"Nous avons pris la décision de partir depuis deux jours et c’est suffisamment rare pour être apprécié. Partir est un moment très fort et d’en parler fait monter l’émotion. A Brest, il y a toujours du monde et même si vous partez à 4 heures du matin, il y a des gens pour y croire. En 2008, j’ai fait 59 jours et il faut en faire moins de 57 jours et 13 heures pour battre le record. Je repars car j’ai la sensation que je suis capable de tourner autour de la planète en étant le plus rapide et pas seulement de faire le tour du monde. Je n’aurais pas accepté de repartir avec un bateau qui n’avait pas un potentiel supérieur pour réussir. Lorsque nous avons fait les routages théoriques après notre premier tour du monde et en perspective des évolutions apportées à Sodebo, c’était dans l’idée qu’avec le bateau que nous avons aujourd’hui et les mêmes conditions qu’en 2008, je pourrais aller plus vite que Francis Joyon. J’y vais parce que j’ai envie d’y aller, parce que j’ai besoin de retrouver un équilibre que je vais chercher. Ce n’est jamais une routine de partir autour du monde. Chaque tour du monde est unique et vous raconterai celui-là à mon retour."
Thomas Coville largue les amarres
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