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Route du Rhum. Publication de l’avis de course et ouverture des candidatures à 117 bateaux !

Le bassin Vauban - Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2018 - Saint Malo le 30/10/2018 Photo A. Courcoux

L’avis de course de la 13e édition de la plus mythique des courses transatlantiques en solitaire est publié. Toutes les règles sportives clés sont désormais accessibles à l’ensemble des skippers souhaitant se porter candidats pour la 13e édition.

Pour cette édition, plusieurs changements : les catégories Rhum Mono et Rhum Multi laisseront leur place aux Vintage Mono (monocoques longs à minima de 39 pieds) et aux Vintage Multi (multicoques dont la longueur se situe entre 38 et 79 pieds). Ce changement verra notamment le retour des trimarans Orma, qui ont fait les belles heures de la course pendant de nombreuses années. Ces nouveaux critères de sélection marquent la volonté forte de la part d’OC Sport Pen Duick de valoriser, par les retrouvailles avec des bateaux de légendes ou avec des marins qui ont marqué l’histoire, mêlés à des voiliers plus récents et éco-conçus, l’héritage matériel du Rhum et l’âme même de cette transatlantique de la liberté.

Cet avis de course ne précise pas encore la date de départ de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, celle-ci dépendant du calendrier des vacances scolaires 2026-27 qui n’a pas encore été officialisé par le ministère de l’Éducation Nationale. Une chose est sûre, le départ sera donné le dernier dimanche des congés de la Toussaint.

Pour l’édition 2026 de La Route du Rhum-Destination Guadeloupe, la jauge a été fixée à 117 bateaux répartis entre les différentes classes. Ce nombre, volontairement plus sélectif que par le passé, traduit la volonté d’assurer un plateau sportif d’exception. L’accès à l’épreuve se fait désormais au terme d’un processus de sélection renforcé, gage de qualité et de représentativité pour cette épreuve hors norme.
Monocoques :
-Classe IMOCA : 40 bateaux
-Class40 : 40 bateaux
-Vintage Mono : 8 bateaux
Multicoques :
-Classe Ultim : 7 bateaux
-Ocean Fifty : 10 bateaux
-Vintage Multi : 12 bateaux

Comme précisé dans l’avis de course, l’organisateur se réserve la possibilité d’inviter des bateaux additionnels dans l’une ou l’autre des catégories ; ceux-ci s’inscrivant dans la démarche de valorisation de l’héritage de la course ou représentant le territoire de départ ou d’arrivée.
Les demandes de candidatures sont donc désormais possibles pour chaque projet souhaitant faire partie de l’aventure « Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2026 » !

Ils ont dit :
Joseph Bizard, Directeur Général d’OC Sport : « C’est un moment toujours très attendu par les équipes d’OC Sport Pen Duick: nous sommes heureux d’annoncer aujourd’hui la publication de l’avis de course, qui marque l’ouverture des candidatures de cette épreuve unique au monde. Cette étape symbolise le véritable coup d’envoi de l’aventure pour les marins, les équipes, les partenaires, les territoires et tous ceux qui suivent cette course emblématique. Ensemble, nous pouvons désormais nous projeter vers 2026, préparer cette grande fête de la mer et faire vivre, une fois encore, toute l’intensité et la magie du Rhum. »

Francis Le Goff, Directeur de course : « La Route du Rhum-Destination Guadeloupe est la transatlantique en solitaire attendue par tous les marins, qu’ils soient professionnels ou amateurs. C’est une course exigeante. Partir au mois de novembre de Saint-Malo, affronter la sortie de la Manche et le golfe de Gascogne avant la récompense des alizés, n’est pas donné à tout le monde. Cette épreuve incite à toujours plus de performance chez les bateaux comme les marins. Elle pousse à la recherche technologique pour arriver à la victoire avec la manière. Tous les vainqueurs de la Route du Rhum ont construit cette légende, à l’image de Mike Birch, de Florence Arthaud, de Laurent Bourgnon ou de Lionel Lemonchois. Cette course se gagne de façon extraordinaire. Sur cette édition 2026, nous allons retrouver des marins d’exception qui ont fait la légende et qui reviennent avec des bateaux qui ont fait l’histoire du Rhum. Pour la direction de course c’est un sacré challenge parce que même si le nombre de concurrents a été limité, il n’en demeure pas moins qu’il faut être en capacité d’accueillir tous ces bateaux à Saint-Malo et de les suivre en mer pendant toute la durée de la course. »

AVIS DE COURSE

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Mini Transat. 90 skippers à Port Olona, départ dans une semaine !

Tous les 90 skippers sont arrivés à Port Olona ! Et ça s’affaire sur les pontons à 2 jours de l’ouverture du Village départ qui accueillera le public, gratuitement et sans réservation, sur l’Esplanade du Vendée Globe à partir de samedi 13 septembre. Ils seront 14 femmes et 76 hommes, âgés de 20 à 64 ans, représentant 13 nationalités à prendre le départ le 21 septembre pour vivre l’une des aventures les plus intenses de la course au large : La Boulangère – Mini Transat.

Parmi ces candidats, 82 bizuths se préparent à se jeter dans la grand bain d’une toute première transat sans moyens de communication direct avec la terre. Ils et elles viennent ajouter leur nom à la longue liste des 1 382 skippers « Born in Mini ». Depuis bientôt 50 ans, la course phare du circuit 6.50 voit défiler une foule d’amateurs, comme des grands noms de la voile professionnels : des Michel Desjoyeaux, Thomas Coville, ou encore Yannick Bestaven, vainqueur du Vendée Globe près de 20 ans après sa victoire sur la transat 6.50. Les femmes ne sont pas en reste avec les participations remarquées d’Isabelle Autissier, Ellen Mac Arthur, Clarisse Crémer, ou plus récemment de Violette Dorange, marraine de cette édition 2025, qui souligne la place occupée par cette épreuve fondatrice dans son parcours :
« Je me suis découverte sur la Mini, j’ai découvert la passion de partir au large, un sentiment de liberté. Je garde aussi la fierté d’avoir traversé à la force du vent avec mes petits bras ; et des images dans ma tête pour la vie… »

Course initiatique à plus d’un titre, l’appel de la Mini raisonne aussi partout dans le monde. Depuis son origine, cette transat, imaginée pour rendre l’océan accessible au plus grand nombre, se caractérise par sa réelle ouverture internationale. Les victoires, en 2023, de l’Uruguayen Federico Waksman en proto et de l’Italien Luca Rosetti chez les séries en témoignent.
Deux ans plus tard, la La Boulangère Mini Transat s’exporte toujours, jusqu’en Europe centrale – Slovénie (Uros Krazevac), Estonie (Anna-Liisa Taltas) ; mais aussi en Asie, en Chine (Yi Chu) et Japon (Naho Takahara ; Hiroki Nakayama, Hajime Kokumai). Ce n’est pas Miguel Rondon, espagnol et doyen de cette édition, qui gagne, à l’aube d’une 4eme participation, la prime de la fidélité à l’épreuve, qui dira le contraire. Pas plus qu’Ambre Hasson, cette franco-américaine qui n’a pas hésité à quitter une vie new-yorkaise pour réaliser le rêve d’une vie.
« Pour moi, bizarrement, la ligne de départ est l’objectif. La traversée, c’est la récompense pour tout ce travail. »
Tout comme les 89 autres prétendants à cette transat XXLarge, cette néophyte de l’océan n’a pas démérité pour boucler un rigoureux parcours de qualification ; et gagner son ticket pour la course de tous les possibles.

MAXI bataille de l’Atlantique
Côté sportif, cette 25e édition promet de ne pas faire mentir son niveau d’exigence. Notamment dans le camp des 56 bateaux de série, où tout porte à croire qu’une Maxi bataille aura bien lieu.
Dans cette catégorie, le classement, au temps cumulé sur les deux étapes, s’annonce propice aux rebondissements, avec de nombreux prétendants aux places d’honneurs. Citons, entre autres, Paul Cousin, Amaury Guérin, Quentin Mocudet, Cédric Marc, Antoine Chapot, ainsi que Noémie Catalano, ou le Turc Deniz Bagči… Notons que ces skippers partagent la particularité de s’engager à la barre d’un MAXI. Au nombre de 23, ces bateaux identiques forment, aux côtés notamment de 15 Ofcet et 14 Vector, une armada dans les rangs serrés de cette édition.

Un plateau proto massif
Chez les 34 protos, plus nombreux qu’en 2023, difficile d’imaginer un plus beau plateau pour révéler la vitalité architecturale et technologique du circuit 6.50. D’abord, parce qu’il voit la participation du 198 Karen Liquid’ – mené cette année par Olivier Le Poitevin. 30 ans d’histoire de course au large séparent ce bateau de légende, le plus ancien double vainqueur en 1997 et 1999 du dernier né de la flotte, le 1098 d’Arnaud Kawka.
Ensuite, parce que cette nouvelle grille de départ rassemble pas moins de six foilers, ces voiliers équipés d’appendices pour voler au-dessus de l’eau. Parmi eux, Nicomatic-Petit Bateau mené par Benoît Marie n’a certainement pas fini de faire parler de lui. Archi favori, celui qui fait son retour après une première victoire en 2013 ne se départit pourtant pas de la prudence de rigueur à l’approche de cette échéance océanique, à la barre de sa « mini-fusée ».
« Ce bateau repousse les murs de l’innovation… Mais mon plus gros challenge sera de le faire voler le plus longtemps possible sur la course, alors que les conditions de vie à bord deviennent vite très difficiles. »
Gageons que les autres concurrents de cette catégorie, vitrine des progrès et innovations à l’œuvre dans la course au large, ne lui laisseront pas la partie facile. Il faudra notamment compter avec Alexandre Demange, et d’autres récidivistes : Julien Letissier, Thais Le Cam, Robinson Pozzoli … Qu’ils reviennent pour la victoire ou le dépassement de soi, ces “ministes” garantissent être bien décidés à pousser les curseurs de la performance au maximum…

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4ᵉ édition des 24H Ultim du 26 au 28 septembre à Lorient

Depart de la Finistere Atlantique Challenge Action Enfance - Concarneau le 01/07/2022 Photo A. Courcoux

Du 26 au 28 septembre, Lorient La Base accueille la 4ᵉ édition des 24H Ultim. Pour la première fois, les géants ULTIM® et les Ocean Fifty partagent un événement commun, avec runs spectaculaires et course de 24 heures en double dans le golfe de Gascogne. Quatorze multicoques, des duos inédits ou déjà complices, des légendes de la voile et de jeunes talents prometteurs : la recette parfaite pour ce grand rendez-vous de l’année, conçu pour les multicoques océaniques.

En quatre ans, les 24H Ultim se sont imposées comme un jalon important du calendrier de la course au large. Cette édition 2025 marque un tournant : deux classes majeures, les ULTIM® et les Ocean Fifty, se retrouvent pour la première fois sur un événement qui leur est entièrement dédié. Pas moins de quatre ULTIM®, ces trimarans géants de 32 mètres de long capables de voler à plus de 40 nœuds, viendront croiser les étraves avec dix Ocean Fifty, plus nerveux et tout aussi spectaculaires.
Le casting est cinq étoiles : Armel Le Cléac’h, Tom Laperche, Thomas Coville, Anthony Marchand côté ULTIM®; Thibaut Vauchel-Camus ou Erwan Le Roux, fidèles du circuit Ocean Fifty, face à une génération prête à bousculer la hiérarchie, incarnée par Erwan Le Draoulec et Tanguy Le Turquais ou encore Pierre Quiroga, et tant d’autres. Sans oublier le lancement du tout nouvel Edenred d’Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon en Ocean Fifty. Un mélange de tandems expérimentés et de nouveaux duos, où se croisent skippers hommes et femmes venus d’horizons variés.

24 heures intenses avant la Transat Café L’OR
Le vendredi 26 septembre, place au spectacle avec des runs de vitesse et invités embarqués, histoire de sentir de près la puissance de ces machines volantes. Mais le vrai défi débutera samedi à midi : une boucle de 24 heures en double, avec média(wo)man (ou journaliste !) embarqué, sur deux parcours express dans le golfe de Gascogne. Pour les marins, cela reste un défi hors norme : gérer à deux seulement un multicoque de course au large, c’est repousser les limites physiques et techniques.

Épreuve au coefficient 1 du championnat Ocean Fifty Series, les 24H Ultim sont aussi et surtout pour tous les équipages le dernier galop d’essai avant la Transat Café L’OR, qui s’annonce comme l’objectif majeur de l’automne. Soutenu par la Banque Populaire Grand Ouest et les collectivités locales (Région Bretagne et Lorient Agglomération), l’événement confirme son rôle : rapprocher le public de l’univers des multicoques, tout en offrant aux marins un format explosif, condensé, spectaculaire. Les 24H Ultim 2025 : un cocktail d’adrénaline et de stratégie, de vitesse et d’audace.

Ils ont dit

Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, créateurs et organisateurs de l’évènement
« L’épreuve grandit et se réinvente d’année en année. Les 24H Ultim sont devenues le warm-up des grands rendez-vous automnaux de la course au large. Sur le plan sportif, c’est la dernière occasion, cette année, pour les équipages de se jauger, de progresser et d’arriver parfaitement affûtés pour la Transat Café L’OR. L’évènement a trouvé sa place dans le calendrier et s’y impose désormais comme un rendez-vous attendu. Cette 4ᵉ édition consécutive marque un cap important : elle s’ouvre aux Ocean Fifty et devient plus que jamais l’événement de référence pour tous les multicoques de course au large. »

Benoît Catel, directeur général de Banque Populaire Grand Ouest
« Les 24H Ultim demeurent notre grand rendez-vous de la voile de rentrée à Lorient, une ville emblématique de la culture maritime. Nous sommes fiers de soutenir cet événement depuis sa première édition en 2022, et toujours en présence de notre trimaran skippé par Armel Le Cléac’h. Cette édition sera inédite dans son format avec l’arrivée de la classe Ocean Fifty, qui enrichit notre engagement envers la voile. Nous tenons à remercier chaleureusement les collectivités territoriales. Au sein de Banque Populaire Grand Ouest, nous accompagnons tous les passionnés de voile, des jeunes navigateurs en herbe aux skippers professionnels, ce rendez-vous nous offre l’occasion d’admirer les trimarans et de vivre des moments de partage et d’adrénaline. »

LES ULTIM®

Actual Ultim 4 – Anthony Marchand et Julien Villion
Maxi Banque Populaire XI – Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse
Sodebo Ultim 3 – Thomas Coville et Benjamin Schwartz
SVR – Lazartigue – Tom Laperche et Franck Cammas

LES OCEAN FIFTY
(Course inscrite au championnat Ocean Fifty Series – Coef.1)

Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin
Lazare – Erwan Le Draoulec et Tanguy Le Turquais
Inter Invest – Matthieu Perraut et Jean-Bpatiste Gellée
Koesio – Erwan Le Roux et Audrey Ogereau
Edenred – Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon
Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre et Elodie-Jane Mettraux
Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry et Antoine Joubert
Mon bonnet rose – Laurent Bourgues et Jorg Riechers
Viabilis Océans – Baptiste Hulin et Thomas Rouxel
Wewise – Pierre Quiroga et N.C.

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Insolite. Laura Marino saute du mât de l’Ultim Actual

Comment Laura Marino a sauté du mât du nouveau Ultim Actual ? Le saut depuis un multicoque de course est une activité hautement dangereuse sans matériel adapté. Cette vidéo a été réalisée en collaboration avec l’équipe ACTUAL et sous encadrement professionnel. En tant qu’ancienne athlète olympique et spécialiste du cliff-diving, je précise que ce type d’exploit ne doit pas être reproduit, surtout sans expertise, repérage rigoureux ou conditions contrôlées.

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Transat Café l’Or. Le nouveau Maxi Edmond de Rothschild ne participera pas à la course, mise à l’eau décalée

© G.Le Corre / polaRYSE / GITANA S.A

Il faudra encore patienter avant de découvrir le nouveau Maxi Edmond de Rothschild. La sortie de chantier du futur géant aux cinq flèches devait se tenir au plus tard fin septembre pour espérer être au départ de la Transat Café l’Or (anciennement Jacques Vabre), dont le départ sera donné du Havre le 26 octobre prochain. Malgré l’envie et surtout l’énergie déployée pour tenir ce timing ambitieux et très serré, Gitana 18 ne pourra malheureusement pas tirer ses premiers bords en course sur cette grande transatlantique. Dans un tel projet, les dernières semaines de chantier sont en effet cruciales pour parfaire l’ouvrage dans les règles de l’art et la précipitation n’est jamais bonne conseillère. Un nouveau rendez-vous est fixé début décembre.

Pour innover et faire bouger les lignes, il faut être ambitieux et se donner des objectifs élevés. Vouloir mettre à l’eau fin septembre pour disputer une première transatlantique un mois plus tard s’inscrivait parfaitement dans cet état d’esprit, comme l’explique Cyril Dardashti : « Dès le départ nous savions que le timing était serré et ambitieux. Pour établir un plan de construction de Gitana 18, nous avions une base solide avec Gitana 17 mais les voies architecturales que nous défrichons avec ce nouveau bateau, notamment sur les safrans et sur les foils, réclament et méritent du temps. Notre équipe, comme toujours, a répondu présente, et toutes les sociétés qui nous accompagnent dans cet incroyable projet, à commencer par CDK Technologies, ont réalisé un travail colossal depuis le début de la construction, en janvier 2024, pour tenir le délai de fin septembre. Plus de 200 personnes se relayent sur le projet Gitana 18 pour lui donner vie. La plateforme sera bien finalisée dans les prochaines semaines, mais nous avons aussi une part moins connue qui est inhérente à notre discipline et aux choix d’innovations que nous défendons chez Gitana depuis plus de 15 ans. Le travail qu’il nous reste encore à produire sur les systèmes de l’ensemble des appendices est important et ne serait pas abouti comme nous l’imaginons pour être au départ de la Transat. »

« J’ai une grande confiance dans tout le travail de notre équipe et il faut savoir voir plus loin », posait d’emblée Charles Caudrelier. « En tant que compétiteur, j’ai ressenti de la frustration de ne pas pouvoir disputer cette course mais elle a, je l’avoue, été très vite évacuée. En mettant à l’eau un bateau neuf et si novateur un mois avant le départ, il était clair que nous n’aurions pas été au plein potentiel de la machine. »

Marin à terre depuis près d’un an, la dernière course du Maxi Edmond de Rothschild remontant en effet à octobre 2024, le vainqueur de la Route du Rhum ne cachait bien sûr pas son impatience de tirer les premiers bords à la barre de Gitana 18 mais il nous confiait aussi le plaisir d’être acteur d’une telle conception : « De toute ma carrière, c’est la première fois que j’ai la chance de suivre un projet de conception ainsi de A à Z. C’est passionnant et extrêmement stimulant. Les journées ne sont bien sûr pas du tout les mêmes que lorsque je navigue et prépare une course, mais la richesse de ce travail est géniale ! C’est un énorme travail d’équipe, ce que j’adore, et chaque jour nous demande de trouver des solutions pour mettre en œuvre des idées et des concepts très novateurs. On ne s’ennuie absolument pas. »

Succéder à un bateau de légende comme Gitana 17 n’est pas aisé, mais sur le papier le futur Maxi Edmond de Rothschild a de très beaux arguments ; des innovations et une personnalité bien affirmée qu’il tarde à Charles Caudrelier de faire découvrir : « la feuille de route confiée par notre armatrice Ariane de Rothschild était très claire : faire mieux et différent ! Et hormis les bras, qui sont issus des anciens moules de Gitana 17, je confirme que tout est très différent ! L’équipe Gitana a été très loin dans sa démarche pour essayer une nouvelle fois de casser les codes. Au-delà du design, qui est fondamental, nous développons pour ce nouveau bateau notre propre pilote automatique et notre propre système électronique. Gitana 18 n’est pas une simple évolution et ça sera évident quand les portes du chantier CDK s’ouvriront enfin. »

La Transat Café l’Or n’étant plus un objectif de première course, le Gitana Team a su très vite revoir sa copie et tirer le meilleur parti de la situation en la transformant en une opportunité. « Puisque nous ne pouvons pas prendre le départ de la Transat Café l’Or le 26 octobre prochain, nous allons mettre les prochains mois à profit pour finaliser le Maxi Edmond de Rothschild avec des options que nous n’avions pas imaginé pouvoir installer dans la première version du bateau, faute de temps. C’est un bateau neuf et la mise au point sera capitale et devra être la plus rapide possible avec le grand rendez-vous 2026 qui nous attend : la Route du Rhum. Mais c’est une chance de pouvoir bénéficier de ces innovations supplémentaires dès 2026. Charles a à cœur de défendre son titre et l’équipe Gitana de marquer l’histoire de la course », rappelait Cyril Dardashti, le directeur de l’écurie Gitana.

Ainsi, c’est une sortie de chantier hivernale que s’offrira le 28e bateau de la Saga Gitana. Le rendez-vous est donné pour le tout début décembre à Lorient ; si les conditions météos le permettent la révélation du dernier-né des Gitana pourrait se tenir le samedi 6 décembre.

En attendant l’épisode 4 de la web serie est sortie:

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SailGP. De nouveaux safrans pour repousser la cavitation à 106 km/h et un logiciel pour éviter la rupture de charge

New Rudders and Elevators are fitted to an F50 ahead of the ROCKWOOL France Sail Grand Prix held in Saint Tropez, France Tuesday 09 September 2025. Rolex SailGP Championship Event 9 2025 Season. Photo: Jason Ludlow for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Alors que le GP de SailGP se prépare à St-Tropez, Russel Coutts annonce de nouveaux safrans pour les bateaux permettant de repousser la cavitation à 106 km/h et un logiciel limitant le risque de rupture de charge. Après un cycle complet de tests et de développement qui a débuté en janvier 2024, les nouveaux safrans de la ligue (haute vitesse et vent faible) seront déployés pour les 12 équipes à Saint-Tropez. Plus fins, avec une longueur de corde plus longue et des élévateurs plus efficaces, les nouveaux gouvernails sont conçus pour offrir un meilleur contrôle à grande vitesse et de meilleures performances de foiling à basse vitesse.

Les nouveaux gouvernails haute vitesse augmenteront également le seuil de cavitation, ce qui facilitera le contrôle et réduira le risque de rupture. On se souvient de l’accident des Français à Portmouth qui, en entraînement, lancés à pleine vitesse ont perdu le contrôle de leur bateau après la rupture spectaculaire de leur safran. La cavitation, qui rend le bateau plus difficile à contrôler en raison de forces très variables, commencera désormais à se produire lorsque le F50 dépassera les 106 km/h (66 mph), soit une augmentation significative par rapport à la vitesse de déclenchement précédente de 83 km/h (51 mph) sur les gouvernails de la première édition.

Sir Russell Coutts, PDG de SailGP, a déclaré : « Dans un championnat où les équipes repoussent sans cesse les limites en s’affrontant, chaque amélioration doit trouver un équilibre entre performance, sécurité et précision. Ces dernières innovations s’inscrivent dans la vision plus large de SailGP qui consiste à redéfinir la voile grâce à l’excellence technologique, au spectacle sportif, à la vitesse et à la performance au plus haut niveau. »

Accéléré pour les derniers essais à Saint-Tropez, le nouveau logiciel devrait également offrir une protection supplémentaire aux équipages lors de la gestion des charges extrêmes subies lors des manœuvres à grande vitesse. Le logiciel identifiera les moments où le F50 navigue à grande vitesse et sous forte charge, et augmentera automatiquement l’angle d’attaque positif (rake) de la dérive (foil) afin d’atténuer le risque de surcharge du bateau.

M. Coutts a poursuivi en déclarant : « Une fois pleinement opérationnel, le nouveau logiciel constituera une avancée significative pour la protection de la flotte dans les scénarios les plus exigeants. Bien que rien ne puisse remplacer le savoir-faire des experts, ce changement atténuera certains risques de surcharge du bateau et offrira une protection supplémentaire aux équipages et aux équipements. »

L’équipe technologique interne de SailGP est composée de plus de 100 personnes, dont des concepteurs, des ingénieurs, des analystes, des constructeurs de bateaux et divers spécialistes. Le championnat mondial de course a officiellement inauguré SailGP Technologies au début de l’année. Basée à Southampton, au Royaume-Uni, cette installation ultramoderne de 10 millions de dollars américains alimente la conception et le développement continus de la ligue, ainsi que la maintenance et la construction de la flotte F50 en pleine expansion de SailGP.

L’annonce d’aujourd’hui fait suite à la réussite des réparations importantes effectuées sur les bateaux de l’équipe américaine SailGP et de Mubadala Brazil après les dommages majeurs subis lors de l’épreuve du mois dernier à Sassnitz. Les F50 des deux équipes ont été expédiés depuis SailGP Technologies après une remise en état rapide, des tests structurels complets et des mises à niveau du système pour le Brésil, et la construction d’une nouvelle section de coque bâbord (de la proue à la poupe) pour les États-Unis. Les deux bateaux sont sur place à Saint-Tropez où les derniers tests à terre et sur l’eau seront effectués avant la course de ce week-end.

Le ROCKWOOL France Sail Grand Prix commence ce week-end, avec des courses en direct le vendredi 12 septembre et le samedi 13 septembre. Le week-end suivant, SailGP mettra les voiles pour la toute première fois sur le lac Léman. Le Rolex Switzerland Sail Grand Prix se déroulera sur deux jours de course riches en action, les 20 et 21 septembre 2025.

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Figaro. Alexis Loison en tête dans la dernière traversée de la Manche

Photo : Thomas Campion

Ce mercredi midi, il reste encore 154 milles nautiques à parcourir pour en terminer avec cette première étape de la Solitaire, particulièrement exigeante pour les 34 figaristes. Alexis Loison, sur Groupe Reel, est resté dans le peloton de tête depuis le départ. Il a franchi la dernière chicane en 2ᵉ position avant de prendre la tête de la course le long des côtes anglaises.

Derrière lui, plusieurs skippers se montrent véloces et s’affirment : le jeune Tom Goron (19 ans), Jules Delpech, Paul Morvan, Charlotte Yven, Alexis Thomas, Victor Le Pape, ou encore le tenant du titre, Tom Dolan, dont l’expérience en fin d’étape pourrait faire la différence. Juste derrière, on peut saluer la belle performance d’Arthur Meurisse, de Mael Garnier ou encore d’Yvon Larnicol, qui ont su se hisser aux avant-postes. L’étape est loin d’être terminée, mais elle laissera assurément des traces pour la suite.

Changement d’ambiance sur la première étape de La Solitaire du Figaro Paprec. Après avoir quitté les 34 figaristes dans le nord-ouest de la pointe de la Hève, puis en approche du rail des cargos, sur la route des Needles dans des conditions difficiles, les marins sont entrés dans le dur et à la vacation radio de ce matin les paroles devenaient plus difficiles. Au classement de 7h, Tom Goron (Groupe Dubreuil) était en tête devant Jules Delpech (P’TIT DUC) et Alexis Loison (Groupe REEL).

Plafond très bas, grosse pluie et vent abondant sous les grains avec des conditions sous spi permettant d’allonger la foulée. Impérial dans cet exercice, Tom Goron, 22e au classement de 19h hier soir, a réussi, grâce à une très belle trajectoire et une belle aisance sous spi, à remonter l’ensemble de la flotte qu’il menait depuis hier soir à 21h. Au Passage de la dernière marque, Alexis Loison et Jules Delpech réussissaient un bon coup tactique en se positionnant plus à l’est leur permettant de prendre un petit avantage.

Tom Goron a réussi une très belle prestation pour celui qui n’a que 19 ans. Mais les milles accumulés depuis dimanche dernier commencent à marquer les marins et le matériel. « On a attrapé deux beaux grains, c’est assez engagé. On a fait le dos rond dans ces conditions. Je fais route vers les Needles. Je vais essayer de garder ma première position face à Jules mais j’ai perdu un peu de terrain. Dans les grains, j’ai ma contre écoute qui s’est dérochée. Ça a été un peu la galère mais j’ai réussi à tout remettre en place. J’ai aussi fait le ménage des algues dans la quille. Il n’y a plus tellement de vie à bord. Je suis rentré dans le bateau pour essayer de faire sécher mes affaires sur le moteur qui est encore chaud. Je vide un peu le bateau avec des éponges, on prend pas mal de litres d’eau. L’espace de vie est assez restreint dans ces conditions », commentait Tom.

“J’approche de mes limites”

Même constat chez Paul Morvan (French Touch – Foricher). Actuellement quatrième, Paul semble puiser au fond de lui-même pour continuer d’avancer. Il tient le rythme mais à quel prix. « J’ai mon amure de spi qui s’est ouverte, j’ai dû l’affaler et le renvoyer. J’ai perdu un peu de distance sur Tom et Jules. Depuis, avec les grains et la houle, je rentre dans le dur. Je n’arrive plus beaucoup à comprendre ce qui se passe. Je tente de faire comme je peux mais c’est un peu dur. Je me suis forcé à faire une sieste même si le bateau est difficile à faire avancer avec la houle. Je me change car j’approche de mes limites. Je vais essayer de retrouver des bonnes ondes car je pense être dans le bon paquet. Ça repart de là », analysait Paul.

Avec la mer qui monte sur le pont sur chaque surf et la pluie diluvienne sous les grains, les marins subissent les éléments à la barre. Une situation qui n’épargne personne.

« On vient de passer un front, c’était un peu sportif. Je suis trempé, j’ai faim, j’ai froid, j’ai envie d’aller me coucher. J’ai toujours été au contact de quelqu’un et j’ai eu du mal à lâcher la barre. Difficile dans ces conditions d’aller dormir, ça doit s’entendre. Nos options avec mes copains de devant ont été relativement bonnes et nous nous retrouvons un peu détachés de la flotte. On va sortir du rail des cargos, qui sont assez nombreux sur la zone. Je vais ensuite essayer d’aller me reposer un peu. J’ai réussi à bien régler le pilote et je vais en profiter pour aller dormir un peu », commentait Jules Delpech (P’TIT DUC), deuxième à un mille de Tom Goron.

Le repos, la clé de la réussite

Toujours en embuscade mais costaud dans sa navigation et dans ses choix, Hugo Dhalenne (Skipper Macif 2025), actuel sixième, semble prêt à livrer la dernière bataille. « Cette navigation est assez tonique. Nous avons eu dans les grains entre 20 et 30 nœuds de vent. C’était chouette. J’étais un peu en déficit de sommeil, j’ai réussi à faire une bonne sieste. Je suis très content de faire du bateau mais bien fatigué. C’est bien de traverser la Manche mais ce n’est pas très reposant. Je sors d’1h30 de sieste, à fond maintenant jusqu’à l’arrivée. On va ensuite repartir au près après les Needles, il faudra gagner dans l’ouest, envoyer un virement et faire du sud. Mais il y a encore un DST sur la route, il va falloir choisir son camp. Il y a encore du match, c’est pour ça que c’est cool le Figaro » confiait Hugo Dhalenne.

En troisième position, Alexis Loison (Groupe REEL), sur la route la plus à l’est de la flotte, est un habitué de ces traversées de la Manche et connait parfaitement ces conditions. L’expérience du normand pourrait bien faire la différence dans la gestion de l’effort pour attaquer le dernier gros morceau de cette première étape de La Solitaire du Figaro Paprec, la dernière traversée de la Manche et l’arrivée sur Roscoff en Baie de Morlaix dont l’ETA est autour de 5h du matin ce jeudi.

C’est à 9h 57min et 14s que Jules Delpech sur P’TIT DUC a franchi ce dernier obstacle. Il a été suivi par Alexis Loison (Groupe REEL) 42 secondes plus tard. Malheureusement, le temps n’est pas au tourisme, bien que les magnifiques falaises de craie blanche des Needles, situées à l’extrême pointe ouest de l’ile de Wight, méritent une visite. Après un affalage de spi, c’est au près que les marins reprennent la route, dans un courant bien puissant qui les incite à la plus grande prudence. Le long de la côte anglaise, les marins s’appliquent à évoluer de la meilleure des façons, enchaînant les virements de bord au fond des différentes baies qui jalonnent la côte.

A 16h, Alexis Loison était toujours aux commandes de la flotte. Un parfait timing pour engager la dernière traversée vers Roscoff. Il reste moins de 120 milles au Normand pour marquer son territoire et tenter de s’imposer. Ils sont actuellement six à naviguer dans un mouchoir de poche. Jules Delpech (P’TIT DUC), Paul Morvan (French Touch – Foricher), Victor le Pape (Région Bretagne – CMB Espoir), Tom Goron (Groupe Dubreuil) et Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) se tiennent en moins d’un mille.
Pousser au maximum dans l’ouest

Pour le moment, tous poussent au maximum dans l’ouest en attendant la bascule de vent qui devrait intervenir dans l’après-midi. Un virement qui pourrait permettre de passer dans l’ouest du DST.
Si pour le moment les conditions demeurent assez maniables, l’arrivée du front va nettement compliquer la vie à bord. Pour ce dernier sprint à travers la Manche, les plus lucides et les moins fatigués arriveront à sortir leur épingle du jeu. L’ETA à Roscoff prévoit une arrivée des premiers vers 5h du matin.

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Salon. L’innovation dans le nautisme récompensée à Cannes

Cannes

Le Cannes Yachting Festival a créé les Innovation Route Awards, une distinction inédite qui vient saluer les projets les plus prometteurs parmi 40 innovations sélectionnées cette année. À travers ces récompenses, le Yachting Festival entend valoriser les acteurs qui réinventent la plaisance, en proposant des solutions concrètes pour une navigation plus responsable, plus intelligente et plus inspirante. Après une sélection rigoureuse opérée par un jury d’experts, quatre lauréats se distinguent dans des catégories clés, incarnant l’élan d’un secteur en pleine transformation.

  • Amélioration de l’expérience de navigation : WATCHKEEPER (SEA.AI) – PAN345
    Ce système intelligent associe caméra thermique, vision machine et intelligence artificielle pour détecter automatiquement les objets flottants et prévenir les collisions. Une avancée majeure pour une navigation plus sereine, prédictive et sécurisée.
  • Technologies durables et responsables : MODX 70 (MODX Catamarans) – SAIL035
    Premier catamaran 100 % électrique de 70 pieds, il combine ailes gonflables Aeroforce, propulsion électrique, hydrogénération et 70 m² de panneaux solaires pour une navigation zéro émission illimitée. Une prouesse technologique au service de l’environnement.
  • Systèmes de propulsion ou énergies alternatives : M.10 (MILLIKAN BOATS) – POWER073
    Ce catamaran électro-solaire autonome produit jusqu’à 35 kWh par jour, assurant une navigation fluide, silencieuse et sans émission, de jour comme de nuit. Une solution innovante pour une plaisance décarbonée.
  • Procédés ou produits à faible impact environnemental : VAAN R5 (Vaan Yachts) – SAIL083
    Voilier de 49 pieds conçu à partir d’aluminium recyclé et de matériaux circulaires, recyclable à 95 %, il incarne la philosophie “Sail the Planet” du chantier néerlandais, alliant performance et responsabilité.
  • Prix Spécial du Jury : B.YOND 37M (Benetti Yachts)
    Ce superyacht de 37 mètres, doté d’une propulsion hybride développée avec Siemens Energy et d’un système SCR, réduit jusqu’à 24 % les émissions de CO₂ et jusqu’à 85 % celles de NOₓ. Ses quatre modes de navigation, dont un mode zéro émission, permettent l’accès aux zones marines protégées tout en garantissant un confort silencieux à l’ancre.

L’innovation dans le nautisme n’est plus une promesse, c’est une réalité concrète. Les lauréats des premiers Innovation Route Awards incarnent cette révolution en marche : l’intelligence artificielle, les systèmes de propulsion hybrides, les matériaux recyclés ou circulaires deviennent des standards pour une navigation plus sûre, plus propre et toujours aussi inspirante. Je tiens à remercier chaleureusement les membres du jury pour leur expertise et leur engagement dans cette sélection exigeante : Guillaume Arnaud des Lyons, Thierry Berest, Jean-Christophe Guillaumin, Geoffroy Langlade, Elena Patriarca et Craig Ritchie. Leur regard affûté a permis de mettre en lumière les projets les plus visionnaires et les plus porteurs pour l’avenir du nautismeSylvie Ernoult, Directrice du Cannes Yachting Festival.

Ces innovations sont à découvrir jusqu’au 14 septembre 2025 lors du Cannes Yachting Festival, le plus grand salon nautique à flot d’Europe.

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Class40. La 40’ MALOUINE – LA TRINQUETTE, le rendez-vous des Class40 à St-Malo

Pierrick Contin

Du 11 au 14 septembre, la cité corsaire accueillera la cinquième édition de la 40’ Malouine – La Trinquette, devenue en quelques années un rendez-vous incontournable de la Class40. Près d’une vingtaine de duos, issus de sept nationalités différentes, sont attendus pour cette épreuve organisée par la Société Nautique de la Baie de Saint-Malo, au format désormais bien identifié : une course offshore de 24 heures en double, suivie du Trophée LodiGroup, des régates en baie disputées en équipage. Dernier affrontement avant la Transat Café L’Or, elle offrira aux marins une ultime occasion de se jauger dans des conditions intenses, sur un plan d’eau aussi technique qu’exigeant.

Une flotte relevée au départ

Le plateau 2025 s’annonce particulièrement dense et homogène, avec plusieurs équipages capables de viser la victoire. Le duo espagnol Pep Costa et Pablo Santurde del Arco (VSF Sports), deuxième de la Les Sables – Horta – Les Sables, viendra défendre ses ambitions à Saint-Malo. Les Normands Yann Château et Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogetrans), tout comme Nicolas Jossier et Benoît Charon (Défi Solidaire avec Ellye – L’Arche), connaissent la Manche comme leur poche et pourraient tirer profit de leur parfaite maîtrise des courants et des pièges locaux. Quentin Le Nabour et Thierry Chabagny (Bleu blanc Planète location) compteront également parmi les outsiders sérieux. Alexandre Le Gallais sera épaulé par Michel Desjoyeaux, véritable légende de la course au large, à bord du tout nouvel Agité 40 TrimControl, un duo qui suscite forcément la curiosité. Enfin, le tandem formé par Vincent Riou et Yann Doffin (Pierreval – Fondation Good Planet) viendra compléter ce plateau riche en talents et en expérience. Autant d’équipages qui promettent un affrontement relevé sur un plan d’eau où la précision et la lucidité font souvent la différence.

Des retours attendus et des nouveaux visages

À ce plateau déjà solide s’ajoutent des retours attendus et des figures nouvelles, qui donneront encore plus de relief à l’épreuve. On suivra notamment aussi avec attention Mikaël Mergui et Kéni Piperol (Centrakor Hirsch). Leur Class40, après un début de saison en Méditerranée, disputera à Saint-Malo sa première course de l’année sur la façade ouest. Le duo s’est déjà illustré en terminant deuxième de la CIC Med Channel Race et entend poursuivre sur sa dynamique. « On est vraiment très heureux et soulagés d’avoir trouvé un partenaire pour être au départ de la Transat Café L’Or dans de bonnes conditions. En un mois et demi, il a fallu tout déclencher, refaire la déco du bateau, monter en Bretagne… Ça a été une période très intense où on a beaucoup travaillé », confie le skipper. Les deux marins veulent profiter de l’épreuve pour « savoir où on se situe et ce qu’il reste à travailler. » La course sera également l’occasion de mettre en lumière des duos 100 % féminins.
À bord d’Alderan, Sasha Lanièce et Sanni Beucke vivront leur première 40’ Malouine – La Trinquette ensemble. Originaire de Saint-Briac, la skippeuse savoure un retour à domicile chargé d’émotion : « Je suis trop contente d’amener le bateau à la maison. J’ai commencé à rêver de course au large à Saint-Malo et aujourd’hui je reviens avec une écurie et un projet Route du Rhum. C’est chouette de partager ça avec mes amis et ma famille. » Déjà remarquée en Mini 6.50 pour sa capacité à apprendre vite et bien, elle reste néanmoins lucide sportivement : « L’objectif n’est pas d’attaquer trop fort. Il n’est pas question de prendre des risques inutiles, mais on a envie de jouer, de faire une belle course et on se donnera à fond. » Autre tandem 100 féminin engagé : Théa Khelif et Estelle Greck (Airvance Océlian Terélian), prêtes à bousculer autant que possible la hiérarchie.

Une répétition générale avant la transat

Avec son format original – offshore en double puis régates en équipage – la 40’ Malouine – La Trinquette combine intensité sportive et convivialité partagée. Pour les favoris comme pour les outsiders, elle représente une ultime étape de préparation avant la traversée de l’Atlantique. « C’est une belle opportunité », résume Mikaël Mergui. « En Manche, on n’a clairement pas le temps de s’endormir car il s’y passe constamment des choses et il y a une multitude de coups à tenter. C’est exigeant, mais c’est ce qui nous prépare le mieux à ce qui nous attend. Et puis naviguer à Saint-Malo est toujours un vrai plaisir : j’y avais passé mon PPV (brevet de Patron de Plaisance à Voile, ndlr) dans les années 2000 et j’ai gardé depuis un attachement particulier pour ce plan d’eau, à la fois redoutable et magnifique.”

Source CP

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Salon. Le Cannes Yachting Festival a ouvert ses portes d’un bout à l’autre de la Croisette !

Le plus grand salon de Méditerranée a ouvert ses portes pour six jours, au cœur de la French Riviera, dans la baie de Cannes, 711 bateaux de 5 à 50 mètres, monocoques, multicoques, à voile, à moteur, à coque rigide ou semi rigide, neufs ou d’occasion sont présentés par près de 680 exposants dont les plus grands chantiers internationaux. Près de 150 unités fraîchement sorties de leurs ateliers sont mises à l’eau pour cette occasion spéciale qu’est le Cannes Yachting Festival et présentées en avant-première mondiale. A leurs côtés, les espaces à terre accueillent équipementiers, motoristes, sociétés de services…

Aujourd’hui, le plus grand salon à flot d’Europe ouvre ses portes ! Quelle fierté pour mes équipes et moi-même de penser et construire un salon de cette ampleur avec plus de 710 bateaux dans les deux ports. Comme toujours, notre objectif premier est de satisfaire nos clients, de servir l’industrie nautique et d’offrir le plus bel évènement possible à nos visiteurs. Nous avons à cœur d’offrir la meilleure mise en lumière à chaque unité, à chaque marque, à chaque équipement, à chaque innovation. J’espère que nos visiteurs trouveront le bateau ou l’équipement de leur rêve et que les nouveautés présentées par nos exposants recevront le meilleur accueil. Je souhaite à tous un excellent salon, que ces six jours cannois soient porteurs de business et de beaux échanges.“, déclare Sylvie Ernoult, Directrice du salon.

Comme chaque année, le salon est organisé entre le Vieux Port et le Port Canto avec d’un côté, 358 unités neuves à moteur de 12 à 45 mètres – monocoques, multicoques, à coque rigide ou semi-rigide, et tous les équipementiers et sociétés de services liés à cette industrie, et de l’autre côté, au Port Canto, l’univers vélique avec un nouveau record de 128 unités neuves monocoques et multicoques, la Power Boat Marina avec 180 bateaux jusqu’à 13 mètres, le secteur du brokerage avec, à flot, 45 bateaux d’occasion à partir de 25 mètres jusqu’à 55 mètres et à terre les toys/jouets nautiques.

Et puisque la convivialité et les moments de partage sont de mise sur le salon, un « Happy Hour » est proposé dans tous les restaurants du Port Canto et plus particulièrement dans le village des foodtrucks du Port Canto, du mardi au samedi, de 17h à 19h (avec une nocturne le vendredi jusqu’à 22h) le tout dans une ambiance musicale. Par ailleurs, les exposants « toys/jouets nautiques » assurent des démonstrations à flot pendant la pause déjeuner de 12h30 à 13h20.

Pour continuer à sensibiliser les visiteurs, le Cannes Yachting Festival propose de nouveau son « Innovation Route » avec une quarantaine d’exposants qui présentent des solutions éco-performantes et au service d’une meilleure expérience de navigation. Les visiteurs peuvent les retrouver grâce au parcours dédié et identifié dans les allées, au sein du catalogue et du site internet mais aussi les rencontrer à l’occasion de leur interview à « l’innovation studio ». Ce soir, les nouveaux « Innovation Route Awards » récompenseront 5 lauréats.

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