Le Dr Weston et son équipe interrogeront tous les skippers de la Velux 5 Oceans à Charleston aux États-Unis juste après le 4e Sprint Océanique, et une seconde fois à l’arrivée à La Rochelle.
"Ce qui motive généralement le plus ces skippers, c’est de tester leurs limites dans un environnement qui met leur vie en péril", explique le Dr Weston. "Réussir à boucler un tour du monde en solitaire et à surmonter l’extrême fatigue et l’angoisse qu’impose cette discipline entraîne un sentiment d’euphorie et de profonde satisfaction, que de rares personnes ont la chance de vivre".
Cette étude examinera de près les caractéristiques qui poussent un être humain à se lancer dans une aventure aussi extrême que la Velux 5 Oceans. Elle se concentrera notamment sur "la force mentale" et sur cet instinct qui fait dire aux skippers "je n’abandonnerai pas, je ferai tout ce qu’il faut pour arriver au bout, je vais survivre".
"Nous voulons comprendre ce qui, d’un point de vue psychologique, distingue les navigateurs en solitaire de l’être humain moyen", confie le Dr Weston. "Pourquoi ces hommes veulent-ils pratiquer un sport qui met leur vie en danger et qui risque d’affecter leur équilibre physique et mental ? Le projet vise à identifier les principales qualités psychologiques des marins qui partent naviguer autour du monde, et comment ces qualités peuvent s’acquérir ou se développer dans le temps. Notre objectif est de dresser des conseils de préparation et d’entraînement pour les skippers qui souhaitent participer à des courses au large en solitaire."