Cette zone de transition n’était pas facile à accepter pour Thomas Coville, mais elle lui a permis de checker l’ensemble du matériel embarqué et du trimaran. Rien à signaler malgré les conditions musclées du départ il y a 4 jours. Il apparait cependant suite à des tests de tension que la carte électronique de la girouette, située en tête de mât et qui avait reçue la foudre, est grillée.
Le vent s’est désormais stabilisé à une vingtaine de noeuds de moyenne accompagné d’une mer plate. Le skipper bénéficie toujours de températures estivales et devrait passer le Cap Vert demain en début de soirée.
Plus tôt dans cette journée de vendredi, l’équipe à terre de Sodeb’O estimait que le maxi trimaran de Thomas Coville pouvait espérer atteindre l’équateur "en sept jours et quelques heures". Francis Joyon, sur le projet concurrent IDEC (qui en est lui à la traversée du Pacifique) avait amélioré ce premier temps de passage par rapport au chrono d’Ellen MacArthur en parcourant ce premier segment du parcours en 6 jours et 17 heures. A suivre, donc.