L´équipage Capgemini/Schneider Electric pointait alors à 280 milles du grand port du sud-ouest de l´Australie où il est normalement attendu demain mardi, en fin de matinée (française), localement dans la nuit.
Olivier de Kersauson a decidé de réduire un peu la toile, les vents thermiques qui soufflent dans la baie étant de l´ordre de 25/30 noeuds, le skipper préfère attendre qu´ils tombent pour faciliter sa manoeuvre d´approche.
“Nous n´avons pas de moteur de propulsion à bord, le vent sera par le travers. Une équipe très compètente nous attend. Louis Noël Viviès est sur place. Il est très bien épaulé et extrêment bien accueilli. Ils comprennent la réalité de notre problème. Nous avons rendez vous à une bouée d´atterrissage avec un remorqueur. Des zodiacs sont également prévus. La manoeuvre est un peu délicate pour entrer dans la marina dans laquelle nous allons être reçus. Nous allons disposer d´une place de 40 mètres à quai. A priori, l´évaluation des dégâts peut se faire à quai, sans sortir Geronimo. Ensuite, en fonction des réparations à effectuer, si nous disposons de chauffage, d´eau et d´électricité sur place, on peut découper et isoler le bras en montant une petite tente totalement étanche et enfin, réparer. Mais avant et ce, dès notre arrivée, nous allons procéder à une sorte d´échographie de la structure pour mesurer les conséquences réelles de cette lourde avarie. Je ne peux évidemment pas donner des réponses techniques tant qu´on n´a pas ouvert.”
Toutes les compétences, matérielles et humaines sont réunies dans ce port qui a reçu la Coupe de l´America. L´accueil du Fremantle Sailing Club est excellent et digne de la tradition maritime.
Son directeur des opérations voiles, Sébastien Destremeau permet de gagner un temps record en démarches , organisations, formalités etc.
Le chantier Milner se tient près pour l´intervention; Un suisse du nom de Fabrice Allaz spécialiste en composite devrait effectuer la réparation.
(Source Team Geronimo)