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Solitaire du Figaro. Départ de la 2e étape direction Vigo

© Thomas Campion

Après un report de 30 heures, les 34 marins engagés sur La Solitaire du Figaro Paprec 2025 ont repris le large à 19 heures ce lundi 15 septembre en Baie de Morlaix. La première partie de course a été très engagée, à la sortie de la Manche. La flotte est ce mardi matin situé à la pointe de la Bretagne avec Alexis Thomas en tête. Il faudra être lucide dans l’analyse de sa trajectoire, dans un golfe de Gascogne qui ne se laissera pas franchir si facilement. La fin du parcours sera inversement proportionnelle à ce que les marins subissent actuellement. Une étape qui devrait une nouvelle fois marquer les esprits et les corps.

L’étape s’arrêtera à Vigo après 486 milles d’une course qui promet de nombreux rebondissements et, selon les marins, qui devrait générer pas mal d’écarts à l’arrivée. Initialement, les départs des étapes de La Solitaire du Figaro Paprec permettent aux skippers de faire le spectacle sur un parcours côtier. En raison des conditions météorologiques, ils ont tout de suite piqué vers le Nord et la sortie de la Baie de Morlaix. Premier à franchir la longitude du phare de l’île de Batz, Arno Biston sur Article.1 remporte le Trophée Paprec. Cap désormais à l’ouest vers l’entrée du chenal du Four.

« Les 12 premières heures, les marins auront surtout de la mer de face, une mer très forte. C’est vraiment une houle d’ouest qui se situe aux alentours des 4 mètres de haut en mer d’Iroise et puis sur le nord Finistère. Avec le vent et la mer d’ouest, les marins vont être obligés d’évoluer au près. Les premiers milles vont être vraiment musclés, après ça ira mieux », confie Cyrille Duchesne de Météo Consult.
Cette première partie entre l’île de Batz et la pointe de la Bretagne ne sera pas des plus propices à la vitesse et à la tactique. Cette fin de journée et la nuit seront donc très délicates pour les marins qui vont devoir trouver le bon curseur entre performance et sécurité. Faire le dos rond était le maître mot sur les pontons.
Au fil des heures le vent faiblira légèrement et l’arrivée de la renverse de courant devrait légèrement aplatir la mer. En mer d’Iroise – que les marins traverseront dans la nuit – la mer restera forte. Ce n’est qu’en arrivant dans le golfe de Gascogne qu’elle se calmera au fil des heures.

Ils ont dit :
Laure Galley (DMG MORI Academy) : « Les conditions seront fortes, mais avec le deuxième report du départ, ça ne durera pas longtemps. C’est surtout l’état de la mer qui sera costaud. Par rapport à la première étape, ça ne devrait pas beaucoup nous changer. Il faudra rester lucide jusqu’au bout, avec du jeu et une possible redistribution des cartes jusqu’à la fin. »

Adrien Simon (FAUN) : « Il faudra faire attention aux autres bateaux et protéger le matériel. L’objectif sera de ne pas se faire trop distancer sur cette première partie et de rester dans le bon paquet. Le golfe de Gascogne sera assez compliqué, avec beaucoup de près, et il faudra suivre la météo pour être bien placé. Cette étape peut créer pas mal d’écarts à l’arrivée et s’annonce à la fois compliquée et décisive. »

Titouan Marilley (Action Enfance – No Limit) : « Ça va être une étape engagée, qui risque de faire du tri dès le départ. Selon l’intensité que chacun mettra pour soi et pour le bateau, il ne faudra pas tirer trop fort pour rester devant. Il faudra aussi se préserver physiquement et protéger le bateau pour passer indemne ces premières heures. La suite, avec l’arrivée en Espagne, sera également compliquée, avec une dorsale à traverser au milieu du golfe de Gascogne. Il faudra trouver le bon moment pour la franchir. »

Anaëlle Pattusch (Humains en Action) : « Je me réjouis enfin de partir. Ça va être sportif, mais nous sommes bien reposés. L’étape s’annonce très intéressante. »

Arthur Meurisse (Kiloutou) : « Se bagarrer dans des conditions un peu musclées au départ me plaît. Je suis content d’y aller, même si la route reste incertaine à la sortie de Sein. Il faudra réfléchir à l’option à prendre. Je me sens en forme et surtout, j’ai vraiment envie d’y aller. »
Tiphaine Ragueneau (ORCOM) : « Ce sont des conditions qu’on n’a pas rencontrées cette saison. Il faudra naviguer simplement et intelligemment au début, puis trouver le bon compromis pour relancer la toile. Il s’agira de faire le dos rond tout en avançant. Après la Bretagne, les conditions seront plutôt idéales. »

Léo Bothorel (Centre Excellence Voile – Secours Populaire) : « La météo est assez claire : ce sera fort au début, mais le décalage du départ est une bonne chose. Ça ne devrait pas durer. Le maître mot sera la prudence, pour ne rien casser, avant que la course ne devienne surtout tactique sur la fin. Les conditions très légères pourraient alors créer de gros écarts. »

Hervé Aubry (Douze) : « Je suis reposé, j’ai bien mangé. Les huit premières heures seront un peu dures, mais une fois passées, nous retrouverons de bonnes conditions pour naviguer. »

Édouard Golbery (Seastemik) : « J’ai en tête l’image de l’œil d’un cyclone : je suis au milieu, très calme, alors qu’autour c’est la guerre. J’aime bien ces conditions. Mon objectif, c’est d’être précis, de bien faire les choses, de rester en mode parfait et surtout de prendre du plaisir. »

Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) : « Il faut rester concentré et prudent au départ, mais il faut y aller. On a un peu tourné en rond, la météo ne se choisit pas, on fait avec et on se prépare en conséquence. »

Tom Dolan (Kingspan) : « Ma main va très bien ! L’essentiel est de partir sain et sauf, ensuite ça ira. La route jusqu’à Vigo est longue et il y aura pas mal de coups à jouer. »

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Figaro. Tom Dolan, vainqueur de la dernière édition: « Cette deuxième étape peut créer de gros écarts »

Arrivée de la 1ère étape de LA SOLITAIRE DU FIGARO 2025 entre Rouen et Baie de Morlaix - A Roscoff le 11 septembre 2025

Après une journée de report due aux conditions météo musclées en Manche, Tom Dolan et les 33 autres solitaires s’élanceront ce lundi à 19h de la baie de Morlaix pour la deuxième étape de la Solitaire du Figaro Paprec. Longue de 565 milles dans sa version initiale, l’étape a été raccourcie à 486 milles, avec un parcours menant directement en Espagne, sans passage par les Birvideaux. Alexis Loison vainqueur de la 1ere étape dispose de quelques minutes d’avance sur ses concurrents. L’Irlandais Tom Dolan, vainqueur de la dernière édition est 6e à 45mn du leader. Il s’est blessé à la main sur la 1ere étape.

« On part de Roscoff pour rallier Vigo, avec un petit parcours côtier en baie de Morlaix avant de plonger dans le vif du sujet », explique le skipper de Kingspan. « Ça promet d’être tonique au départ : on va avoir 30 nœuds, voire plus. Les douze premières heures seront intenses au large de la pointe bretonne. Ensuite, le vent va mollir progressivement : 25 puis 20 nœuds avant de traverser le golfe de Gascogne. »

Un scénario typique de l’épreuve, fait d’accélérations et de calmes, que le navigateur irlandais résume d’un sourire : « Comme la première, ce sera un peu une étape « on-off » : cartouche de vent au début, puis une pause, et enfin de la pétole pour finir. Comme souvent, l’arrivée en Espagne pourrait être assez rocambolesque. Celui qui réussira à se glisser dans le bon trou de souris pourra créer de gros écarts. »

Les éditions passées l’ont montré : les arrivées en Galice réservent souvent leur lot de bouleversements au classement. Tenant du titre, Tom occupe aujourd’hui la 6e place du classement général provisoire. Avec 45 minutes de retard sur le leader, il sait que chaque opportunité comptera. « La nuit, au large de Vigo, c’est souvent rideau : le vent disparaît complètement. Et c’est justement là que tout peut se jouer », prévient-il à propos d’une arrivée attendue entre jeudi soir et vendredi matin. Côté santé, l’Irlandais se veut rassurant après sa blessure au poignet survenue la première nuit de course lors de l’étape 1 : « Ils m’ont mis un bon strapping. J’ai arrêté les cachetons et franchement, ça va nettement mieux », confie-t-il avec le sourire. Déterminé à combler son retard, Tom Dolan aborde cette deuxième étape avec lucidité et ambition, conscient qu’elle pourrait largement redistribuer les cartes.

Classement après la 1ere étape

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Ocean race Europe. Biotherm remporte la dernière étape et la course !

Biotherm crew Gauthier Lebec, Benjamin Ferre, Amelie Grassi, Carlos Manera Pascual with Paul Meilhat, skipper of Biotherm, celebrate winning Leg 5 and overall winners of The Ocean Race Europe 2025 in Boka Bay, Montenegro on September 15, 2025. (Photo by Vincent Curutchet / The Ocean Race Europe 2025)

L’IMOCA Biotherm est arrivé au Montenegro dans la baie de Boka dimanche 14 septembre à 23 h13 en grand vainqueur de la 5e et dernière étape remportant également la course au classement général. Dans une véritable explosion de joie, Paul Meilhat, Amélie Grassi, Benjamin Ferré et Carlos Manera Pascual, Jack Bouttell et à Sam Goodchild pouvaient se féliciter de leur parcours. Holcim-PRB a terminé 2e et Malizia 3e.

Cette dernière étape de 7 jours 8 heures 13 minutes et 13 secondes entre Gênes et les bouches de Kotor, via un (très) grand détour par l’ouest, du côté des Baléares, puis par le Sud de la Sicile, n’a pas été celle d’une domination sans partage pour Biotherm qui a longtemps bataillé, pratiquement à vue, au sein d’un groupe de quatre puis de cinq bateaux. Un judicieux décalage dans le sud-est de la Sicile pour aller chercher un vent plus favorable leur permet de prendre un léger avantage, à 600 milles du finish. Une marge fragile mais suffisante pour contrôler leurs opposants dans des vents erratiques, jusqu’au large des côtes grecques puis en mer Adriatique, avant d’enfin déflorer la ligne d’arrivée monténégrine.

« Cette arrivée était dingue, avec tous les semi-rigides autour, le bateau qui passait de 18 nœuds à 3 nœuds, le dernier virement dans les calmes, le décor magnifique, de nuit, dans les petits fjords du Monténégro. Il a fallu rester concentré jusqu’au bout. Une fois la ligne passée, il y a eu une forme de relâchement entre nous et une explosion de joie » a déclaré Paul Meilhat peu après le franchissement de la ligne. Ce quatrième succès sur les cinq étapes de The Ocean Race Europe offre à l’équipe de Biotherm la victoire finale, avant même le parcours côtier programmé samedi prochain dans les Bouches de Kotor.

Interview de Paul Meilhat quelques minutes après le passage de la ligne : Quels sont tes sentiments à l’arrivée ?

« Au départ de Gênes, malgré notre avance confortable au classement, nous voulions continuer à naviguer de la même manière : rester à fond, rester appliqués dans une ambiance de plaisir, et … gagner ! C’est beaucoup de fierté. Tout l’équipage s’est pris au jeu, chacun s’est donné au maximum pour contribuer à cette victoire et à la victoire sur The Ocean Race Europe. Ce soir, on pense aussi très fort à Jack Bouttell et à Sam Goodchild ».

Quels ont été les moments clefs de cette étape, quels efforts a t-il fallu déployer pour gagner ? « Il y a eu trois phases. La première dans la pétole pendant deux jours le long des côtes françaises avec une belle bagarre entre les concurrents. Puis, entre Porquerolles et jusqu’au tour de la Sicile, une partie très ventée. Avec des orages, parfois 40 nœuds de vent. Ce n’étaient pas nos conditions idéales.
Ça va vite, ça plante, tu dors mal, ce n’est pas hyper agréable et c’est surtout très fatigant. On retiendra le passage fantastique à Ustica (petite île au nord de la Sicile) sous les orages ! Puis, nouveau départ au sud de la Sicile et un bon coup stratégique qui nous permet de passer en tête. On fait parler notre vitesse sur mer plate et on creuse l’écart. C’était malgré tout stressant car il y avait beaucoup de bateaux à contrôler
» A chaque transition, en tout cas, il a fallu s’arracher car si tu ‘rates le bus’, tu peux vite prendre 150 milles dans la vue. On s’est tout le temps mis la pression pour rester avec les leaders. Mais notre position au classement fait qu’on a certainement navigué libérés, peut-être plus que les autres » Cette victoire d’étape vous assure la victoire sur The Ocean Race Europe… On avait cet objectif qui était élevé mais réalisable. Nous nous sommes beaucoup préparés pour cela, techniquement, en termes organisationnel et en logistique. Rien n’a été laissé au hasard. Ça a été du très haut niveau à terre comme en mer. Nous avions vraiment ciblé cet objectif depuis le retour du Vendée Globe et on y a été à fond, en y mettant tous les moyens. Ça a réussi et c’est vraiment génial. Maintenant, on va pouvoir prendre un peu de temps pour enfin faire la fête, parce que jusqu’à présent, personne ne s’est vraiment relâché. On va pouvoir partager tout cela avec l’équipe à terre qui a été un des ingrédients essentiels de notre réussite

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Globe40. Départ de Cadix de la longue route !

Jean-Marie Liot

Ils sont partis ce dimanche pour un long voyage autour du monde. Première étape, la ville de Mindelo sur l’ile de Sao Vincente au Cap-Vert. Après les 900 milles du prologue au départ de Lorient qui ont commencé à tracer les lignes sportives de l’épreuve c’est maintenant une descente plein sud vers les Canaries et l’archipel du Cap-Vert qui attend les Class40 à 1500 milles.

Sur le plan sportif le prologue avait posé les bases de la course avec en tête du classement général les équipes de scow (“nez ronds”) qui se sont jaugées ; si le CREDIT MUTUEL ( n°202) a pris un avantage d’une dizaine milles avant d’arriver au Cap Finisterre il n’a jamais pu écarter la menace des jeunes allemands de NEXT GENERATION BOATING AROUND THE WORLD ( n°189 ) et de l’équipage BELGIUM OCEAN RACING – CURIUM (n°187). Avec 3 scow de 3 architectes différents ( dans l’ordre David Raison , Guillaume Verdier, M.Lombard Yacht Design) et des bateaux qui ont tous leurs forces et leurs faiblesses les cartes risquent bien d’être rebattues en fonction des caractéristiques de chacune des étapes à venir et des situations météo rencontrées. Chez les sharps (“nez pointus” ) les écarts ont été aussi très faibles avec 5 équipes décidées à ne rien lâcher entre elles. Les skippers comme les observateurs attendent donc avec envie les étapes à venir.

Celle qui s’annonce de Cadix au Cap-Vert est une étape traditionnelle au portant dans des alizés établis; avec un passage entre les iles canaries qui réserve toujours des surprises compte tenu de l’action du relief sur les vents ; en principe donc une grande glissage au portant, allure à laquelle l’équipage allemand avait montré une vitesse bien remarquée pendant le prologue et qui fait donc figure de favori pour ce 1er parcours officiel. Mais l’expérience de l’équipe français et la motivation de l’équipe belge ne laisseront certainement pas le champ libre aux ambitions des jeunes ex-ministes d’outre-Rhin. Chez les pointus FREE DOM (n° 139 ) actuellement en tête dans ce classement devra aussi resister à la belle vitesse des brésiliens de BARCO BRASIL ( n°151 ) , au talentueux anglo-autrichien WILSON AROUND THE WORLD (n°93), aux anglais champions du RORC de JANGADA (n°152) sans compter l’expérience de la 1ère édition du team Canada WHISKEY JACK (N°128).

Le parcours est libre entre le départ et l’arrivée laissant la porte ouverte à toutes les options pour une arrivée prévue d’ici une semaine le week-end du 20/21 septembre dans le cher “petit pays ” de Cesaria Evora. Enfin la tempête Erin ayant généré à Mindelo au Cap-Vert le 11 août dernier de terribles dégâts et de nombreuses victimes lors de son passage, le Crédit Mutuel en collaboration avec Sirius Evénements, organisateur de la Globe40, et l’ensemble des skippers engagés en course ont souhaité montrer leur solidarité en permettant une rentrée scolaire normale pour les enfants les plus touchés. En réponse à un besoin de fournitures (sac à dos, cahiers, crayons, gommes, etc) l’ensemble des skippers va donc partir avec une partie de ces fournitures qu’ils convoieront vers Mindelo. Le reste du chargement sera transporté par un pont aérien mis en place (gracieusement par TAP Cargo) au départ de Lisbonne vers le Cap Vert. Une aventure sur laquelle nous reviendrons.

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Film. “Ocean” par David Attenborough, un film coproduit par Arksen & 10% for the Ocean

À l’occasion du Jour de la Terre, Arksen et 10 % for the Ocean avait annoncé la coproduction d’un nouveau long métrage percutant destiné à inspirer une action mondiale et à amplifier le financement de la conservation des océans. Ocean with David Attenborough, produit par Silverback Films et Open Planet Studios et coproduit par Arksen & 10% for the Ocean, emmène les spectateurs dans un voyage à couper le souffle, révélant qu’aucun autre endroit n’est plus vital pour notre survie, plus plein de vie, de merveilles ou de surprises que l’océan. À travers des séquences spectaculaires mettant en scène des récifs coralliens, des forêts de kelp et le grand large, le film démontre pourquoi un océan en bonne santé est essentiel pour une planète stable et florissante.

La première mondiale du film a eu lieu au Royal Festival Hall du Southbank Centre, à Londres, le mardi 6 mai, avant la sortie mondiale du film dans plus de 26 pays à partir du 8 mai. Le film est disponible dans le monde entier sur National Geographic, Disney+ et Hulu.

Le film expose des réalités et des défis sans précédent auxquels notre océan est confronté, des pratiques de pêche destructrices au blanchiment massif des récifs coralliens. Pourtant, l’histoire reste optimiste, mettant en avant des exemples mondiaux inspirants qui transmettent le message le plus important d’Attenborough : l’océan peut retrouver une splendeur que personne n’a jamais vue.

Pourquoi Arksen & 10 % for the Ocean ont soutenu ce film

Les océans sont le système de survie de notre planète, produisant plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons et jouant un rôle essentiel dans la régulation de notre climat. Pourtant, ils restent gravement sous-financés.

Les océans couvrent 70 % de la surface de la Terre, mais reçoivent moins de 1 % des fonds consacrés à l’environnement.

Seuls 0,3 % de tous les dons philanthropiques sont consacrés à la conservation des océans (0,9 milliard de dollars) sur les 811 milliards de dollars donnés dans le monde. Parallèlement, 90 % des stocks de poissons sont surexploités ou surexploités, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique entre dans l’océan chaque minute et le chalutage de fond destructeur détruit chaque année des écosystèmes sous-marins équivalents à la taille du Royaume-Uni. Le sous-financement chronique conduit les efforts de conservation marine à l’effondrement.

Si seulement 10 % de tous les dons caritatifs étaient consacrés à la conservation des océans, cela permettrait de débloquer 80 milliards de dollars par an, soit suffisamment pour mettre fin à la surpêche, restaurer des écosystèmes vitaux et protéger 30 % des océans d’ici 2030.

10 % for the Ocean agit comme un fonds commun de placement pour la mer, regroupant les dons de particuliers, d’entreprises et de fondations afin de soutenir des initiatives mondiales efficaces en matière de conservation, de recherche et de restauration. À ce jour, 10 % for the Ocean a aidé 70 organisations dans 27 pays, en finançant des projets qui donnent les moyens d’agir aux champions locaux, soutiennent les zones marines protégées gérées par les communautés et plaident en faveur de politiques plus fortes pour un changement durable. Pour mener à bien sa mission, l’organisation caritative encourage tous les particuliers et toutes les organisations à consacrer 10 % de leurs dons caritatifs annuels à la conservation des océans, créant ainsi le plus grand fonds philanthropique au monde pour la restauration des océans.

Jasper Smith, PDG et fondateur d’Arksen et de 10 % for the Ocean, a déclaré : « Les projets médiatiques comme celui-ci jouent un rôle crucial pour attirer l’attention et susciter un élan mondial en faveur de la conservation des océans, en donnant vie à ces questions urgentes et en inspirant des actions à l’échelle mondiale. Nous espérons que ce film pourra être un catalyseur de changement et une validation puissante du nouveau modèle philanthropique dont 10 % for the Ocean est le pionnier, ainsi qu’une preuve que des marques animées par une mission telle qu’Arksen peuvent faire une différence durable. »

Colin Butfield, réalisateur chez Open Planet Studios, a déclaré : « Ce film retrace 100 ans d’incroyables découvertes océaniques. Il révèle comment l’océan a façonné notre monde et pourquoi notre avenir est intimement lié à la santé de nos océans. Pourtant, malgré cette prise de conscience, la protection et la restauration des océans souffrent d’un sous-financement chronique. En effet, parmi tous les objectifs de développement durable des Nations unies, l’océan est l’un des domaines qui reçoit le moins de fonds philanthropiques et gouvernementaux. Nous espérons que les histoires remarquables partagées dans ce film inspireront la prochaine génération à regarder au-delà du rivage et sous les vagues. »

Sir David Attenborough a déclaré : « Ma vie a coïncidé avec le grand âge de la découverte des océans. Au cours des cent dernières années, les scientifiques et les explorateurs ont révélé de nouvelles espèces remarquables, des migrations épiques et des écosystèmes complexes et éblouissants qui dépassent tout ce que j’aurais pu imaginer dans ma jeunesse. Dans ce film, nous partageons certaines de ces merveilleuses découvertes, nous dévoilons pourquoi nos océans sont en si mauvaise santé et, surtout, nous montrons comment ils peuvent être restaurés. Cela pourrait être le moment du changement. Presque tous les pays de la planète viennent de s’engager, sur le papier, à atteindre cet objectif minimal et à protéger un tiers des océans. Ensemble, nous devons maintenant relever le défi de le concrétiser. »

La sortie du film a été programmée avant la Journée mondiale des océans, la Conférence des Nations unies sur les océans 2025 qui s’est tenue en juin à Nice, en France, et à mi-parcours de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030). Alors que les dirigeants mondiaux décident du sort de nos océans, le film souligne pourquoi la restauration des océans est essentielle à la stabilité climatique et à un avenir plus sain, en montrant comment une protection immédiate du milieu marin peut contribuer à inverser la tendance.

Faits sur le financement des océans

Dans le contexte des dépenses mondiales, les océans reçoivent un financement étonnamment faible, comme le montrent les chiffres annuels suivants :

· Les forêts reçoivent plus de cinq fois plus de fonds pour la conservation que les océans.

· Les gouvernements dépensent 40 fois plus en subventions à la pêche (qui encouragent souvent la surpêche) qu’ils ne le font pour protéger les écosystèmes marins.

· Les subventions mondiales aux combustibles fossiles s’élèvent à environ 7 000 milliards de dollars, soit plus de 7 000 fois ce que nous dépensons pour sauver les océans.

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Maxi. Galateia et Django 7X vainqueurs des championnats du monde Maxi

Maxi Yacht Rolex Cup 2025. C.Borlenghi

Après une journée annulée en raison du mistral, la Maxi Yacht Rolex Cup s’est terminée ce samedi dans des conditions plus clémentes sur la Costa Smeralda ; des conditions modérées à légères ont permis aux équipages de se concentrer davantage sur la tactique et la vitesse du bateau et moins sur la survie et la protection du matériel.

Co-organisatrice de l’événement avec le Yacht Club Costa Smeralda (YCCS), l’International Maxi Association (IMA) a organisé pour la première fois, deux championnats du monde : le Rolex IMA Maxi 1 et le Rolex IMA Grand Prix World Championships. Le premier, organisé pour la première fois en 2024, a réuni certains des voiliers de course les plus longs et les plus rapides du monde, du tout nouveau Verdier 100 Magic Carpet E de Sir Lindsay Owen-Jones au My Song de 80 pieds de Pier Luigi Loro Piana. Le second était une reprise du championnat du monde Mini Maxi/Maxi 72, qui s’était officiellement tenu pour la dernière fois en 2018.

Les deux classes du championnat du monde ont disputé samedi deux courses dans des vents de 11 à 15 nœuds. Lors de la première course du jour pour les classes Maxi Grand Prix, le Jolt de Peter Harrison, le mieux classé de la catégorie, a mené la course, mais n’a pas réussi à devancer le Bella Mente de Hap Fauth, qui s’est imposé facilement devant le Django 7X de Giovanni Lombardi Stronati et le Vesper de Jim Swartz, les quatre premiers terminant à moins d’une minute d’écart. Lors du premier bord de près, lors d’un incident bâbord-tribord, le Balthasar de Filip Balcaen est entré en collision avec le Jethou de Sir Peter Ogden, provoquant l’abandon des deux bateaux.

Dans la deuxième course, Jolt avait suffisamment d’avance pour remporter la course devant Django 7X, mais avec seulement trois secondes d’avance sur Bella Mente, qui suivait 21 secondes plus loin. Cela a suffi pour permettre au Django 7X de Stronati de remporter le premier titre du Rolex IMA Maxi Grand Prix World Championship avec 2 points d’avance sur Jolt et Bella Mente.

« C’était du bon travail, réalisé par des gars sympas dans une équipe sympa sur un bon bateau », a déclaré Stronati, ravi. « Tout s’est bien passé, car nous n’étions pas les plus rapides, en particulier au vent-sous le vent, mais aujourd’hui, c’était notre jour. Nous avons eu de la chance. Je suis très heureux. Merci aux gars qui ont très bien navigué. »

Leur wallyrocket 71, conçu par Botin Partners, a été mis à l’eau au début de l’année, et l’équipe Django a réussi à mettre si rapidement son bateau de course ultramoderne au niveau requis pour remporter le championnat du monde. Le bateau est révolutionnaire : nettement plus léger et doté d’un ballast plus important que ses concurrents, il dispose d’un avantage certain au vent arrière.

Le tacticien et chef de projet Vasco Vascotto a ajouté : « Je suis très reconnaissant à tout le monde pour cela. C’est incroyable et c’est grâce à notre esprit d’équipe que nous y sommes parvenus. Nous sommes très heureux pour Giovanni et Francesca qui nous ont donné cette opportunité. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons réalisé notre meilleure performance de l’année, en particulier lors de la dernière course, en donnant le maximum à chaque manœuvre. Au final, tout s’est joué à quelques millimètres près. »

Le régleur principal Chris Hoskins a estimé qu’ils avaient réalisé deux excellents départs et qu’ils avaient mieux navigué au vent aujourd’hui que jamais auparavant. Hap Fauth, ancien vainqueur ici, a déclaré avoir beaucoup apprécié la course : « Il n’y a rien de plus excitant que cela, c’est aussi serré que possible. Si nous avions tout fait correctement, nous aurions peut-être eu une chance de gagner. Mais bon, nous sommes arrivés aussi près que possible. »

Le championnat du monde IMA Rolex Maxi 1 s’est joué dans les derniers instants, avec la victoire de Galateia, de David M Leuschen et Chris Flowers, dans la première course d’aujourd’hui (alors que V a connu des problèmes hydrauliques). Cela lui a permis de prendre une avance de quatre points sur le Farr 100 Leopard 3 de Joost Schuijff et le Wally 93 Bullitt d’Andrea Recordati, à égalité avant la dernière course. Cependant, Galateia s’est compliqué la tâche et ce n’est qu’au deuxième tour qu’il a rattrapé la flotte pour terminer cinquième en temps compensé. Il a ainsi remporté la victoire, mais seulement au nombre de points devant Leopard 3, vainqueur de la dernière course, avec un point d’avance sur le Wally 93 Bullitt du commodore du YCCS, Andrea Recordati.

« La première course s’est évidemment bien passée. La deuxième course ne s’est pas aussi bien passée », a expliqué David M Leuschen. « À la première marque, nous étions plus loin derrière que je ne l’avais jamais été dans une course auparavant. C’était comme si nous avions dit : « Oh, bon, nous avons toutes ces places à donner. Tout ira bien. » Je pense que nous étions bons derniers au classement. Mais le bateau semblait bien fonctionner. L’équipage allait bien. Nous nous sommes donc dit : « Mettons-nous dans le rythme, voyons combien de changements nous pouvons rattraper. » Et les trois étapes suivantes se sont plutôt bien passées… »

Dans l’ensemble, il a observé : « Nous avons un excellent équipage et depuis que j’ai fait venir mon partenaire [Chris Flowers], le bateau participe à plus de courses et, par conséquent, l’équipage est bien meilleur, et cela se voit vraiment. Dans la course côtière, nous avons crevé un spinnaker, mais en trois minutes et demie, nous en avions un autre. »

Le meilleur score dans la catégorie Maxi 1 aujourd’hui a été obtenu par le champion en titre Leopard 3, avec un score de 2-1. « Je n’ai pas regardé les autres bateaux, j’ai toujours écouté et je me suis concentré à 100 %, ce que je ne faisais pas toujours avant », a admis Schuijff. « Le premier jour, nous avons cassé un spinnaker. Aujourd’hui, nous n’avons commis aucune erreur, contrairement à tous les autres. » En bref, c’est un résultat formidable pour un yacht de 18 ans, aidé par les nouveaux talents de son équipage, les Olympiens australiens Chris Nicholson et Matthew Wearn.

Les autres classes ont navigué sur un parcours côtier, un tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de l’archipel de La Maddalena, dans une brise de nord-ouest.

Deux bateaux ont remporté leur classe avec un score parfait. Dans la classe Super Maxi, le Swan 115 Moat de Juan Ball a devancé le Wally 94 Inti de Marcos Vivian et le Briand 108 Inoui de Marco Vogele. Ils ont connu des vents d’environ 8 nœuds au départ, atteignant 18 nœuds au sommet de Bomb Alley.

Le stratège Matías Bühler a commenté : « C’était délicat aujourd’hui. Nous savions que le vent devait tourner à droite, mais avec un virage à gauche autour de l’île. Mais cela s’est produit plus rapidement que prévu et nous avons dû choisir entre prendre le large pour profiter de la nouvelle brise ou rester avec la flotte. Nous avons eu un petit problème au nord de Caprera lorsque nous avons cassé notre J3, mais l’équipage a réussi à changer la voile rapidement. Ensuite, nous avons bien géré la phase de vent arrière. »

De même, le Vallicelli 78 H2O de Riccardo De Michele a remporté quatre victoires dans la catégorie Maxi 4, devant le Vismara 62 Yoru de Luigi Sala et le Swan 601 @robas de Gerard Logel. Incroyablement, c’est la septième fois que le H20 remporte sa catégorie. « Ce fut une bonne semaine, le vent nous a été favorable », a commenté De Michele. Et le secret de H2O ? « L’équipage est évidemment très professionnel. Le secret réside sans aucun doute dans le fait que le noyau de l’équipage reste le même. Et chaque année, nous ajoutons de petits détails pour améliorer les performances et nous travaillons beaucoup sur nos manœuvres. »

Dans la catégorie Maxi 3, le Mylius FD Oscar 3 d’Aldo et Elena Parisotto a remporté aujourd’hui sa deuxième victoire, devançant de deux points le Southern Wind 82 Grande Orazio de Massimiliano Florio, tandis que le Baltic 68 Café Racer Ganesha du Dr Peter-Alexander Wacker terminait troisième.

« Je suis très heureux car nous avons confirmé notre première place dans cette classe après l’année dernière, d’autant plus que cette année, la classe est plus compétitive. Au vent, le bateau est très rapide cette année. Aujourd’hui, au nord de l’archipel de La Maddalena, le vent s’est levé pour nous et nous avons rattrapé un peu de retard. »

Les prix ont été remis en fin d’après-midi sur la place devant le Yacht Club Costa Smeralda. Parmi eux, l’Oscar 3 a remporté le trophée du membre IMA le mieux classé.

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Ocean Fifty. Mike Horn parrain de l’Ocean Fifty Edenred 5

BAPTEME OCEAN FIFTY EDENRED 5. LA TRINITE SUR MER, FRANCE, LE 13 SEPTEMBRE 2025. Photo B. Lebars

L’Ocean Fifty Edenred 5 skippé par Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon a été baptisé samedi 13 septembre à La Trinité-sur-Mer. L’explorateur Mike Horn, parrain du trimaran, a cassé la traditionnelle bouteille de champagne sur l’ancre d’Edenred 5 en présence de Bertrand Dumazy, Président-directeur général d’Edenred.

Edenred 5, mis à l’eau en juillet dernier, se devait de respecter la tradition avant de participer aux 24h Ultim, sa toute première course qui aura lieu dans quelques jours à Lorient. Les collaborateurs d’Edenred, les supporters d’Edenred Sailing Team et le public se sont donnés rendez-vous samedi pour célébrer le dernier né de la Classe Ocean Fifty. Sous les applaudissements d’un parterre vêtu des couleurs rouge et blanc d’Edenred, la bouteille de champagne a volé en éclats. Un moment suspendu dans le temps pour Emmanuel Le Roch, skipper Edenred depuis 2018. « Quel chemin parcouru depuis ma première Route du Rhum.. Depuis 8 ans, avec Basile, nous partageons une formidable aventure humaine et sportive. Aujourd’hui, grâce à Edenred, nous sommes heureux et fiers de prendre la barre de ce nouvel Ocean Fifty qui marque notre entrée dans la cour des grands en multicoque. »

Mike Horn, le choix du cœur
Ce n’est pas un hasard si le choix du parrain d’Edenred 5 s’est porté sur Mike Horn. Homme d’aventure, passionné de voile, Mike Horn est approché en 1998 par Laurent Bourgnon, le père de Basile pour naviguer sur Primagaz ; de cette rencontre est née une belle amitié́ entre les deux hommes. Mike, très attaché à la famille, n’a pas caché son émotion au moment de baptiser le premier trimaran de Basile qui suit les traces de son père avec ambition et humilité. « J’ai accepté de devenir le parrain de l’Ocean Fifty Edenred 5 car cette équipe a une vraie histoire. Il doit y avoir un sens dans tout ce qu’on entreprend dans la vie. Si j’ai une règle à donner à Basile et Manu : vivez à fond la caisse, toujours ! Ce n’est pas dans sa zone de confort que l’on se sent vivant », lance Mike Horn.

« You will be wet and cold, you will be tired and have doubt. Remember. Never, Never give up ! You are made different, you strive, when others need to survive* », telle est la devise dévoilée pendant le baptême par Mike Horn pour Basile Bourgnon, et désormais inscrite dans le cockpit du bateau. Bien plus que des mots, un véritable cadeau pour le jeune marin qui a toujours puisé son inspiration dans les écrits de l’aventurier. « Mike est un exemple. Son courage, sa résilience et son goût de l’effort m’ont toujours inspiré. J’écoute ses podcasts en mer. Il m’accompagne depuis longtemps à sa façon », révèle Basile Bourgnon, très touché par l’attention de l’explorateur. « C’est une immense fierté pour moi qu’il soit le parrain de notre bateau et d’accueillir cette devise à bord ».

« Quelle émotion de participer au baptême du nouvel Ocean Fifty Edenred aux côtés de nos skippers, Basile et Emmanuel, ainsi que de Mike Horn, un parrain d’exception qui incarne à merveille les valeurs que nous souhaitons porter à travers ce projet : l’audace, la persévérance, la recherche de la performance et le goût du dépassement de soi. Cette journée était aussi l’occasion de remercier l’ensemble des équipes impliquées dans la conception et la fabrication d’Edenred 5. Les 14 mois de travail collectif, qui ont permis de donner vie à ce magnifique bateau, témoignent du génie et du savoir-faire français dans le domaine de la course au large. Soutenus par les 12 000 collaborateurs d’Edenred, Basile, Emmanuel et Edenred 5 sont désormais lancés vers la Transat Café L’Or, avec l’ambition de décrocher la victoire et de porter haut les couleurs d’Edenred », déclare Bertrand Dumazy, Président-directeur général d’Edenred.
Après la fête, place à la compétition. Le calendrier sportif démarre enfin pour le Sailing Team Edenred dès le 26 septembre avec les 24h Ultim. Une première confrontation en course en Ocean Fifty très attendue par les marins avant de poursuivre leurs entraînements pour le grand rendez-vous de cette année 2025 : La Transat Café L’Or.

*« Tu seras mouillé et tu auras froid, tu seras fatigué et tu douteras. Souviens-toi : n’abandonne jamais ! Tu es différent, tu te bats, là où d’autres doivent survivre. »

Source CP

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SailGP. Annulation de la 2e journée du Grand Prix à Saint-Tropez en raison des orages, les Anglais s’imposent

En raison des orages annoncés, les courses de la deuxième journée du ROCKWOOL France Sail Grand Prix de Saint-Tropez, prévues ce samedi 13 septembre, ont été annulées. Une mauvaise affaire pour les Français au classement général.

Dommage pour le spectacle et pour les fans de SailGP. La deuxième journée a donc été annulée en raison des conditions météo défavorables. Les Français, déjà passés à côté de leur première journée, n’auront pas l’occasion de se rattraper. Les conditions de vendredi étaient difficiles et les mauvais départs lors de trois des quatre manches n’ont pas facilité la tâche de l’équipe. Sixièmes à l’issue de ces quatre manches, les Français reculent au classement général — un coup dur après leur belle victoire en Allemagne. Emirates Great Britain SailGP Team est déclaré vainqueur du France Sail Grand Prix (10 points), devant la Nouvelle-Zélande (9 points) et l’Espagne (8 points). Une mauvaise opération pour l’équipe tricolore qui tentera de se rattraper à Genève sur le Lac Léman qui s’annonce encore plus incertain. 5e au classement général, les Français perdent 3 pts sur les Espagnols, 1 point sur les Australiens, 4 pts sur les néo-zed et 5 pts sur les Anglais à 3 Grands Prix de la fin de saison. Leur chance d’accéder à finale s’éloignent avec 11 points de retard sur le 3e au classement général même si cela reste encore possible.

Philippe Mourniac, coach de l’équipe de France SailGP, analyse la situation “ Forcément pour nous c’est une très mauvaise nouvelle. On était 6e hier soir mais toujours en vie pour aller chercher la finale aujourd’hui. Malheureusement, ça s’arrête là. Il faut imaginer qu’il y avait déjà deux ou trois bateaux qui avaient été mis à l’eau ce matin, donc tout était parti au niveau de l’ensemble de la logistique de SailGP pour lancer les courses. Finalement il y a eu une réunion météo. Il y a des orages, on sait qu’à cette période-là dans le sud, ils peuvent être très très forts et très violents.
Il y a aussi toute une logistique autour des courses. Il faut être en capacité de sortir les 12 bateaux de l’eau, démonter les 12 ailes, tout cela avec des grues, jusqu’à tard dans la nuit. Le processus logistique de démontage des bateaux …. C’est une réalité, si vraiment il y a des orages extrêmement violents comme il peut y avoir dans le sud, c’est compliqué.
Je pense que la décision a dû être vraiment difficile à prendre ce matin pour les organisateurs. Elle a fait mal à toutes les équipes, sauf pour les trois qui étaient en tête hier soir. Mais c’est comme ça, ce sont les aléas de la course.
On avait quatre Grands Prix européens devant nous. On s’était fixé un objectif d’être à minima 3 fois en finale, 4 si on pouvait. Sassnitz ça a été le cas, ça a même fini par une victoire. Ici à Saint-Tropez hier, il y avait nettement moyen de faire mieux. On n’a pas été bons sur un certain nombre de manœuvres mais on avait bien rectifié le tir et on était prêts à y aller aujourd’hui. On ne saura jamais ce qui aurait pu se passer mais l’objectif était de rentrer en finale. Maintenant, il reste deux Grands Prix européens devant nous, la Suisse dès le week-end prochain et Cadix en Espagne début octobre. Si on veut remplir notre objectif de 3 finales sur 4, il faut être en finale sur les deux prochains Grands Prix.
Comme les deux Grands Prix sont très rapprochés, on va rester tous ensemble entre Saint-Tropez et Nice, avant d’aller à Genève. On va rejoindre Antibes en vélo, puis nous resterons trois jours au CREPS pour des actions de cohésion de l’équipage. Nous allons aussi débriefer après le Grand Prix de Saint-Tropez et travailler en vue de Genève. On continue notre feuille de route“.
“Le maître mot du moment est sécurité d’abord! Au-delà des temps de courses, il y a toute une intendance à terre qui demande aux équipes techniques qui expose les hommes et les femmes qui en ont la charge : mise à l’eau, sortie d’eau, désassemblage des F50 et des structures, mise en container etc.. Si les prévisions annoncent des situations orageuses, le moment où elles vont se déclarer n’est pas certain. L’organisation SailGP a donc pris la décision difficile d’annuler les courses. C’est évidemment une déception et très frustrant de ne pas avoir pu courir aujourd’hui en conséquence. Nous aurions préféré pouvoir offrir un spectacle aussi exceptionnel que celui d’hier, avec des résultats à la hauteur de l’engouement des spectateurs de SailGP. Nous tenons à remercier chaleureusement nos partenaires ainsi que tous les fans présents ce week-end, qui ont contribué à faire de ce Grand Prix un moment fort de la saison”, conclut Bruno Dubois, Team CEO de l’équipe de France SailGP.

Julien di Biase, Directeur des Opérations SailGP, a déclaré : “La situation est prise très au sérieux par les organisateurs qui se sont laissés toutes les chances jusqu’à ce matin, avant de prendre cette décision particulièrement difficile. Les équipes de SailGP sont déçues de ne pas avoir pu offrir aux Tropéziens, aux fans présents et aux partenaires une seconde journée de courses exceptionnelle comme hier mais nous ne pouvons prendre aucun risque.”

Balayée par le Mistral, la baie de Saint-Tropez a tenu sa réputation d’écrin spectaculaire ce vendredi lors des premières confrontations du Rockwool France Sail Grand Prix. Entre les rafales et les trous d’air qui parsemaient le plan d’eau, les coups d’arrêts et les enfournements intempestifs, le F50 piloté par Quentin Delapierre et les onze autres F50 dotés de leur plus petite aile (18m), ont dû trouver le meilleur chemin vers la ligne d’arrivée. Les quatre courses du jour ont connu quatre vainqueurs différents. Mais dans ce vent très capricieux, c’est bien la régularité qui a payé. Une qualité dont ont fait preuve les équipages britanniques, néo-zélandais et espagnols, qui composent le trio de tête ce vendredi soir, à la veille du dénouement. La finale reste accessible pour les Français, auteurs d’une journée en milieu de tableau.

Les Français, passés à côté de leur première journée à domicile. Vainqueurs du dernier événement à Sassnitz (Allemagne), Quentin Delapierre et son clan avaient à cœur de poursuivre sur leur lancée. Mais ils ont été en difficulté, notamment sur les départs.

Quatre équipes différentes se sont partagé les honneurs sur la ligne d’arrivée. Les Australiens leaders du championnat ouvrent le bal dans la première course, à l’issue d’un duel avec les Britanniques. « Les conditions de navigation sont vraiment compliquées. Le vent varie sans arrêt. Parfois on a 8 nœuds, parfois 20 nœuds », commente Tom Slingsby après cette victoire inaugurale. Ce sera le seul coup d’éclat de son équipage qui va ensuite enchaîner des départs médiocres et une série de contre-performances.

La course suivante est le théâtre d’un âpre corps à corps entre Canadiens et Néo-zélandais. Les premiers réussissent un départ canon à droite de la ligne et prennent les commandes. Dans leur sillage, les Black Foils de Peter Burling maintiennent la pression et attaquent systématiquement sur le bord opposé jusqu’à prendre l’avantage au moment d’enrouler la dernière marque.

La troisième confrontation du jour célèbre la toute première victoire des Italiens depuis leur entrée dans le championnat cette année. Le quadruple champion du monde et double champion olympique de Nacra17 Ruggero Tita réalise une superbe course, menée pratiquement de bout en bout, devant des Espagnols très offensifs.

L’ultime régate a bien failli être enlevée par l’équipage allemand d’Erik Kosegarten-Heil. C’était sans compter sur le savoir-faire et l’expérience de Dylan Fletcher qui s’impose dans le dernier bord, prenant dans la foulée la tête du classement provisoire du Rockwool France Sail Grand Prix I Saint-Tropez, un point devant les Néo-Zélandais.

Sans avoir gagné une seule manche aujourd’hui, l’équipe de Diego Botin et Florian Trittel est récompensée pour sa régularité. Los Gallos, qui ont déjà remporté deux Sail Grand Prix cette saison, prennent la troisième place provisoire.

Ils ont dit :

Hannah Mills, stratégiste Emirates GBR : « On prenait de bonnes décisions mais immédiatement après, ce n’était plus du tout le cas, car le vent changeait tout le temps. Il y avait des bascules de 60 degrés, des différences de vitesse de plus de 10 nœuds pour le bateau… Très compliqué de bien mener le F50 sur le parcours et de tactiquer dans ces conditions. Il a fallu faire des manœuvres de dernière minute pour enrouler les marques. Et sur le départ, il y avait de telles différence de pression qu’il était très difficile de bien construire sa vitesse pour s’élancer sur la ligne »

Peter Burling, pilote de Black Foils, NZL : « Nous avons un peu travaillé sur nos départs ces derniers temps et nous sommes très satisfaits de la manière dont ça s’est passé aujourd’hui pour nous sur les trois premières manches. Mais c’était une journée de navigation erratique ! Notre objectif était juste d’essayer de mettre le plus de concurrents possible dans notre tableau arrière et de naviguer proprement. »

Diego Botin, pilote de Los Gallos, ESP : « La zone de départ était particulièrement complexe aujourd’hui. Plusieurs bateaux se sont retrouvés arrêtés au moment de s’élancer sur la ligne. On a réussi trois bons départs, mais pas le quatrième. De nombreuses équipes ont eu ce problème. Sans entraînement hier et avec les conditions que nous avons eues aujourd’hui, on peut dire qu’on a bien navigué. On va essayer de continuer sur notre lancée demain. On a eu quelques croisements un peu chauds avec d’autres bateaux, mais c’est un peu normal dans ces conditions. C’était parfois limite, mais c’est aussi très amusant ».

Ruggero Tita, pilote de Red Bull Italy : « On est super contents. L’équipage a fait un boulot fantastique. On peut être fiers de ce que l’on a fait sur cette course victorieuse. Même si dans la journée, on a connu des hauts et des bas, réalisé de bons et de mauvais départs. Dans la première course, nous avons eu un problème technique (qui les a obligés à abandonner, à l’instar des Américains et des Brésiliens dans les manches suivantes) qui a été résolu. C’était une journée piégeuse, mais c’est super d’être ici et de naviguer sur mer plate avec ce mistral ».

Quentin Delapierre, pilote de France SailGP Team : « Nous ne sommes pas dans le rythme. Je n’ai pas réussi à prendre l’avantage sur les départs, à être en phase. Le dernier n’était vraiment pas bon. La troisième manche, nous avons été en tête et nous terminons finalement quatrième, peut-être sur un mauvais choix de marque à passer. Nous allons analyser ça ce soir. Malgré tout, on n’est pas si mal au classement général et la finale est toujours accessible. Je pense que globalement, on a eu des difficultés à se mettre dans le rythme et un petit manque de réussite aussi. Demain, la météo annonce un temps orageux, il faudra être opportuniste. »

Rockwool France SaIl Grand Prix I Saint-Tropez
Classement général provisoire après 4 courses

1- Emirates Great Britain / Dylan Fletcher, 31 points
2 -BLACK FOILS New Zealand / Peter Burling, 30 pts
3- LOS GALLOS Spain / Diego Botin, 25 pts
4- Germany by Deutsche Bank / Erik Heil, 22 pts
5- BONDS Flying Roos Australia / Tom Slingsby, 19 pts
6- France / Quentin Delapierre, 19 pts
7- DEN ROCKWOOL Racing / Nicolai Sehested, 17 pts
8- Mubadala Brazil / Martine Grael, 16 pts
9- Red Bull Italy / Ruggero Tita, 15 pts
10- NorthStar Canada / Giles Scott, 12 pts
11- United States /Taylor Canfield, 9 pts
12- Switzerland / Sébastien Schneiter, 5 pts

Classement Rolex SailGP Championship après 8 Sail Grand Prix (avant Saint-Tropez)

1-Bonds Flying Roos Australia / Tom Slingsby – 61 points
2-New Zealand / Peter Burling – 61 points
3- Emirates Great Britain / Dylan Fletcher – 58 points
4-Spain / Diego Botin – 56 points
5-France / Quentin Delapierre – 47 points
6-Canada / Giles Scott – 44 points
7-Switzerland / Sébastien Schneiter – 30 points
8- Rockwool Denmark / Nicolai Sehested – 22 points
9-Red Bull Italy / Ruggero Tita – 20 points
10- Mudabala Brazil / Martine Grael – 11 points
11- Germany Deutsche Bank / Erik Heil – 6 points
12- United States / Taylor Canfield – 8 points

Rolex SailGP Championship
Classement après 9 Sail Grand Prix (après Saint-Tropez)


1- BLACK FOILS New Zealand / Peter Burling, 70 pts
2- Emirates Great Britain / Dylan Fletcher, 68 points
3- BONDS Flying Roos Australia / Tom Slingsby, 67 pts
4- LOS GALLOS Spain / Diego Botin, 64 pts
5- France / Quentin Delapierre, 52 pts
6- NorthStar Canada / Giles Scott, 45 pt
7- Switzerland / Sébastien Schneiter – 30 points
8- Rockwool Denmark / Nicolai Sehested – 26 points
9- Red Bull Italy / Ruggero Tita – 22 points
10- Mudabala Brazil / Martine Grael – 14 points
11- Germany Deutsche Bank / Erik Heil – 13 points
12- United States / Taylor Canfield –  – 8 points

ROLEX SAILGP CHAMPIONSHIP – CALENDRIER SAISON 2025

  • 23-24 novembre 2024 // Emirates Dubai Sail Grand Prix, presented by P&O Marinas
  • 18-19 janvier 2025 // ITM New Zealand Sail Grand Prix | Auckland
  • 8-9 février 2025 // KPMG Australia Sail Grand Prix | Sydney
  • 15-16 mars 2025// Rolex Los Angeles Sail Grand Prix
  • 22-23 mars 2025 // Oracle San Francisco Sail Grand Prix
  • 7-8 juin 2025 // Mubadala New York Sail Grand Prix
  • 19-20 juillet 2025 // Emirates Great Britain Sail Grand Prix | Portsmouth
  • 16-17 aout 2025 // Germany Sail Grand Prix | Sassnitz
  • 12-13 septembre 2025 // ROCKWOOL France Sail Grand Prix | Saint-Tropez
  • 20-21 septembre 2025 // Rolex Switzerland Sail Grand Prix | Geneva
  • 4-5 octobre 2025 // Spain Sail Grand Prix | Andalucía – Cádiz
  • 28-29 novembre 2025 // Mubadala Abu Dhabi Sail Grand Prix presented by Abu Dhabi Sports Council CONTACTS FRANCE SAILGP

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Class40. Cédric Chateau et Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran) victorieux sur la 40’ Malouine

D’abord reportée puis raccourcie en raison de conditions météo musclées, la course off-shore de la 5e édition de la 40’ Malouine – La Trinquette s’est finalement élancée ce vendredi 12 septembre à 10 heures de Saint-Malo, sur un tracé de 85 milles reliant Chausey, les Minquiers et le Grand Léjon, en baie de Saint-Brieuc. Après près de dix heures d’un scénario aussi instable qu’haletant, la victoire est revenue au duo Cédric Chateau – Guillaume Pirouelle (Seafrigo – Sogestran), devant Quentin Le Nabour – Thierry Chabagny (Bleu Blanc Planète Location) et Thimoté Polet – Pierrick Letouzé (Zeiss). Les trois équipages ont coupé la ligne en moins de six minutes d’écart, reflet d’un peloton particulièrement resserré où les dix premiers sont arrivés en l’espace de vingt minutes à peine.

Une victoire au terme d’un scénario instable et indécis

« C’était très sympa, mais aussi plein de rebondissements », confiait à l’arrivée Cédric Chateau. Le skipper de Seafrigo – Sogestran, finalement vainqueur, reconnaissait avoir « fait un peu le yo-yo au classement, oscillant de la première à la cinquième place selon les variations du vent », avant de reprendre la main sur la course. « C’était incroyablement instable, avec des bascules jusqu’à 90 degrés, un truc de dingue ! On a eu notre lot de réussite et de malchance, comme tout le monde. Il suffisait de se décaler un peu trop pour perdre beaucoup de terrain. » La régate s’est tendue dans les derniers milles, lorsque le vent est revenu par l’arrière et a ramené le gros de la flotte à hauteur du phare du Grand Jardin, à l’entrée du chenal de Saint-Malo. « On a eu peur qu’un groupe de trois à cinq bateaux, arrivant avec plus de pression, nous passe dessus. Ça a mis un petit coup de chaud, mais on a réussi à redécoller et à tenir », raconte le marin normand. Toujours placés dans les avant-postes, lui et Guillaume Pirouelle ont su conserver leur avantage et se sont imposés d’un souffle, avec moins d’une minute d’avance sur leur dauphin, dans un peloton resté très compact. « C’est une belle victoire, et à un mois de la Transat Café L’Or, ça fait beaucoup de bien », concluait le skipper.

Des poursuivants rassurés et motivés avant la Transat

Deuxièmes, Quentin Le Nabour et Thierry Chabagny ont eux aussi salué « un match incroyable » : « On a fait une belle première partie de parcours, bord à bord avec nos concurrents, un coup à eux, un coup à nous. Après le passage du Grand Léjon, une petite erreur et un peu de malchance les ont laissés s’échapper. Mais on a réussi à contenir le reste de la flotte, qui est revenue très fort dans les dernières longueurs, donc on est satisfaits », analysait le skipper de Bleu Blanc Planète Location. « Thierry a fait un super travail tactique entre les nuages et les grains. On a bien joué les oscillations de vent. Il nous a manqué le dernier petit coup, mais ça reste une belle performance et une vraie source de motivation », a-t-il ajouté, convaincu par le potentiel et de la vitesse de son bateau : « On a encore navigué avec les vieilles voiles, il nous en donc reste sous le pied pour aller plus vite. » Troisièmes, Thimoté Polet et Pierrick Letouzé (Zeiss) complètent le podium avec le même enthousiasme. « C’était super. On était contents de s’être entraînés la veille, ça nous a mis dans le bain. On a pris un excellent départ et on a su composer avec les variations du vent. À la dernière marque, on faisait partie du trio de tête avec un peu d’avance, mais le vent est revenu de l’arrière et a ramené toute la flotte. On s’est retrouvés sur une nouvelle ligne de départ ! Heureusement, on a été rapides et efficaces, et ça a payé », expliquait Polet. Le Havrais retient surtout une belle satisfaction : « C’est un nouveau bateau, on est montés en puissance toute l’année. On se sent mieux préparés et plus confiants qu’il y a deux ans. Avec Pierrick, on forme un bon duo et avec un équipage encore jeune, on continue d’apprendre. On est vraiment contents, parce que ça marche bien. » Après cette répétition grandeur nature en vue de la Route du Café, la 40’ Malouine – La Trinquette se poursuivra ce week-end avec le Trophée Lodigroup. Disputé en équipage dans la baie de Saint-Malo, ce second volet promet encore de belles régates et viendra conclure l’édition 2025 en offrant un nouveau spectacle au public malouin.

Source CP

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Solitaire. Report à lundi du départ de la 2e étape à 19h !

Photo Thomas Campion

Initialement prévu dimanche 14 septembre à 13h au large de la Baie de Morlaix, le départ de la deuxième étape en direction de Vigo en Espagne est décalé à lundi. Les conditions météorologiques perturbées avec le passage dimanche d’un front actif au large de la Bretagne ne permettent pas d’envoyer, en toute sécurité, la flotte des 34 Figaro Bénéteau 3. Yann Chateau, directeur de course, a donc décidé le report du départ mais la porte pour arriver dans le golfe de Gascogne avant le passage d’une nouvelle dépression s’annonce assez serrée.

« Nous ne sommes pas vraiment gâtés par la météo depuis le départ de La Solitaire avec des trains de dépressions qui passent en Atlantique Nord. Nous avons déjà dû adapter la première étape. Ce qui n’a rien enlevé, il me semble, au côté sportif de ce parcours. Et là, nous devons, de nouveau, réussir à composer avec la météo. On a une dépression qui passe sur la journée de dimanche avec des vents forts et un état de mer avec des vagues de plus de 5 mètres ou aux alentours de 5 mètres en mer d’Iroise et dans le nord du golfe de Gascogne. Ces conditions sont vraiment compliquées pour partir en toute sécurité ».

Avec un départ décalé d’une journée – l’heure de départ n’ayant pas encore été définie – le parcours officiel de cette deuxième étape va subir quelques ajustements.
« Le fait de décaler le départ nous a obligés à anticiper aussi un peu la suite. On a une dernière étape qui est très longue. On se doit d’arriver à Vigo au plus vite afin d’avoir un temps de repos des marins qui soit optimal et pouvoir repartir le dimanche pour la dernière étape. Donc effectivement, le parcours est modifié. Ce sera un parcours en direct vers Vigo, en direct sur le papier parce qu’en réalité, la trace des marins sera bien différente d’une ligne droite. Il y aura plusieurs chemins ».
Après le contournement de la pointe de la Bretagne, c’est en direction du Cap Finisterre que les solitaires se dirigeront. Le crochet par la marque de passage des Birvideaux entre l’île de Groix et Belle-île a été supprimé.

Un horaire de départ à affiner
« Le nouveau départ est prévu lundi. Pour l’instant, nous n’avons pas fixé d’horaire parce que le créneau de passage est assez court. On a une dépression dimanche qui va s’évacuer assez rapidement dans la journée de lundi mais qui va laisser un état de mer assez fort. Et nous avons une autre dépression qui arrive, mercredi. Le but est de réussir à affiner un horaire de départ qui permette de partir avec des conditions pas trop fortes, maniables – mais qui seront quand même bien engagées – et de partir suffisamment tôt pour passer avant la dépression de mercredi », analyse Yann Chateau.

  • Thierry Levayer, n’ayant pas pu réparer à temps pour s’engager sereinement sur cette étape, il a décidé de ne pas participer à cette édition 2025 de La Solitaire du Figaro Paprec.
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