Tout le monde en course…

Kojiro Shiraishi Spirit Of Yukoh Velux Etape 1
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Un skipper japonais fortement diminué, qui lutte contre le mal de mer depuis le départ de cette seconde étape de la VELUX 5 OCEANS. « Je n’ai pu seulement prendre mon premier vrai repas qu’aujourd’hui, confie Kojiro. Jusqu’à présent, je ne pouvais me nourrir que de fruits. J’ai beaucoup bu de jus d’orange… parce que cela a le même goût à l’aller qu’au retour ! En solitaire, gérer ce type de situation devient rapidement beaucoup plus compliqué. Mais je commence à avoir l’habitude. J’étais déjà malade lors du départ de la première étape. Cela me prend toujours un peu de temps pour trouver mon rythme en mer. »
Pour le moment SPIRIT OF YUKOH marche à 13 nœuds de moyenne et est confronté à des conditions de navigation difficiles. De brusques changements de temps qui demandent au skipper une attention de tous les instants. « Avec des fichiers météo qui ne cessent d’évoluer et qui proposent des routes différentes à chaque connections,  précise Shiraishi. C’est compliqué de faire le bon choix. Pour le moment je descends vers le Sud. »
Au vent de l’Australie, par le travers du fameux Cap Leeuwin, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA – INSURANCE, est à nouveau en course. Pour avoir fait une escale technique, afin de résoudre ses problèmes de pilotes automatiques, le doyen de la VELUX 5 OCEANS a écopé d’une pénalité de 48 heures. Le vétéran est revenu dans le match hier à 23h00 GMT, dans des conditions météo différentes de celles des autres concurrents, – il part au devant de mauvais temps, et avec plus de 800 milles de retard sur le leader.

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« Une grosse dépression arrive du Grand Sud, explique Sir Robin. Je vais la rencontrer au moment de quitter les parages du Cap Leeuwin. Mon arrêt m’a fait perdre 65 heures au total, mais sur une étape qui compte 14 500 milles, les occasions de rattraper le temps perdu sont nombreuses. Bernard Stamm est loin devant et Kojiro bien lancé à sa poursuite. Pour le moment, rattraper Unai est mon objectif prioritaire. " 330 milles devant, le Basque Espagnol vient lui aussi de revenir dans la course, après avoir été obligé de s’arrêter en pleine mer pour effectuer quelques réparations. « Tout va de nouveau bien à bord de PAKEA. Le départ a été un véritable enfer pour moi, mais maintenant tout est rentré dans l’ordre, explique Unai Basurko. J’ai remplacé les écoutes, les poulies et la latte endommagée. Une opération qui m’a pris du temps, puisqu’il a fallu que j’affale la grand-voile pour pouvoir effectuer la réparation. Le moral reste au beau fixe et j’ai toujours pleine confiance en mon bateau qui a été entièrement révisé à Fremantle. »

Source Velux 5 Oceans