Dans les heures qui viennent, Sodeb’O va toucher les alizés de sud-est. Les grains se raréfient même si au moment où il parlait hier, un nuage noir et peu rassurant montait rapidement vers lui. Ce genre de nuage typique du Pot au Noir amène des rafales de vents violents. Ils obligent les marins solitaires à rester sur le qui-vive sous peine de chavirer. Au petit matin, Thomas s’est d’ailleurs fait une belle frayeur. Assoupi après une nuit passée à manœuvrer, il a été réveillé par une pluie violente et n’a eu que le temps de choquer en grand quand il a pris conscience que le bateau était très haut sur une coque.
La partie d’échec météorologique va se compliquer avec le contournement nécessaire de l’anticyclone de Saint Hélène qui lui barre la route au milieu de l’Atlantique sud et qui l’empêche aujourd’hui de profiter de la route la plus courte pour rejoindre les 40èmes rugissants et les grands vents portant d’ouest.
Sodeb’o, un demi-jour de retard à l’équateur
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