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Vous avez dit polarisant ?

Lunettes Kaenon
Lunettes Kaenon

La polarisation intervient sur deux notions primordiales dans le port d’une lunette solaire : la protection et le confort visuel. Une double valeur ajoutée de plus en plus appréciée des consommateurs pratiquant certains sports nécessitant le port de verres polarisants tels que les sports d’eau, sur neige et glace, sur sable ou encore sur asphalte.

Chez Kaenon, la polarisation est réalisée grâce à son filtre polarisant breveté : le GLARE 86.

Mais Kaenon ne s’arrête pas là, et en plus d’une technologie de polarisation complètement maîtrisée,

Kaenon propose un nouveau matériau de verre : le SR-91.

GLARE 86 et SR-91 : un duo explosif :

La technologie Kaenon révolutionnaire de verres polarisants est née de l’alliance unique de leur matériau de verre SR-91® et de l’élément polarisant exclusif GLARE 86®. GLARE 86, film de seulement 30 microns d’épaisseur, a été spécialement conçu pour SR-91. Grâce à un procédé complexe de fabrication de verres, le film GLARE 86 est encapsulé à l’intérieur du verre SR-91. L’élément GLARE 86 renferme également les teintes spécifiquement conçues à cet effet et les niveaux de transmission de lumière de chaque verre.

Les molécules de l’élément polarisant GLARE 86 se déplacent le long de lignes horizontales parallèles et font office de filtre pour bloquer les reflets et éblouissements particulièrement gênants. Ce procédé optimise l’acuité optique et élimine la distorsion – une très grande avancée dans le domaine des verres polarisants non fabriqués en verre et présentant une courbure extrêmement enveloppante. Contrairement à d’autres éléments polarisants, GLARE 86 offre une capacité de polarisation exceptionnelle, éliminant efficacement jusqu’à 99 % des reflets et éblouissements. Une technologie de polarisation exclusive à Kaenon, le GLARE 86 qui annule tout risque d’éblouissement, de réverbération ou de reflet lié à l’eau, la neige, la glace, le sable ou encore l’asphalte.

Le SR-91® de Kaenon Polarized est un matériau de verre révolutionnaire qui innove en matière de technologie de verres polarisants. SR-91 n’est pas fabriqué en verre, en polycarbonate ou en CR-39, mais dans un matériau de verre polarisant radicalement inédit, conçu par leurs ingénieurs.

Tout en filtrant la lumière bleue et les UV nocifs, SR-91 allie la plus grande qualité optique des meilleures lentilles en verre à l’ultra-légèreté et à la très grande résistance aux impacts des meilleures lentilles en polycarbonate. Les lentilles en verre présentent une acuité optique élevée, mais elles sont lourdes et peuvent se briser. Les lentilles en polycarbonate, se distinguent, quant à elles, par leur légèreté et leur résistance aux impacts, mais présentent une clarté optique relativement médiocre.

Plus d’infos : www.kaenon.com et www.akenao.com.

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Mike Golding champion FICO 2005.

Mike Golding
DR

« Je suis ravi de remporter le titre de Champion du Monde FICO. La liste de navigateurs talentueux qui ont remporté ce titre dans le passé est telle que c’est un honneur pour moi de me retrouver à leurs côtés dans le palmarès. C’est d’autant plus agréable que cela arrive à la fin d’une année de compétition relativement frustrante,» a commenté Mike Golding.
 
Avec sa victoire dans The Transat en 2004 suivie par une troisième place dans le Vendée Globe l’année dernière, Mike Golding était virtuellement certain de remporter le championnat avant le début de la saison. Sa quatrième place dans la dernière course inscrite au calendrier 2005, la Transat Jacques Vabre, a confirmé sa régularité dans le haut des classements. Son partenaire Ecover est également, et logiquement couronné du titre de Champion du Monde des marques FICO grâce à leur soutien sans failles au cours des quatre dernières années.
 
L’ironie du classement final cette année est que le plus proche rival de Mike n’était autre que le Suisse Dominique Wavre, son co-skipper dans la Transat Jacques Vabre qui avait terminé juste derrière lui dans le dernier Vendée Globe. Dominique termine l’année en troisième position alors que Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, le coiffe au poteau.

En quatrième position se place Jean Le Cam, grand animateur du tour du monde en solitaire (second aux Sables d’Olonne) et de la Transat Jacques Vabre (troisième à Salvador de Bahia).
 Le Championnat du Monde FICO 2005 marque naturellement la domination des skippers de monocoques IMOCA (du fait du Vendée Globe qui attribue 200 points au vainqueur). Michel Desjoyeaux, vainqueur de The Transat et troisième de Québec-Saint Malo et de la Transat Jacques Vabre en multicoque Orma, termine cinquième devant deux autres solitaires du Vendée Globe, Sébastien Josse et Jean-Pierre Dick.
 
Le huitième n’est autre que le skipper du trimaran de 50 pieds Crêpes Whaou !, Franck-Yves Escoffier, qui cumule deux victoires dans sa classe lors de Québec-Saint Malo et de la Transat Jacques Vabre.
 
Le classement FICO pour les skippers prend en compte les courses océaniques des deux dernières saisons avec deux transatlantiques en 2004 (The Transat Plymouth-Boston en solitaire et la Québec-Saint Malo en équipage) et quatre courses majeures en 2005 (Vendée Globe, Faraday Mill Ostar, Route de l’Equateur, Transat Jacques Vabre). 

« C’est avec grand plaisir que je remets le trophée de Champion du Monde FICO à un compatriote anglo-saxon. Après avoir couru au plus haut niveau du circuit professionnel océanique pendant des années, Mike Golding a, avec une calme détermination et une ténacité considérable, prouvé son statut de meilleur marin de sa génération. Il mérite largement ce prix et la reconnaissance internationale qui l’accompagne,» a commenté John Lewis, le Président FICO.
 
Championnat FICO – Classement final des skippers 2004-2005
1-Mike Golding (GBR) Ecover: 282 points
2- Vincent Riou (FRA) PRB: 221 points
3- Dominique Wavre (SUI) Temenos: 221 points
4-Jean Le Cam (FRA) Bonduelle: 209 points
5-Michel Desjoyeaux (FRA) Géant: 191 points
6-Sébastien Josse (FRA) VMI: 190 points
7-Jean Pierre Dick (FRA) Virbac-Paprec: 150 points
8-Franck Yves Escoffier (FRA) Crêpes Whaou!: 130 points
9-Conrad Humphreys (GBR) Hellomoto: 120 points
10-Franck Cammas (FRA) Groupama: 118 points

Mike Golding (Ecover) :
4ème de la Transat Jacques Vabre 2005
2ème de Calais Round The Britain Race 2005
3ème du Vendée Globe 2004-2005
1er de The Transat 2004
2ème des 1000 milles de Calais 2004

Vincent Riou (PRB) :
1er du Vendée Globe 2004-2005
4ème des 1000 milles de Calais 2004

Dominique Wavre (Temenos) :
4ème de la Transat Jacques Vabre 2005
4ème du Vendée Globe 2004-2005
2ème de The Transat 2004

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Les sudistes remportent la mise …

ABN ARMO 1 Mike Sanderson
DR

En navigant désormais sous spi, les conditions de navigation de ces trois concurrents s’en sont trouvées fortement améliorées, leurs moyennes de vitesse également, les allures portantes étant plus véloces et moins éprouvantes pour les hommes et le matériel.
Ces derniers jours, certains VO 70 ont en effet subi des dommages plus ou moins avoués (intox oblige), les plus sérieux étant ceux subis par Ericsson et Brasil 1, rentrés hier sains et saufs dans deux ports d’Afrique du Sud ;  Mossel Bay pour Ericsson et Port Elizabeth pour Brasil 1, tard hier soir. Un check up méticuleux des deux VO 70 permettra aux deux équipages de prendre une décision quant à la poursuite en course ou non de cette quatrième manche.
Avec cette redistribution des cartes, la bataille est à nouveau ouverte pour les quatre concurrents de tête. L’enjeu : savoir qui va engranger les premiers points au passage des Kerguelen, dans 5 ou 6 jours.

Sébastien Josse – à 11h 30 ce matin :
« Cela se passe plutôt bien. Nous n’avons rien cassé du tout à bord de ABN AMRO TWO. L’ambiance à bord est aussi super, comme depuis le début. Les anglo-saxons papotent toujours 24h sur 24h. C’est pas croyable. Mais je préfère cela, plutôt qu’ils se fassent la gueule ! Mon anglais progresse et leur français aussi. Ils me sortent un mot nouveau par jour. Depuis 48 heures, on est rentré dans les mers du sud… sur l’autoroute. On est au contact, à vue,  avec Paul Cayard (Pirates des Caraïbes) et ABN AMRO ONE. Le départ a été plutôt mou au large du Cap, mais là, c’est vrai, c’est parti. Ces deux derniers jours nous avions 30 nœuds de vent, une belle houle bien établie avec 3 à 4 m de creux. On avançait à 28-30 nœuds. Aujourd’hui, c’est un peu plus calme. Nous n’avançons qu’à 18-20 nœuds. Comme nous ne sommes pas très Sud (entre le 42° et le 43° Sud) les températures sont supportables, 18° et en plus nous avons la chance d’avoir du soleil aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas ces derniers jours. Les nuits sont très courtes, 5 ou 6 heures. Demain, nous allons passer le première « Ice point » et dans trois le suivant. Ils représentent un segment horizontal sur le 42° sud qu’il nous faut couper une fois, comme pour le Vendée Globe et qui nous éloigne de la zone d’icebergs. Nous devrions passer les Kerguelen dans 5 ou 6 jours, largement au nord, environ à 400 milles au nord. Il y a donc peu de chance que nous croisions des icebergs cette fois, mais on ne sait jamais, il faut rester extrêmement vigilant. »

Source ABN AMRO

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Fin de partie

Géant - Michel Desjoyeaux
DR

En juin 2001, au retour du Vendée Globe, Michel signait avec les hypermarchés Géant un contrat de partenariat jusqu’à fin 2006. On connaît la suite, elle est l’un des exemples réussis de la rencontre entre un sportif et une entreprise. Au cours des quatre années écoulées, le Finistérien aura enchaîné les bons résultats en conquérant avec son trimaran Géant deux titres majeurs de la course au large : la Route du Rhum et The Transat. Il aura également offert à ses 23 000 équipiers, salariés de Géant, premiers concernés par les performances de ce voilier qui porte le nom de leur enseigne, une performance exceptionnelle en terminant toutes les épreuves du calendrier ! Pour sa dernière saison à bord de ce plan Van Peteghem/Lauriot Prévost de 2002, Michel espère poursuivre sur la même voie. Le trimaran sera engagé sur la Multicup 60’, un ensemble de course en équipage et de Grands Prix dont le programme devrait être dévoilé fin janvier et, évidemment, en novembre sur la Route du Rhum. Avec cette classique, il s’attaquera à un challenge qui lui a réussi par le passé sur la Solitaire du Figaro : remporter deux fois les courses majeures d’une classe. Ensuite, Michel souhaite s’aligner au départ du prochain Vendée Globe. Ce retour sur monocoque devra se faire sous de nouvelles couleurs puisque le contrat avec les Hypermarchés Géant s’achève fin 2006. Evidemment satisfaite de son association avec Mich Desj, l’enseigne a décidé d’aider son skipper à poursuivre son parcours maritime dans les meilleures conditions. En le soutenant dès maintenant dans sa recherche de partenariat mais également en lui laissant le loisir de poursuivre avec son équipe technique et l’écurie Mer Agitée les études concernant son futur plan Farr. Interview de Michel à l’aube de sa nouvelle et dernière saison à bord de Géant.

Interview Michel Desjoyeaux
 
Géant va-t-il connaître des modifications pour sa nouvelle saison ?

« Assez peu car la plate-forme est désormais optimisée. Le travail va se concentrer sur les appendices avec notamment un nouveau système de safran central. Il sera équipé d’une gouverne de profondeur pour la Route du Rhum, et d’une lame classique pour les courses en équipage. Nous changeons également la dérive ».

Remettre ton titre en jeu sur le Rhum, c’est particulier ?

« Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive donc cela ne me fait pas peur (Michel évoque ses retours sur la Solitaire du Figaro remporté une première fois en 1992 puis en 1998). Cela me plait bien car la Route du Rhum  reste l’une des plus dures des Transatlantiques. Et s’il fallait s’en persuader, le bilan de l’édition 2002 est là pour le rappeler»

Les courses en équipage ?

« Ce sera la dernière saison de Géant sur ce type de course et même s’il devrait y avoir moins de bateaux, la qualité sera au rendez-vous avec des avions de chasse comme Banque Populaire, Groupama ou Gitana. J’aimerais accrocher au moins une victoire en équipage car c’est jusqu’à présent ce qui nous manque. De ce point de vue, nous restons sur notre faim »

 A deux ans du Vendée Globe, où en es-tu ?

« Nous avons comme premier objectif de permettre à Vincent (Riou, skipper de PRB et membre également de l’écurie Mer Agîtée) d’avoir un très bon bateau. Ce travail nous permettra ensuite de construire un 2ème voire un 3ème monocoque et de les optimiser ensemble par la suite. Dès le début de l’année 2006, je pars avec Vincent aux Etats-Unis pour continuer à mener nos études conjointes avec le cabinet Farr (architecte de PRB et du futur monocoque de Michel, ndlr). Il n’y a pas de perte de temps puisque les moules de PRB étant libérés dès l’été prochain, nous pourrons, dès que nous aurons trouvé un partenaire, débuter la construction, avec un planning qui nous permettra d’être fin prêt en novembre 2008 aux Sables d’Olonne ! Mais je ne m’emballe pas pour autant : ma priorité en 2006 reste sur l’eau, à bord de Géant pour bien finir ce que l’on a construit ensemble ».

Source Géant

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Grand travaux

Groupama-2
DR

Côté 60 pieds, les travaux visant à réparer les dégâts causés par le chavirage du trimaran dans la dernière Transat  Jacques Vabre se poursuivent. Les parties endommagées du flotteur bâbord et du bras de liaison arrière bâbord ont été démontées. Dans les deux cas, les réparations impliquaient la fabrication de nouvelles pièces dans les moules d’origine. Pour le bras c’est chose faite, et la pièce carbone est en cours de collage. Le flotteur devra lui patienter encore quelques semaines avant de retrouver son allure initiale.

Côté 105 pieds, le chantier Multiplast et l’équipe Groupama entament la dernière ligne droite de la construction de Groupama 3. Entreprise il y a un peu plus d’un an (décembre 2004), la fabrication de ce géant des mers de 32 mètres s’achèvera, en effet, d’ici cinq mois. La mise à l’eau de ce nouveau trimaran restant prévue début juin 2006.

Point de situation sur la construction de Groupama 3 à cinq mois de sa « sortie »

La coque centrale
Première pièce assemblée en septembre dernier, la coque centrale a depuis reçu ses cloisons et est actuellement en cours d’aménagement. A ce jour, 55 % des aménagements intérieurs ont été fabriqués.

Bras de liaison
L’assemblage des bras de liaison avec la coque centrale est en cours. Le collage du bras avant sur la coque centrale étant terminé, le greffage a pu débuter. Pour le bras arrière, amené dans un deuxième temps (fin décembre), l’heure est à l’ajustage sur la coque centrale.

 Flotteurs
Les flotteurs de Groupama 3 ont été assemblés et apprêtés, ce qui signifie qu’ils sont désormais prêts à recevoir la peinture. Les cloisons sont en cours de montage. L’assemblage des deux flotteurs au reste de la plateforme est programmé pour la fin janvier et devrait durer un mois.

La barre d’écoute
La pièce principale de la barre d’écoute est faite (1ère peau et nomex). Il reste maintenant la deuxième peau à draper avant le démoulage puis la pose des structures et du rail. L’assemblage à la plateforme est prévu pour la mi-février.

Mât et bôme
Nota : Rappelons que le mât de Groupama 3 est construit en deux parties : une partie haute et une partie basse fabriquées dans les mêmes moules. Ces deux parties sont ensuite assemblées en faisant ce que l’on appelle un scarff.

La partie haute du mât est la plus avancée. En effet, les parties hautes bâbord et tribord ont été cuites puis assemblées. Les renforts extérieurs ont été fixés et reste désormais les cadènes de gréement à monter. Pour la partie basse du mât, le drapage des moules débute cette semaine chez Lorima, chantier en charge de la fabrication de l’espar. Concernant la bôme, le tube est terminé et Multiplast entame son habillage.

Accastillage
Une grande partie de l’accastillage (barre d’écoute de grand voile, rail de mât, winchs, transmissions, reas, pad-eyes …) a d’ores et déjà été livrée et stockée chez Multiplast.
Le reste de l’accastillage – manquent principalement, à ce jour, les poulies custom – sera livré mi-février.

Les voiles
Fin des études et début de la fabrication… Les formes des différentes voiles de Groupama 3 ont été arrêtées, et avec la réception du tissu à la Voilerie  Incidences de la Rochelle en début de semaine, a pu débuter la fabrication de la garde robe. La grand voile et le gennaker seront réalisés à la Rochelle tandis que Incidences Brest fabriquera le solent et la trinquette.

Source Groupama

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La solitaire au Horn

Aviva Challenge - Dee Caffari
DR

A l’approche du Horn, les conditions météo ont brutalement changé (Aviva Challenge rencontrait des calmes et un grand soleil il y a 48 heures), la pluie s’est mise à tomber et le vent est grimpé à 30 nœuds. Il restait une centaine de milles à parcourir, le grand monocoque taillait la route à 10 nœuds.

Pour Dee Caffari (skipper lors du dernier Global Challenge), il s’agissait du second passage est – ouest du fameux cap, mais l’an passé sa trajectoire sud l’avait fait manquer le rendez-vous, car à plus de 50 milles des côtes, aucune chance d’apercevoir le rocher. Cette fois, par contre, le tableau était idéal et le temps clément, et Dee a pu profiter de ce moment fort de son voyage. La navigatrice a pu passer près du caillou, au point de sentir l’odeur des algues et d’apercevoir des pingouins – il s’agissait de la première fois qu’elle voyait la terre depuis 43 jours. Naviguant doucement au près, Caffari a discuteà par VHF avec la marine chilienne, avant de tenter à 6 reprises d’expliquer à Cape Horn Radio qu’elle se trouvait seule à bord.

La suite du voyage ne devrait pas être aussi sereine… « Je m’étais habituée à l’Atlantique, où les conditions prédominantes étaient le reaching et le portant, avec le bateau à plat. Je vais maintenant me faire brasser au près, vivre penchée et cela va me demander une période d’adaptation. N’importe quel acte demande deux fois plus d’efforts dans ces conditions. »

Peu après son passage du Horn, Dee était déjà cueillie par une dépression générant des vents de 30 – 35 nœuds, et une mer copieusement formée. Bonne route !

JB

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Londres – Shangaï via Brest n’aura pas lieu

Ecover - Mike Golding et Dominique Wavre
DR

Chinoiseries
 
Un petit retour en arrière s’impose pour comprendre quelques chinoiseries.  A l’origine, cette course avait été initiée par le conseil général du Finistère ,  la ville de Brest et le conseil Régional de Bretagne qui a tissé des liens étroits avec la province du Sandong. Après une annonce en grande pompe dès le salon 2004, la Bretagne avait bien avancé  sur ce projet de course Brest – Qingdao  jusqu’à  un sacré Coup de Trafalgar en Juillet. Par un vote à bulletins secrets,  les skippers et armateurs de la classe IMOCA choisissaient de confier la barre de cette nouvelle épreuve aux anglais qui avaient développé le même concept d’une course vers la Chine mais partant de Londres. Une pilule amère  pour les bretons. " On était parti sur l’idée d’une course en 2007 qui avait la préférence des chinois et parce qu’on était conscient de la difficulté à réunir un beau plateau en 2006. Ayant eu vent du projet anglais on avait accéléré pour répondre au cahier des charges de l’IMOCA. On avait réuni un financement minimum de 1, 5 million d’euros qui nous permettait d’offrir des primes intéressantes et de garantir aux coureurs le rapatriement des bateaux par cargo "  explique Jean Kerhoas patron de Nautisme en Finistère. Malgré ces arguments, la préférence avait été donnée au projet anglais " pour des raisons d’internationalisation de la classe."  Après des négociations serrées avec Mike Golding, il avait été obtenu que la course fasse escale à Brest une semaine avant de mettre le Cap sur la Chine.
 
Un maigre plateau
 
Pour donner naissance à  une course aussi séduisante soit – elle  sur le papier , il faut des bateaux et  des coureurs et  intéressés. Ces derniers étaient pourtant motivés si l’on se réfère à leur vote  sans ambiguité.  " Personnellement je ne pouvais pas m’engager car je suis en discussion avec les partenaires pour continuer en 2006. Mais c’est dommage que cette course vers l’Asie ne puisse pas voir le jour.  C’était un nouveau terrain de jeu très attirant " confie Bernard Stamm.  
Si la destination fait rêver, les coureurs de cette classe qui a le vent en poupe ne se bousculaient pas au portillon. Seuls trois bateaux dont celui de Mike Golding étaient engagés dans cette longue navigation au lieu des dix espérés.  Les raisons en sont multiples : calendrier trop chargé , financement 2006 non assuré pour des marins de premier plan comme Le Cam ou Stamm, nouveaux bateaux en construction pas assez avancés ( PRB, Delta Dore). A l’arrivée faute de combattants, cette première originale vers la Chine a avorté.
 
Une conjoncture défavorable
 
" Cette course se plaçait entre deux Vendée Globe. On est dans une période de transition. Il n’y avait pas assez de projets avec une assise  forte ou implantés sur le long terme  pour réagir. La situation conjoncturelle fait que nombre de marins qui étaient des candidats potentiels ne pouvaient  être au rendez vous de cette première. Mais il y a une réelle volonté des coureurs de voir cette course exister" explique Luc Talbourdet président de l’IMOCA. Ce renoncement est un revers pour Mike Golding et son équipe qui ont entretenu un certain flou artistique sur l’avancement du dossier. Jean Kerhoas porteur de ce projet pour la Bretagne  ne cache pas sa déception  " Ce qui est dommage c’est qu’il n’y pas de possibilité de récupérer l’histoire. Cette course était un projet  porteur pour le développement des relations avec la Chine. Ce qui lui donnait tout son sens. C’est un gâchis regrettable. " 
 
Gilbert Dréan  

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Le poids des chiffres

Alinghi
DR

La saison 2005 de l’America’s Cup a été remarquable sur le plan sportif avec six Louis Vuitton Acts organisés dans trois sites européens différents. Les 12 équipes représentant 10 nations ont pris 211 départs dans l’année : 198 match races et 13 régates en flotte.

Pour organiser la totalité des compétitions, les responsables du Comité de Course Peter Reggio et Harold Bennet se sont appuyés sur 68 bateaux d’assistance dont 58 semi-rigides et 14 bateaux comités (catamarans). Les organisateurs ont passé 10 000 heures à bord des semi-rigides et 3 500 heures à bord des catamarans. Sur toute la saison, si les équipages des bateaux organisation avaient été placés côte à côte, la distance mesurée aurait été de cinq kilomètres et demi ! En 2005, les officiels de course ont également reçu le soutien de 390 volontaires représentant 10 nationalités. Ces derniers ont reçu un entraînement de 40 000 heures afin de fournir un service de qualité à la hauteur des standards de l’America’s Cup en terme d’organisation sportive. Au total, entre ces périodes de stage, les journées officielles d’entraînement et les jours de course, les volontaires ont passé plus de 90 000 heures sur l’eau. Pour nourrir cette armée de volontaires, ainsi que les officiels, plus de 7500 paniers repas ont été distribués. Ces équipages ont également consommé 11 000 litres d’eau dans le cadre de leur fonction sur la zone de course.

Six Louis Vuitton Acts pleins de suspense et d’action ont été disputés en 2005, dominés par Alinghi qui a remporté le titre de Champion ACC de la saison. Rien de tout cela n’aurait pu avoir lieu sans l’implication et les efforts des volontaires et des officiels de course. Merci à eux !

Source ACM

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Ericsson fait demi-tour

Ericsson
DR

Tôt ce matin, Ericsson naviguait à 10 nœuds dans 15 à 20 nœuds de vent lorsqu’un élément du dispositif de basculement de la quille s’est rompu. L’équipage occupait alors la seconde position, et la vitesse du bateau a immédiatement été réduite afin qu’une inspection puisse avoir lieu. Le VO70 fait actuellement route vers l’Afrique du Sud pour décider de la suite des événements. L’équipage n’est pas en danger.

Ericsson naviguait au près bâbord amures lorsque l’incident s’est produit. Le premier constat montre que l’une des deux tiges de piston commandant le basculement de la quille s’est rompu. L’équipage a décidé de mettre le cap sur un abri afin de remplacer la pièce défaillante, et de poursuivre la course si cela s’avère possible. Tout le monde à bord est sain et sauf, et le VO70 navigue pour l’heure à 10 nœuds au portant, avec la quille verrouillée en position centrale.

Les commentaires du skipper Neal McDonald : « Nous nous sommes rendus compte de l’avarie à environ 01 :00 GMT en entendant un choc non identifié, que nous avons rapidement attribué à la rupture d’une des tiges de piston. Nous sommes naturellement déçus, mais également déterminés à mettre tout en œuvre afin de continuer la course. »

L’équipe à terre d’Ericsson se tient prête à intervenir, afin de mener à bien de la manière la plus efficace possible les réparations nécessaires. Ce communiqué a été envoyé à tous les autres équipages en course.

Source Ericsson (traduction JB)

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Deux au tapis !

Brasil 1
DR

Peu après 7 :00 GMT ce matin, Brasil 1 a indiqué à la Direction de Course que le bateau avait subi un problème structurel, et que l’équipage faisait route vers l’Afrique du Sud. La flotte connaît depuis 24 heures maintenant de mauvaises conditions, naviguant au près dans une mer formée, et Brasil 1 semble être endommagé au niveau du cockpit. Voici le message envoyé à 9 :37 GMT par l’équipage : « Brasil 1 connaît des problèmes structurels au niveau du pont. Nous avons en conséquence changé de cap afin de minimiser les impacts avec les vagues et pour ralentir. Nous attendons un avis d’expert avant de prendre d’autres décisions, néanmoins il est possible que nous soyons forcés de rejoindre l’Afrique du Sud pour effectuer des réparations. »

Le relevé de positions montre que Brasil 1 fait route vers la terre, cap au nord et à vitesse réduite. Le bateau se trouve à 270 milles du cap des Aiguilles.

Le chef de projet Alan Adler a indiqué : « Nous avons reçu cette information ici au Brésil tôt ce matin, avec déception. Mais pour l’heure la chose la plus importante est la sécurité de l’équipage. La Volvo Race est une compétition de longue haleine qui vient juste de commencer. Brasil 1 retourne en Afrique du Sud, et nous allons maintenant nous concentrer sur les réparations. Jusqu’ici, l’équipe a prouvé qu’elle était excellente, et capable de conquérir la Volvo Ocean Race ».

Peu avant l’incident, Knut Frostad envoyait son carnet de bord : « Je viens juste de me rendre compte à quel point tout cela m’avait manqué. Prendre la première vague, qui submerge le pont, avant même d’avoir eu le temps de s’équiper correctement. Les bottes déjà trempées. Valser dans le bateau, se faire projeter de tous côtés. Essayer de dormir, et essayer de manger autre chose que la bonne cuisine de Cape Town (…) » Bonne cuisine que Knut et ses camarades retrouveront bientôt, soit dit en passant – ndlr.

D’après les premières indications, l’équipe tâchera d’envoyer son VO70 par cargo vers Melbourne –  reste à savoir si les réparations auront été faites avant, ou si elles seront effectuées en Australie.

JB (sources VOR – Brasil 1)

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