Geronimo en route pour Doha

Geronimo
Geronimo

Vous pensez mettre combien de temps pour rejoindre Doha ?
Olivier De Kersauson : ” Sans présager de la météo qu’on rencontrera car on a encore le moteur du bord à poste et notre trimaran Ocean Alchemist qui nous escorte avec une partie de l’assistance technique de l’armement Capgemini et Schneider Electric. Ce dernier pourra éventuellement nous remorquer à 16 nœuds sur mer plate, nous estimons que nous mettrons environ une vingtaine de jours pour parcourir en convoyage les 6 200 milles qui nous séparent du Qatar, via le Canal de Suez “”

- Publicité -

Un entraînement bienvenu ?
ODK : “” Oui, c’est sympa car chaque journée à la mer, n’est jamais une journée de perdue pour un équipage. Cet entraînement devrait être très bénéfique avant de prendre le départ de l’Oryx Quest. Ce convoyage est le schéma rêvé dans le cadre de la préparation d’un tour du monde “”

Surtout qu’il y a de “” sacrés “” clients qui vous attendent sur la ligne de départ !
ODK : “” Vous pouvez le dire car on va retrouver trois multicoques géants parmi les quatre engagés qui possèdent le plus beau palmarès mondial. A commencer par Cheyenne de l’Américain Steve Fossett qui est aujourd’hui le bateau le plus rapide autour du monde (58j 9h 32’45’’) dont la barre est confiée à David Scully (Fosset ne sera pas présent à bord) sans oublier deux autres légendaires maxi-catamarans : Qatar 2006 (ex-Club Med, vainqueur de The Race 2000 en 61 jours avec Grant Dalton) à bord duquel on retrouvera le Britannique Brian Thompson et enfin Deadalus (l’ex Enza de Peter Balke) de Tony Bullimore. Et nous-mêmes qui sommes détenteurs du Trophée Jules Verne (63j 13h 59’46’’). Avec un plateau d’un tel niveau, ça nous promet de belles empoignades “”

Pourquoi l’Oryx Quest ?
ODK : “” Ces deux dernières années nous avons bouclé deux tours du monde dans le cadre du Trophée Jules Verne avec des conditions météo hasardeuses. Nous avions envie de faire une pause dans ce défi “” solitaire “”. Et puis là, nous serons en course et les souffrances ne seront plus les mêmes car elle seront partagées ! On ne se battra plus contre un chronomètre et nous serons météorologiquement parlant à armes égales. N’oublions pas non plus que tous les équipages s’élanceront dans une double inconnue qui sera la descente et la remontée de l’Océan Indien Nord où nos multicoques n’ont encore jamais navigué en course. L’Oryx Quest est un beau challenge… “”

Source Rivacom”