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Jean-Pierre Dick et son équipage relèvent le défi Bermudes–Lorient

Le 5 mai 2025, un équipage franco-belge de huit marins, dont deux professionnels prendra le départ des Bermudes en direction de Lorient à bord du Swan 76 La Loévie. À sa tête, le navigateur Jean- Pierre Dick revient sur ce parcours mythique avec une triple ambition : transmettre son expérience de coureur au large, défendre l’océan et tenter de battre le record actuel. Ce projet s’inscrit dans une démarche de sensibilisation environnementale portée par la fondation Pure Ocean, qui œuvre pour la recherche scientifique et la préservation de la biodiversité marine.

Le parcours Bermudes–Lorient n’est pas inconnu de Jean- Pierre Dick, qui y avait établi un record en 2023 avec un temps de 11 jours, 8 heures, 38 minutes et 23 secondes à bord de Notre Méditerranée. Aujourd’hui, à l’occasion de la cinquième édition de cet événement, il relève à nouveau le défi. Cette fois, il s’engage avec un nouvel équipage, composé de six amateurs venus de France et de Belgique, ainsi que de son co-skipper Éric Defert. Pour cette édition, La Loévie, un Swan 76 performant et marin, sera le seul voilier engagé. Cette équipe déterminée vise une traversée rapide, dans un format «Course au large», sans assistance et avec une approche résolument sportive.

Avant le départ, l’équipage a consacré cinq jours à un entraînement intensif aux Bermudes, visant à se familiariser avec le bateau, à définir la stratégie de navigation et à renforcer la cohésion de l’équipe. Une formation préalable en météo, dispensée par Christian Dumard, a également permis d’affiner leur compréhension des conditions climatiques et d’ajuster la planification. La gestion des quarts, la répartition
des rôles et la confiance mutuelle entre les membres de l’équipage seront des éléments essentiels pour réussir cette traversée.

Jean-Pierre Dick, désormais tourné vers la transmission de son expérience de marin en course au large, encadrera les manœuvres aux côtés du skipper professionnel, Éric Defert. « Ce type de projet permet d’élargir l’accès à la navigation hauturière tout en maintenant un haut niveau d’exigence », souligne-t-il. « C’est une occasion unique de vivre une expérience, de partager et d’apprendre ensemble.»

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J80. Grand Prix de Saint-Cast : le local Éric Brezellec l’emporte après sept courses courues

La 16e édition du  Grand Prix de Saint-Cast, coup d’envoi de la saison du Centre nautique et 2e étape de la Coupe de France J80, s’est disputé du vendredi 2 au dimanche 4 mai avec 21 équipages sur les lignes de départ.

Si les deux premiers jours ont été marqués par des petits airs de secteur Nord, 5 à 10 nœuds, et un franc soleil, les courses prévues dimanche ont été annulées par le président du comité de course en raison d’un méchant vent de nord-est rendant le plan d’eau impraticable.

Après sept courses (six retenues), c’est le localÉric Brezellec, de retour sur ses terres où il était entraîneur dans les années 2015,  sur Enbata80 (CN Saint Cast) qui est monté sur la première marche du podium devant Julien Le Granvalet, sur Interface Concept (CN Lorient) et  Julien Plessis (SNBSM) sur Ouroboros.

Outre les locaux, le Grand Prix de Saint-Cast a attiré des équipages de Nantes, Lorient, Brest, Saint-Malo, Saint Quay-Portieux, Saint-Malo, Wimereux, dans le Pas-de Calais et Dunkerque.

A noter que les deux plus jeunes coureurs étaient Marin, 11 ans, et Salomé, 14 ans, tous deux licenciés au CN Saint-Cast.

L’organisation de cette épreuve a mobilisé plus d’une vingtaine de bénévoles, à terre comme en mer. Elle était soutenue par la CCI des Côtes d’Armor, la ville de Saint-Cast Le Guildo, les Eaux de Plancoët et Grand Ouest Étiquettes.

Le prochain rendez-vous de la Coupe de France est le Grand Prix de l’École navale, du 29 au 31 mai.

Source CP

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Class40. Ian Lipinski et Alberto Bona remportent la première édition de la CIC Med Channel Race

Copyright : Jean-Marie Liot / Crédit Mutuel

Ian Lipinski et Alberto Bona ont remporté la première édition de la CIC Med Channel Race ce vendredi 2 mai à 12h21. Après 4 jours, 23 heures, 21 minutes et 11 secondes de course, le duo du Class40 Crédit Mutuel signe sa 5e victoire en monocoque de 40 pieds et sa toute première en Méditerranée.

La découverte n’effraie pas Ian Lipinski. Tirant ses premiers bords de toute sa carrière en Méditerranée à l’occasion de cette première CIC Med Channel Race, le skipper du Class40 Crédit Mutuel a vite trouvé des repères, aidé en cela par son co-skipper Alberto Bona. Le navigateur italien en sait beaucoup sur sa zone géographique originelle, et Ian Lipinski connaît son Class40 sur le bout des doigts. La conjugaison de ces compétences a abouti à un résultat victorieux à l’issue d’un suspense haletant.

Partie de Marseille dimanche dernier, la flotte composée de douze Class40 avait la quasi-certitude de ne pas avoir à gérer de gros coups de vent, mais plutôt des séquences de vent faible, comme aux premières heures de course. Sur la route qui menait des îles du Frioul à Calvi, première marque de parcours à respecter, Ian Lipinski et Alberto Bona se sont attachés à glisser au mieux et à négocier le plus finement possible les vents erratiques, s’attachant à aller chercher la zone où, le plus sûrement, le vent s’établirait de nouveau.

Brillants dans cette partition tactique, les navigateurs du Class40 Crédit Mutuel ont su descendre le long de la Corse et traverser en aller-retour les bouches de Bonifacio sans trop de dommages sportifs. Ce fut le cas aussi pour le tandem Mikaël Mergui/Keni Piperol (Centrakor), avec qui le bateau rouge et blanc navigua de conserve la totalité de la course. Ce ne fut en revanche pas le cas pour les neuf autres bateaux encore en course, dont certains sont restés collés des heures dans les vents mous, au point d’y concéder plus de 200 milles de retard ! « C’est en fin de cette nuit, alors que le stress était à son comble avec Crosscall et Centrakor, que nous avons eu le coup de pouce du destin, précise Ian Lipinski. Les deux bateaux ont été arrêtés sous le vent d’une pointe. Le premier ne redémarrera que de très longues heures plus tard, lui coûtant jusqu’à 250 milles de retard ! »

Après avoir enroulé l’île de Spargi, au nord de la Sardaigne, le Class40 Crédit Mutuel entreprit une nouvelle session au cœur de la Méditerranée, direction Majorque. Portés par des vents d’est sud-est bien établis, les quatre marins de tête filèrent vers l’ouest à des vitesses enthousiasmantes (plus de 19 nœuds dans la soirée de mercredi), puis contournèrent le joyau des Baléares par l’ouest, pour remonter vers Marseille et la ligne d’arrivée, le Class40 Crédit Mutuel devant, Centrakor dans son sillage. Ce ne fut pas une mince affaire : il fallut au duo un engagement physique, stratégique et intellectuel total pour négocier au mieux ce changement de cap dans des vents contrariés et sur une mer un peu creusée. S’ensuivit une longue remontée au près où la glisse prévalut. Dans cet exercice, le Class40 158 montra tout son potentiel, et les deux marins surent accumuler les milles d’avance sur Centrakor, jusqu’à Marseille.

Sous la pression de leurs rivaux, Ian Lipinski et Alberto Bona ont coupé la ligne d’arrivée à 12h21 ce vendredi, devançant de peu Mikaël Mergui et Keni Piperol (Centrakor). Pour Ian Lipinski, cette première CIC Mec Channel Race est sa 5e victoire en Class40, son 12e podium. La saison est lancée, et bien lancée !

ILS ONT DIT

Ian Lipinski, skipper du Class40 Crédit Mutuel : « Je suis très content de renouer avec la première place. On a, je crois, très bien navigué avec Alberto (Bona), qui a été grandiose dans ses choix de navigation. La course s’est déroulée suivant plusieurs tronçons, le challenge qu’elle a le souhait de proposer. D’abord, il a fallu s’extirper de la molle de la rade de Marseille, ce qui a généré un premier stress. On s’est bien débrouillé et une fois le vent établi, on a su aller vite et tourner la bouée de Calvi en première position. Le deuxième tronçon qui nous amenait à longer la Corse en traversant son dévent, était celui de tous les dangers. Après une séquence de bonne vitesse, on a touché la molle en veillant soigneusement à ne pas nous faire souffler l’intérieur de la courbe, et nous avons tâché de rejoindre la côte au bon moment pour bénéficier d’un mini vent thermique diurne, puis les petites brises nocturnes qui sortaient des baies. Sans trop de casse, nous avons réussi à poursuivre la route et à passer en tête la marque Nord Sardaigne après une longue bataille au près sous gennaker dans un décor magnifique !

Le troisième acte propose du large vers Majorque, avec une bataille sous spi dans la molle, puis dans la brise, pour un temps canon au passage au sud de Majorque ! En pleine nuit, l’ajustement de notre trajectoire nous prend beaucoup d’attention, et nous le réussissons parfaitement bien, et gagnons quelques précieux milles dans le dévent de l’île sur notre concurrent direct. Ces milles vont être vraiment très précieux pour le tronçon 4, qui est le retour vers Marseille. Dans un vent qui restera faible, nous aurons la réussite de glisser toute la dernière nuit un peu plus vite que Centrakor et de grappiller mille après mille.

Nous bouclons finalement la course en ayant été quasiment toujours en tête, avec une superbe ambiance à bord. Un grand merci à Alberto qui a été au top ; un grand merci à Pic et Rémi pour la préparation du bateau, et un grand merci à tout le Crédit Mutuel et tous les administrateurs et collaborateurs qui étaient là au départ pour nous encourager ! Un grand merci enfin à ce bateau, le 158, qui décidément n’en finit pas de briller…. Quel bateau incroyable ! »

Daniel Baal, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : « Quelle course ! Quel suspense ! C’est un vrai plaisir d’avoir suivi l’engagement total de Ian et Alberto tout au long de cette course. Pour sa dernière compétition à la barre de son Class40 Crédit Mutuel 158, Ian conclut comme il l’avait commencé cette fabuleuse histoire… par une victoire ! De la Transat Jacques Vabre 2019 à la CIC Med Channel Race 2025, Ian a démontré un incroyable tempérament de gagneur. Il a porté haut les couleurs du Crédit Mutuel et nous lui en sommes très reconnaissants. »

Éric Petitgand, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : « La voile sait générer des scénarios incroyables et cette première édition de la CIC Med Channel Race aura marqué non seulement les concurrents, mais aussi tous les supporters de belles courses au large. Pour l’ensemble des collaborateurs et élus du Crédit Mutuel, cette victoire de Ian Lipinski et de Alberto Bona à bord du Class40 Crédit Mutuel a un goût particulier puisque c’est une première en Méditerranée. Nous sommes fiers d’avoir accompagné Ian et Alberto dans ce défi inédit sur ce territoire que l’on apprécie tous. Nous avons hâte de retrouver Ian sur son nouveau bateau dès la prochaine course en Normandie, puis sur le tour du monde qui l’attend dès la fin août ! ».

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Transat Paprec. Des conditions beaucoup plus clémentes

12e jour de course, Wings of the Ocean (Alexis Thomas, Pauline Courtois), Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne) et Cap St Barth (Cindy Brin et Thomas André) mènent toujours les débats. Mais la stratégie s’affine : la flotte semble délaisser l’option Sud pour une route plus Nord. « Ils quittent l’autoroute pour une route de campagne mais attention à ne pas s’enliser dans le fossé », prévient le directeur de course, Francis Le Goff. Explications.

La flotte a retrouvé le sourire hier. En cause : des conditions beaucoup plus clémentes avec un grand soleil. « On est retombé dans les alizées, expliquait hier Victor le Pape (Région Bretagne CMB Espoir). Les températures remontent, on peut enfin prendre le temps de bien manger et de bien dormir ». « On a retrouvé des alizées dignes de ce nom, s’enthousiaste son frère Martin. Avec 15 à 18 nœuds, c’est un jour magnifique qui fait oublier tous les soucis des jours précédents ». « Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de conditions aussi agréables », souligne Davy Beaudart (Hellowork).

« Il ne faut pas se mettre dans le fossé au risque d’enliser le 4×4 »

S’il fait bon et offre un avant-goût de la douceur de l’arrivée, il reste encore du chemin à faire et un sacré casse-tête à résoudre. Plus la flotte progresse, plus elle s’avance vers cette fameuse zone de vent faible dont la traversée s’annonce chaotique. D’ailleurs, Davy Beaudart et Julie Simon (Hellowork) ont tenté une route Sud avant d’y renoncer et de se recaller au cœur de la flotte. « On voit que les bateaux ne prendront pas l’option Sud, décrypte Francis Le Goff. On voit qu’ils se recentrent dans un couloir qui les emmène à prendre une route plus Nord ».

Mais attention, l’option qui semble tenir la corde ne sera pas de tout repos.

« C’est comme s’ils avaient quitté l’autoroute et qu’ils étaient sur une petite route de campagne, assure Francis. Il n’y a pas beaucoup de places pour passer et il y a des fossés : en bordure de cette route, des zones de molles sont conséquentes ». Ceux qui tomberont dans ces zones seront empétolés et pourraient y rester longtemps, ce qui oblige à renforcer la concentration jusqu’au bout. « Il ne faut pas se mettre dans le fossé au risque d’enliser le 4×4 », sourit le directeur de course.

Tous arrivés dans un intervalle de 36 heures ?

En attendant, les concurrents « auront toujours du vent de Sud, Sud-Est » dans la journée. Les skippers ne lâchent rien et bataillent, quelle que soit leur position dans la flotte. Lola Billy et Corentin Horeau (Région Bretagne CMB – Océane) poursuivent leur « remontada », eux qui ont dépassé Solan Ocean Racing (Maggie Adamson et Calanach Finlayson) dans la journée. Adrien Simon et Chloé Le Bars (FAUN), de leur côté, se sont filmés hier après-midi en train de croiser Anaëlle Pattusch et Hugo Cardon (Humains en action) au cœur de l’Atlantique. Ce matin, au lever de soleil, c’était au tour de Thomas André (Cap St Barth) de montrer Skipper Macif et Wings of the Ocean à vue.

Alors qu’ils sont affairés à tenter de faire un peu mieux que leurs concurrents directs, la flotte progresse rapidement. Les écarts Nord – Sud au sein de la flotte sont voués à s’amenuiser progressivement, tout comme les écarts Est-Ouest. Conséquence : « il est possible qu’il n’y ait que 36 heures entre les premiers et les derniers », assure Francis. Enfin, les premières arrivées pourraient avoir lieu un peu plus tôt que prévu. « Hier, on parlait du vendredi 9 au matin mais ça pourrait être dès le jeudi 8 au soir ou dans la nuit. En ce moment, les routages font gagner une bonne demi-journée ». Affaires à suivre !

DES NOUVELLES DE LA FLOTTE

Hier, Davy Beaudart et Julie Simon (Hellowork) ont tenu à souhaiter « une belle journée fériée et une bonne journée de repos à tous les Helloworker ». À bord, la course continue. Chez Selencia-Cerfrance, c’était l’heure des grandes réparations. Maël Garnier et Catherine Hunt se sont employés à réparer leur premier spi. « Cath n’a que trois ans d’expérience et elle sait déjà le réparer », s’enthousiasme Maël.

Les deux skippers ont également pris le temps d’immortaliser le lever de soleil, comme Laure Galley et Kevin Bloch (DMG Mori Academy). Une poignée d’heures plus tard, Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes), Davy Beaudart (Hellowork), Tiphaine Rideau (Banques Alimentaires) et Mathilde Géron (Demain) ont saisi le coucher de soleil. « Nous avons même vu un petit quartier de lune cette nuit », précise Mathilde.

« Les conditions sont hyper agréables, on retrouve une vie à bord moins spartiate », confie Laure Galley. « Il y a un peu moins de vent, on va en profiter pour faire sécher nos vêtements et ranger un peu », ajoute Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes). « Les affaires étaient mouillés depuis trop longtemps », abonde Irina Gracheva (Décrochons la lune). « C’est sympa de pouvoir faire sécher nos affaires et d’avoir bien dormi », apprécie Corentin Horeau (Région Bretagne CMB Océan).

« C’est la première fois qu’on ne met pas de ciré pour le bas », souligne Martin Le Pape (Demain). Adrien Simon (FAUN) a rappelé qu’il fallait penser à la crème solaire alors que Tiphaine Rideau et Pier-Paolo Dean (BANQUES ALIMENTAIRES) n’ont pas oublié de se brosser les dents. De leur côté, Cindy Brin et Thomas André ont trouvé de la pâte à tartiner dans leurs sacs de provision… Et ils en ont bien profité !

Source CP

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Class40. Duel final entre Crédit Mutuel et Centrakor

L’arrivée à Marseille des premiers concurrents de l’édition 2025 de la CIC MED CHANNEL RACE devrait avoir lieu dans les prochaines heures. Les deux leaders de tête CREDIT MUTUEL (n°158) et CENTRAKOR (n°183 ) poursuivent leur duel entamé depuis lundi et le passage à Calvi leur chevauchée des dernières 24 heures semble bien freinée par une zone de calmes qui se trouve maintenant sur leur route vers Marseille. L’écart entre eux de 4 milles laisse toujours ouvert le pronostic quand au vainqueur final en baie de Marseille probablement en milieu de journée.

A l’inverse les poursuivants galopent en bénéficiant encore du flux de vent d’est débouchant du sud Sardaigne de ces derniers jours et les écarts se réduisent sensiblement.Il est ainsi probable selon les routages que les n°3 PRENDRE LA MER / AGIR POUR LA FORÊT (n°89) et 4 AQUAMARIN (n°135) se retrouvent assez proches demain des premiers à l’arrivée à Marseille. De même le groupe des 6 poursuivants qui étaient presque à 300 milles des leaders hier ont réduit leur écart d’une centaine de milles et se rapprochent à pleine vitesse ce soir des Baléares et de l’ile de Majorque qu’ils vont enrouler dans la nuit. A bord les sourires sont revenus et la flotte a glissé dans une quinzaine de noeuds de vent au soleil consolant des deux journées auparavant passées à guetter le moindre souffle d’air à la surface.

Ce vendredi les 10 Class40 encore en course entameront leur 6ème journée de course et au vu des multiples situations rencontrées et péripéties traversées on peut imaginer qu’à bord les traits commencent à être assez tirés. Difficile de ne pas imaginer la tension entre Ian Lipinski / Alverto Bona et Mikaël Mergui / Keni Piperol qui depuis 96 heures ont entre 0,1 mille et 4 milles d’écart, guettant chaque variation de vitesse même minime, chaque action du rival, chaque voile à changer, chaque opportunité à trouver ou chaque erreur à ne pas connaître : un mélange de marathon et de Diagonale des Fous et on a hâte de voir leur visage à l’arrivée.

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TP52. Début des 52 Super Series à Saint-Tropez

1 May 2025 - 52 SUPER SERIES SAINT-TROPEZ SAILING WEEK

Le 52 Super Series sont de retour à Saint-Tropez, où se dispute la 52 Super Series Saint-Tropez Sailing Week, accueillie par la Société Nautique de Saint-Tropez (SNST) jusqu’à dimanche. Après une journée d’entraînement avant-hier et l’annulation des régates hier faute de vent suffisant, les 11 équipages en lice sont entrés dans le vif du sujet ce jeudi dans le golfe de Saint-Tropez.

Le 1er mai n’a pas été chômé pour tout le monde. Le coup d’envoi de la saison 2025 des 52 Super Series a en effet été donné ce jeudi dans le golfe de Saint-Tropez pour les 11 teams présents dans la Cité du Bailli de Suffren : Alegre (GBR), Alkedo (ITA), Alpha + (HKG), American Magic Quantum Racing (USA), Crioula (BRA), Gladiator (GRB), Paprec (FRA), Platoon Aviation (GER), Provezza (TUR), Sled (USA) et Vayu (THA).

Déçu de ne pas avoir pu remporter le titre du circuit 2024 après être arrivé au dernier événement de la saison à Valence avec une solide avance au niveau des points, l’équipage champion du monde Gladiator de Tony Langley a commencé son assaut sur le titre 2025 sur les meilleures bases possibles alors que la 52e SUPER SERIES Saint-Tropez Sailing Week s’ouvrait avec deux excellentes courses dans le Golfe de Saint Tropez.

Sous un beau soleil printanier avec une eau plate et des vents entre 8 et 13 nœuds, les conditions étincelantes ont compensé l’absence de vent mercredi au moment du départ des courses, Gladiator a remporté la première course puis a enchaîné avec une bonne deuxième place derrière l’Alpha + de Shawn et Tina Kang. L’équipe hongkongaise, qui a rejoint le circuit il y a seulement deux ans à Saint-Tropez, a réalisé aujourd’hui son meilleur départ de régate, terminant deuxième à seulement trois points de l’équipe britannique. Vainqueur en 2023, l’équipe Provezza, très appréciée d’Ergin Imre, s’est retrouvée sur la défensive après avoir été disqualifiée de la Course 1 après avoir franchi la ligne de départ. Après deux tentatives de départ successives, qui ont donné lieu à des rappels généraux, soulignant la proximité de la flotte et l’importance d’un bon départ, Provezza a dû observer le déroulement de la course depuis la ligne de touche.

Dans la brise de sud-ouest, le parcours semblait offrir un gain constant à droite du près. Avec Guille Parada aux commandes, soutenu cette saison par l’entraîneur vainqueur de l’America’s Cup, Ray Davies, et le propriétaire Langley reprenant son rôle de barre, Gladiator a bien démarré la première course et a pu mener tout au long du circuit vent-vent. Lors de la deuxième manche, ils ont de nouveau réussi à prendre l’avantage dès le départ pour rattraper Alpha + sur le parcours.

Avec le jeune Néo-Zélandais Nick Egnot Johnson à la barre cette saison, l’Australien Tom Burton, médaillé d’or en Laser 2016, aux commandes tactiques et le très expérimenté Iain Moore à la barre, Alpha + a résisté à Gladiator pour prendre le large. Fort de sa cinquième place lors de la première manche, il devance d’un point Sled, troisième, barré par Murray Jones, et le bateau français Paprec de Jean-Luc Petithuguenin.

Langley était satisfait du début de course de son équipe : « Nous avons déjà navigué six jours à Valence et quatre jours ici, donc nous étions plutôt confiants avant la journée. Nous avons respecté le processus, nous lui avons fait confiance. Guille (Parada) est naturellement un pilote, mais c’est aussi un très bon tacticien, et nous l’avons vu aujourd’hui. »

Le Néo-Zélandais Ray Davies, stratège de Gladiator, vainqueur de la MedCup pour la première fois en 2006 avec le Mean Machine de Peter DeRidder, est ravi de retrouver la flotte : « C’était une journée exceptionnelle, avec un plan d’eau calme de 9 à 13 nœuds, une route à sens unique vers la droite. Il fallait donc tout donner dès les départs pour tenter de prendre le large et de filer à droite. La pression est énorme à bord, toutes les équipes sont au niveau, donc il n’y a aucun problème avec le travail d’équipage et la vitesse du bateau. En tant que garde arrière, nous travaillons sans relâche pour nous améliorer. Tony est de retour à la barre et a fait un travail fantastique aujourd’hui. Mais le niveau de la flotte est tellement élevé que nous savons que nous ne pourrons pas maintenir ce niveau tous les jours, mais c’était une façon très spéciale de prendre le départ, 1er, 2e. Guille est tellement talentueux qu’il connaît très bien ces bateaux, il comprend leurs performances. Il faut donc anticiper le parcours pour éviter les surprises. »

Tom Burton, tacticien d’Alpha + et médaillé d’or olympique de Rio en Laser en 2016, a déclaré : « Nous avons remporté quelques courses ici et là au cours de notre carrière en 52 SUPER SERIES, mais en remporter une dès le premier jour ici à Saint-Tropez est une bonne façon de commencer la saison. Mais il reste encore beaucoup à faire, c’est une belle façon de faire. Nous progressons petit à petit et nous améliorons progressivement avec l’expérience. Nous avons quelques changements à bord cette saison, mais je gagne en expérience et je suis de plus en plus à l’aise dans la flotte. La course est très serrée, les situations évoluent et on s’y familiarise. Nous sommes dans le coup et nous pouvons nous battre avec les grands si nous mettons tout en œuvre. »

La première course, qui s’est disputée dans un vent de 9 nœuds de sud-sud-ouest, a été remportée par Gladiator (Tony Langley), suivi par American Magic Quantum Racing (Doug DeVos). Auteur d’un bon départ, Paprec (Jean-Luc Petithuguenin) a enroulé la première marque de parcours en 4e position avant de réussir à revenir et de terminer 3e. A noter que Provezza, vainqueur en 2023 à Saint-Tropez, a volé le départ et a donc été disqualifié.

Le vent a légèrement faibli et pris de la gauche avant la seconde course du jour, dominée par Alpha +, avec le médaillé d’or olympique en Laser Tom Burton à la tactique. Gladiator n’a pas démérité et a terminé 2e. De son côté, Paprec est arrivé 4e sur la ligne d’arrivée après avoir perdu puis regagné une place.

A l’issue de la première journée de course, Paprec est donc 4e au classement général provisoire derrière Gladiator, Alpha + et Sled. Une satisfaction pour Stéphane Nevé, main trimmer à bord du bateau. « La saison a très bien démarré, avec une superbe journée sous le soleil de Saint-Tropez, où le vent était au rendez-vous. Nous sommes ravis du déroulement des choses. Nous avons pris beaucoup de plaisir sur l’eau. Notre classement est top, dans les objectifs que nous nous sommes fixés (améliorer ou égaler la 5e place obtenue sur la dernière régate de la saison 2024). Nous sommes aux anges », a-t-il déclaré.

52 SUPER SERIES SAINT-TROPEZ SAILING WEEK après 2/10 courses
1.- GLADIATOR (GBR), Tony Langley, 1+2 = 3
2.- ALPHA+ (HKG), Shawn & Tina Kang, 5+1 = 6
3.- SLED (USA), Takashi Okura, 4+3 = 7
4.- PAPREC (FRA), Jean-Luc Pethuguenin, 3+4 = 7
5.- VAYU (THA), Whitcraft Family, 6+5 = 11
6.- AMERICAN MAGIC QUANTUM RACING (USA), Doug DeVos, 2+10 = 12
7.- PLATOON AVIATION (GER), Harm Müller-Spreer, 7+8 = 15
8.- ALEGRE (GBR), Andy Soriano, 10+6 = 16
9.- CRIOULA (BRA), Eduardo & Renato Plass, 8+9 = 17
10.- PROVEZZA (TUR), Ergin Imre, UFD (12)+7 = 19
11.- ALKEDO (ITA), Andrea Lacorte, 9+11 = 20

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Eurocat. Coup d’envoi radieux sur la baie de Quiberon 

En ce premier jour de la 37e édition de l’Eurocat, les 110 équipages inscrits ont pu profiter au maximum de la baie de Quiberon. Sous un magnifique soleil les marins ont pu se retrouver, peaufiner les derniers réglages et finaliser leur inscription. Les 10 à 15 nœuds de vent ont permis à Patrick Longuet et Guy Toureaux, les présidents des comités de course, de lancer deux courses pour toutes les séries. Une magnifique journée de sport qui s’est terminée par un pot d’ouverture pendant lequel les équipes du YC Carnac et Damien Seguin, le parrain de l’édition 2025, ont accueilli les compétiteurs et leur ont souhaité une belle régate. 

En Dart 18, le vainqueur 2024, Cédric Cheylan, accompagné de Marie-Laure Duhamel, termine la journée ex aequo avec son dauphin, François Morisset et Victor Paul Bohe. La bataille promet d’être rude entre les deux équipages pour monter sur la plus haute marche du podium. Thierry Wibaux et Margot Pelet complètent le podium provisoire.
 

En C4, Michel Robert est talonné de près par Justine Pautremat et Judikael Nadler. Ulysse Regaud et Jean Rebours sont en troisième position après cette première journée. 
 

Au National Hobie Cat, Arnaud Thieme et Aurélien Bell mènent la danse devant Sylvain Chanteloup et Adélie Pommade. Suivent Fabrice Gaquerel et Emma Lelong
En Nacra 15, Matheo et Lucas le Bihan prennent la tête. La bagarre est rude parmi les suivants qui sont tous ex aequo en points : Jules et Victor Penvern, les Carnacois Siloé et Mayeul Bertin et Yanel Tiercelin accompagné de Lou Cheylan.

En Viper, David Paris et Lenaig Riou sont en tête devant Raphaël Boizumault et Marius Grand et Thomas et Ewan Guorgues.

En C1, Michel Kermarec et Titouan Moreau mènent la danse. Il devancent Yvan Bourgnon et Joris Cocaud ainsi que Jean-Jacques Redon et Lorenzo Palazzi.

En F16, les leaders sont les mêmes : Michel Kermarec et Titouan Moreau. Derrière eux, on retrouve Victor Benatar et Tanguy Pluet Guingo et les licenciés au YC Carnac Jean-Charles Conan et Oscar Bourbonnais.

 Ravi Parent et Lena Weisskichel – F18 : “Nous venons des Etats-Unis et d’Allemagne et nous sommes ensemble dans la vie et sur l’eau ! Nous nous sommes rencontrés quand nous naviguions en Nacra 17. C’est la première fois que nous participons à l’Eurocat. Nous sommes venus pour nous préparer au Championnat du Monde suite aux conseils de Victorien Erussard et Fred Moreau. Nos partenaires d’entraînement, les Australiens Galvin Colby et Kai Colman, pouvaient être présents également, c’est donc parfait pour nous. Nous sommes ravis d’être ici, le lieu est splendide et nous avons pu voir les Ultim à La Trinité-sur-Mer, c’était géant ! “

Le Village Sport et Environnement a ouvert ses portes. Les premiers visiteurs ont pu assister à des ateliers de réparation de combinaisons, participer à une animation longe côte ou faire un tour en paddle. Les différentes animations pour petits et grands sont ouvertes à tous et gratuites jusqu’à la fin de la régate.

Source CP

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Maxis. Magic Carpet E remporte les 2 premières manches de la Sandberg PalmaVela

1/5/25 - 21ª Sandberg PalmaVela 2025 Maxi class © María Muiña

Le tout nouveau Maxi Magic Carpet E s’est imposé dans la baie de Palma en Maxi lors de la première journée de la 21e édition de la PalmaVela. Les 11 classes prendront le départ demain.

La classe Maxi a officiellement ouvert les hostilités ce jeudi lors de la 21e édition de la Sandberg PalmaVela, avec deux courses remportées haut la main par le tout nouveau 100 pieds Magic Carpet E, qui a dominé ses toutes premières courses.

La course a débuté comme prévu à 13h00, avec un vent régulier de 12 nœuds soufflant de l’est sur le parcours Charlie, le plus éloigné du Real Club Náutico de Palma. Magic Carpet E a remporté les deux courses, longues respectivement de huit et neuf milles nautiques. Il a gagné avec deux minutes et quatre minutes d’avance. Parmi ses 28 membres d’équipage figurent des navigateurs de renom, ayant participé à des courses autour du monde et aux Jeux olympiques.

« Le bateau se comporte bien, mieux que prévu pour des courses au vent, je dirais, donc nous sommes contents », a commenté le skipper olympique et navigateur autour du monde Xabi Fernández. « L’équipage a bien travaillé et la première journée s’est déroulée sans encombre avec deux victoires. Il y a encore beaucoup à apprendre sur le bateau, mais dans l’ensemble, nous sommes vraiment satisfaits. »

Avec une quatrième et une deuxième place, Tilakkhana II, un Wallycento skippé par la navigatrice française Pascale Decaux et dont l’équipage compte la plus forte proportion de femmes de la flotte Maxi, occupe la deuxième place du classement général. La troisième place revient au Wally 80 allemand Rose, propriété de Sven Wackerhagen et barré par Benjamin Potter.
La flotte Maxi disputera demain deux autres courses.

Plus de 100 bateaux de différentes tailles s’affronteront sur trois parcours tracés dans la baie de Palma à partir de ce vendredi. Les Maxis seront rejoints par la classe 6 mètres, les classiques Spirit of Tradition, les divisions ORC 0 à 5, les Sportboats et les divisions ORC A2 0-3 et 4-5 en double, qui s’affronteront dans des courses côtières.

Début du Mediterranean Sailing Circuit 2025

Avec le début des courses ORC, le nouveau Mediterranean Sailing Circuit 2025 prend également son envol. Initiative conjointe des clubs nautiques de Palma, Barcelone et Valence, ce circuit vise à encourager la participation interrégionale aux événements ORC. Les trois épreuves incluses sont la PalmaVela, le Trophée Conde de Godó à Barcelone et le Trophée SM La Reina à Valence.

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The Ocean Race Europe. Pip Hare rejoint l’équipe du skipper canadien Scott Shawyer

credit : Canada Ocean Racing Inc

La navigatrice britannique Pip Hare se joindra à la campagne Be Water Positive de l’équipe Canada Ocean Racing pour l’édition 2025 de The Ocean Race Europe. Pip naviguera aux côtés du skipper canadien Scott Shawyer et de l’équipage composé par quatre personnes, sur chaque étape de la course, apportant toute son expérience de la course au large ainsi que son énergie.

Sa participation apportera une précieuse contribution en matière de vision, de savoir-faire et de mentorat, soutenant l’équipe dans l’amélioration continue de sa performance et de sa cohésion en vue des prochaines campagnes, qu’elles soient en solo, en équipage ou en double. Pip n’en est pas à son premier défi. Elle s’est fait connaître à l’échelle internationale lors du Vendée Globe 2020–2021, où elle a conquis le cœur de milliers de passionnés grâce à son esprit de compétition et sa manière authentique de raconter une histoire humaine inoubliable.

Cette campagne est venue confirmer ce que nombre d’acteurs du monde de la voile savaient déjà : Pip Hare s’impose comme l’une des figures les plus captivantes de la course au large. Depuis, elle n’a cessé d’inspirer : en rivalisant avec les meilleurs au sein du top 10 de la flotte IMOCA internationale, puis plus récemment, en affrontant avec sang-froid un spectaculaire démâtage lors du Vendée Globe 2024, faisant preuve d’un courage et d’une détermination exemplaires.

«Pip est une compétitrice redoutable, avec un cœur immense», déclare Scott Shawyer, président et skipper de Canada Ocean Racing. «Elle apporte à l’équipe un mélange rare de ténacité, d’expérience et d’humanité. Sa capacité à se dépasser et à mener par l’exemple sera un atout précieux pour nous.»

L’arrivée de Pip tombe à un moment clé pour l’équipe, qui s’apprête à prendre possession de son nouveau bateau un IMOCA à foils (annonce imminente – il pourrait s’agir de l’Imoca de Sébastien Simon) et entame une préparation de quatre ans, avec en ligne de mire l’objectif de Scott : terminer le Vendée Globe 2028-2029.

The Ocean Race Europe constitue un terrain de jeu unique, à la fois pour les marins et pour la performance de l’équipe. La participation de Pip y apportera une valeur ajoutée. En tant que cheffe de quart, elle jouera un rôle clé dans la stratégie, la performance et la dynamique générale du bateau. Ce partenariat témoigne d’une volonté commune d’apprentissage continu et de collaboration au plus haut niveau de la voile océanique.

Pip a déclaré : « Je suis vraiment ravie de rejoindre Scott et l’équipe de Canada Ocean Racing pour The Ocean Race Europe cette année. Après quatre années entièrement dédiées à la navigation en solitaire, c’est un vrai changement de rythme que de pouvoir intégrer une équipe et mettre mon expérience au service d’une force collective. The Ocean Race Europe propose un parcours exigeant, rapide et intense. Nous nous attendons à des conditions variées et à une concurrence féroce à chaque étape. Scott a acquis un bateau avec un palmarès impressionnant, et j’ai hâte de collaborer avec l’équipe de Canada Ocean Racing pour en exploiter tout le potentiel sur la ligne de départ. »

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Imoca. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat avec Louis Duc

© Jean-Marie Liot / Alea

Bonne nouvelle pour le skipper normand Louis Duc. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat.
Portés par l’enthousiasme du Vendée Globe et les belles retombées de leur partenariat avec le skipper Louis Duc pendant son tour du monde, le Group Fives et l’association Lantana Environnement ont décidé de prolonger leur engagement jusqu’à la fin de la saison 2025. L’Imoca à la grosse fleur sera donc cette année au départ de la Rolex Fastnet Race, du Défi Azimut – Lorient agglomération et de la Transat Café l’Or !

La saison 2025 sera finalement sportive pour le skipper Normand Louis Duc ! La bonne nouvelle est tombée il y a quelques jours : ses deux partenaires principaux, le groupe Fives, concepteur de solutions et technologies de rupture pour l’industrie, et l’association Lantana Environnement, dont l’objet est de favoriser la pollinisation, ont exprimé la même volonté de rester aux côtés de leur skipper pour « ne pas laisser le soufflé retomber ».

Ce partenariat, engagée en 2021 pour Lantana Environnement et en 2022 pour le Groupe Fives surfe donc sur la vague du Vendée Globe pour aller jusqu’au Havre en octobre prochain !
Frédéric Sanchez, Président du groupe Fives : « Fives est fier de continuer à accompagner Louis Duc dans ses prochains défis ! Sa performance au Vendée Globe, après trois années d’intense préparation à ses côtés, témoigne de son incroyable résilience, de son endurance et de sa capacité à s’adapter en permanence à l’imprévu. Or, toutes ces valeurs, ce sont celles de nos équipes au quotidien Par ailleurs, un marin se doit d’anticiper les difficultés pour élaborer la meilleure stratégie. Cet impératif, à la lumière du contexte incertain dans lequel évolue aujourd’hui les industriels, fait plus que jamais écho aux défis que les femmes et les hommes de Fives doivent relever chaque jour. »
Guillaume de Germay, président de Lantana Environnement : « Les retombées très positives du Vendée Globe ont motivé l’ensemble des adhérents à poursuivre le partenariat avec Louis. La volonté de s’engager sur la Transat Café l’Or a été très spontanée, presqu’évidente pour tout le monde.
Lantana Environnement a bénéficié d’une belle visibilité sur le Vendée Globe, nous avons eu une hausse des visites sur notre site avec des demandes d’information, et nous avons ainsi pu installer de nouveaux ruchers. Notre démarche envers l’environnement a clairement été mise en valeur !
Bref, nous ne voulions pas laisser retomber le soufflé. Cela nous donne aussi du temps pour réfléchir à la suite. Et puis, nous aurons à nouveau le plaisir du nous retrouver au Havre entre adhérents. Les départs de course représentent des temps forts et conviviaux qui sont importants pour nous. »

Louis Duc, skipper de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « Je suis bien sûr très heureux de cette excellente nouvelle ! Le bateau avait de toute façon bénéficié d’un chantier de remise en route pour faire des sorties partenaires en juin. Sorties qui devaient clore notre belle aventure et remercier tout le monde. Finalement, ça va enchainer sur la Rolex Fastnet Race rapidement…
Ce qui me plait le plus, c’est que cela va me permettre de faire une dernière transat à bord de ce bateau, à 100% de son potentiel. Je garde en effet un goût un peu amer, sportivement parlant, de mon Vendée Globe à cause de mes soucis techniques dès les premiers jours de course (spis déchiré et pilote principal hors service).
Ça me tient à cœur de pouvoir à nouveau batailler avec cet Imoca que l’on a mis 4 ans à optimiser et montrer ce dont il est capable. D’autant qu’il est en vente. Il sera à disposition pour la saison 2026 et la Route du Rhum.

Pour nos partenaires, enfin, c’est une belle opportunité de prolonger les retombées du Vendée Globe et je vais tout mettre en œuvre pour leur offrir un beau final en Martinique ! »

L’Imoca Fives Group – Lantana Environnement a été remis à l’eau le 28 avril dernier. Le mois de juin sera consacré à des sorties partenaires avant que le skipper Normand ne reprenne les entrainement en vue de sa première course depuis le Vendée Globe : la Rolex Fastnet Race dont le pré-départ sera donné de Cherbourg le 26 juillet.

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