dimanche 23 novembre 2025
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L’épreuve reine de la voile classique commence ce week-end

Régates Royales Trophée Panerai
DR

Les Régates Royales-Trophée Panerai regrouperont plus de 200 unités pour cette 29ème édition. Yachts classiques, Dragons et 12m JI navigueront avec les Iles de Lérins en toile de fond. Classic Yachts, Spirit of tradition, classes métriques, ils s’appellent Nan of Fife, Mariette, Cotton Blossom II ou encore Shamrock V, de véritables légendes flottantes qui ont définitivement marqué l’histoire du nautisme.

Initiées en 1929 par la Société des Régates Cannoises et l’International Yacht Club de Cannes en l’honneur du roi Christian X du Danemark, les Régates Royales de Cannes sont aujourd’hui le rendez-vous privilégié des plus beaux voiliers de la planète.
Si l’événement brille par l’élégance et la classe de ses voiliers, l’esprit y est avant tout sportif et attire chaque année un public toujours plus nombreux de skippers, passionnés ou simples curieux. Les quelques 200 voiliers s’affronteront sur des parcours bananes et côtiers.

Championnat du Monde de 12m JI
Crée en 1907, la classe fête aujourd’hui ses 100 ans. Voilier de la Coupe de l’América jusqu’en 1987, le 12m JI séduit encore et toujours les Yachtmen. Du 23 au 29 septembre, trois classes, « Les Classiques », « Les Modernes » et « Les Grands Prix » s’affronteront sur des parcours bananes.

Dès ce week-end, le village des Régates Royales ouvrira sur le quai Lauboeuf, et les 12m JI s’entraîneront dans la baie de Cannes, proche du vieux port. Les Classiques arriveront quant à eux de Nice ou de Porto Rotondo par des régates de ralliement.

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Cavacade dans les alizés

Transat 650-Pella 2005
DR

C’est bien dans des conditions pour le moins acrobatiques, sous spi et sur une mer très formée que la jeune femme s’est toute la journée appliquée à enfoncer le clou, augmentant régulièrement son avance sur des adversaires loin d’être battus mais qui ne disposent plus guère, au regard des conditions météo sans surprise annoncées, d’autres opportunités que de jouer à fond la carte de la vitesse pour maintenir un semblant de pression sur une leader décidément bien souveraine. Le Belge Peter Laureyssens (Ecover) s’est ménagé lui, un petit corridor de l’espoir en créant dès la pointe occidentale de l’Espagne un léger décalage dans l’ouest dont il ne tire pour le moment aucun avantage au regard des vitesses affichées. C’est plutôt Samuel Manuard (Sitting Bull) qui, fort de ses 283 milles parcourus lors des dernières 24 heures, soit 11,79 noeuds de moyenne!! semble le plus à même de rivaliser avec le plan Finot-Conq dernière génération d’Isabelle. La jeune Franco-Allemande tutoie ce soir la latitude de Lisbonne. La mi-course théorique a été par elle dépassée quand 22 concurrents évoluaient encore à la hauteur de la Corogne.
 
Cavalcade dans l’alizé
C’est à un sérieux écrèmage de la flotte que nous venons d’assister dans le sillage du franchissement du Cap Finisterre par les protagonistes de la tête de course. Un véritable péage que les coureurs risquent de trouver fort dispendieux à l’heure des comptes. Isabelle Joschke et une poignée de poursuivants se sont envolés au plus fort du vent, laissant la flotte aux prises avec les petits airs de la Corogne et le renforcement de l’anticyclone. En passant la surmultipliée dans un vent fraîchissant à plus de 25 noeuds, les ténors de la course sont entrés dans une autre dimension du sport de voile, celle de la vitesse pure avec toutes ses composantes de risque et de casse. Trois marins se sont accrochés aux basques d’Isabelle Joschke et aimeraient maintenir sur les épaules de la jeune femme un maximum de pression. Samuel Manuard, Yves Le Blévec et Peter Laureyssens. Ces trois "poids lourds" de la Mini évoluent à respectivement 16, 30 et 60 milles du tableau arrière de Degrémont-Synergie. Rien ne bien réjouissant quand on considère la limpidité des trajectoires du bateau leader et la constance avec laquelle la frêle Isabelle maintient des vitesses élevées. Avec ses 11,79 noeuds de moyenne sur 24 heures, soit des vitesses sur l’eau supéreures à 15 noeuds! Samuel Manuard n’amuse pas la galerie et entame un terrible mano a mano avec Isabelle Joschke. Plus en retrait, Yves et Peter se rassureront peut-être en constatant que dans leur sillage, la flotte semble littéralement exploser au passage du cap Finisterre. Adrien Hardy, auteur d’u ne belle remontée voit pourtant son déficit porté à 63 milles du leader. D’autres grandissimes favoris auront du mal à limiter les dégâts ; Alex Pella, Fabien Desprées, Andraz Mihelin ou Aloys Claquin doivent aujourd’hui se demander comment ils ont bien pu, et dans un laps de temps aussi court, laisser filer Isabelle. Le Slovène Mihelin, imité en cela par l’autre membre du Team Adria Mobil,Kristian Hajnsek a décidé de serrer au plus près de la côte. Alors que Joschke évolue à 130 milles du Portugal, Andraz suivi de l’étonnant Cusin (Energies autour du monde) glisse à grande vitesse à moins de 50 milles du rivage.
 
La flotte très étalée…
Le classement des voiliers de série est toujours dominé par Stéphane le Diraison. Son Pogo 2 cultisol-Institut Curie pointe à la 12ème place 100 mills derrière Joschke mais 14 milles devant l’autre Pogo 2 Galanz à Jean-François Quelen.Le Suisse Jacques Valente était à l’heure où nous diffusons toujours en escale technique à Gijon. C’est l’italien Andrea Pendibene (Perle de sueur) qui ferme la marche, quelque 300 milles derrière la tête de la course.
 
Toute la flotte devrait rapidement être concernée par l’alizé portugais. Les Minis 6,50 légers, planants et surpuissants vont solliciter davantage encore toute l’attention et tout le savoir-faire de leurs skippers. Aux réglages et au touché de barre vient s’ajouter la nécessaire clairvoyance au bon déclenchement des empannages pour conserver cap et vitesse vers l’archipel de Madère. gare aux "vracs", furieux départs à l’abattée durant lesquels les bouts dehors tendent à se briser contre la lame. C’est une nuit de tous les dangers qui s’avancent, tant la fatigue va commencer à prélever son écot sur des organismes bien entamés.

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Le Tour propre de Francis Joyon

FRANCIS JOYON IDEC
DR

Le navigateur Morbihanais aux convictions écologistes fortes (« Enfants, mon frère et moi refusions les cyclomoteurs… »), se prépare à affronter sa circumnavigation en solitaire en s’accommodant, pour ses besoins en énergie électrique, de ce que les technologies abouties en matière de panneaux solaires, éolienne et pile à combustible, pourront lui procurer. Exit donc le moteur inboard de 37 chevaux, adieu les litres de gasoil théoriquement nécessaires à son entreprise. IDEC naviguera « propre », sans énergie fossile polluante et épuré autant que possible des sophistications technologiques.

Citoyen de la Mer

Devient-t-on navigateur par amour et respect de la mer ou apprend on à respecter l’environnement en devenant marin ? Quoi qu’il en soit, d’aussi loin qu’il se souvienne, Francis Joyon a de tous temps considéré et envisagé les dangers que le modernisme fait courir à la planète. Et s’il avoue timidement un côté militant, c’est surtout dans les actes de la vie de tous les jours que le recordman de la traversée de l’Atlantique (et plus récemment de la Manche) applique les réflexes de citoyen responsable. « J’ai toujours conçu et fabriqué mes bateaux avec le souci de ne pas créer de nouvelles sources de pollution » raconte-t-il. « Mes trimarans de 60 pieds étaient, jauge de classe oblige, équipés d’un moteur, et IDEC premier du nom disposait depuis sa conception d’un énorme moteur de 280 kg qu’il m’avait été structurellement impossible d’enlever. Lorsqu’il est tombé en panne à mi-chemin de mon dernier tour du monde, j’ai fait la démonstration que je pouvais m’en passer. »

En concevant le nouvel IDEC avec les architectes Nigel Irens et Benoit Cabaret, Joyon avait deux lignes de pensées fortes : la simplicité poussée à l’extrême dans tous les secteurs névralgiques du voilier, de l’accès aux manœuvres à la conception du système de barre ou au lieu de vie. Fidèle reflet de son skipper, le géant aux trois coques affiche une rigueur que seul un marin comme Francis transforme en efficacité. Son souhait profond consistait aussi à se passer d’énergie polluante. En se privant volontairement de moteur, Joyon pousse encore un peu plus haut le curseur de la performance en gagnant significativement sur le poids de la mécanique et du combustible. Aux 140 et quelques kilos du moteur, il supplée la quinzaine de kilos du mâtrot arrière supportant l’éolienne, et la dizaine de kilos des 8 grands panneaux solaires qui fourniront l’énergie nécessaire au fonctionnement de ses instruments de navigation. Une pile à combustible vient compléter le dispositif propre du trimaran.
Dans une pile à combustible, la fabrication de l’électricité se fait grâce à l’oxydation sur une électrode d’un combustible réducteur (par exemple l’hydrogène) couplée à la réduction sur l’autre électrode d’un oxydant, tel que l’oxygène de l’air. Il est important de noter que la pile à combustible n’est pas une source d’énergie mais un vecteur d’énergie. Le fonctionnement d’une pile d’hydrogène-oxygène est particulièrement propre puisqu’il ne produit que de l’eau et consomme uniquement des gaz.
« Le vent qui fait avancer le bateau participera aussi, grâce à mon éolienne, au confort de ma navigation ». Et quel confort ! Pas de système de chauffage pour affronter le grand sud, un tableau de bord minimaliste… IDEC est bien l’exact reflet d’un marin hors norme, qui place d’abord la modernité au service de l’homme et de son avenir.

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Cap Finisterre en vue

Isabelle Joschke Degremont Synergie
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La flotte joue à rase cailloux le long des côtes espagnoles. Nul doute : le virage sera serré, tendance collé. Isabelle navigue à quelques milles de la côte et l’ensemble de la flotte suit le même cap qu’elle. Pas d’option, la différence se fera aux réglages et aux petits effets de côte. La Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia, transatlantique en solitaire, prend des allures de Tour de Bretagne en Figaro ! Et contrairement à ce que l’on peut penser, c’est bien là où l’on peut grappiller de précieuses places, une à une, en profitant d’une ado bien placée. Du coup, la navigation est à vue et le repos pas évident. La fatigue doit commencer à se faire sentir et c’est justement là qu’il faut surveiller le plan d’eau pour regarder les risées intéressantes à négocier, éviter les collisions avec les petits camarades et surveiller les filets et autres casiers placés le long des côtes rocheuses espagnoles. Une chance : le passage du tant redouté cap Finisterre se fera de jour.

Et Xavier Haize (Fidelia Assistance) alors ? Xavier pointe en 44e position au classement scratch soit en 35e position au classement Proto. Autant dire qu’il n’a pas touché le jackpot avec son option sud. Xavier , avec son énorme cuiller, est le ministe qui a parcouru le plus de milles au compteur mais suivre la route directe aura été une fois de plus la doctrine de ce début d’histoire.

Et si l’on retrouve les leaders côté protos, côté série, la petite surprise est Francisco Lobato (BPI) qui pointe en 57e place soit en 17e place au Général Série. Etonnant… Attendu comme favori, Francisco a pourtant suivi une route assez directe. Petit souci avec sa voile d’avant, coup de pompe, algues dans la quille, bulle d’air mal négociée ? La vacation sécurité nous en dira peut-être plus.

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Dernier appel d’Alinghi à BMW Oracle

Final America s Cup team New Zealand  Alinghi
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Ces développements s’inscrivent dans la progression de la planification de la 33e America’s Cup, comme l’explique le skipper d’Alinghi, Brad Butterworth : « Les réunions de la Commission des Concurrents ont été mises en place dans l’esprit d’un forum permettant de tracer les contours de la 33e America’s Cup, et cette ouverture au dialogue fonctionne très bien, et ce pour le bénéfice de l’événement. D’autre part, la période de consultation en matière de design qui se déroule actuellement et qui a pour but de définir la nouvelle jauge et les règles de courses nous permet également d’avancer à grands pas vers la 33e édition de l’America’s Cup. »
Les modifications issues des réunions de la Commission des Concurrents touchent aux nombreux points mis en cause par BMW Oracle Racing. Brad Butterworth et Russell Coutts les ont réenvisagés afin de répondre aux préoccupations des deux équipes quant au 33e Protocole.

Au vu de ces changements, Ernesto Bertarelli, Président d’Alinghi, lance un appel au Golden Gate Yacht Club (GGYC) : « Je fais une fois encore appel à BMW Oracle Racing afin qu’ils s’inscrivent de manière légitime à la 33e America’s Cup. Nous avons démontré que le dialogue était possible dans le but d’améliorer cet événement et nous espérons qu’ils prendront en compte le fait que de nombreux points, sujets de leur préoccupations, ont été discutés ».
Il ajoute : « Nous souhaitons que BMW Oracle Racing réalise que leur action en justice remet en question la possibilité pour d’autres équipes de s’inscrire à la compétition et empêche certains concurrents déjà inscrits de conclure des partenariats de sponsoring et de planifier sereinement leur campagne. »

Les changements apportés au Protocole sont les suivants :

Tout d’abord, la possibilité pour l’America’s Cup Management (ACM) de disqualifier un concurrent a été clarifiée de la manière suivante : Dans l’éventualité où un concurrent refuserait de se conformer au Protocole, il pourrait recourir au Conseil d’arbitrage sans risque de disqualification jusqu’à ce que le Conseil rende sa décision.
En second lieu, pour ce qui est du droit d’ACM de refuser une inscription, la modification consiste en une restriction du « droit de refus » d’ACM, qui doit être basé sur des raisons très précises telles que : Non respect du Deed of Gift, problème lié à l’espace disponible dans la Port America’s Cup ou nécessité d’assurer une représentation équilibrée des nations participant à la compétition. La SNG a encore précisé que, dans le cas où le GGYC venait à abandonner son action en justice, il serait le bienvenu en tant que concurrent dans la 33e édition de l’America’s Cup et pourrait tracer, en compagnie des autres challengers et du Defender, les contours de l’événement en participant aux différentes réunions de la Commission des Concurrents.
Un autre point qui avait été soulevé à l’initiative du Conseil d’arbitrage, concerne le pouvoir d’ACM de modifier le Protocole et d’autres règlements. Cela a été modifié dans la mesure où, « toute proposition visant un changement du Protocole lié au fonctionnement du Conseil d’Arbitrage, doit tout d’abord être approuvé par ce dernier. »
En addition à cette modification, la SNG et le CNEV ont annulé le pouvoir d’ACM de révoquer des membres du Conseil d’Arbitrage.
Enfin, le point touchant à la « gestion neutre » de l’événement a été élargi à l’application des règles du « Fair Sailing » à tous sujets directement liés aux régates.

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Antartica Cup : Fedor Konyukhov relève le défi

Antartica Cup Fedor Konyukhov Finish Falmouth
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Le navigateur russe Fedor Konyukhov sera le premier à naviguer en solo autour de l’Antarctique. Agé de 56 ans, le skipper partira en Janvier 2008 du port d’Albany (côte Ouest de l’Australie), et parcourra les 14 600 milles du parcours de la course à bord de son yacht de 27 mètres, Aye Parusa. Fedor Konyukhov souhaite établir le premier record de navigation en solitaire et sans escale autour de l’Antarctique, prélude à l’Antarctica Cup Race prévue en 2009/10.

Fedor Konyukhov, actuellement à Falmouth (Angleterre), prépare son expédition avant de partir pour l’Australie en Octobre. Le marin a déjà quatre circum-navigations à son actif, et quatorze traversées de l’Atlantique, dont une à la rame.

Bob Williams, le Président de l’Antarctica Cup Management, s’enthousiasme : " La ville d’Albany a hâte accueillir un tel évènement. La nature des sports extrêmes et l’impact historique du record de Fedor auront des conséquences bien plus fortes que celles qui suivent une course au large plus classique. Nous avons déjà installé une base multimédia et prévu tout l’équipement nécessaire aux journalistes, aux conférences Internet, … pour pouvoir suivre sans interruption la progression de Fedor, et permettre ainsi à l’évènement d’atteindre plusieurs centaines de personnes."

Les travaux en vue de l’Antartica Cup Race ont commencé la semaine dernière dans le port d’Albany et permettront d’accueillir une flotte importante de voiliers océaniques et de nombreux yachts visiteurs. L’aboutissement des aménagements coïncidera notamment avec le centenaire du Princess Royal Sailing Club, un des plus anciens yacht-clubs australiens.

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Première journée, premières options

Transat 6.50 2007 Xavier Haize
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A la lumière des analyses de la situation météo dans le Golfe de Gascogne, la décision prise par Xavier "Titou" Haize d’aller longer les côtes espagnoles du côté de Bilbao et de Vigo semble marquée d’un certain bon sens. Face à un large anticyclone (1028 hpa) qui enfle devant la façade Atlantique, et dans l’attente du courant de vent créé par la lente remontée d’une dépression centrée sur le Portugal, le pari qu’il subsiste dans le nord de l’Espagne un petit flux d’Est mieux organisé prend tout son sens. Et si cette option ne se concrétise pas encore au tableau général, force est de constater que Titou a maintenu toute la journée une vitesse moyenne supérieure à l’ensemble de la flotte. Il était détenteur en ce milieu de journée de la plus grande distance parcourue en 24 heures, avec 187,7 milles contre respectivement 179,8 et 177, 9 pour Joschke et Laureyssens.

En tête de course et loin dans son Nord, Isabelle Joschke multiplie les empannages avec un certain bonheur puisque son avance, stabilisée à 6 milles sur Peter Laureyssens, s’est portée à plus de 9 milles sur Samuel Manuard.
Au terme des 24 premières heures de Transat, les favoris de la course pointent tous dans le top 20 du classement. Seul peut-être François Salabert (Aréas Assurances) qui paie encore son retour intempestif à la Rochelle pour réparer ses pilotes défectueux, malgré une belle remontée.
La bonne surprise au sein des ténors de la course est aussi de constater la présence en 11e position du premier voilier de série. C’est à Stéphane le Diraison (Cultisol-Institut Curie) que revient cet honneur. En parcourant plus de 160 milles lors des premières 24 heures, il devance en série Jean François Quelen, 15e sur son « Galanz » et Bertand Castelnerac (As de cœur) lui aussi auteur d’une journée à un peu plus de 160 milles.

Chacun attend naturellement un renforcement du vent au Nord Est pour en terminer avec un Golfe de Gascogne bien paresseux. La bascule attendue de la droite favorisera t-elle les concurrents restés au plus près de l’orthodromie ? Le téméraire Haize va t-il, à la faveur de la nuit, concrétiser son audacieux pari espagnol ? Autant d’inconnues qui donnent déjà à ce premier volet de la Transat 6.50 une certaine saveur.

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Arrivée imminente des Clippers à La Rochelle

Clipper Round The World Race 2007
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La flotte était menée ce matin par les trois équipes britanniques : Hull&Humber, Liverpool 08 et Glasgow – Scotland. Le vent faible a ralenti leur approche mais l’avance de Hull&Humber est telle qu’à 45 milles du port rochelais, il semble ne pas pouvoir être rattrapé par ses adversaires. En seconde place, Liverpool 08 creuse l’écart sur Glasgow – Scotland, tandis que certains bateaux peinent vraiment à avancer et n’ont parcouru que 36 milles en 12 heures.
Le clipper Jamaica n’est plus qu’à 17 milles du peloton de tête, mais l’évacuation hier d’un des équipiers a nécessité la mise en place d’une opération de sauvetage et l’équipage s’est officiellement retiré de cette première étape.
A l’arrière de la flotte, l’équipe australienne de Westernaustralia2011.com avoue que le passage au large de la pointe Sud-Ouest de l’Angleterre n’a pas été un choix payant. Le clipper s’est retrouvé bloqué par le rail des cargos alors que le vent était très fort et la mer hachée.
Le Comité de Course a par ailleurs signalé ce matin être obligé d’infliger des pénalités des cinq minutes à Qingdao, New York et Jamaica (ce dernier étant de toute manière hors course). Ces trois bateaux sont passés du mauvais coté d’une marque à l’embouchure de la Mersey, au large de Liverpool.

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Jour J pour les minis

village mini transat 6.50
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Après le report du départ initialement prévu dimanche, tous les concurrents misaient sur un départ mercredi, mais les fichiers météo décidemment bien capricieux ont parlé … Alors que l’on attend le passage d’un front très actif, raison pour laquelle le départ avait été reporté, les conditions à venir sont calmes, voire trop calmes ! Il faut donc partir au plus vite au risque de se faire « empétoler » plusieurs jours dans le golfe de Gascogne. Après le spectre d’une traversée de Golfe dans la baston, on redoute désormais l’exact inverse.

Le départ ne sera pas donné devant Fort Boyard (comme initialement prévu) mais au large de la Maison de la Charente-Maritime aujourd’hui à 12h30.

Tout au long de la matinée, les 89 voiliers quittent les pontons du Bassin des Chalutiers à La Rochelle et rejoignent la zone du départ. Le vent est au secteur Nord Est pour une dizaine de noeuds.

A suivre …

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Jean-Louis Etienne élu Personnalité de la Mer 2007

Monaco Classic Week 2007
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De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles le navigateur américain Dennis Conner, le peintre et écrivain de marine Titouan Lamazou, le nageur britannique Lewis Gordon Pugh, l’explorateur français Jean-Louis Etienne, ou encore le navigateur français Sébastien Josse.
« Le Yachting, et plus particulièrement le Yachting de tradition, est une famille, avec ses codes et ses histoires. Chaque rassemblement est une grande fête, chaque absence est remarquée avec émotion, chaque nouveau venu est accueilli avec joie »
, a déclaré SAS le Prince Albert II, Président du Yacht Club de Monaco.

L’explorateur Jean-Louis Etienne, élu Personnalité de la Mer 2007

Ce rassemblement a également été l’occasion pour le prince Albert II de remettre au docteur Jean-Louis Etienne le Trophée de la Personnalité de la Mer 2007. Une consécration pour Jean-Louis Etienne, ce défenseur acharné de la planète, spécialisé dans l’étude de l’évolution des conditions climatiques dans les régions extrêmes, les plus sensibles à toutes variations du réchauffement que subit actuellement la Terre.
« C’est la première fois de ma vie que je mets un smoking !!! Je suis très honoré de recevoir ce prix, surtout remis par S.A.S. le Prince Albert, un homme que j’estime énormément tant pour son engagement en valeur de la préservation de l’environnement que pour ses qualités humaines. »
Alors qu’un membre du YCM est actuellement à bord de la goélette polaire Tara, le Président du Yacht Club de Monaco a souhaité que les différents évènements organisés tout au long de la Monaco Classic Week puissent souligner l’importance de protéger la mer, poumon de notre planète et terrain de jeu de prédilection qu’il est essentiel de pouvoir léguer et transmettre intacte aux générations futures. Le nom de Jean-Louis Etienne, qui prépare actuellement Total Pole Airship, la traversée de l’océan Glacial Arctique en dirigeable afin de mesurer l’épaisseur de la banquise, et en tirer les conclusions sur les menaces qui pèsent sur cette pièce maîtresse de l’échiquier climatique, s’est imposé tout naturellement pour la remise de ce prix.

Mercury, vainqueur de la Monaco Classic Week 2007

Ce Prix très convoité prent en compte l’ensemble des résultats : concours d’élégance, régate, prix La Belle Classe. Il revient cette année à Mercury. Ce sloop marconi de 15,75 m a été dessiné par Sam Crocker, qui débuta aux côtés de John Alden et construit par Simms dans le Massachusetts en 1938. Conçu pour naviguer en Angleterre et aux Bermudes, il est resté aux mains du même propriétaire pendant 30 ans. Alors qu’il porte le nom de Dama Española, il est découvert en Espagne par son actuel propriétaire, qui lui a rendu son nom d’origine. Il a fait l’objet d’une restauration totale, malgré son excellent aspect extérieur.

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