvée à ces règles entraînera les conséquences suivantes : exclusion à vie de la Classe Mini et information de l’infraction à la FFVoile.

R-14-e : Toute demande d’assistance en mer, autre que médicale, exclut automatiquement le coureur de l’épreuve. Aucun contact physique avec un autre bateau et aucun ravitaillement, même médical, ne peut avoir lieu en mer durant une épreuve. "

Source Classe Mini

- Publicité -

Foule annoncée à Sydney – Hobart

AAPT Sean Langman
DR

Parmi les trois voiliers néo-zélandais, il faudra compter sur la présence du tout nouveau maxi de Neville Crichton, Alfa Romeo, qui tentera de s’imposer en temps réel avec les honneurs de la ligne mais surtout de battre le temps de référence de l’épreuve : 1 jour, 19 heures, 48 minutes et 2 secondes, propriété depuis 1999 du maxi Nokia. Lancé en milieu d’année, Alfa Romeo devra se battre contre un tout nouveau maxi de 30  mètres de long (longueur maximale imposée par le CYCA pour une participation à la Rolex Sydney Hobart), Wild Oats XI, mis à l’eau courant novembre. Le manque d’expérience en course et tout simplement en navigation devrait handicaper l’équipage australien de Wild Oats XI face à des équipages aguerris que ce soit sur des maxis ayant déjà plusieurs milliers de milles à leur compteur ou même récemment lancés tels qu’Alfa Romeo. Des voiliers Irlandais, Anglais et Suédois viennent compléter le tableau des étrangers participant à l’épreuve.

Pour certains, par contre, les honneurs de la victoire ne sont pas l’objectif premier… Engagés dans la Rolex Fastnet Race en août dernier, Alex Whitworth et Peter Crozier à bord de Berrimilla sont actuellement en convoyage vers l’Australie pour prendre le départ de la course. Leur arrivée à Sydney est imminente, ce qui leur laissera quelques jours pour se préparer à cet événement. Rappelons que les deux hommes ont fait le chemin aller et retour Australie / Cowes / Australie par la mer, en double et à bord d’un voilier de 10 mètres. Ces navigateurs chevronnés voulaient cette année participer aux deux plus grandes courses au large du monde, la Rolex Fastnet Race et la Rolex Sydney Hobart.

Si la plupart des Open 60′ sont actuellement en route sur l’Atlantique à bord d’un cargo, suite à l’arrivée de la Transat Jacques Vabre 2005 à Salvador de Bahia, la catégorie des 60 pieds IMOCA sera tout de même dignement représentée par Hugo Boss d’Alex Thomson, qui tentera d’imposer sa longue carène noire sur les eaux tumultueuses du détroit de Bass. Le skipper anglais s’est entouré pour cette course de Nick Moloney, du médaillé olympique Simon Hiscocks, du voilier du Team New Zealand Dick Parker et du météorologiste Chris Tibbs.
 
Le départ de la course sera donné dans la baie de Sydney le lundi 26 décembre à 13h20, heure locale, pour 628 milles de course.

Source Rolex

- Publicité -
- Publicité -