Le fondateur de l’équipe, Sir Keith Mills, a essayé de consoler ses hommes après la finale qui a vu la victoire d’Azzurra et a déclaré : « Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli pendant cette épreuve. Une victoire dans la Coupe de l’America nécessitera un million de pas en avant. Il faut qu’on s’améliore à chaque pas et c’est l’objectif de notre programme 2010. »
En ce moment, Ben Ainslie est à Perth avec Iain Percy et son équipe de match racing en train de préparer la dernière étape du World Match Racing Tour, qui se disputera la semaine prochaine en Malaisie. Quant à l’équipe technique de TeamOrigin, elle s’occupe des ACC utilisés à Nice et effectue le convoyage vers la nouvelle base de TeamOrigin à Valence. Mike Sanderson part en Australie, car à la fin de l’année, il prendra la barre de Wild Oats dans la Sydney Hobart et puis ensuite il dirigera la construction en Nouvelle-Zélande du nouveau TP52 à bord duquel TeamOrigin participera à la MedCup dès le mois de mai 2010. L’équipe commerciale est rentrée à Londres pour poursuivre sa campagne de marketing et recherche toujours de nouveaux partenaires.
C’est ainsi que l’équipe ne se retrouvera ensemble de nouveau qu’au mois de mars lors du Trophée Louis Vuitton à Auckland.
Après des soucis depuis le début de cette épreuve à Dubaï, Ceeref a enfin marqué son retour lors de la première course de la journée, sans doute préférant ces conditions. Igor Lah et ses hommes ont remporté la course, mettant ainsi fin à une série de résultats médiocres. Avec la brise atteignant plus de dix noeuds quelques-unes des équipes ont décidé de hisser des focs plus petits, mais ils avaient tort, car rapidement le vent a faibli de nouveau. Ceeref et Katusha ont été impliqués dans un accident en tête de la flotte, ce qui a coûté cher à Paul Cayard, qui a reçu une pénalité à la marque. Cela a permis à Team Austria d’obtenir sa seconde victoire en deux journées. Un exploit pour cette équipe d’amateurs.
Au départ de la course côtière, Neville Crichton sur BMW Oracle a pris un excellent départ pour passer devant toute la flotte. Mais d’un coup le bateau a été ralenti car un sac en plastique avait entouré le safran. No Way Back et Team Aqua ont profité de ce ralentissement pour dépasser le bateau américain. Ensuite c’était une course de pure vitesse, où les possibilités étaient très limitées. En terminant cinquième, Artemis perd son titre et se retrouve désormais quatrième au classement derrière le vainqueur No Way Back, Team Aqua et BMW Oracle. C’est vraiment une semaine à oublier pour Dean Barker et ses hommes, qui ont chuté également dans le match racing il y a quelques jours.
Les dernières courses en flotte de la saison se disputeront demain et au classement général, tout reste à jouer…
Le classement IMOCA 2009 consacre enfin ce Champion dont les qualités humaines ne sont plus à démontrer mais à qui une grande victoire dans une classique manquait depuis longtemps. C’est chose faite et bien faite, puisqu’outre la victoire dans la Transat Jacques Vabre, Marc Guillemot (Safran) décroche de surcroît le titre de Champion du Monde couronnant une saison exceptionnelle.
Classés au final avec trois points d’écart, la bagarre aura duré jusqu’au bout entre Dee Caffari (Aviva) et Arnaud Boissières (Akena Vérandas), encadrés au classement général par leurs coéquipiers Vincent Riou et Brian Thompson.
Classement IMOCA 2009 1 Marc Guillemot (Safran) 362 pts 2 Michel Desjoyeaux (Foncia) 357 pts 3 Armel Le Cléac’h (Britair) 338 pts 4 Sam Davies (Artemis II) 321 pts 5 Vincent Riou (PRB) 304 pts 6 Dee Caffari (Aviva) 295 pts 7 Arnaud Boissières (Akena Vérandas) 292 pts 8 Brian Thompson (Brian Thomson Racing) 281 pts 9 Steve White (Spirit of Weymouth) 250 pts 10 Richard Wilson (Great American III) 220 pts
A peine Artemis Ocean Racing amarré, le duo franco-britannique s’est laissé aller à quelques confidences.
Samantha Davies : « Ça a été difficile et long mais nous avons pris beaucoup de plaisir aussi, on s’est éclaté. La dernière nuit a été un peu compliquée mais c’est Sidney qui s’en est chargé. Artemis n’est pas un bateau de fille ! Heureusement que nous étions à deux. Il existe encore un potentiel pour ce bateau. Il est très physique. J’ai presque les mêmes bras que Sidney à l’arrivée. Ce bateau n’est certainement pas pour moi. Je ne prendrais jamais le départ d’une course en solitaire sur ce bateau. Je préférerais ne pas faire la course. Nous avons eu quelques problèmes avec les dépressions secondaires dans le sud. Nous n’avons pas réussi à les éviter et nous avons eu quelques soucis techniques. La seule allure que nous pouvions avoir n’était pas sur la route. Nous avons dû faire du plein sud et nous avons perdu beaucoup sur ces moments de frustration. Les riches sont devenus plus riches mais notre motivation est restée la même pour engranger les milles et c’est ça la vie. Nous n’avons jamais lâché ! »
Sidney Gavignet : « J’ai d’abord une pensée pour BT, Seb Josse et Jeff Cuzon qui ont quasiment perdu leur bateau, mais aussi pour tous les autres qui ne sont pas là. Quand nous avons pris notre option sécurité, nous avons perdu beaucoup, plus que ce qu’on imaginait. J’ai navigué avec une super gonzesse et ce n’est pas donné à tout le monde. C’était bien ces trois mois avec Artemis. Cette expérience restera un très bon moment dans ma carrière de navigateur. Le résultat sportif n’est pas à la hauteur mais il y a 90% de positif dans l’histoire ».
Après plus de 15 jours de course sur une distance de 5236 miles, Safran a coupé le mardi 23 Novembre la ligne d’arrivée à Port Limon au Costa Rica suivi de près par Groupe Bel et enfin Mike Golding Yacht Racing, gréés avec du Dyneema® SK90 de la corderie Lancelin et installé par Blew Stoub.
En marge du succès des skippers, c’est une belle victoire et un tiercé gagnant pour le Dyneema® SK90, cette nouvelle fibre qui repousse les limites de la résistance pour des cordages à toute épreuve. Ce nouveau produit a été lancé au dernier salon du Mets d’Amsterdam par la corderie Lancelin et la société Blew Stoub.
En comparaison des précédentes fibres de ce type (Dyneema® SK75 et Dyneema® SK78),le Dyneema® SK90 présente une forte augmentation de sa ténacité (une plus grande résistance à la rupture) ainsi que l’augmentation de son module d’élasticité (un moindre allongement). Les cordages fabriqués avec cette fibre d’une plus forte résistance à l’allongement offrent un contrôle plus important de la manoeuvre, moins de perte d’énergie, et un réglage plus efficace du gréement. De plus, son faible poids contribue à réduire la charge au-dessus de la ligne de flottaison, un but primordial pour les marins professionnels. La corderie Lancelin, revendeur officiel de la marque Dyneema®, et la société Blew Stoub, gréeur sur les 60’ Open et spécialiste des gréements textiles, ont beaucoup travaillé et investit du temps dans le développement des gréements avec ce nouveau matériau, répondant aux besoins des skippers de la Transat Jacques Vabre. Utilisée pour le gréement courant, cette fibre leur a été proposée pour être testée en condition de course. Les deux sociétés ont ainsi proposé ce nouveau produit aux skippers pour changer leurs cordages, qui pour certains dataient du dernier Vendée Globe Challenge. Ce produit représentant un large échantillonnage de manoeuvres à bord de bateaux, aussi différents par leur puissance que par leur légèreté, permet d’être évalué en situation de course et de fournir ainsi un maximum d’informations techniques et comparatives par rapport aux précédents produits.
Cette fibre a donc été utilisée pour réaliser des écoutes de Solent, de Genaker ou de grand-voile, ou encore pour des palans de bastaques de Safran, Groupe Bel, Véolia ou Artemis.
Vincent Le Roux, dirigeant de la société Blew Stoub, commente : « Cette nouvelle fibre s’inscrit dans un programme de développement général des 60’Open, en quête de fiabilité, de légèreté, de raideur donc de performance. Ses performances techniques conviennent tout à fait à notre travail en gréement courant ainsi que pour nos estropes de gréement dormant. Safran, Groupe Bel, Véolia, Artémis et tous les autres bateaux de cette édition de la Transat Jacques Vabre, qui sont équipés avec du Dyneema® SK90 l’on encore prouvé ! »
Nicolas Lancelin, président de la corderie Lancelin, ajoute : « La recherche de nouvelles technologies s’inscrit dans notre quête perpétuelle de la perfection, travailler sur les fibres Dyneema® en constantes évolution ne fait que nous rapprocher des objectifs fixés par les Open 60’ de plus en plus performants »
« Cette victoire de notre nouvelle fibre Dyneema® SK90 sur la Transat Jacques Vabre est très gratifiante et c’est une confirmation que nous sommes sur la bonne voie » nous dit Marcel Alberts, responsable marketing de DSM Dyneema , qui ajoute « C’est un privilège pour nous de travailler en si proche collaboration avec les corderies, gréeurs et équipes les plus sophistiqués et les plus investis au monde. »
C’est sous une pluie diluvienne que les bateaux en lutte pour la cinquième place se sont présentés sur la ligne d’arrivée. Tout le monde attendait Veolia Environnement, quand la voile de W Hotels est apparue derrière la jetée du port de commerce, à la surprise générale. Pourtant Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias pensaient avoir fait le plus dur en virant de bord opportunément dans un grain la nuit dernière. Au premières heures de la matinée (en heure française), ils possédaient encore une avance de cinq milles sur leurs adversaires… Leur joli monocoque rouge avançait tranquillement vers la ligne quand sous un grain, ils ont vu revenir à leur vent, Alex Pella et Pepe Ribes lancés comme une fusée… Le temps qu’ils reprennent à leur tour du vent, le tandem espagnol était repassé devant et réussissait à conserver cet avantage jusque l’arrivée.
C’est un peu le même scénario qui se répétait, trois heures plus tard, quand Akena Vérandas soufflait, au nez et la barbe de l’équipage d’Aviva la septième place dans les derniers milles. Arnaud Boissières et Vincent Riou, longtemps relégués en queue de peloton n’ont eu de cesse de se dire que toute place était bonne à prendre après une option sud qui les avait plongés dans les profondeurs du classement. C’est à la faveur d’un bord radical dans les derniers milles qu’ils ont réussi à prendre le meilleur sur les deux Britanniques.
Roland Jourdain, Veolia Environnement, « Avant on avait les Anglais maintenant on a les Espagnols ! C’était rude ! On s’est éclaté parce qu’il y avait une belle bagarre pour la première place dans le deuxième groupe ! Cet arrêt technique, on aurait aimé s’en passer. On ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. Hier matin c’était l’enfer, on attendait du vent d’est et du nord et en fait on a eu du sud. Derrière on a vu un bateau qu’on a réussi à larguer. Hier soir, on l’a retrouvé et on a empanné. Dans un grain, on a viré et on leur a mis 5 milles. Et ce matin, on arrivait tranquille et on a vu un bolide arriver à fond, on a cru que c’était un bateau à moteur ! Ce n’est pas poli ! On voit bien que Veolia a des trous par rapport aux bolides neufs. On arrive encore à faire des coups parce que je connais la mobylette mais c’est frustrant quand même. »
Alex Pella, W Hotels, « C’était notre première course en double avec Pepe sur un IMOCA et le fait d’arriver cinquième est vraiment une belle satisfaction. Les dernières heures ont été incroyables avec Veolia Environnement. On ne savait pas où ils étaient, on l’a su seulement ce matin. On était tous en furtif mais avec Veolia on s’est vu toute la nuit. Entre nous deux, ça n’a pas servi à grand-chose. Nous venons de faire un très bon entraînement pour la Barcelona World Race. Nous sommes très contents d’être venus sur cette course. Notre classement est un très bon classement pour nous ! »
Akena Vérandas est arrivé à Puerto Limon aujourd’hui à 8 heures 50 minutes et 12 secondes (heure locale) soit 15 heures 50 minutes 12 secondes (heure française). Arnaud Boissières et Vincent Riou prennent la septième place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 1 heure 20 minutes et 12 secondes. Satisfaits d’en finir avec cette Transat Jacques Vabre 2009 et manifestement fatigués, Arnaud Boissières et Vincent Riou se sont laissés aller à quelques commentaires à leur arrivée à Costa Rica…
Vincent Riou : « Cela a été un peu compliqué parce qu’on a fait une grosse bourde au départ, on s’est trompé de chemin. Après, les conditions ont été un peu musclées et il y a pas mal de boulot sur le bateau. Il y a eu deux courses dans la course. On a fait notre course derrière avec le paquet des retardataires, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui on arrive fatigué ! Cette nuit on a tenté le tout pour le tout en optionnant mais ça n’a pas marché. Cela a manqué de peu ! » Arnaud Boissières : « On est parti pour un deuxième départ après notre option qui n’a pas été payant et on a bataillé pour recoller à certains. On ne s’en est pas si mal tiré que ça. L’option n’était pas payante mais ça fait partie du jeu. Je suis satisfait parce que Dee est juste derrière moi et qu’elle était juste devant moi sur le Vendée Globe !»
Aviva est arrivé à Puerto Limon aujourd’hui à 9 heures 17 minutes et 12 secondes (heure locale) soit 16 heures 17 minutes et 12 secondes (heure française). Les deux Britanniques, Dee Caffari et Brian Thompson prennent la huitième place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 1 heures 47 minutes et 12 secondes. Comme leurs prédécesseurs, ils ont parlé à l’arrivée d’une course très dure…
Dee Caffari : « Je suis vraiment contente que Brian, Aviva et moi soyons arrivés au Costa Rica. Ça a été une course difficile, non seulement à cause la météo extrême de la première semaine mais aussi à cause des problèmes continus avec le générateur et le manque d’électricité à bord qui en a découlé. Naviguer avec Brian a été une super expérience, nous nous sommes bien entendus à bord et nous nous sommes soutenus dans les moments plus difficiles ! » Brian Thompson : « Le fait que dix des quatorze bateaux au départ sur un plateau tellement élevé soient à l’arrivée montre à quel point les conditions ont été difficiles en début de course. La collaboration entre Dee et moi a bien fonctionnée et nous avons beaucoup tiré sur Aviva. Je suis content d’avoir pu rester compétitif jusqu’à la fin, à nous battre avec Akena Verandas et les autres en milieu du paquet. »
Quatre courses ont pu être disputées avec un vent faible et variable avec quatre vainqueurs. Artemis et Team Aqua, les deux équipes qui mènent au classement avaient besoin de renouer avec le succès après leurs déceptions dans la partie match racing. C’était l’équipe locale de Sea Dubai, avec Yousef Lahej à la barre, qui a remporté la première course avec une marge confortable devant Islas Canarias Puerto Calero et No Way Back. Avec leur cinquième et neuvième place, des doutes s’installaient sûrement dans l’équipe d’Artemis et Team Aqua.
Cependant lors de la seconde course, Artemis avec Tim Snedden à la barre dévoilait son vrai visage en terminant second derrière Team Austria. Pour Aqua par contre les déceptions continuaient encore avec l’équipe de Chris Bake à l’arrière de la flotte. Bien soutenu par ses proches, Bake a enfin montré son talent lors de la troisième course pour terminer en seconde place. Cette course a été la plus passionnante de la journée avec une bataille intense entre No Way Back, Artemis, Katusha, Team Sea Dubai et Team Aqua. Artemis a enfin signé la victoire avec Aqua second. Malheureusement par la suite le vent a faibli pour la dernière course de la journée remportée par No Way Back. A noter la bonne prestation de Pieter Heerema à la barre et cela malgré des côtes fêlées….
Demain place à la longue course côtière comptant pour le Trophée DHL et puis ensuite dimanche les dernières courses en flotte se disputeront à Dubaï.
Courses en flotte 1) Artemis, Tim Snedden, 5, 2, 1, 3 – 11 points 2) No Way Back, Pieter Heerema, 3, 3, 4, 1 – 11 points 3) Team Sea Dubai, Yousef Lahej, 1, 5, 3, 10 – 19 points 4) Team Aqua, Chris Bake, 9, 7, 2, 2 – 20 points 5) Puerto Calero Islas Canarias, Daniel Calero, 2, 10, 8, 4 – 24 points 6) Team Katusha, Bob Little, 4, 9, 5, 6 – 24 points 7) Organika, Maciej Nawrocki, 7, 4, 9, 5 – 25 points 8) Team Austria, Christian Binder, 6, 1, 10, 9 – 26 points 9) BMW ORACLE Racing, Neville Crichton, 10, 6, 6, 8 – 30 points 10) Ceeref, Igor Lah, 8, 8, 7, 7 – 30 points
En Class40 sur le Rhum Bernard Stamm n’a pas l’intention d’attendre patiemment que son nouveau 60 pieds IMOCA soit paré pour reprendre la mer et participer au Vendée Globe 2012. Il retrouvera donc le Class40 Cheminées Poujoulat, mais cette fois en solitaire, pour la Route du Rhum dont le départ sera donné à Saint Malo le 31 octobre 2010.
Débuts en Figaro Mais avant ce grand rendez-vous automnal, il fera ses débuts sur le circuit Figaro. Car même si le skipper de Cheminées Poujoulat possède une expérience conséquente, il n’a jamais participé à une course du circuit Figaro sur le Figaro 2. Le challenge est de taille et, s’il a souvent évoqué son envie de ‘faire une Solitaire’, Bernard Stamm a aussi toujours dit qu’il lui faudrait s’entraîner énormément pour être à la hauteur du défi.
Dès le mois d’avril 2010, il s’alignera donc pour une course en double en Figaro : La Transat AG2R au départ de Concarneau. Le 18 avril, la flotte mettra le cap sur Saint Barthélémy aux Antilles pour un périple d’environ 3700 milles. Soit trois semaines de course à armes égales sur un bateau de 10,10 mètres… La Solitaire du Figaro s’élancera du Havre le 27 juillet. Elle s’achèvera quatre semaines plus tard à Cherbourg après quatre étapes. Cette ‘vieille dame’, comme l’appellent chaleureusement les marins, existe depuis 1970. Elle a révélé les plus grands navigateurs et continue de les attirer dans ses filets à l’instar d’un Desjoyeaux, Le Cam, Le Cléac’h ou autre Gautier qui reviennent régulièrement se frotter aux nombreux jeunes talents dont regorgent la Solitaire.
«Le programme sportif de 2010 est passionnant et nouveau pour nous, puisque jamais encore Bernard n’a participé à une Route du Rhum ou à une course du circuit Figaro. Ainsi, en attendant que Le 60 pieds IMOCA Cheminées Poujoulat soit prêt pour la saison 2011 et bien entendu le Vendée Globe 2012, notre aventure commune sur l’eau continue», explique Frédéric Coirier, le président du directoire du groupe Poujoulat.
La journée de jeudi n’a pas été de tout repos pour le tandem français car il a dû faire face à un gros souci technique. L’équipe a en effet découvert une fissure dans la poutre et une réparation a pu être effectuée rapidement.
Emmanuel Dodé et Fred Moreau n’ont pas besoin de participer à la dernière course prévue ce vendredi. La médaille d’argent reviendra aux Britanniques David Lloyd et Joanna Jones-Pierce. En revanche, la bataille pour la troisième place fait rage et il est encore possible de voir Thierry et Christine Wibaux monter sur le podium.
Les Régates d’Aruba pour les catas de sport ont été dominées par les Néerlandais. Le titre revient aux frères Pols, qui ont remporté toutes les courses de la semaine.
Championnat du Monde de Dart 18 après 9 courses 1. FRA – Emmanuel Dodé & Fred Moreau, 9 points 2. GBR – David Lloyd & Joanna Jones-Pierce, 20 points 3. GER – Matthias Huber & Dominik Volke, 30 points
Régates d’Aruba de catas de sport: 1. NED – F18 – Xander & Mark Pols, 7 points 2. NED – F18 – John Moret & Paul Smissaert, 18 points 3. NED – Tornado – Leo Ambtman & Maarten Kroon, 23,5 points
Depuis le début de cette semaine, les bateaux exposés au Nautic envahissent les rues de la capitale. La logistique déployée est toujours aussi impressionnante, notamment pour les grands catamarans, et le parcours traverse tout le sud de Paris.
Mardi soir vers 22h, le premier convoi entrait dans la capitale par la Porte d’Orléans, puis les boulevards Raspail et Montparnasse avant d’embouquer la rue de Vaugirard…à contre sens. Les couloirs de bus et de tramway sont devenus de véritables parcours du combattant pour ces grands bateaux, plus conçus pour le grand large que pour la forêt de mobilier urbain. Les catamarans de Fountaine Pajot et de Catana ont donc dû passer par dessus un nombre incalculable de feux rouges, abribus et autres bornes ou sous les décorations de Noël avant de pouvoir accéder au Pavillon 1 de la Porte de Versailles. En tout, le début de semaine plus de 150 convois sont entrés dans la capitale.
Ce sont d’abord les plus gros bateaux à voile qui entrent dans Paris, car ils occuperont le centre du Pavillon 1 durant le Nautic. Puis, les moins gros arriveront à partir de la nuit prochaine, suivis par les plus petits. L’organisation administrative et logistique est très rigoureuse car faire tenir près de 700 bateaux (dont près de 200 nouveautés), venant des quatre coins d’Europe en quelques nuits, dans le parc des expositions est un vrai casse tête chinois.