Vendée Globe. Conrad Colman, le kiwi français en quête de partenaire

© Jean-Louis Carli

Le Néo-Zélandais de 39 ans, Conrad Colman a déjà un Vendée Globe à son actif et entend bien être présent en 2024 avec son IOCA Imagine. Auteur d’une belle Route du Rhum, il cherche son partenaire titre pour porter les couleurs d’une grande entreprise internationale, qu’elle soit basée en France ou ailleurs.

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Conrad possède un CV impressionnant. Il a couru trois fois autour du monde, terminant notamment le Vendée Globe 2016-17 à la 16e place. Il a été le premier Kiwi à réaliser cet exploit, comme il a été le premier Néo-Zélandais à entrer dans la Classe Figaro ou à participer à la Route du Rhum. De plus, il a une forte sensibilité écologique : Conrad a notamment été le premier skipper à boucler le Vendée Globe sans utiliser d’énergie fossile. Outre ses exploits sur l’eau, Conrad parle couramment français et est un excellent communiquant. Il a notamment travaillé pour l’équipe d’organisation de la dernière Volvo Ocean Race en tant qu’expert et analyste, aidant à expliquer la course au grand public.

“C’est difficile pour un skipper international anglophone basé en France”,explique-t-il. “Ma carte à jouer dans ce domaine est d’amener les entreprises internationales, qui ont une présence en France, pour contribuer à faire grandir leur exposition et d’ouvrir notre monde de la course au large à un public encore plus large. Cette recherche de sponsors m’a également exposé un peu plus aux imprévus de l’économie internationale, avec la guerre en Ukraine, l’inflation post-Covid et ainsi de suite, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles à vendre”.

Il tient à préciser que des entreprises françaises s’intéressent à lui, ainsi que des sociétés internationales. Il est actuellement en discussion avec plusieurs d’entre elles, proposant le naming du projet et tous les droits associés.

Sur The Ocean Race “Je pense que c’est une incroyable première édition qui montre vraiment le potentiel”, a-t-il déclaré. “Les gens ont souvent critiqué le passage du VO60 à l’IMOCA parce qu’ils pensaient que les bateaux exploseraient en vol et qu’il n’y aurait pas d’action sur l’eau, surtout si l’on vient du monde de la monotypie. Mais en fait, c’est encore plus serré que ce que nous avons vu sur l’édition précédente.”

“Jamais nous n’avons vu quatre bateaux naviguer à vue les uns des autres au Point Nemo ! C’est absolument inédit et je trouve cela merveilleux”, ajoute-t-il. “La course est un formidable coup de projecteur sur ce que nous faisons. C’est aussi impressionnant d’avoir des hommes et des femmes Onboard Reporters en IMOCA. Les images sont incroyablement spectaculaires et les récits qui permettent de mieux connaître les marins du bord sont fantastiques.”

Ed Gorman (traduit de l’anglais)