Paul Cayard s’impose facilement …

Régates Royales Cannes
DR

Cayard facile
Le célèbre barreur franco-américain, Paul Cayard, s’est facilement imposé à la barre du 12m JI Kiwi Magic – KZ7, très à l’aise dans le petit temps. Malgré le manque de vent, la baie de Cannes reste somptueuse à naviguer entre Croisette, îles de Lérins et massif de l’Estérel. Dans un vent de sud évanescent, toutes les options ont été tentées, d’un bout à l’autre de la baie. Mais c’est du côté de l’île de Sainte-Marguerite qu’il fallait venir chercher les rares risées et surtout les nombreuses variations du vent. A ce petit jeu, Cayard et son équipage comptait plus de cinq minutes d’avance sur le deuxième, Hissar – KZ5 dès le passage de la première marque. Ces deux premières journées de régates, sous l’égide de la Société Nautique de Genève, ne comptent pas pour le Championnat du Monde des 12m JI qui débute mardi.
 
Ambiance Coupe de l’America
Il règne une vraie ambiance de Coupe de l’America autour des 12m JI qui, rappelons-le, ont participé à la Coupe de 1958 à 1987. Outre Paul Cayard, on pouvait apercevoir Bill Koch, propriétaire de KZ7 et vainqueur de la Coupe de l’America 1992, l’Australien James Spithill, barreur de Luna Rossa Challenge à Valence et de Kookaburra II ici à Cannes, ou encore de nombreux équipiers de la Coupe, dont les Français Jean-Marie Dauris, Bernard Labro, Fred Lemaîstre et bien d’autres. Les 12m JI sont divisés en trois groupes : les Traditions (8 inscrits) construits avant 1967, les Modernes (4 inscrits) de 67 à 83 et les Grand Prix (7 inscrits) de 83 à 87.
 
Trois départs et puis s’en vont
Avec 84 concurrents sur la ligne, les départs des Dragon sont souvent spectaculaires. Dimanche après-midi, deux rappels généraux ont été nécessaires avant qu’un troisième départ soit lancé sous pavillon noir. Malheureusement, le comité de course a rapidement été obligé d’annuler la manche faute de vent sur le plan d’eau. Ce n’est que partie remise pour lundi.
 
Derniers préparatifs et dernières arrivées pour les classiques
Jour après jour, de nouveaux voiliers classiques viennent s’amarrer dans le port de Cannes. Une petite centaine est attendue d’ici mardi, jour de leur entrée en lice. Les régates de ralliement se suivent pour rejoindre la Croisette. Dernière en date, celle en provenance de Porto Rotondo. Les curieux peuvent déjà observer à quai les magnifiques Cotton Blossom II de Dennis Conner, Tuiga, Shamrock V, Lulworth, ou encore l’une des répliques de la fameuse Goélette America victorieuse en 1851 de la Coupe qui porte désormais son nom.

- Publicité -