Class40. Michel Desjoyeaux : “40 ans en 60 pieds – 60 ans en 40 pieds ! La boucle est bouclée !”

Trophée Lodigroup

Michel Desjoyeaux en duo avec Alexandre Le Gallais participera à sa 7e Transat Café l’Or sur le nouveau Class 40 TRIMCONTROL. Conçu à Port‑la‑Forêt dans les ateliers du chantier Mer Agitée, la bateau a été mis à l’eau en aout dernier, il a fini 4ème de la 40’ MALOUINE – LATRINQUETTE. Entre la découverte de son nouveau bateau et la compétition face à une flotte de 41 Class40, le double vainqueur du Vendée Globe devra se faire une place, mais laquelle ?

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Il compte à son actif une victoire remarquable lors de l’édition 2007, à bord de Foncia, aux côtés d’Emmanuel Le Borgne, en classe IMOCA 60 pieds en se passant de l’assistance météo extérieure : « Je voulais la faire sans routage, alors que celui-ci était autorisé ». Cette victoire le rassure quant au potentiel de Foncia en vue du Vendée Globe qui débutera un an plus tard et qu’il gagnera pour la deuxième fois. Cette nouvelle participation témoigne de sa passion intacte pour la course au large et de son désir de relever de nouveaux défis dans une catégorie exigeante. Il est également monté sur le podium en 2003 et 2005 en multicoques, avec le trimaran ORMA Géant.

Entretiens et impressions avant le départ : “Je continue à prendre plaisir à naviguer. C’est bien l’essentiel ! Et me retrouver en course à 60 ans, me convient bien finalement. Il n’y a pas d’appréhension, de stress ou de choses à prouver. Seulement l’envie. 40 ans en 60 pieds – 60 ans en 40 pieds ! La boucle est bouclée ! Est-ce que l’expérience prime ? On verra, mais oui, je pense et la Class40 c’est une classe où pros et amateurs se côtoient. Petites équipes, petit bateau, petit (ou moyen) budget, donc c’est une classe ou le “mélange des genres – les jeunes jeunes aux dents longues, les vieux briscards – rend les choses simples car il y a de l’entraide et beaucoup de convivialité. Les objectifs sur cette TRANSAT CAFE L’OR Le Havre Normandie 2025 est avant tout me faire plaisir et donner le meilleur. On est OK avec Alexandre (Le Gallais) là-dessus. On aborde la course sereinement en sachant qu’on a un bateau qui “peut jouer”, à nous d’en être à la hauteur.”