L’anticyclone qui s’est installé en travers de la route des concurrents est, aux dires de Bernard Stamm, « un véritable piège à rat ». Pour le contourner, Stamm a rallongé sa route de plus de 100 milles en plongeant au sud et en s’éloignant de la route directe. Une stratégie qui a porté ses fruits peut être au-delà des espérances du skipper suisse, qui pensait que son adversaire japonais passerait quand même alors que ce n’est pas le cas. « Il va mettre des jours à se sortir de ce piège. J’ai réussi à intercaler un système météo entre lui et moi et pas des moindres. Une haute pression, un anticyclone. Je pensais que ce n’était possible qu’à St Hélène ! Et j’ai enfin trouvé la panne sur le pilote de secours, donc c’est un jour avec ». Inutile de préciser qu’à bord de Cheminées Poujoulat le moral est au beau fixe. Bernard se dirigeait vers la seconde porte Pacifique, dernièr! e marque avant le Cap Horn. A 16 heures (française) Stamm pensait l’atteindre vers 19 heures. « Là, il y a 30 nœuds de vent, je monte vers la marque, donc cap au nord est, ensuite, je vais lofer pour reprendre ma route à l’est. Ce sera un peu plus serré, mais ça avance bien. »
Un système d’avance pour Cheminées Poujoulat
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