Après un départ tonique de la TRANSAT CAFÉ L’OR au Havre et un début de course marqué par un vent fort et une mer formée, l’équipage de Viabilis Océans a signalé, peu avant 2h du matin, à son équipe technique la casse de la grand-voile. Au moment de l’incident, Baptiste Hulin et Thomas Rouxel évoluaient dans le groupe de tête.
En accord avec la direction de course de la Transat Café L’Or Le Havre – Normandie, les deux marins ont décidé de se dérouter vers un port du Nord Bretagne pour y effectuer une escale technique. L’équipe les y attendra afin d’évaluer la situation. Tous sont mobilisés afin de reprendre la course au plus vite. Conformément aux règles de classe et de course, l’escale imposera un arrêt minimum de quatre heures avant de pouvoir reprendre la route vers la Martinique.
Transat Café l’Or. Escale Technique pour l’Ocean Fifty Viabilis, casse de la grand-voile
Mini Transat. Bon départ dans des conditions très légères
C’est dans 5 noeuds de vent sur le plan d’eau à la Palma que les 89 concurrents de la Mini Transat La Boulangère se sont élancés pour leur traversée de l’Atlantique à bord de leur Mini 6.50. le premier arrivé gagnera la course après l’annulation de la première étape.
Les favoris sont partis au bateau viseur, tribord de la ligne. Alexandre Demange, Amaury Guérin, Romain Marie choisissent la même option et partent vite.
Après 2 heures de course, Benoit Marie, grand favori à bord de son Proto Nicomatic Petit Bateau (1067) a pris la tête de la flotte alors que Denis Bagci sur le 968 – Sommez Global est en tête en série.



Le départ de la deuxième étape de La Boulangère Mini Transat a été donné ce samedi à 15h00 (heure locale) depuis Santa Cruz de La Palma, sous un grand ciel bleu et dans un vent très léger, tout juste suffisant pour libérer les skippers. Dès les premières secondes, plusieurs favoris ont franchi la ligne à proximité du bateau viseur. Benoit Marie, Amaury Guerin, Alexandre Demange, Matéo Lavauzelle sont partis groupés avant de virer de bord pour aller chercher un peu plus de pression au pied des falaises. Après deux heures de course, c’est Benoit Marie qui emmène la flotte devant Julien Letissier et Mathis Bourgnon. L’Allemand Jan-Hendrik Lenz est en tête dans la catégorie série.
Une parenthèse inoubliable à La Palma
Ce départ marque la fin d’une escale inoubliable à La Palma. Pendant plus de trois semaines, les marins ont partagé leurs journées entre réparations, balades et moments de convivialité, tissant des liens forts avant la grande traversée. « C’est une grande famille cette classe, c’est assez incroyable. Nous avons un lien très fort et une vraie fraternité entre nous », confiait Matthieu Faivre (983 – La Fabuleuse Armada) avant le départ.
Même sentiment pour Marie Chaussade (892 – Ganesh) qui repart dit repartir avec 89 copains : « Ça fait deux ans et demi qu’on se prépare, donc on y est. C’est une émotion très joyeuse. J’ai hâte d’être en Guadeloupe pour retrouver les copains. C’est ça, l’esprit de promo, c’est génial. »
Une traversée symbole d’accomplissement
Pour beaucoup, cette deuxième étape marque l’aboutissement de plusieurs années d’efforts. « Après quatre ans de rêve et deux ans de préparation, me voilà enfin ici », expliquait Naho Takahara (998 – Seven X Seven), émue au moment de larguer les amarres. Même émotion chez Julien Matha (429 – X-FLR6) : « Tout a commencé avec une amie. Elle m’a dit : “il faut vivre ses rêves”, et cela a mis le feu aux poudres. Ce projet Mini a pris dans ma vie une place 10 000 fois plus importante que prévu, mais c’est une tranche de vie incroyable. »
Le cap sur les Antilles
Les premiers milles s’annoncent calmes, dans un vent discret qui devrait se renforcer au fil de la descente vers le sud. « On va avoir une mise en jambe tranquille aujourd’hui », annonçait Julien Letissier (1069 – Frérots Blanchet) avant de quitter le ponton.
Les solitaires devraient rapidement retrouver les alizés et profiter de conditions plus établies pour rallier les Antilles. « Il faut y aller ! Ça va être un départ très lent mais après, ça va être top. Je suis bien sur mon bateau donc j’ai vraiment hâte d’y aller », confiait Benoît Marie (1067 – Nicomatic Petit Bateau), confiant dans sa machine et ses capacités.
Une aventure humaine et océanique
Pour tous, cette traversée de plus de 2700 milles est bien plus qu’une course. C’est une aventure intime, une expérience totale entre rêve, dépassement et liberté.
« Être au départ des Canaries pour traverser l’Atlantique, c’est déjà un sacré aboutissement », résumait Martin Brochard (955 – Martin d’eau douce) qui a fait bien du chemin depuis ses premiers bords sur un lac près de Tours.
Dans les prochaines semaines, l’Atlantique sera leur terrain de jeu, leur horizon et, pour beaucoup, le symbole d’un rêve devenu réalité.
Transat Café l’Or. Bon départ des Ocean Fifty

Les dix Ocean Fifty avaient rendez-vous avec le large dès aujourd’hui pour un départ anticipé mais musclé, donné à 16h30. Leur entame de course ne sera pas de tout repos et un large public se pressait sur les quais ensoleillés du Havre en début d’après-midi pour les derniers au revoir.
Il y avait du monde et de l’émotion autour du Bassin Paul Vatine pour saluer les dix Ocean Fifty à 13 heures aujourd’hui. Le soleil éclatant donnait un côté un peu irréel à cette échappée des vingt funambules, pas mécontents du filet de sécurité de 24 heures obtenu auprès la Direction de course de la TRANSAT CAFE L’OR. « Le fait d’avancer le départ rassure tout le monde. Les prévisions de demain n’étaient pas très raisonnables pour nos bateaux mais la première nuit va quand même être velue » disait Basile Bourgnon qui découvre le large en Ocean Fifty.
Comme le co-skipper d’Edenred 5, ils sont nombreux les bizuths du multicoque à s’élancer dans cette classe. Pour dix des vingt marins, cette transat est une première en multicoque et les connaisseurs, famille ou copains, ne s’y trompent pas. Justine Mettraux est venue embrasser sa soeur Elodie Jane (UpWind by Mer Concept), Gildas Morvan suit des yeux Gaston, son champion de fils qui s’élance avec Pierre Quiroga sur Wewise et on croise aussi Loïs Berrehar et Tom Laperche venus encourager leurs camarades d’écurie.
30 noeuds dans les rafales
À 13 heures pétantes, c’est Lazare X Hellio de Tanguy Le Turquais et Erwan Le Draoulec qui ouvrait le ballet des départs. Le trimaran rose se faufilait vers le bassin de l’Eure où sont amarrés les ULTIM et où le public découvrait en arrière plan l’imposant Artemis, voilier cargo de 81 mètres arrivé vendredi au Havre. Quelques minutes plus tard, les Ocean Fifty rentraient dans le vif du sujet pour rejoindre la zone de départ, mouillée à 3 milles dans le Nord-ouest du cap de la Hève.
Avec 1,5 mètre de houle, et un vent de 20 nœuds qui forcissait pour atteindre 30 dans les rafales au moment de lancer la procédure, c’est sous grand voile à 1 ou deux ris et petit foc que s’élançaient les dix multicoques. Tous avaient pris un peu de marge, pour ne pas voler ce départ anticipé. Lazare x Hellio et Wewise étaient les plus prompts à s’élancer dans une lumière dorée et de gros cumulonimbus à l’horizon, témoins d’une activité soutenue de l’atmosphère. C’est bien sous tension que les Ocean Fifty s’apprêtent à trouver la meilleure trajectoire en Manche, cette nuit, n’espérant un répit qu’à partir de dimanche soir au large du golfe de Gascogne.





Mini Transat. Le grand saut : le premier arrivé a gagné !
Depuis 48 heures, la Marina de Santa Cruz de La Palma a vibré de cette atmosphère si particulière qui accompagne les grands départs. C’est ce samedi 16h que les 89 concurrent s’élancent pour l’unique étape de la Boulangère Mini Transat.
La Mini Transat, ce sont les candidats à la grande aventure qui en parlent le mieux… Sur le départ de cette étape « avec un grand E puisque c’est sur celle-ci que tout repose ! », Thaïs Le Cam (1068 – Frérots AD) exprime bien sur ses réseaux toute l’essence de ce défi océanique – « une ode à la simplicité qui te ramène à l’essentiel ». Elle en décrit aussi les enjeux – « le suspense est à son comble. Les compteurs à zéro ! » – alors qu’elle s’apprête, pour sa deuxième participation, à disputer une course avec de solides ambitions sportives dans la catégorie des protos.
« Comme une grande première »
« Franchement, j’ai envie de partir en mer. Dans des conditions qui ne sont pas hyper simples au début, il y aura de la stratégie. Mais je me sens bien sur mon bateau. Il est prêt. Et je suis en pleine forme après une escale qui m’a permis de faire beaucoup de sport », confie Alicia De Pfyffer (1051-Wallabys). La navigatrice suisse qui cumule les traversées ne cache pas la pointe de trac qui s’invite pour cette nouvelle transat en solitaire version Mini Transat, se disputant sans aucun contact direct avec la terre. « C’est comme une grande première avec beaucoup de questions qui te passent dans la tête… À chaque traversée que j’ai faite, je me suis projetée, me demandant comment je me sentirais toute seule sur mon petit bateau. »
« C’est un grand saut dans l’inconnu, qui me tente depuis longtemps. Je vais découvrir des systèmes météo que je n’ai jamais rencontrés, à part dans les livres », confie Quentin Mocudet (986 – Saveurs et Délices) « Et l’échiquier n’est pas si clair à lire. En mer, on aura encore moins d’informations », ajoute celui qui a désormais digéré l’annulation de la première étape qu’il avait pourtant menée avec engagement et réussite dans des conditions musclées. « J’étais en bonne position pour assurer une place sur le podium. Mais je ne n’étais pas premier non plus. Je gagne donc une nouvelle chance de gagner. »
Dernier briefing, ultimes conseils
Devant les 89 étraves des 6.50 : 2 613 milles théoriques pour rallier la Guadeloupe sur un parcours d’abord rythmé par le passage d’une marque virtuelle à laisser à tribord dans le sud de l’archipel canarien, sur l’Atlantique perturbé par les dépressions automnales le traversant d’Ouest en Est. « On a mis un waypoint supplémentaire à une centaine de milles dans le sud pour éviter que certains partent trop au nord comme certains routages le suggèrent, avec le risque de se retrouver au près dans 30 nœuds de vent », détaille Denis Hugues. « Je n’ai pas envie de devoir envoyer les bateaux accompagnateurs là-dedans. Cela reste un tout, et le plus important, c’est de sécuriser l’ensemble du dispositif ».
Le temps d’un dernier briefing ce vendredi après-midi, le directeur de course a pu livrer d’importantes recommandations. « Mon premier conseil, c’est de s’attacher et de le rester tout le temps ! Et de faire attention aux grains, de surveiller les nuages pour anticiper ce qui t’arrive dessus », ajoute celui qui orchestre la partie maritime des 89 minis voiliers. Demain à 15 heures, la flotte larguera les amarres dans des vents très légers, avec une première difficulté à gérer : les célèbres dévents canariens.
« On piétine de retourner en compet’ », indique Adrien Marchandise (754-MiniLab), skipper d’un foiler, véritable laboratoire flottant pour tester des innovations à valeur environnementale. Le skipper-ingénieur se prépare néanmoins à passer plus de jours en mer que prévu « On va avoir du vent relativement léger ou médium, ce n’est pas si mal. J’espère que les foils vont être utiles. J’ai chargé un peu plus de bouquins dans la liseuse, un peu plus de musique dans le MP3, et un plus de victuailles. Le début s’annonce ultra-light. Je pense qu’on a 36 heures de méga pétole pour aller chercher le waypoint. »
Quid des alizés ?
Puis viendra alors la promesse de toucher les vents d’alizé. « Ils ont l’air plutôt établis, sur une régime de 15-20 nœuds, mais ça peut vite monter à 30 nœuds avec des franches bascules, et d’inévitables lignes de grains », avertit Denis Hugues qui envisage une traversée de 10-11 jours pour le plus rapide d’entre-eux : le 1067-Nicomatic-Petit Bateau de Benoît Marie. D’autant que le skipper du mini foiler capable de surpasser les meilleures projections de vitesse, jeune papa d’un nouveau né, pourrait avoir des ailes pour avaler l’Atlantique à grandes enjambées. Cette Boulangère Mini Transat 2025 lui permettra-t-elle d’affoler les compteurs ? Réponse sur les chemins qui mènent en Guadeloupe et balisent une aventure humaine XXL pour les 89 skippers au saut de ce grand départ…
Les mots de skippers
Hiroky Nakayama (1034 – Clochette) : « C’est un défi pour moi ! »
« Je fais cette course car j’aime l’aventure. Je n’étais pas très content de ma course mais je sais faire avec. Il n’y a pas le choix ! J’ai eu de la casse comme le bout dehors, que j’ai changé. J’ai aussi cassé mon spi medium. Maintenant, tout est réparé donc je suis impatient de prendre le départ. C’est un défi pour moi de partir sur cette traversée. J’ai débuté la voile il y a quatre ans. J’ai pratiqué deux ans au Japon et deux ans en France. Je partais de rien. J’ai suivi le Vendée Globe en 2020 / 2021. Kojiro Shiraishi, le skipper japonais était engagé. Je l’ai suivi à la télé et j’ai trouvé ça très cool. Je me suis dit : je veux le faire ! J’ai d’abord regardé les budgets du Vendée Globe mais c’était beaucoup trop cher ! Alors, j’ai décidé de faire la Mini Transat et j’espère passer en Class40 ensuite. Au Japon Kojiro Shiraishi est une légende. Il inspire beaucoup de monde. »
Juliette Bataille (800-Métier Interim) : « Ce ne sera pas facile, mais je suis préparée pour »
« C’est une traversée de l’Atlantique, mais c’est juste un peu plus long que d’habitude. On est prêts pour cette traversée. On a fait beaucoup de milles sur ces bateaux, on sait réparer ce qui peut casser. Je ne dis pas que ce sera facile, mais je suis préparée pour ça.
Je ne suis pas très rapide dans le vent fort, je ne tire pas le maximum du bateau. J’aborde donc l’étape avec prudence. Si j’ai de bonnes conditions, je donnerai tout, mais si c’est fort, je jouerai la prudence avant tout. »
Loïc Guyader (1055 – Kirby) : « La bonne surprise de vivre un beau volet aventure »
« La première étape a été un peu particulière. J’ai abimé le bateau assez rapidement, surtout mon spi medium. J’ai basculé assez rapidement en me disant que ça n’était pas l’étape que j’aurais rêvé faire en termes de performance. Heureusement, j’ai eu la bonne surprise de l’annulation de la course qui a permis de remettre les compteurs à zéro et de vivre un beau volet aventure. C’est quand même bien sympa. J’étais soulagé et cela fait partie du côté mythique de cette course. Il se passe toujours des petits trucs et maintenant on espère qu’on a eu notre dose et qu’on peut filer vers la Guadeloupe. Ça va être chouette, on traverse l’Atlantique. »
Arthur Cabié (993 – Rastapopoulos) : « Se remettre dans l’idée de la compétition »
« Il faut se remettre dans l’idée de la compétition (…) Sur la première étape, j’ai eu un peu de mal à gérer la prise de risque. Je me suis dit que ce serait dommage de tout casser dès le départ. Il faut savoir jauger où l’on met le curseur entre la prise de risque et la performance. On a beaucoup travaillé pendant les 48 premières heures, et après, ça allait mieux : j’ai repris plaisir à faire de la régate.
Après l’annulation, le passage en mode aventure a été intéressant. On se rend compte qu’on fait un sport dangereux. Faire une arrivée tous ensemble, dans un port qu’on ne connaît pas, de nuit, dans le brouillard et à la voile, c’est une expérience dont je me rappellerai toute ma vie. »
Transat Café L’OR. Armel Le Cléac’h : « Des conditions assez engagées pour le départ ! »
Les skippers du Maxi Banque Populaire XI vont affronter des conditions musclées avant une première nuit très exigeante. À la sortie du dernier briefing météo, Armel Le Cléac’h évoque ses premières heures de course où la concentration devra être maximale.
« Ce sont des conditions assez engagées. À cette époque-là de l’année, on sait qu’il y a de fortes probabilités d’avoir du vent d’Ouest. Il va y avoir du vent en début de nuit, jusqu’à 35 nœuds avec des rafales à 40 nœuds. Ce sont des conditions que l’on a déjà rencontrées avec le bateau, on a l’habitude de gérer ça. Ce qui compte, c’est de ne pas faire de bêtise en sortie de Manche. Ensuite, nous pourrons rentrer dans la course à 100% à partir de Ouessant où les conditions vont s’améliorer nettement. Il va y avoir du rythme dès le début ! »
« Au départ, on sait avec Sébastien qu’il faudra être très vigilant. Les premières heures vont être toniques, d’autant qu’il faudra composer avec le trafic, les zones interdites à respecter, les cargos, les bateaux de pêche… On va partir à pleine vitesse. Nous serons rapidement à 40 nœuds. On va tout de suite être dans le grand bain. Il faudra être concentré à 200% ! »
« Après Ouessant, il va y avoir du jeu. La traversée du Golfe de Gascogne sera assez rapide avant le passage d’une dorsale qui devrait se faire en début de soirée du lundi avec pas mal de changements de voile. Ensuite, nous aurons à traverser une dépression au large du Portugal et qui impliquera là aussi beaucoup de manœuvres. Nous aurons 48 heures physiques en matière de rythme avant de profiter de conditions plus stables qui vont nous permettre de dérouler une route vers le Sud. Il peut y avoir des enjeux en termes de stratégie susceptibles d’engendrer des écarts rapidement. Ça risque de partir par devant, il ne faudra pas rater le train ! »
Transat Café l’Or. Les Italiens à l’assaut de la course au large française
Ils sont huit skippers italiens au départ de la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie. Ils ont présenté à la presse leur participation à cette course transatlantique en double: une présence collective qui marque un tournant pour la course au large d’Italie, un mouvement en pleine croissance, qui allie talent, vision et esprit d’équipe.
Jamais auparavant autant de navigateurs italiens n’avaient partagé la ligne de départ d’une grande transatlantique en double : un succès qui fait de l’Italie, après la France, la nation la plus représentée dans cette édition. C’est un témoignage concret de la croissance de la course au large italienne, qui consolide son rôle dans le gotha de la course au large, grâce à des équipes structurées, des sponsors de premier plan et à l’intérêt croissant des entreprises, des médias et des centres de recherche. Un signal qui va au-delà du sport : plus de bateaux italiens sur l’océan signifie plus de visibilité, plus de continuité et plus d’inspiration pour les nouvelles générations de navigateurs. L’Italie redevient protagoniste non seulement par des exploits individuels, mais par une présence collective, solide et reconnaissable.
Les huit skippers au départ de la course représentent toutes les facettes de la voile océanique contemporaine. Dans la catégorie IMOCA 60, la plus technologique et la plus proche de l’esprit du Vendée Globe, seront en compétition Ambrogio Beccaria, aux côtés de Thomas Ruyant sur Allagrande Mapei, et Francesca Clapcich, en double avec Will Harris à bord de 11th Hour Racing. Deux équipes de haut niveau, qui combinent expérience internationale et vision italienne dans un contexte de très haute compétitivité.
Dans les Class40, la classe la plus nombreuse et la plus disputée, la flotte italienne sera composée de Luca Rosetti, avec Matteo Sericano, à la barre de Maccaferri Futura; Andrea Fornaro, en double avec Alessandro Torresani sur Influence 2, Pietro Luciani, co-skipper de William Mathelin-Moreaux sur Les Invincibles; et Alberto Riva, co-skipper de Benoît Sineau sur Ekinox.
LES DÉCLARATIONS
Ambrogio Beccaria (Allagrande Mapei) , a souligné que cette édition représente un tournant pour la voile italienne : « Nous sommes des navigateurs au large, nous sommes des électrons libres. Si la Classe Mini a été le point de départ pour beaucoup d’entre nous, aujourd’hui nous nous retrouvons ensemble, chacun avec son propre bateau et son propre projet, mais unis par le désir de créer un récit collectif. Je crois que c’est une étape importante pour l’avenir de la course au large italienne : nous unir, collaborer et faire connaître la valeur et la passion qui animent ce sport dans notre pays. »
Francesca Clapcich (11th Hour Racing), a exprimé sa fierté de faire partie d’un groupe italien aussi large et compétitif : « Je suis heureuse de voir autant de skippers italiens au départ d’une course importante et historique pour la course au large . Ces dernières années, nos navigateurs ont démontré leur valeur et donnent enfin du fil à retordre à la concurrence française traditionnelle. Pour moi, bien sûr, c’est un grand honneur de présenter mon projet et d’affronter ma première course sous les couleurs de 11th Hour Racing. Parmi les concurrents directs, nous aurons Bogi, et je suis fière de pouvoir rivaliser avec lui. Je souhaite bonne chance à tous les marins italiens de la Class40 qui partent. Nous espérons boire un coup tous ensemble en Martinique, célébrant non seulement un bon résultat, mais surtout une magnifique expérience partagée. »
Luca Rosetti (Maccaferri Futura), a souligné la dimension collective de cette nouvelle saison de la voile océanique : « Nous vivons un moment historique pour la voile océanique italienne, tant par la quantité que par la qualité des projets. Le nôtre, comme beaucoup d’autres, bénéficie du travail d’entreprises de la filière italienne : un réseau de chantiers navals, de designers et de techniciens qui grandit et s’affirme au niveau international. La vague italienne est désormais une réalité et je suis fier d’en faire partie avec Maccaferri Futura. Je tiens à remercier Maccaferri d’avoir cru en ce projet et pour son soutien concret à un défi qui va au-delà du sport, car il parle de passion, de compétence et de durabilité. »
Matteo Sericano (co-skipper de Maccaferri Futura) a mis en avant la motivation et la cohésion du groupe italien en vue de la traversée : « J’ai un lien particulier avec Le Havre : c’est sur ces quais qu’en 2017 j’ai décidé d’entreprendre ma route vers l’océan. Avec Luca, nous abordons ce rendez-vous avec des certitudes positives : Maccaferri Futura est un bateau bien équipé et nous avons démontré que nous savions tenir le rythme même face aux meilleurs. De plus, depuis quelques années, nous, les Italiens, avons apporté quelque chose de nouveau dans la course au large, en termes d’approche et de manière de naviguer, et nous sentons aujourd’hui qu’il y a un grand respect pour cette “vague océanique azzurra” et pour sa capacité à faire équipe. »
Andrea Fornaro (Influence 2), a décrit la croissance du mouvement et la force d’une génération prête à se confronter aux meilleurs : « Le 26 octobre, nous partons pour cette Transat Café L’Or, c’est ma deuxième Transat en double. Je suis très excité et j’ai hâte de quitter le port du Havre car je sais que ce sera une très belle course, amusante, pleine d’action, avec de nombreux jours en mer à essayer de pousser notre bateau au maximum. C’est pour moi l’apogée de la course au large. Le niveau est très élevé, les équipages sont tous très bien préparés, ce sera donc un défi amusant et extrêmement stimulant, ainsi qu’un enrichissement à la fois technique et humain, comme toujours. »
Pietro Luciani (Les Invincibles), a souligné l’importance du travail d’équipe et de la contribution italienne à la classe Class40 : « Il y a deux ans, nous nous présentions à cette course avec de nombreux projets italiens de très haut niveau. Aujourd’hui, nous pouvons dire que ce n’était pas un feu de paille : il y a des navigateurs, des entreprises et des armateurs italiens qui croient en la voile océanique. Il est temps de nous demander ce qui manque pour que la course au large italienne assume, même chez nous, le rôle qu’elle a en France. J’espère que les responsables de la voile dans notre pays encourageront une discussion sérieuse : nous pouvons et devons viser beaucoup plus. »
Alberto Riva (Ekinox), a rappelé que la participation d’un si grand nombre de skippers italiens représente un signal concret de la solidité du mouvement : « Je suis heureux de partager mon retour à l’océan avec les autres marins italiens de la Vague Océanique réunis aujourd’hui au Havre. Pour moi, revenir participer à cette course mythique est très important. Il y a deux ans, à cause d’un accident, ma transat s’était terminée après seulement vingt heures. Cette année, je retourne en mer à bord d’Ekinox, le sister-ship d’Acrobatica, avec Benoît Sineau, avec qui j’ai déjà navigué lors de la Normandy Channel Race et de Les Sables-Horta. »
Alessandro Torresani (Influence 2), a souligné l’importance de la préparation et du travail d’équipe : « Comme le veut l’adage, jamais deux sans trois! Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée d’affronter mon troisième Océan à bord d’Influence 2, aux côtés d’Andrea. En mer comme à terre, cette épreuve est avant tout une question de confiance et de cohésion au sein de l’équipage, et je peux dire que notre relation est solidement établie. Nous avons passé des mois à optimiser et fiabiliser le bateau pour en maximiser les performances. L’heure est venue de profiter de la course. Que le meilleur l’emporte ! »
Transat Café l’Or. Thimoté Polet et Pierrick Letouzé, la revanche
Le Class40 ZEISS a été baptisé vendredi au ponton d’honneur de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie par Édouard Philippe, Maire du Havre et Président de Le Havre Seine Métropole. La cérémonie s’est tenue en présence de Timothé Polet, skipper du bateau, de Pierrick Letouzé, son co-skipper, des sponsors du projet ainsi que de plusieurs représentants institutionnels.
Le jeune Timothé Polet a suivi au Havre un parcours classique de la voile inshore, de l’Optimist au 420, avant de s’orienter vers la course au large à 18 ans, avec une participation à la Fastnet Race en JPK 10.10. Il participera cette année à sa troisième transat, la deuxième avec Pierrick Letouzé, à bord d’un Class40 tout neuf. « L’objectif est de faire un top 10. La présence de marins comme Corentin Douguet ou Michel Desjoyeaux nous motive énormément. Nous avons travaillé avec Incidences pour optimiser nos voiles, et nous nous sommes beaucoup entraînés avec l’équipage de Seafrigo-Sogestran. Je suis le seul étudiant de la course : je suis en Master 2 à Grenoble École de Management, qui m’a permis de rencontrer le patron de Zeiss, un ancien de l’école. »
Havrais d’origine, Timothé souligne l’attachement de son équipe à la ville : « Quand on est Havrais, un projet sur la Transat est porteur. On communique beaucoup partout dans la ville. On a un projet simple, humain et sérieux, sans se prendre trop au sérieux — c’est l’esprit même de la Class40. » Dans un contexte économique tendu, le format Class40 s’avère particulièrement adapté : « Notre budget annuel est de 500 000 €, et nous sommes engagés jusqu’à la Route du Rhum. Avec Pierrick, on se connaît très bien : on faisait du match race ensemble et on a même décroché un titre de champion d’Europe. J’apprends tous les jours, c’est passionnant. »
Timothé évoque aussi la concurrence et la préparation : « Avec Guillaume et Corentin, ce sont des équipages plus expérimentés que nous, mais on arrive à tenir le rythme. On reste concentrés. On a fait un village très léger pour se focaliser sur la course. Sur la dernière édition, on avait beaucoup subi, alors cette année je me concentre sur ma gestion mentale. » Le skipper revient sur les difficultés rencontrées après leur démâtage : « Après notre démâtage, il a fallu tout reconstruire. Ça s’est bien terminé, mais ça a été dur, avec un gros déficit. Le gréement n’était pas assuré, ni le retour cargo. J’ai énormément appris dans cette situation. Cette année, on a le couteau entre les dents. »
« Ma première transat, c’était en 2021 avec Nicolas Lemarchand, la deuxième en 2023 avec Pierrick. Lui gère la partie technique, moi la partie partenaires et gestion de projet. Nos partenaires nous laissent du temps pour nous entraîner. Cédric Château manage les trois projets normands. On a tout pour prendre notre revanche. Guillaume a bien bossé, nous aussi. On travaille ensemble la météo. »
Côté performance, Timothé se montre confiant : « Ce Mach6 marche très bien au-dessus de 12-13 nœuds. Le Lift est performant au près, et au VMG portant, on est très à l’aise.“
Pour Thimoté Polet, skipper du Class40 ZEISS (plan Manuard) mis à l’eau en décembre dernier, le baptême du bateau marque une étape importante dans son projet, qui le mènera au moins jusqu’à La Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2026. « Je suis extrêmement fier de l’équipe qui m’entoure, à commencer par mes partenaires que sont ZEISS et Groupe Barciet-Marlev, mais également Transdev Le Havre et LauguiConcept. Je suis également fier de mon équipe à terre et de notre complémentarité avec Pierrick. Nous avons vécu une année 2024 particulièrement difficile, marquée par un démâtage et une blessure pour moi et un bateau foudroyé en convoyage pour Pierrick. Cette année, nous avons fait preuve d’une résilience sans limite pour la performance du projet et nous sommes fiers d’être deuxièmes au classement annuel de la Class40 », commente Thimoté Polet. « J’aime ma ville, Le Havre, où le bateau est basé. Je m’y sens bien et je suis surtout admiratif de son évolution. La Ville est en constante transformation et se modernise avec le projet ambitieux du nouveau tramway ou l’arrivée prochaine d’écoles supérieures de renom. Tous ces changements ont un impact positif sur nos projets sportifs et leur développement. Le baptême du Class40 ZEISS par Édouard Philippe symbolise la dimension collective et populaire que je souhaite donner au projet Team ZEISS. Je tiens à le remercier très sincèrement, lui qui nous a toujours suivi et soutenu », poursuit le skipper havrais âgé de 25 ans.
De son côté, Pierrick Letouzé, se réjouit se participer pour la deuxième fois consécutive à la mythique transatlantique en double avec Thimoté. « Je suis très heureux d’avoir navigué toute la saison avec Thimoté et de participer à la Transat Café L’Or à ses côtés. Je le remercie pour sa confiance. Je tiens également à remercier nos partenaires de nous accompagner dans nos aventures ». Thimoté Polet et Pierrick Letouzé prendront le départ de la Transat Café L’Or Le Havre Normandie ce dimanche du Havre, avec pour objectif de faire un Top 10.
Ils ont dit :
Édouard Philippe, Maire du Havre, Président Le Havre Seine Métropole : « Le très beau début de saison de Thimoté et Pierrick leur permet d’avoir de belles ambitions sur cette édition avec ce tout nouveau bateau. Leur engagement, leur humilité et leur force mentale est une source d’inspiration pour tous. Je leur souhaite bon vent. »
Bertrand Dupourqué, Directeur Général de ZEISS Vision Care France : « Chez ZEISS, nous sommes fiers d’accompagner Thimoté Polet dans cette aventure exceptionnelle en tant que partenaire principal depuis 2023. Ensemble, nous partageons une ambition commune, celle de conjuguer performance et vision durable, que ce soit sur terre ou en mer. Son parcours reflète des valeurs d’engagement, d’innovation et de dépassement de soi dans lesquelles nous nous retrouvons pleinement ! Le baptême officiel du nouveau Class40 ZEISS par son parrain Edouard Philippe sur le Village de la Transat Café L’Or au Havre marque une étape symbolique de cette belle collaboration. De la part de toutes les équipes ZEISS, nous souhaitons une excellente course à Thimoté et à son co-skipper, Pierrick Letouzé. Naviguez avec ambition et fierté et soyez certains que toute la famille ZEISS est derrière vous ! ».
Gilles Caillieu, PDG du Groupe Barciet-Marlev et Paul Caillieu, Responsable Projets et Développement du Groupe Barciet-Marlev : « En tant que père et fils à la tête d’une entreprise familiale forte de plus de 100 ans d’expertise dans le levage et la manutention, nous nous reconnaissons pleinement dans le duo formé par Thimoté et Pierrick. Leur projet reflète des valeurs qui nous sont chères : ancrage local, esprit d’équipe, courage et goût du défi. Voir notre nom associé à cette aventure, aux côtés de ZEISS, est une grande fierté. Nous leur souhaitons une traversée pleine de réussite vers Fort-de-France. »
Participez à une course au large sur un VOR60 !
Plongez dans le monde de la course au large à bord de Libertalia. Une immersion complète en tant qu’équipier 100% actif. Manœuvres, prise de quart, météo, sécurité… découvrez tous les ingrédients de la vie en équipage sur un monocoque de course dopé au kevlar et au carbone ! Cap sur l’aventure et la compétition
Pour la saison 2026, Challenge Ocean dévoile le programme de courses de Libertalia, son VOR 60 avec équipage. Quatre grandes épreuves mythiques en France et en Angleterre rythmeront l’année, offrant aux équipiers passionnés une expérience unique de navigation engagée en IRC 0.
TOUR DE BELLE-ILE 📆 Mai 2026
Un départ spectaculaire au large de La Trinité-sur-Mer, en baie de Quiberon
Premier grand rendez-vous convivial de la saison.
ARMEN RACE 📆 Mai 2026
Un parcours exigeant le long des côtes bretonnes et le mythique phare d’Ar Men.
Dans la pure tradition de la course au large sur 310 milles nautiques au départ de La Trinité-sur-Mer.
DRHEAM CUP 📆 Juillet 2026
Une transmanche doublée d’un Fastnet entre la France et l’Angleterre, avec un passage emblématique en mer d’Irlande et le phare du Fastnet.
Stratégie, endurance et esprit d’équipe sur 1000 milles nautiques, de Cherbourg à Lorient.
ROUND BRITAIN & IRELAND RACE 📆 Août 2026
La course phare de la saison au départ de Cowes.
2000 milles nautiques autour des îles britanniques, une aventure extrême et inoubliable pour les marins confirmés.L’expérience course au large en VOR 60, entre adrénaline et aventure humaine
Embarquer à bord de Libertalia, c’est plonger au cœur de la grande aventure océanique. Chaque course est une immersion totale dans le monde de la course au large. Le vent, la mer, la vitesse et la solidarité d’équipage rythment chaque instant.
À bord, pas de spectateur : chacun tient un rôle, participe aux manœuvres, prend son quart, veille et partage l’intensité de la course au large.
Ces navigations mêlent esprit de compétition, dépassement de soi et découverte des éléments, dans les conditions réelles de course.
Encadrés par un équipage professionnel de quatre marins, les participants vivent une expérience unique, celle d’un engagement collectif face à l’océan, entre stratégie de course, endurance et émotions fortes.
Libertalia, VOR 60 avec équipage
Ancien voilier de la Volvo Ocean Race, Libertalia est un bateau mythique, puissant, exigeant et formateur. Taillé pour le large, il offre à chacun la possibilité de vivre l’intensité d’une course internationale, de l’intérieur. A noter que cette année, Libertalia a fini 8ème du championnat IRC 0 Manche Atlantique avec des équipages amateurs.
Rendez-vous sur le site : https://www.challengeocean.com/2025/10/24/programme-course-au-large-vor-60/
Figaro. Sélection Skipper Macif 2026 : les quatre candidates en finale

Après avoir étudié une quinzaine de candidatures, le jury a révélé ce jeudi les quatre marins finalistes de la nouvelle sélection Macif qui prendront la relève de Charlotte Yven qui participeront aux épreuves du 10 au 14 novembre à Port-La-Forêt pour une semaine décisive au terme de laquelle sera désigné la nouvelle Skipper Macif 2026.
Chloé Le Bars, Colombe Julia, Laure Galley et Tiphaine Rideau seront reçues à partir du lundi 10 novembre par le Jury Skipper Macif composé de Bertrand Delignon (Président du Jury Skipper Macif), Jean-Philippe Dogneton (Directeur Général de la Macif), Alban Gonord (Directeur de l’engagement de la Macif, Président du Directoire de la SAS Skipper Macif), Laure Delair (Directrice Adjointe de l’Engagement de la Macif), Hans Roger (Directeur des Activités Mer de la Macif), Frédéric Côme (Membre du Directoire de la SAS Skipper Macif), Guillaume Chiellino (Directeur Technique National de la Fédération Française de Voile), Jeanne Gregoire (Directrice du Pôle Finistère Course au Large), Erwan Tabarly (Adjoint du Pôle Finistère Course au Large) et Hugo Dhallenne (Skipper Macif 2025).
Pendant cette semaine de sélection, les 4 candidates passeront des entretiens individuels, des tests physiques, de météo et stratégie, et de navigations en solitaire. La présentation des projets sportifs des marins viendra clôturer cette semaine de sélection.
« Nous avons retenu quatre navigatrices très prometteuses aux parcours et personnalités variés. C’est toujours un véritable plaisir de découvrir leurs projets sportifs et professionnels. Avec le jury Skipper Macif, nous veillerons à ce que notre futur skipper forme une équipe soudée basée sur l’échange de compétences et d’expériences avec Hugo Dhallenne. Nous serons également attentifs à leurs engagements pour la protection de l’environnement et leur sensibilité aux enjeux sociétaux. Performance, esprit d’équipe, mixité et valeurs humaines sont au cœur du programme Skipper Macif. »
Bertrand Delignon, Président du jury Skipper Macif
Présentation des 4 candidates retenues pour la Sélection Skipper Macif 2026 :
Chloé Lebars (28 ans)
Née en terre bretonne, Chloé découvre très jeune la voile en famille avant de se distinguer en régate, notamment en Laser, où elle devient deux fois Championne de France. Après plusieurs années sur le circuit olympique, elle s’oriente vers le match racing, puis la course au large. En 2021, elle termine la Mini Transat à la 29ᵉ place avant d’intégrer le circuit Figaro Bénéteau. Animée par la rigueur, la performance et l’aventure, Chloé continue sa progression sur ce circuit avec la volonté de s’affirmer parmi les grandes navigatrices de course au large.
Colombe Julia (28 ans)
Originaire de Paris, Colombe découvre la voile à Saint-Cast-le-Guildo, où naît sa passion pour la mer. Ingénieure en architecture navale, elle s’illustre d’abord en dériveur 470, remportant une médaille de bronze aux Championnats d’Europe Junior 2019 et deux podiums aux Championnats de France 2021 et 2022, avant de viser les Jeux Olympiques de Paris 2024. Colombe se tourne ensuite vers la course au large, enchaînant les navigations en Class40 et Figaro 3. En 2023, elle participe à sa première Transat Paprec et progresse depuis avec détermination et ambition.
Laure Galley (31 ans)
Bretonne passionnée de voile depuis l’enfance, Laure découvre la mer en famille avant de perfectionner sa pratique en SB20 et J70. Ingénieure navale de formation, elle devient skipper sur le circuit Mini 6.50 en 2022 et y signe de belles performances. En 2024, elle rejoint le circuit Figaro Bénéteau pour allier course au large et monotypie. Curieuse et rigoureuse, Laure avance rapidement, avec notamment une 7ᵉ place sur la Transat Paprec 2025. Elle est animée par le goût du défi et la volonté de repousser ses limites sur le circuit Figaro.
Tiphaine Rideau (19 ans)
Originaire du Morbihan, Tiphaine navigue depuis plus de dix ans sur des monotypes. Championne de France Minime et médaillée mondiale en Open Skiff puis en Nacra 15, elle découvre ensuite la course au large avec des expériences en Mini 6.50, Multi 50, Imoca et sur le circuit Figaro. En 2025, elle signe une 16ᵉ place sur la Transat Paprec et une 3ᵉ sur le Tour Voile et fait ses débuts en solitaire. Étudiante ingénieure et sportive de haut niveau, Tiphaine continue son ascension dans le monde de la course au large.
Rendez-vous le 14 novembre pour découvrir la Skipper Macif 2026 !
Transat Café l’Or. William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani à bord du Class40 Les Invincibles
William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani, le duo franco-vénitien s’élancera à bord du Class40 Les Invincibles. C’est une vraie revanche que Pietro et William viennent chercher cette année puisque leur dernière participation s’était brutalement terminée après à peine quelques heures, suite à une fissure sur la partie structurelle avant du bateau. Malgré tous leurs efforts pour réparer, le duo avait finalement pris la dure décision de ne pas repartir en course.
Le binôme portera fièrement les couleurs de l’association Les Invincibles, pour le soutien et la recherche contre la maladie de Charcot. Objectif Top 10 pour leur 4e participation respective.
William, quel est ton état d’esprit à quelques jours du départ de la Transat Café l’Or ?
« Nous partons conquérants et plein d’envie. Le but va d’abord être de prendre du plaisir car c’est comme ça qu’on navigue bien ! Naviguer proprement et faire ce qu’on sait faire. Le niveau est élevé, mais on sait qu’on a des chances de naviguer dans le bon groupe, on est plutôt serein. Il reste quelques détails à peaufiner sur le bateau mais nous sommes globalement prêts. »
Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?
« On sait que le bateau est rapide, qu’on peut bien marcher, mais cela reste une course au large donc tout est possible. Il ne va pas falloir faire d’erreurs sur les placements et la stratégie même si le jeu peut être assez ouvert. Pour l’instant nous n’avons que l’obligation de passer à l’Est des Açores pour rejoindre la Martinique donc cela laisse le choix sur les différentes options possibles, avant d’arriver dans les Alizés puis aux Antilles.»
Comment s’annonce la situation météo pour la course et quels vont en être les enjeux ?
« La sortie de la Manche et le départ s’annoncent toniques avec 25 noeuds de vent, mais pas chaotiques non plus. Il faudra bien jouer avec les courants. Le problème va plutôt être sur la seconde partie de course, après l’Espagne où la situation évolue et reste très instable pour le moment. Il y a une dépression tropicale qui remonte et qui nous barrerait possiblement la route. On verra ce que la Direction de Course décide. Cela peut passer mais ils pourraient aussi modifier le parcours pour obliger la flotte à aller vers Madère et les Canaries, ou même décider d’une escale à Lorient comme la dernière fois. On reste vigilant sur l’évolution. En tous cas, on est hyper enthousiaste, motivé et on est prêt à tous donner pour arriver le plus vite de l’autre côté ! »
 
             
		






