L´anticyclone des Açores s´étend devant Sodebo

Thomas Coville à la barre de Sodebo
DR

Thomas n’a pas le choix. Il doit contourner par l’ouest cette nouvelle bulle géante de vents faibles. Certes, Sodebo engrange rapidement des milles mais ne peut pas gagner autant sur la route que nécessaire. Actuellement, l’écart se creuse avec Francis qui était pourtant un peu moins rapide mais avait une météo très favorable pour monter plein Nord et se rapprocher du but. La situation se révèle beaucoup plus complexe pour Thomas qui doit aller chercher les régimes dépressionnaires qui se succèdent dans le Nord de l’Atlantique avec l’obligation de tenir compte de ce vaste anticyclone qui lui barre la route.

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"Comme nous l’avons vu, l’alizé était inexistant dans l’hémisphère Sud depuis plusieurs jours," explique Christian Dumard de la cellule routage de Sodebo qui revient sur la chronologie des derniers jours et sur la sortie laborieuse de l’hémisphère Sud. "Une vaste zone de calmes s’étend de l’Afrique au Brésil au Sud de l’équateur. Thomas a effectué une remontée de l’Atlantique Sud remarquable au près. Avant d’être confronté à cette zone sans vent, il croisait près de 200 milles devant son concurrent virtuel le 16 mars au large de Salvador de Bahia (Brésil). Durant les jours suivants, il a lutté dans cette zone de vents faibles avec souvent moins de 5 nœuds, là où Idec avait bénéficié d’un alizé bien établi. Quand l’alizé de Nord-Est est rentré en fin de journée hier, Thomas comptait 495 milles de retard sur Francis Joyon. Thomas arrive dans un hémisphère Nord où règne une situation de blocage avec un vaste anticyclone qui ne laisse rien passer en son travers. Sodebo devra donc sûrement aller chercher loin dans l’Ouest une dépression qui devrait l’amener en Bretagne au prix d’un long détour."

Retard à 12h45 : 542 milles par rapport à Francis Joyon