Sodebo était situé à 150 milles dans l’Ouest de Brest subissant un vent de 35 à 45 nœuds sur une mer très dure. Les deux marins sont en bonne forme mais ne peuvent plus contrôler le bateau, tout comme les deux Suisses à 220 milles de Brest. Il faut préciser que si les conditions de navigation sont dures pour la flotte, le coup de vent qu’elle subit n’a rien d’exceptionnel : le vent est monté à 45 nœuds dans les rafales (80 km/h) et les vagues atteignent sept mètres. Car les trente-quatre équipages de la Transat Jacques Vabre sont au cœur de la deuxième dépression : les vents atteignent parfois plus de 45 nœuds avec une mer très formée et très dure. Le coup de vent est sérieux avec des grains et des bascules violentes sur des vagues parfois vicieuses qui dépassent les cinq mètres d’amplitude. Les trimarans Orma faisaient pour l’instant le dos rond à moins de dix nœuds de vitesse sous voilure réduite à trois ris dans la grand voile et foc de brise tandis que les monocoques arrivaient encore à faire route à onze nœuds cap à l’Ouest.
Sodebo et Orange en détresse
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