On imagine assez facilement comment un tennisman et un footballeur s’entraînent avant un grand match ou même un skieur qui va repérer la piste et la descendre une fois, deux fois, trois fois afin de mémoriser les difficultés. Mais des marins, en passe de traverser l’Atlantique (4.500 milles), ne se disent pas un matin : « Tiens, je vais aller faire un petit repérage sur le parcours, histoire de savoir où je vais ». Même si à force de naviguer sur cet océan, les principaux pièges ont été établis, la météo n’est pas une science exacte et personne ne peut jurer de ce qu’il va trouver. Et puis, il y a des adversaires qui peuvent brouiller les pistes. Il faut donc trouver un subterfuge. A Port-la-Forêt, les marins ont découvert un début de réponse à leurs attentes.
