Les organisateurs et les propriétaires de bateaux se sont engagés pour réduire les dépenses des équipes, augmenter les performances et le niveau de compétitivité des TP52, développer la notoriété des GP42 et continuer à étendre les retombées média dans les deux séries.
La réduction du nombre d’équipiers, du nombre de jours d’entraînements et du nombre de voiles autorisées fait partie des principales mesures d’économie concernant les TP 52. D’après Nacho Postigo, le directeur technique du Circuit, elles permettront, pour une équipe au top, de réaliser une économie nette d’environ 20 000 euros sur la saison.
Des invités à bord
Parallèlement, dans le but d’améliorer les retours commerciaux pour les sponsors et d’offrir aux propriétaires et aux équipages la possibilité d’embarquer une personne de leur choix, il y aura désormais un invité à bord pendant les régates, que ce soit en TP52 ou en GP42. Les invités se retrouveront ainsi sur l’eau, au cœur de l’action. Les équipages pourront choisir de faire tourner ces invités à chaque manche, le seul impératif étant que ces derniers ne devront en aucun cas influer sur la performance. Autrement dit : rester à l’arrière du bateau, sans sortir au rappel.
Diminution du poids de l’équipage, des dépenses, mais augmentation des performances
En 2010, la limite de poids pour un équipage de TP52 passe de 1273kg (en vigueur cette année) à 1050 kg. Cette mesure permet de réduire les coûts en diminuant le nombre d’équipiers (entre 30 et 50 000 euros d’économie par saison). Autre conséquence : les bateaux seront plus délicats à manœuvrer en équipage réduit. Mais les performances des TP 52 vont être revues à la hausse avec de grands spis asymétriques amurés sur bout dehors, de nouvelles grand-voiles à corne et davantage de poids dans le bulbe.
Nombre de voiles en baisse, coûts en baisse
Le nombre et le type de voiles autorisées ont encore été réduits pour la saison prochaine. Il n’y aura plus de voiles d’avant en tête type code zéro (avec leurs enrouleurs, étais et systèmes hydrauliques). 15 voiles pourront être jaugées pour la saison (contre 21 en 2009) et seuls 4 génois et 4 spis pourront être embarqués. Les onéreuses fibres exotiques ont été proscrites pour les spis qui devront désormais être fabriqués en polyester ou nylon.
Diminution des journées d’entraînement, visibilité en hausse
En 2010, les journées d’entraînement sur site seront limitées pour toutes les équipes. La flotte des TP52 sera présente le vendredi soir précédent l’événement et devra rester amarrée aux pontons du Village de Course toute la journée du samedi afin de permettre au public de visiter les bateaux. Dimanche et lundi constitueront les journées d’inscription et d’entraînement informelles tandis que la manche officielle d’entraînement sera programmée le mardi. Les GP42 suivront un planning similaire : bateaux disponibles au public le samedi mais manche d’entraînement le jeudi. Dans les deux séries, les régates s’achèveront le dimanche (sauf pour la dernière épreuve).
Une étude de budget
Pour les équipes qui souhaiteraient intégrer l’Audi MedCup, des budgets comparatifs types ont été établis pour une campagne en TP52 et en GP42. La fourchette budgétaire pour une campagne en GP42 s’échelonne entre 467 000 euros (location d’un bateau et participation aux 5 épreuves) et 992 000 euros pour un projet gagnant (avec construction d’un nouveau bateau et revente à la fin de la saison).
Pour les TP52, le ticket d’entrée se situe autour de 800 300 euros et jusqu’à 1,78 millions d’euros pour un programme haute performance comprenant la construction d’un bateau neuf (et revente à la fin de la saison).
En terme de retour sur investissement, il a été établi au terme de la saison 2008 que les 5 premiers TP52 avaient bénéficié de retombées média équivalentes à 2,3 millions d’euros (TV et presse écrite) à travers six pays européens : Espagne, France, Grande Bretagne, Allemagne, Portugal et Italie (source Sport&Markt).