Sodebo au nord de Madère

Départ Sodebo au large de Ouessant
DR

La mer n’est pas facile, pilotes automatiques et bateau font quelques embardées parfois, mais rien de comparable avec ce que le skipper a vécu au départ de Ouessant : « De l’extérieur, c’est sûrement très impressionnant. Cela ne prévient pas franchement, il faut être aux aguets et, même si tu es tout seul depuis quelques minutes, il faut être présent tout de suite. Le bateau pivote, l’angle au vent n’est pas bon et, avec la vitesse, cela emporte la plateforme. Il faut réagir vite et sur le bon paramètre. Dans l’après-midi de samedi, le bateau est parti sur le côté et est monté vraiment très haut. »

Calme, serein, heureux d’être en mer et dans cette vie de solitaire, le skipper de Sodebo partageait ce bonheur d’avoir déjà changé de saison. « Deux jours déjà, je n’ai pas vu le temps passer. Sortir du Golfe de Gascogne est toujours compliqué. Là, c’est beaucoup plus clément. Je viens de m’offrir un lever de soleil superbe avec un thé en terrasse. Il faut profiter de ces conditions de navigations parfaites. J’ai tout dessus, gennaker, trinquette et grand voile haute. Je vais entre 22 et 24 nœuds la mer est pas bien installée pour aller très vite. »

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Il a réussi à se reposer trois fois cette nuit. Le navigateur a aussi soigné le ventre. « J’ai fini les « pastas » emmenées au départ. Je me suis même offert de luxe de les faire revenir pour qu’elles soient chaudes! »

Situation à 15h30
Avance : 48,4 milles d’avance sur le record de Francis Joyon
Vitesse instantanée : 23,5 nds
Cap 242° au nord de Madère
Distance parcourue : 1170 milles